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Plobannalec-Lesconil
Plobannalec-Lesconil Administration Pays France Région Bretagne Département Finistère Arrondissement Quimper Canton Guilvinec Code Insee abr. 29165 Code postal 29740 Maire
Mandat en coursAlain Lucas
2008-2014Intercommunalité Site internet Site de la commune Démographie Population 3 240 hab. (2006[1]) Densité 178 hab./km² Gentilé Plobannalecois, Plobannalecoise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 27 m Superficie 18,17 km² Plobannalec-Lesconil (Pornaleg-Leskon en breton) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. La commune fait partie du sud du Pays Bigouden, et est constituée du bourg initial Plobannalec à l'intérieur des terres, et du port de pêche, Lesconil, dont le développement a débuté au milieu du XIXe siècle. La commune est essentiellement résidentielle et se concentre, depuis la disparition de l'activité de pêche au chalut, vers le développement du tourisme, grâce à son port, ses rochers, son littoral, les plages proches, le patrimoine religieux (chapelles, croix...), les mégalithes.
Du fait de l' historique de la commune, deux gentilés sont utilisés : Plobannalecois et Lesconilois.
Sommaire
Géographie
La commune compte 3 221 habitants (2005)[2], répartis principalement entre deux villages : Plobannalec, village rural historique situé à l'intérieur des terres et, distant de deux kilomètres sur un axe nord-sud, Lesconil, port récent situé dans une anse rocheuse face à la mer.
Le village de Lesconil est sur une zone granitique, qui affleure sur toute la surface. Le port est longé à l'est par une ria, le Steir (rivière en breton), qui remonte jusqu'à Plonivel à toucher Plobannalec. De l'autre côté du port, à l'ouest, la côte est une alternance d'avancées rocheuses parfois imposantes et de criques. A l'est du rocher appelé Karreg Kreiz (rocher du milieu en breton), se trouve une crique de galets, Porz ar Feunteun. Des suintements d'eau douce y ont donné naissance à une fontaine et à un premier lavoir rustique délimité seulement par de gros galets. Un muret entourant le "trou d'eau douce" primitif a été édifié vers 1920, mais aux grandes marées le lavoir est submergé. Le lavoir servait encore jusque dans années 50. À l'est, le long du Steir, se trouve la fontaine Pomp loch, et à Menez Roz est construit un lavoir. D'autres ruisseaux alimentaient des lavoirs, comme à Kerloch et au Steir Nibilic (lavoir maintenant comblé, tout comme une partie du Steir Nibilic). Il existait au milieu du Steir Nibilic un menhir. Les eaux atteignaient juste son sommet aux plus grandes marées. Ce menhir - encore visible - a malheureusement été inscrusté dans le mur créé lors du comblement de la partie ouest du bras de mer et de l'édification de la Poste.[HPL 1].
L'ensemble du territoire reste proche du niveau de la mer, malgré les noms de certains quartiers comme le Menez Veil (la colline du moulin) à Lesconil, ne culminant qu'à 27 mètres[3].
Communes limitrophes
Démographie
Le Finistère est un département très touristique : en 2006, en été, la population de la commune avait doublé du fait de la venue des estivants. Les logements en location et les campings sont nombreux et en 1999, 29,4 % des 1 909 habitations étaient des résidences secondaires [4].L'âge de la population locale est assez bien réparti, y compris dans la tranche de 60 à 74 ans, les retraités représentant 30,4 %[5] de la population locale ; la commune accueille environ 30 %[4] de plus de personnes de cette tranche que dans le reste du département.
Répartition de la population par âge[4] 0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans 75-89 ans 15,4 % 15 % 19,8 % 18,45 % 22,1 % 9,15 % Environnement, écologie
La commune bénéficie d'un environnement littoral, actuellement significativement dégradé par l'urbanisation et la périurbanisation.
Elle a été choisie, avec quelques autres villes européennes (Skruv en Suède et Bissingen enAllemagne) pour les travaux analytiques des « paysages sonores urbains » par de R.Murray Schafer à partir de 1977[6]. la commune abrite une association de « Défense de l'environnement bigouden »[7]Climatologie
Plobannalec-Lesconil est soumis à un climat océanique comme tout le département du Finistère, et profite d'écarts de température modérés entre l'été et l'hiver grâce au rôle de thermorégulateur de l'océan Atlantique. Les précipitations sont relativement limitées par rapport à la région, avec entre 800 et 900 millimètres par an en moyenne, contre environ 1 200 à Quimper, ou plus de 1 400 à l'intérieur des terres[8],[9]. La neige est rare dans le département.
