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Riaillé
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Ancenis Canton Riaillé (chef-lieu) Code commune 44144 Code postal 44440 Maire
Mandat en coursPatrice Chevalier
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Ancenis Site web http://www.pays-ancenis.com/ Démographie Population 2 036 hab. (2008) Densité 41 hab./km² Gentilé Riailléen Géographie Coordonnées Altitudes mini. 17 m — maxi. 88 m Superficie 50,02 km2 Riaillé est une commune française, chef-lieu de canton, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire. Sa devise est Travail et loisirs[1].
Sommaire
Toponymie
Le nom de Riaillé viendrait l'ancien français de ri : « rivière », et de halier : « broussailles », ou de l'ancien breton haley ou haleg : « saule » ou « osier ».
L'histoire locale aime évoquer le « bon mot » d'un noble qui, découvrant le bourg, s'exclama devant cette « riante vallée ». Mais, pour poétique qu'elle soit, cette expression n'a aucune valeur étymologique.
Géographie
Localisation
Riaillé est situé à égale distance, environ 40 kilomètres, de Nantes (au sud-ouest), de Rennes (au nord) et d'Angers (au sud-est). La commune est également une vingtaine de kilomètres de Nort-sur-Erdre au sud-ouest, de Candé à l’est, d'Ancenis au sud et de Châteaubriant au nord.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Riaillé était une commune rurale non polarisée (cf. Communes de Loire-Atlantique).
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont les suivantes:
Géologie et relief
L'altitude maximale est de 88 mètres et son altitude minimale de 17 mètres. Son altitude moyenne est de 53 mètres[2]. Sur une superficie totale de 5 000 hectares, 1 000 hectares sont boisés et 210 hectares sont en plans d’eau.
Le sous-sol présente alternativement des affleurements de schiste et des gisements sableux parfois exploités en carrières à ciel ouvert. Il contient également de nombreuses nappes phréatiques.
Situé dans la haute vallée de l’Erdre, le secteur est vallonné.
Hydrographie
Outre l’Erdre, on compte de nombreux plans d'eau, dont les étangs de la Poitevinière et de la Provostière. Ces derniers, reliés au lac de Vioreau (commune de Joué-sur-Erdre) par une « rigole alimentaire », sont les composantes majeures du réseau bâti sous Napoléon Ier pour réguler le niveau du canal de Nantes à Brest.
Parmi les multiples sources et résurgences, la « fontaine minérale » se caractérise par une eau extrêmement ferrugineuse. Les tentatives d'exploitation de cette eau se sont soldées par des échecs face aux coûts de traitement nécessaires à sa consommation.
Climat
La station météo la plus proche est celle de Nantes, dont les relevés sur la période 1961-1990 sont les suivants[3] :
Relevé météorologique de Riaillé mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,8 4,0 5,9 9,0 11,9 13,9 13,5 11,8 8,9 5,1 3,0 7,7 Température moyenne (°C) 5,4 6,2 8,1 10,4 13,6 16,9 19,1 18,7 16,8 13,1 8,6 6 11,9 Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,6 12,2 14,9 18,2 21,9 24,4 24 21,8 17,3 12 9 16,1 Précipitations (mm) 86,6 70,2 69,1 49,9 64,1 45 46,4 44,8 62,2 79,2 86,9 84,1 788,5 Urbanisme
Morphologie urbaine
La commune est composée d’un bourg principal et de nombreux lieux-dits : La Poitevinière, la Provostière, Saint-Ouen, Saint-Louis, le Haut Rocher, Bourg Chevreuil…
Voies de communication et transports
Les grands axes les plus proches sont l’A11 (sortie Ancenis) et la N137 (Nantes—Rennes) sorties Nozay ou Nort-sur-Erdre.
Les axes traversant le bourg sont la D33 (Joué-sur-Erdre—Saint-Mars-la-Jaille), la D18 (Meilleraye de Bretagne—Pannecé) et la D14 (Grand-Auverné—Mésanger).
La gare la plus proche est celle d’Ancenis.
La commune participe au programme de transports en commun LILA[4] mis en place par le Conseil général de la Loire-Atlantique. Les transports scolaires sont gérés par la Communauté de Communes (COMPA).