Relevé météorologique mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 7,9 6,3 7,6 8,2 12,8 13,5 15,1 15,6 12,8 11,2 12,8 5,2 10,75 Température moyenne (°C) 9,5 8,65 9,45 10,5 15,15 16,1 16,8 17,15 15,7 13,1 15,2 7,4 13,71 Température maximale moyenne (°C) 11,1 11 11,3 12,8 17,5 18,7 18,5 18,7 18,6 15 18,6 9,6 16,67 Précipitations (mm) 120 48,4 110,6 74 68 18,6 49 64,6 23,8 57,8 26,8 49 709,6 Histoire
La zone de la commune a dû connaître une activité humaine lors du Néolithique, puisque le dolmen du Menez Veil et le site du Quélarn datent de cette période, mais il n'existe pas d'autres traces précises.
L'histoire du village n'est pas très fournie, Plobannalec ayant été un petit bourg agricole semblable à ses voisins. C'est le développement industriel et touristique de son hameau côtier, Lesconil, qui a laissé le plus de traces.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1790 1799 Hervé Floch 1799 1799 Yves Biger 1799 1800 André Morvan 1800 1809 Guillaume Breton 1809 1813 Henri Bleis 1813 1821 ??? Tanneau 1821 1831 Mathieu Nedelec 1831 1867 Pierre Toulemont 1867 1884 François Guirriec 1884 1904 Laurent Toulemont Toutes les données ne sont pas encore connues. Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1904 1912 Jean Souron 1912 1929 Guillaume Calvez 1929 1944 Hervé Guirriec 1944 1945 Pierre Moigne 1945 1971 Jacques Cariou 1971 1977 Louis Le Pape 1977 1995 Jean Folgoas 1995 2008 Yannick Le Moigne 2008 2014 Alain Lucas MoDem Toutes les données ne sont pas encore connues. Histoire de Plobannalec
Historiquement, Plobannalec, fondé entre le Ve et le VIe siècle[HL 1], était le bourg principal, c'est pourquoi une seule commune fut constituée. Le nom de Plobannalec (Plobannalech au XIXe[3]) semble signifier en breton : « la commune plantée de genêts »[HL 1].
Plobannalec a appartenu à la seigneurie de Quéménet, une châtellenie des vicomtes du Léon enclavée dans le comté de Cornouaille au Xe siècle[HPB 1] dont les possessions s'étendaient entre Douarnenez et Quimper. La famille des Rohan, héritiers de la châtellenie, vend en 1655 la seigneurie de Plobannalec qui forme alors avec le territoire de Plonéour et de Plovan la châtellenie de Lesnarvor. Le seigneur de Plobannalec, qui avait droit de haute justice, le conserve lorsque son fief est à nouveau cédé en 1689 à la baronnie du Pont, une des plus importantes de Basse-Bretagne, dont le territoire englobait le bourg de Pont-l'Abbé et une dizaine de paroisses avoisinantes[10],[11]. Lors des remous de la révolution, Plobannalec est entré dans la seigneurie de Pont-l'Abbé. Il y a peu de traces historiques de ce bourg peu important, mais on sait qu'il participe, comme toute la région, à la Révolte des Bonnets Rouges en 1675.
Son église a été construite entre 1875 et 1879, elle est nommée Saint Alour, du nom du 3e évêque de Cornouailles, patron de la commune[HPB 2].
Le bourg aura une petite gare durant le XXe siècle, sur la ligne du train Birinik (dit le Transbigouden), qui relie la capitale Pont-l'Abbé à Saint Guénolé. La gare sert principalement au transport de la production des conserveries, principale industrie de la région, mais aussi au transport des paysans. Concurrencé par la route, mal adaptée, la ligne est abandonnée en 1939, puis réutilisée pendant la guerre, et disparait définitivement en 1963[HPB 3].
En juin 1944, en guise de représailles après une opération des jeunes résistants de la commune, l'armée allemande rafle pour interrogatoire tous les hommes de Plobannalec-Lesconil âgés de 16 à 50 ans. Certains seront envoyés en camps de travail, une quinzaine seront fusillés dans les dunes de La Torche[HPB 4], où une stèle rappelle cet épisode dramatique. Les tombes de ces jeunes martyrs sont regroupées au cimetière de Lesconil.
Histoire de Lesconil
La naissance du port
Après 1800, le hameau côtier de 80 habitants[HL 1], situé à 2 kilomètres de Plobannalec et nommé Lesconil (étymologie bretonne possible : « le château (ou la cour) d'un certain Coulyn », le premier nom du hameau était en fait Lescoulyn[HPL 2]) s'est développé, d'abord grâce à la pêche puis récemment grâce au tourisme. Le 1er février 2001, la commune a pris officiellement son nom actuel composée des deux noms de villages, indiquant leur importance équivalente.
Le premier événement marquant de Lesconil est la création d'un sémaphore sur la côte à environ 600 mètres à l'ouest du port entre 1804 et 1806. Ce bâtiment fait partie d'un réseau de signaux sémaphoriques dont la mise en place est décidée au début du XIXe siècle par ordre du Vice Amiral Decrès[HPL 3]. Il était équipé d'un téléphone, d'un télégraphe et de mâts avec bras utilisés pour la communication par sémaphore, ou pour donner des informations météorologiques aux marins en mer. En cas de naufrage, ce sémaphore pouvait alerter le canot de sauvetage du port (construit plus tard) à l'aide d'un petit canon. Un autre canon lance-amarres était utilisé pour établir un va-et-vient avec les bateaux échoués. En 1930 fut construit à côté du sémaphore un amer en béton, servant de point de repère pour des essais de vitesse de bateaux, parmi lesquels le Normandie et le France[HPL 4].
Le port initial de Lesconil n'est au XIXe siècle qu'un minuscule port d'échouage situé dans le steir Nibilic, un petit bras de la ria du Steir (bordant Lesconil à l'est), aujourd'hui encore utilisé pour les petits bateaux. La pêche pratiquée n'est d'abord qu'une activité accessoire, mais dans la seconde moitié du XIXe siècle, les paysans de Plobannalec commencent à préférer la pêche à l'agriculture, moins lucrative dans ces terres sablonneuses.
Le port actuel est créé de l'autre côté de l'avancée de terre, dans une anse rocheuse ouverte à la mer, appelée Pors Carn, qui sera par la suite protégée par des môles. Le coup d'envoi de sa fondation est, en août 1878, la décision de la SCSN de construire une station de bateau de sauvetage[HPL 3]. Ce canot sera le second du pays bigouden, après celui de Kerity (1868)[HPL 5]. Un terrain jouxtant la petite maison en pierre de la douane (aujourd'hui détruite)est offert, et en 1879, l'abri et la cale sont terminés, et peuvent accueillir le canot de sauvetage Foubert de Bizy (du nom du donateur), un canot 'redressable' de dix mètres dix de long. Il sera remplacé en 1911 par l'amiral de Maigret, un 'inchavirable' de neuf mètres quatre-vingt[HPL 5]. Ce dernier, obsolète car sans moteur, ne sera plus utilisé à partir de 1948, et revendu en 1952 aux îles des Glénan, où, motorisé et renommé la diligence, il fera navette avec le continent[Note 1].
La cale du canot de sauvetage permet aux bateaux de décharger plus facilement par beau temps, mais l'orientation de la baie, face à la mer, ne permet pas son utilisation par mauvais temps. Les premières digues sont construites entre la fin du XIXe siècle[HPB 5] et le début du XXe siècle, mais le port reste exposé aux houles du large, et n'est équipé d'aucun quai ; le déchargement des bateaux se fait souvent au canot. La roche est présente partout dans l'anse lors des marées basses, et le déroctage du port sera un souci pendant plusieurs décennies. En 1905, un feu (marchant au pétrole) est construit sur l'ilot du Men ar Groaz, à l'entrée est du port. Auparavant, les marins rentrant de nuit devaient se repèrer à la lueur du phare d'Eckmühl distant de 14 kilomètres, et au bruit du ressac... Les fruits de la pêche doivent être transportés jusqu'aux halles de Pont l'Abbé à sept kilomètres du port, d'abord à pied, puis en car.
Developpement du port, naissance de l'industrie et des luttes syndicales
L'année 1895 a été une importante étape dans l'essor du port : un mareyeur, Pierre-Marie Richard s'y installe et crée des viviers. Parallèlement, des conserveries (usine Jacquiers fils en 1895, reprise par René Maingourd en 1907 puis usine J. Dumagnan et Cie en 1900, reprise par Billet-Lemy en 1910) s'implantent[HPB 6], donnant de plus en plus d'importance économique au hameau. A l'initiative de la municipalité, une école de pêche voit le jour en 1908, confiée à Corentin Rougier, instituteur, qui avait auparavant créé l'école de pêche de l'Ile Tudy. Notons aussi le rôle d'Alain Le Coeur, menuisier ébéniste, dont le chantier était installé dans la rue principale et qui donnera naissance à de nombreux bateaux pour Lesconil et les autres ports bigoudens.
Le 26 juillet 1926, les ouvrières des conserveries de Lesconil démarrent une grève, entrainant certaines autres usines du pays bigouden. Leur revendication, une augmentation de 1,25 francs de l'heure[Note 2], est accordée petit à petit par les patrons des usines, sauf à Lesconil, où les deux conserveries ferment pour un an en guise de représailles. Ces deux usines peuvent se le permettre, car à la différence de certaines petites conserveries familiales des environs, elles sont simple portion des biens de propriétaires Parisiens. La famine venant, les ouvrières cèdent aux conditions des propriétaires d'usines, le responsable de la conserverie Maingourd allant jusqu'à écrire au préfet : « Nous avons maintenant des assurances par ailleurs qui font que nous nous moquons complètement de Lesconil et que nous pouvons nous en passer complètement. Si donc les ouvrières veulent travailler, c'est à elles de faire le premier pas. »[HPB 7]. À la réouverture des usines, le 7 puis le 9 juin 1927, les femmes syndiquées sont licenciées, et aucun avantage n'a été acquis, alors que le port est à l'origine des avancées sociales dans les entreprises voisines[HPL 6].