Logement
Nature des constructions
L'habitat traditionnel est constitué de murs en moellons et de toitures en ardoise. Les ouvertures sont encadrées de briquettes ou de tuffeau (typiquement angevin) pour les habitations, et de schiste pour les bâtiments utilitaires. Les façades sont soit enduites à la chaux pour les habitations bourgeoises, soit en pierres apparentes.
Usage des logements
Évolution du nombre de logements[5] 1968 1975 1982 1990 1999 Nombre de logements 527 614 655 734 749 Nombre moyen d'occupants des résidences principales 3,4 3,2 3,0 2,8 2,6 En 1999, sur 624 logements[5],
- 83,3 % des logements sont des résidences principales, et 2,4 % sont dans des immeubles collectifs.
- 50 % des logements ont été construits avant 1949, 4,6 % ont été construits à partir de 1990.
- 72,4 % des logements sont occupés par leurs propriétaires.
Histoire
D’après les Notes historiques de l'abbé Trochu, le plus ancien document citant la paroisse de Riaillé (Rialleum) daterait de 1132.
L'activité principale de Riaillé, durant plusieurs siècles, fut la production de fer : bas-fourneaux puis haut-fourneau à la Poitevinière, forges à la Provostière. L'énergie était fournie par des roues à aubes alimentées par les étangs du Jeanneau (disparu de nos jours), de la Poitevinière, de la Provostière, de la Vallée situé dans la paroisse de Joué-sur-Erdre, du Pas-Chevreuil dans la paroisse de Meilleraie-de-Bretagne (disparu de nos jours). Le combustible (charbon de bois) était produit par la forêt d’Ancenis-les-Bois, le minerai provenait initialement de carrières sur Riaillé, puis de celles de la Meilleraye-de-Bretagne et d’Abbaretz, le fondant (castine) était amené des carrières d'Erbray.
Durant des périodes instables, ces installations industrielles furent saccagées au début du XVIIe par les troupes du duc de Vendôme (gendre de la propriétaire) et, sous la Révolution, par les Chouans du Bas-Anjou et de Haute-Bretagne. Furent reconnus comme meneurs : Joseph Coquereau (Daon), Louis Le Meignan (Petit-Auverné), Pierre Gourlet (Pannecé). Le personnel des Forges était hostile au Nouveau Régime qui avait mis fin à son droit de chasse dans la forêt d'Ancenis-les-Bois, ainsi qu'aux privilèges des corporations.
Après la fermeture des installations métallurgiques vers 1870, l'activité de la commune se limita à l’agriculture, à l'exploitation forestière (scieries) et depuis quelques décennies s’oriente vers le tourisme.
Politique et administration
Repères historiques
Le canton et la commune ont été créés en 1793. Son rattachement à l'arrondissement d'Ancenis a eu lieu en 1801[6].
Tendances et résultats
Résultat des élections municipales 2008 :
1121 votants sur 1484 inscrits (75,64% de participation).
La totalité du Conseil Municipal (19 personnes) est désigné au premier tour.
Reconduction de Patrice Chevalier comme maire, et désignation de quatre adjoints :- Daniel Genoist, en charge de la voirie et des bâtiments,
- André Raitiere, en charge des activités économiques, des finances, et des affaires sociales,
- Yvonne Cahier, en charge de l'enfance-jeunesse,
- Laurent Saliou, en charge des activités associatives, des sports et de la culture.
Municipalité
Période Identité Étiquette Qualité mai 1900 M. Justeau mai 1900 1908 M. Richard 1908 mai 1945 Gaston de Lajartre mai 1945 janvier 1949 M. Vannier septembre 1949 1957 Pierre Gautier 1957 mars 1962 Pierre Gautier (fils) 1962 mars 1977 Jean Ferré mars 1977 mars 1989 Louis Tillaut mars 1989 juin 1995 Lucienne Gauttier juin 1995 mars 2001 Christian Renier mars 2001 en cours Patrice Chevalier Sans étiquette Formateur Projets Toutes les données ne sont pas encore connues. Intercommunalité
Riaillé fait partie de la Communauté de communes du pays d'Ancenis (COMPA).