Les pêcheurs de la région se mettent en grève à leur tour fin juin 1927, réclamant de meilleurs prix d'achat pour leur pêche. À nouveau, les conserveries campent sur leur positions, et le travail doit recommencer pour éviter la famine. Dans cette atmosphère, les idéologies communistes sont largement partagées par les familles de pêcheurs, en témoigne les noms des bateaux : Stalingrad, Exploité de la mer, Karl Marx, Esclave du riche[Lesco 1] entre autres. À cette époque, le parti communiste récolte de nombreuses voix : il passe de 20 à 41% à Lesconil aux élections législatives de 1928[HPB 8]. Pour autant, Plobannalec reste plus conservatrice, et l'opposition entre le port 'rouge' et le bourg d'agriculteurs 'blancs' est parfois rude.
Déjà dans la première partie du XXe siècle, les deux parties de la commune se trouvent souvent opposées, le port 'rouge' laïque d'une part et le bourg d'agriculteurs 'blancs' conservateur d'autre part. Le 1er mai 1904, lors d'un scrutin municipal, des marins de Lesconil empêchent les paysans du bourg d'entrer dans le bureau de vote de Plobannalec[Lesco 2]. La liste 'de gauche' est élue, mais le 1er juillet, le conseil de préfecture annule le vote pour cause d'irrégularités et de pressions, et demande de nouvelles élections qui auront lieu le 17 septembre 1905[Lesco 2]. Un second bureau est ouvert à Lesconil, où à nouveau les cultivateurs sont repoussés. La liste 'de gauche' est une nouvelle fois élue...
Lors des élections législatives du 6 mai 1906, le résultat des votes au bureau de Lesconil et de 232 voix pour le député radical-socialiste Albert Le Bail, et aucune pour son adversaire[Lesco 2]. Il ne semble pas qu'il y ait eu d'intimidations cette fois ci, mais les cultivateurs proches du port semblent avoir préféré ne pas voter[Lesco 2].
Le même problème se reproduit en 1910, le recteur du bourg écrivant au préfet qu'il n'a pu entrer dans le bureau qu'avec l'aide d'un gendarme, et qu'il a été insulté par le président du bureau lui même[Lesco 2].
L'aménagement du port moderne
Le port est totalement aménagé entre 1948 et 1980 : Le feu du Men Ar Groaz est rehaussé et électrifié en mars 1949, pour le rendre plus puissant[Note 3]. Les digues et quais actuels sont construits[Note 4] entre 1949 et 1954[HPB 5],[HL 1]. Une plateforme est bâtie sur le flanc est du port entre 1959 et 1961[HL 1], sur laquelle est ensuite construite la criée en 1955-1956[HPL 7]. Un autre terre-plein est élevé au milieu du port de 1962 à 1964[HL 1]. Des rallongements de digues, quais et dragages du port seront faits dans les décennies suivantes : l'anse naturelle ouverte au large d'autrefois est alors totalement protégée et aménagée.
L'activité passe de la pêche à la sardine et au maquereau à la pêche aux crustacés (homards et langoustes) lors de la 'crise sardinière' de la première décennie du XXe siècle. Quelques thoniers seront utilisés. Les langoustiers (des sloops) seront par la suite remplacés par des chalutiers à perche, puis à chalut latéral, et enfin à 'pêche arrière'. Naturellement, la pêche au moteur va remplacer la pêche à la voile.
L'abri du canot de sauvetage, qui servait de criée depuis les années 1950[Lesco 3], est détruit en 1966 remplacé par un nouveau bâtiment sur le terre-plein est. Sa cale existe toujours. Les conserveries ferment une dizaine d'années après la guerre, et de même, à la fin des hostilités, le sémaphore est désaffecté, un temps loué à l'amiral Max Douguet, peintre de la marine, puis racheté par la commune (qui avait lancé une souscription) pour y installer son office du tourisme.
L'église Notre Dame de la mer (ou Notre-Dame-des-Flots) est construite en 1903, et légèrement modifiée vers 1930. Elle était appelée Sainte-Anne jusqu'en 1924. Le temple protestant est inauguré le 18 août 1912[HPL 8].
Les goémoniers
Le goémon arraché aux fonds marins par les tempêtes d'hiver venait s'échouer en grande quantité sur la côte et était ramassé par les habitants pour être vendu comme engrais aux agriculteurs, ou utilisé comme combustible pour l'hiver, ou encore brûlé dans les fours à goémon[Note 5]. La 'récolte' se fait sur les berges où les algues ont été rejetées, mais elle se pratique également sur les rochers immergés situés en pleine mer, ou à marée basse sur les côtes.
Cette pratique était strictement réglementée : le ramassage ne pouvait se faire qu'entre le lever et le coucher du soleil, et jamais les dimanches et jours fériés[HPL 9].
Au début des années 1960, presque 20% de la production bretonne de goémon provient du pays bigouden[HPB 9], mais l'activité s'éteint rapidement, remplacée par la pêche.
Naufrages et sauvetages
Plusieurs naufrages ont eu lieu sur la côte proche de Lesconil, certains équipages ont été sauvés par le canot de sauvetage de la commune. Ceux listés ici sont les plus importants, et ceux dont il reste une trace. De nombreux drames ont concerné les familles des pêcheurs de la commune, mais ils ne sont pas forcement connus, la taille des barques de pêche étant trop petite pour que les naufrages soient consignés. Ainsi, en cinq mois lors de l'année 1885, quatorze pêcheurs périssent en mer[Lesco 4].
C'était parfois l'occasion pour les habitants de la côte de piller les épaves, ou de récolter les biens échoués après dérive. Il n'y a toutefois pas de trace de naufrageurs dans la région.
- 1750 : naufrage du Les deux frères, d'Amsterdam. Des perquisitions permettent de découvrir des barriques de vin récupérées par les habitants, et cachées à Plobannalec[TNPB 1].
- 1er janvier 1866 : le Bannière, sloop de 40 tonneaux, s'échoue près de Lesconil, le bateau et sa cargaison sont perdus mais l'équipage sauvé[TNPB 2].
- Entre le 29 et le 30 juin 1872 : le William Connals, un vapeur de 289 tonneaux s'échoue près du sémaphore. Grâce au beau temps, la cargaison de vin est déchargée, et le bateau désensablé est rechargé au port voisin de Loctudy[TNPB 2].
- 16 janvier 1874 : le Monato, chaloupe de pêche du port de Lesconil, sombre après le passage d'une lame. Quatre des six hommes périssent, dont son patron[TNPB 2].
- 24 novembre 1885 : le Saint Chamond caboteur à vapeur de 1 600tx touche une roche qui ouvre une voie d'eau. L'équipage quitte le navire, qui s'échoue sur les roches de Goudoul de Lesconil. Un pêcheur alerte le canot de sauvetage du port, qui récupère les 18 hommes[TNPB 2].
- 19 novembre 1989 : le Conte de Hainaut, un vapeur, s'échoue sur une roche en face du sémaphore. Le canot de sauvetage du port, prévenu par le sémaphore, sauve les 16 hommes d'équipage et la cargaison[TNPB 2].
- 25 septembre 1896 : une tempête disperse les chaloupes de pêche des ports environnants. Le canot de Lesconil arrive à remorquer cinq d'entre eux et à les ramener au port[TNPB 2],[Note 6].
- 4 février 1897 : le Pasajes, un vapeur de 415tx, touche une roche, se couche et prend feu. Le canot de Lesconil sauve 17 hommes d'équipages. Des barriques de vin se dispersent le long de la côte, que des chaloupes des ports à l'entour récupèrent. Des procès verbaux sont dressés à plusieurs marins s'étant fait prendre[TNPB 2].
- 16 octobre 1903 : le Rigoletto, un canot de pêche de Lesconil, est coulé par une lame, cinq des six marins périssent[TNPB 3].
- 1910 : le Saint-Paul, un canot de pêche de Lesconil, chavire, les trois hommes d'équipage périssent[TNPB 3].
- 21 janvier 1950 : le Korrigan, un chalutier de Lesconil, parti du port de Concarneau pour rentrer à son port d'attache, s'échoue de nuit sur une roche après avoir dépassé Loctudy. Sur la côte, il passe inaperçu, la houle disloque le navire et l'équipage doit se jeter à l'eau. Les six hommes d'équipage périssent[TNPB 3].
- Du 15 au 16 octobre 1987 : un ouragan s'abat sur la Bretagne ; à Lesconil, les chalutiers Duchesse Anne et Château Saint-Clair sont drossés contre les rochers de la digue est du port, et plusieurs caseyeurs coulent[TNPB 3].
Activité récente et tourisme
L'agriculture est en constant recul depuis 1930, et il ne reste plus qu'une trentaine d'actifs agricoles en l'an 2000, contre 544 cinquante ans avant[12].
De même, la pêche qui représentait l'activité principale de Lesconil, est en retrait depuis plusieurs années. Si en 2001 une quinzaine de malamoks[Note 7] (nom breton pour designer les chalutiers) étaient présents dans le port, en 2006 on n'en comptait plus que sept. Ils pratiquent maintenant la pêche côtière, la production totale du port est de 537 tonnes (contre 648 en 2001[HPB 10] et 1 900 tonnes au début des années 1980[HL 1]), ce qui est très faible et à comparer avec ses voisins :
- Guilvinec : 18 830 tonnes
- Saint Guénolé Penmarc'h : 11 950 tonnes
- Loctudy : 7 176 tonnes
- Concarneau : 9 256 tonnes
Les bateaux rentrent chaque soir pour vendre leur prise à la criée. Celle de Lesconil n'existant plus depuis le vendredi 29 février 2008, la pêche est acheminée par camion vers les criées environnantes. Les principales espèces débarquées sont la langoustine (117 T vendues en 2006, c'est la moitié du chiffre d'affaires du port[13]), la baudroie (ou lotte), le merlu, la seiche et la sole. Le port de pêche est géré par la chambre de commerce et d'industrie de Quimper Cornouaille.