Ses élus participent également à plusieurs syndicats assurant la gestion de ressources dans un cadre plus large que celui de la communauté de communes :
- Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) du canton de Riaillé
- Syndicat Intercommunal d'alimentation en eau potable de la région d'Ancenis
- Syndicat intercommunal d'énergie de la région de Riaillé
- Syndicat Intercommunal du collège Louis Pasteur
- Syndicat intercommunal pour l'exécution des travaux d'aménagement du bassin versant de l'Erdre
Budget et fiscalité
En 2004, la commune comptait 994 foyers fiscaux, dont 400 imposés.
Taux des taxes communales en 2006 :
- Taxe d'habitation : 14,42 %
- Taxe foncière sur le bâti : 14,20 %
- Taxe foncière sur le non bâti : 44,35 %
- Taxe professionnelle (intercommunale) : 13,47 %
Evolution des recettes communales[4]
(Euros)2001 2002 2003 2004 2005 2006 1 022 929 1 071 440 1 062 236 1 113 176 1 214 952 1 250 740 Population et société
Démographie
Le taux d'évolution global, irrégulier, a globalement, sur la période 1982-1999, un solde naturel négatif et un solde migratoire positif[5]. Ces tendances s'expliquent entre autres par la présence d'une maison de retraite sur la commune.
Évolution démographique
En 2008, Riaillé comptait 2 036 habitants (soit une augmentation de 18 % par rapport à 1999). La commune occupait le 4 935e rang au niveau national, alors qu'elle était au 5 302e en 1999, et le 140e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Riaillé depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Riaillé, cela correspond à 2006, 2011, etc. Les autres dates de « recensements » (2008, etc.) sont des estimations[7],[N 1].
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,9 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,6 % contre 48,4 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 18,4 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 23,2 %, plus de 60 ans = 18,4 %) ;
- 49,4 % de femmes (0 à 14 ans = 18,6 %, 15 à 29 ans = 15,1 %, 30 à 44 ans = 19,3 %, 45 à 59 ans = 20,6 %, plus de 60 ans = 26,4 %).
Éducation
Riaillé dépend de l'académie de Nantes. La commune dispose de 2 écoles primaires (une publique, une privée) qui accueillent en 2007 environ 250 élèves, d'un collège (privé) et d'une Maison Familiale offrant des formations en alternance aux métiers para-agricoles.
Santé
La commune dispose d'une gendarmerie et d'un centre de secours. Outre une pharmacie et deux médecins, la commune dispose d'un cabinet médical accueillant orthophoniste, kinésithérapeutes, infirmières et podologue.
Les hôpitaux les plus proches se trouvent à Ancenis et Châteaubriant.
Institutions sportives et culturelles
Les installations culturelles et sportives se composent d'un théâtre (rénové en 2009), une salle de sport, un terrain de football synthétique (créé en 2009), des courts de tennis.
De nombreuses associations utilisent ces installations.
Culte
Riaillé dispose d'une église chrétienne.
Économie
Le tourisme, en développement, ne fait pas encore (en 2007) l'objet de publications statistiques.
La création en 2007 d'une zone d'activité de 55 000m² recevant entre autres le SDIS-44 doit permettre le développement du tissu des TPE et PME/PMI.
Fin 2007, un projet éolien a obtenu les autorisations nécessaires à son implantation. La mise en service commerciale a eu lieu courant été 2009 pour les 5 premières, et début 2010 pour les 4 suivantes.
Emploi de la population
En 1999, sur 1 721 habitants, 648 étaient en activité, dont 285 sur la commune même. Le taux de chômage s'établissait à 10,1 % (6,1 % pour les hommes, 15,2 % pour les femmes).
Au 31 décembre 2006, on comptait 58 demandeurs d'emploi, en baisse de 1,7 % par rapport à 2005[5].Secteur primaire
L'agriculture est historiquement un secteur d'activité important. Après une période de déclin, il semble se stabiliser. En 2000, on compte 54 exploitations agricoles pour une superficie agricole utilisée (SAU) moyenne de 47 hectares. Si les exploitations bovines sont majoritaires (31 sur 54 en 2000), les surfaces de terres sont utilisées à parts quasi égales entre les cultures et les herbages.