Tourisme
Le tourisme estival représente une activité importante pour la commune, et ce depuis les années 1920, bien avant les congés payés. Pour preuve, la plupart des hôtels d'aujourd'hui ont été créés entre 1920 et 1933[Lesco 5]. Il n'y a que deux petites plages sur le territoire même de la commune (l'une au pied du sémaphore, l'autre de création artificielle coincée entre le port et le Steir), mais les plus fréquentées sont les sables blancs, à l'est du Steir et longue d'un kilomètre, sur le territoire de Loctudy, et la grande plage, à l'ouest, sur le territoire de Treffiagat.
Depuis la fin des années 1990 et le recul de la pêche, le nautisme de loisir est de plus en plus présent. Entre 1998 et 2000, le skipper Bernard Stamm a construit, dans un hangar du club de voile mis à sa disposition, un monocoque de course de 60 pieds, "Superbigou", en vue du Vendée Globe 2000.
Le port de plaisance de Lesconil dont la municipalité voudrait qu'il soit dévolu à l'escale est encore en 2009 à l'état virtuel.
Budget
En 2008, le budget municipal principal totalisait 3 161 000 euros de produit de fonctionnement et 2 266 000 euros de charges fonctionnement[14].
La taxe d'habitation étaie en 2009 de 13,59 %, chiffre élevé en comparaison avec le niveau départemental qui était au même moment de 8,40 %
Scolarisation
La commune de Plobannalec-Lesconil dispose de deux écoles élémentaires (maternelle et primaire), celle du Docteur Fleming, publique, à Lesconil, et celle de Saint Joseph, privée, à Plobannalec[Note 8]. Au-delà de ce niveau élémentaire, il faut se rendre à Pont l'Abbé, à 3,5 kilomètres du centre du bourg de Plobannalec, pour trouver collèges et lycées. Au-delà, les universités et établissements de troisième cycle se situent à Quimper, Brest, Lorient...
Services
La commune dispose de deux bureaux de poste, l'un à Plobannalec, l'autre à Lesconil. Le port accueille une école de voile, pour l'apprentissage de la navigation en dériveurs, planches à voile, kayaks de mer... La commune compte plusieurs campings, hôtels et restaurants, des médecins et une pharmacie, kinésithérapeute et soins infirmiers, des banques, ainsi que deux églises catholiques et un temple protestant. L'hôpital le plus proche se trouve à Pont l'Abbé, à 3,5 kilomètres de distance.
Associations
La commune compte de nombreuses associations : à but culturel, à but caritatif et social (comme les Secours Catholique et Secours Populaire), à vocation sportive...
Certains événements festifs, comme la fête de la langoustine, sont organisés par des associations comme le Comité des Fêtes, ou Tout An Dud[15].
Le Comité de jumelage organise les relations entre Plobannalec-Lesconil et sa jumelle de Savoie, et l'association Lire à Plobannalec, gère bénévolement la bibliothèque de la commune[16], en assurant entre autres la permanence les mercredi, samedi et dimanches.
Les activités sportives sont aussi organisées par des associations variées : football, volley, badminton, tir à l'arc, et bien sur la galoche bigoudène et les activités nautiques.
La commune compte aussi des associations à but écologique ou tournées vers la mer, comme l'Association pour la Défense et la Réhabilitation du Ster qui alerte sur l'envasement du Ster[17], l'association Bag Leskon (association pour le patrimoine maritime et local de Lesconil).
Culture et patrimoine
Cette commune faisant partie du Pays Bigouden, les habitantes, à partir du début du XXe siècle, ont augmenté la taille de leur coiffe simple, pour en faire un élément de costume qui est aujourd'hui à tort souvent associé aux bretonnes en général. Elle est en tulle brodé et empesé, formant une mitre d'une trentaine de centimètres de haut, assortie d'une jugulaire et accompagnée de deux rubans. Cette coiffe, longue et difficile à mettre en place, peu pratique à porter, est au XXIe siècle quasiment disparue, en dehors des fêtes folkloriques.
Le jeu traditionnel pour les hommes est la galoche bigoudène, une forme de jeu de palets complexe : le but est, à l'aide de palets en fer de 850 grammes (ar pezhioù), de faire tomber une petite pièce (al liper) perchée sur un petit cylindre en bois (ar galochenn)[18].