Ce secteur comptabilisait 106 actifs en 2000[5].La pêche n'est pratiquée qu'à titre de loisir.
La viticulture a disparu avec le remembrement. Les dernières parcelles existantes ne font pas l'objet d'une activité économique.Secteur secondaire
- Scierie (principal employeur de la commune)
- Entreprise de mécanique de précision
- Dépôt d'explosifs de la société NOBEL.
- Importante activité artisanale (en particulier les corps du bâtiment).
On dénombre, en 2006, 27 entreprises dans ce secteur[5].
Secteur tertiaire
- Résidence d'accueil pour le 3eme âge.
- Garage automobile.
- Plusieurs commerçants et une supérette.
On dénombre, en 2006, 45 entreprises dans ce secteur[5].
Culture et patrimoine
Depuis 2000-2001, la politique municipale a fait le choix d'un développement démographique par l'implantation de nouvelles zones pavillonnaires et le développement de services destinés aux jeunes familles. Outre une nouvelle salle des fêtes, la commune s'est dotée en particulier d'une Maison des Services, et d'un bâtiment abritant une bibliothèque, un centre de loisirs, une garderie, un accueil périscolaire, un restaurant scolaire. Quelques chiffres relevés pour l'année 2007[4] :
- La bibliothèque a enregistré 11 800 prêts de livres
- Le restaurant scolaire a accueilli 190 enfants et servi 18 000 repas
- Le Relai Assistantes Maternelle recense 128 assistantes
- La Maison des Services a enregistré 2 500 visites et 1 500 appels téléphoniques
Culture
Riaillé est situé à la limite de la province de Bretagne et celle de l'Anjou.
On retrouve dans les références de ses habitants, à la fois une orientation vers l'agriculture et l'élevage issue de la Bretagne intérieure (et caractéristique de Châteaubriant dont la foire annuelle et les activités d'abattage sont importantes), et une orientation vers la viticulture, la pêche fluviale ou le commerce issus de l'Anjou et la Vendée, et correspondant à la culture d'Ancenis.
Sports
Beaucoup de sports sont représenté sur la commune.
- Handball
- Tennis
- Parapente
Patrimoine civil
Le haut-fourneau de la Poitevinière a été construit au XVIIIe et faisait partie des infrastructures de la forge, appartenant à la baronnie d'Ancenis (Charost de Béthune). La forge était alimentée en minerais par les gisements environnants (forêt de l'Arche, Abbaretz), et brûlait le charbon de bois fabriqué dans les forêts d'Ancenis et de Saint-Mars. L'édifice est bâti en schiste et mesure environ 8 mètres de haut par 9 mètres de côté. Il est doté d'une cuve circulaire.
L'activité de la forge a cessé à la fin du XIXe, le site est désormais désaffecté. Ce haut fourneau a été inscrit aux Monuments Historiques le 1er avril 1986[14].
Autres composantes du site de la forge de la Poitevinière : Château et étang, maison Huguenin, maison TrébuchetLa Provostière : Maison des Maîtres de Forges fin du XVIe et étang.
La Vallée de l'Erdre : Moulin de la Benâte, moulin Pelé, fontaine minérale, lavoir.
Châteaux de la Meilleraie, de la Provostière, du Haut-Rocher, maison Noble de la Cour du Bois.
Les collines entourant le bourg portent les restes de moulins à vent.
Patrimoine religieux
L'église du bourg : imposante, reconstruite entre 1841 et 1887, il semble qu'elle soit assise sur une base antérieure au XVIe
Les notes historiques évoquent plus de 20 lieux de culte au fil des siècles, il en reste très peu de traces aujourd'hui. Nombreuses niches à la Vierge sur les façades des maisons, tant dans le bourg qu'en campagne. Nombreux calvaires, généralement en granit, d'un style proche des calvaires bretons.
Proximité avec Meilleraye de Bretagne et son abbaye.
Patrimoine environnemental
Nombreux étangs et forêts (dont la Forêt d'Ancenis-les-Bois) offrent un cadre remarquable.
Réouverture de chemins de randonnées (ancienne voie ferrée, chemins de remembrement).
Emblèmes
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de Loire-Atlantique.Blasonnement De sinople à la barre ondée accompagnée d'un phéon en chef à dextre et d'un épi de blé en pointe à sénestre, le tout d'argent.Commentaires : L'écu de sinople (vert) symbolise le territoire de Riaillé qu'arrose d'est au sud-ouest la rivière d'Erdre représentée par la barre ondée d'argent. Le phéon d'argent était une arme de guerre que les Romains fabriquèrent avec les fers de Riaillé. L'épi d'argent indique la vocation agricole de la commune. Blason conçu par Jean Ferré et l'héraldiste Michel Pressensé en mars 1969 (délibération municipale le 26 juin 1969), approuvée par le préfet le 25 juillet 1969, enregistré par la Commission héraldique des archives départementales le 14 avril 1970.Blason stylé avec ornement extérieurs. Inscription portée au dos du panneau : Armoiries de Riaillé : De sinople à la barre ondée accompagnée d'un phéon en chef à dextre et d'un épi de blé en pointe à sénestre, le tout d'argent. L'écu est posé sur un tronc d'un chêne issant d'une terrasse en ferronnerie [dont les volutes rappellent les ferronneries médiévales qui utilisaient le minerai et le bois de Riaillé], et tenu par deux chevreuils, le tout d'argent ; les chevreuils sont colletés et bouclés d'or et chargés chacun d'une longe, celui de dextre de Bretagne, qui est d'hermine, celui de sénestre d'Anjou, qui est d'azur fleurdelysé d'or à la bordure de gueules. La devise Travail et Loisirs est peinte en caractères capitaux romains de sable sur un listel de parchemin.
Devise
La devise de Riaillé : Travail et loisirs.
Dans la forêt, Jean IV, créateur de l'Ordre de l'Hermine, chassait le chevreuil mais ce droit de chasse était commun aux ducs d'Anjou et de Bretagne ; d'où les deux animaux en support et les longes aux couleurs des deux Duchés.
Le souvenir de ces chasses demeure dans l'appellation locale du Bourg-Chevreuil, village qui a possédé jusqu'en 1967 des privilèges de borderie sur la forêt de Riaillé dite Forêt d'Ancenis.
Personnalités liées à la commune
- Duc de Mercoeur (Philippe-Emmanuel de Lorraine) : gouverneur de Bretagne, il y éradiqua violemment le protestantisme. Baron d’Ancenis, il était propriétaire des Forges, des étangs, et de la forêt d’Ancenis-les-Bois en Riaillé.
- Gilles Trébuchet, maître-fondeur à la Poitevinière et arrière-grand-père de Sophie Trébuchet mère de Victor Hugo. Ce dernier se serait inspiré des évènements de Riaillé pour écrire certains passages de son roman : 1793
- Abbé Julien Prod’homme : originaire de Pannecé, ancien aumônier des Chouans de l’armée du Bas-Anjou et de Haute-Bretagne il rouvrit, en 1800, l’église de Riaillé vendue comme bien national en 1794.
- Famille Demangeat : Maîtres des Forges de Riaillé durant la première moitié du XIXe siècle ; Xavier Demangeat fut maire de Riaillé de 1830 à 1832.
- Famille de Durfort-Civrac, héritière des Forges de la Baronnie d’Ancenis elle fut, pendant plus d’un siècle, la bienfaitrice de Riaillé : écoles privées, patronage, etc.
- Jean Rouaud, écrivain, né en 1952 à Campbon, évoque Riaillé, sous le nom de Riancé, puis directement, dans ses livres autobiographiques et familiaux, notamment Les Champs d'honneur et Des hommes illustres, sa mère étant originaire de Riaillé.
- Léon Leclerc, homme politique et pomologiste
- Franck Gilard, homme politique
- Jean-Pierre Le Ridant, homme politique
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
Références
- Fiche descriptive
- La commune sur Annuaire Mairie
- nantes.fr Climat
- Bulletin annuel 2008
- Source INSEE
- Notice Communale de Riaillé
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 22 avril 2011
- Riaillé 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 22 avril 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 23 juillet 2010
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 23 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 23 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 22 avril 2011
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2007 sur insee.fr. Consulté le 22 avril 2011
- Description du Haut-Fourneau de la Poitevinière
Compléments
Articles connexes
Liens externes
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