La ville de Plobannalec est jumelée à la ville savoyarde de La Lèchère.
Fêtes et traditions
Durant l'été, de nombreuses animations ont lieu (fest-noz, kermesses, concerts), mais les fêtes les plus importantes sont la fête de la langoustine et la fête des Vieux Métiers. La fête de la langoustine a lieu tous les ans, le 2e samedi du mois d'août, et rassemble environ 15 000 visiteurs[19], qui peuvent déguster les produits locaux, visiter des chalutiers ou faire un tour en mer.
La fête des Vieux Métiers au manoir de Kerhoas, en juillet, rassemble des artisans, machines anciennes, aux sons des bombardes et binious. Y sont présentés la culture et le patrimoine local, que ce soit alimentaire, producteur, musical.
Personnalités
Le conteur Marcel Divanach a passé son enfance à Lesconil.
Alain Bombard dont les beaux-parents à l'époque avaient une maison d'été prés du sémaphore, a fait de nombreux séjours estivaux à Lesconil vers les années 50. Il s'adonnait avec ardeur à la pêche sous-marine, notamment aux abords du rocher du Goudoul.
Patrimoine
Le manoir de Kerlut est un petit château sur le Ster, en granit taillé et au toit d'ardoises. Il a été édifié en 1896 par le comte Arthur Janvier de La Motte (né en 1845, ā Drain dans le Maine-et-Loire).Il est maintenant un camping du réseau 'Yelloh!'. Il a été profondément modifié dans le deuxième quart du XIXe siècle[20], par M. Emile Ducrest de Villeneuve, remplaçant un édifice du XVIIe[21].
La commune est parsemée de nombreux calvaires, chapelles et croix. Saint-Brieuc de Plonivel, est une ancienne chapelle romane d'une paroisse dissoute à la Révolution, incluse dans celle de Plobannalec, et où a lieu chaque premier mai un pardon. Des calvaires et croix de toutes tailles sont disséminés à travers la commune, les plus connues sont sans doute :
- La croix des amoureux, à Lesconil, face à la mer, date du Moyen Âge. D'environ deux mètres de haut pour une base carrée de trente centimètres, taillée dans un bloc de granit, elle a été brisée par des vandales en 1925 et restaurée dans les années 1990. Son nom proviendrait des serment de fidélité et des premiers baisers qui y étaient échangés.
- La croix Arthur de Witkowski, à Plobannalec, sur la route de Penmarc'h. Arthur ,propriétaire, né en 1842 à Issoire, époux de Caroline Van der Smissen née en 1860, et domicilié à Nantes, est décédé près du bourg le 14 juillet 1898. Une croix métallique a été érigée en son souvenir, au bord de la route de Penmarc'h.
- la croix de Kervignon de quatre mètres de haut, construite au Moyen Âge[22].
Elle compte aussi plusieurs dolmens, stèles et menhirs :
- Au sommet du Menez Veil, à Lesconil, se trouve un dolmen datant de la période Néolithique.
- Le site du Quélarn, à Plobannalec, contient un dolmen et de nombreux mégalithes couchés. Ce site est ce qui reste d'un cairn long de 50 mètres, autrefois composé de 6 dolmens[22].
- Plusieurs autres dolmens (Kerfuns, Kervadol, Kervignon, Tronval) et menhirs (Men Rouz dans le Ster Nibilic, Kerdalaë-Plonivel, Kerloc'h) sont dispersés dans la commune.
Notes
- ↑ Il ne sera pas utilisé très longtemps, et sera incendié volontairement en 1960.
- ↑ Leur cri sera « Pemp real a vo », c'est à dire « Cinq reals nous aurons » (l'ordre des mots est typiquement breton), un real valant un quart de franc
- ↑ La lueur de l'ancien feu à pétrole était trop faible, et la suie opacifiait la lanterne, rendant le feu aussi peu visible que les lumières des habitations environnantes
- ↑ Voire re construits, un des môles ayant été mis à terre par une tempête en 1951
- ↑ pour obtenir de la soude. Un de ces fours a été remis en état à l'ouest du port
- ↑ Trois autres barques arrivent à atteindre le ster, deux autres s'échouent sur la côte à proximité.
- ↑ Le malamok était le chalutier employé jusqu'aux années 1990. Actuellement, il est remplacé par le « pêche arrière ». Ce nom venait de celui d'un oiseau de mer réputé pour son art de la navigation et sa robustesse.
- ↑ On retrouve dans ces deux écoles l'opposition historique entre l'école privée des 'conservateurs' et celle, publique, de la 'république', même si cette distinction n'existe plus aujourd'hui.
Références
- Association Mouez ar Vro, Hier Lesconil, Plomeur, 1983
- Roland Chatain, Tempêtes et naufrages en pays Bigouden, éditions Roland Chatain, coll. « mémoire », Plomeur, 1994
- ↑ Tempêtes et naufrages en Pays bigouden, p. 7
- ↑ a , b , c , d , e , f et g Tempêtes et naufrages en Pays bigouden au XIXe siècle, p. 27-55
- ↑ a , b , c et d Tempêtes et naufrages en Pays bigouden au XXe siècle, p. 56-143
- Roland Chatain et Raymond Cariou, Hier Plobannalec Lesconil, éditions Roland Chatain, coll. « mémoire », Plomeur, 1994
- ↑ Hier, Plobannalec Lesconil, p. 28-29
- ↑ Hier, Plobannalec Lesconil, p. 3
- ↑ a et b Hier, Plobannalec Lesconil, p. 4
- ↑ Hier, Plobannalec Lesconil, p. 38
- ↑ a et b Hier, Plobannalec Lesconil, p. 79
- ↑ Hier, Plobannalec Lesconil, p. 119
- ↑ Hier, Plobannalec Lesconil, p. 7
- ↑ Hier, Plobannalec Lesconil, p. 51
- ↑ Hier, Plobannalec Lesconil, p. 68
- Serge Duigou, Lesconil, Ressac, Quimper, 1996
- Serge Duigou, Jean Michel Le Boulanger, Histoire du Pays bigouden, éditions Palantines, Plomelin, 2002
- ↑ Histoire du Pays bigouden, p. 42
- ↑ Histoire du Pays bigouden, p. 44
- ↑ Histoire du Pays bigouden, p. 161
- ↑ Histoire du Pays bigouden, p. 202
- ↑ a et b Histoire du Pays bigouden, p. 172
- ↑ Histoire du Pays bigouden, p. 104
- ↑ Histoire du Pays bigouden, p. 111
- ↑ Histoire du Pays bigouden, p. 113
- ↑ Histoire du Pays bigouden, p. 116
- ↑ Histoire du Pays bigouden, p. 184
- ↑ populations légales 2006 sur le site de l'INSEE
- ↑ Site de la commune, page de présentation. Consulté le 10 mai 2009
- ↑ a , b et c Notice communale sur Cassini
- ↑ a , b et c Données INSEE. Consulté le 11 mai 2009
- ↑ recensement 2005, INSEE. Consulté le 17 mai 2009
- ↑ Présentation d'un Atelier Bruit thématique “Paysages sonores urbains” (d'avril 2009)
- ↑ répertoire DIREN
- ↑ [pdf]Précipations annuelles en Bretagne sur bretagne-environnement.org. Consulté le 23 mai 2009
- ↑ Précipations annuelles en Bretagne sur eaubretagne. Consulté le 23 mai 2009
- ↑ Archives du Finistère : Cognec Plonéour Lanvern p.155-156 (cote A37) cité par H Bourde de la Rogerie
- ↑ Archives de la Loire Inférieure : Réformation du Domaine Royal (1678-1682) (cote B44) cité par H Bourde de la Rogerie
- ↑ Site de la commune, page sur l'agriculture. Consulté le 3 septembre 2008
- ↑ Site de la commune, page sur le port. Consulté le 3 septembre 2008
- ↑ Comptes de la commune sur le site du ministère de l'économie et des finances. Consulté le 23 mai 2009
- ↑ Site de la commune, page sur les associations culturelles. Consulté le 14 mai 2009
- ↑ Site de l'association Lire à Plobannalec. Consulté le 14 mai 2009
- ↑ Site de l'Association pour la Défense et la Réhabilitation du Ster. Consulté le 14 mai 2009
- ↑ La galoche bigoudène, Skol Vreizh, 1983
- ↑ Site de la commune, page sur le tourisme. Consulté le 3 septembre 2008
- ↑ Inventaire général du patrimoine culturel. Consulté le 8 septembre 2008
- ↑ A. Le Grand et G.M. Thomas, Manoirs de basse bretagne, éditions de la cité, Brest, 1973
- ↑ a et b Site de la commune, page sur le patrimoine. Consulté le 1er septembre 2008
Voir aussi
Bibliographie
- Hier Plobannalec Lesconil, Raymond Cariou et Rolland Chatain, 1994 - Collection Mémoire.
- À la découverte du pays bigouden, Marcellin Caillon, Pont-l'Abbé, 1980.
- Quand nous prenions le train birinik, Serge Duigou, Ressac, 1983 (le petit train qui desservait Plobannalec).
- Manoirs bigoudens, Serge Duigou, Ressac, 1995 (histoire du manoir de Kerhoas et de ses seigneurs).
- Le Monde des Bigoudènes, Françoise Boiteux-Colin et Françoise Le Bris-Aubé, photographies de Michel Thersiquel. 1999 Le Télégramme Editions. (Ethnologie, récits, portraits).
Liens internes
Liens externes
- Site de la commune
- Quelques albums de photos : Land art, Nocturne, rochers...
- Site d'un plasticien de Lesconil : photos
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