Louis Victorin Cassagne

Louis Victorin Cassagne
Louis Victorin Cassagne
Général Victorin-Louis CASSAGNE.jpg

Naissance 5 juin 1774
Alan, France
Décès 6 juillet 1841 (à 67 ans)
Toulouse, France
Origine Drapeau de France France
Grade 1813 : Général de division
Années de service 1793 - 1815
Conflits Guerres de la Révolution
Guerres napoléonniennes
Faits d'armes 1796/98 : Armée d'Italie
1798/00 : Campagne d'Egypte
1806 : Bataille d'Auerstaedt
1808 : Bataille de Baylen
1813 : Bataille de Dresde
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Baron d'Empire
Hommages Nom sur l'arc de triomphe de l'Étoile

Louis Victorin Cassagne est un général de division français né le 5 juin 1774 à Alan (Haute-Garonne) et mort le 6 juillet 1841 à Toulouse.

Sommaire

Armée des Pyrénées-Orientales

Il entre au service en qualité de lieutenant dans une compagnie franche, le 23 mars 1793, et devient capitaine dans le 8e bataillon de la Haute-Garonne, le 24 mars suivant alors qu'il n'a pas encore 19 ans. Il se distingue cette même année le 4 août au passage de la Têt au village de Corneilla (Pyrénées-Orientales).

Le 1er août 1794, à Fontarrabie, il contribue à prendre avec ses soldats 250 canons, 5 drapeaux, 40 000 bombes ou boulets, 8 000 fusils et 200 prisonniers. Le 4 août, avec La Tour d’Auvergne, il enlève Saint-Sébastien et le 5, Tolosa. Il contribue le 18 septembre, à la prise de Bellegarde, puis à Roncevaux, à la conquête des fonderies d’Orbaïcel et à la prise de 50 canons et de 1 500 prisonniers. Sous les ordres de Marbot, il fait partie du corps qui s’empare de Pampelune le 4 novembre. Le 17 novembre, à la bataille de Saint-Laurent de la Mouga, il réussit, avec son bataillon, à prendre aux ennemis 30 canons, 2 drapeaux, 10 redoutes et 1 200 prisonniers. Il fait partie du siège de Figuières, prit par le général Dugommier le 20 novembre.

Armée d’Italie

Fin 1795, il fait partie de l’armée d’Italie sous le commandement en chef du général Schérer. Il est blessé d’un coup de feu à la main gauche à l’affaire de Roca Barneba (Piémont) le 23 novembre 1795.

Il est incorporé avec son bataillon, le 21 mars 1796, dans le 69e de ligne composé des débris de plusieurs corps qui devient le 18e de ligne, le 11 avril. Il franchit les Alpes et passe le mont Saint-Bernard, probablement avant Bonaparte, début avril 1796 à la tête d’un corps d’éclaireurs que le général de brigade André Masséna lui avait confié. Il participe à la bataille du pont de Lodi le 10 mai. Le 1er juin il est au siège de Vérone. Son bataillon qui s'est établi sur les hauteurs de Sega, à Rivoli, est attaqué le 29 juillet. La demi-brigade se replie pour rejoindre le reste des forces à Lonato. À la bataille de Lonato, le 3 août, Masséna, l’envoie avec son bataillon léger d’éclaireurs sous les ordres du général Perrin à Castiglione poursuivre les Autrichiens en fuite. Il y fait merveille et reçoit un coup de feu au côté droit à la poitrine, près du lac de Garde (Italie). On le retrouve le 25 décembre où il se distingue avec le capitaine Bart et le lieutenant Fasse parmi les plus braves à Garde.

À la tête de ces mêmes éclaireurs, il fait mettre bas les armes à un corps de cavaliers ennemis, le 16 janvier 1797, près de Mantoue. Le 23 mars lors de l’offensive de Bonaparte vers l’Autriche (victoire du Tarvis et prise de Trieste), à la tête de son bataillon, il est blessé par un coup de feu (3 germinal an 5) qui lui traverse la jambe gauche, et il est pansé à côté de 3 canons et de 2 drapeaux qu’il avait pris à l’ennemi. Il fait ensuite un bref passage dans l'armée de Suisse.

Armée d’Orient

Pendant la campagne d'Egypte, il commande les éclaireurs de la division Bon, et combat à leur tête aux batailles de Chebreiss le 13 juillet 1798 et des Pyramides le 21 juillet 1798. En mars 1799, il participe au siège de Saint-Jean-d’Acre (Syrie) contre les Turcs et les émigrés français. Avec ses éclaireurs il s’élance aux avant-postes à l’assaut de la cité, et se retrouve blessé sous les débris des remparts de la forteresse. Quelques semaines plus tard, la nuit du 4 mai, dans un combat acharné lors de la prise de la tour de Saint-Jean-d’Acre, il est atteint 2 de poignard à la cuisse gauche, 2 aux bras gauche et un à la main. Lors de cet assaut il portait un cachet[1]. Cette action lui valut le grade de chef de bataillon de la 18e demi-brigade (régiment d’Infanterie) de ligne le 7 août suivant.

Il participe au combat d’Alexandrie le 12 mars 1800 sous le commandement de Menou. Il participe à la bataille d'Héliopolis, le 20 mars, il pénétre dans le camp des Anglais et y reçoit un coup de feu qui lui traverse la cuisse.

Armée de Bruges

À son retour d’Égypte, on le retrouve en garnison à Maubeuge sous le commandement de Davout à l'armée des côtes. Il est promu colonel du 25e régiment de ligne le 29 mai 1801. Il est en 1803 colonel du 25e régiment d’infanterie de Ligne de la 2e brigade du général Gauthier de la 3e division du général Joseph Augustin Fournier marquis d’Aultanne du 5e corps d’armée du maréchal de Lannes.

Armée des Côtes de l’Océan

Le Premier Consul Bonaparte, appréciant son courage, son abnégation et son attachement au devoir et à la patrie, le nomme chevalier de la Légion d'honneur en date du 11 décembre 1803. Il est stationné au camp de Rosendal en date du 26 décembre 1804 (5 nivose an 13 - AM). Avec son régiment, il est employé au camp de Bruges à l’Armée des côtes de l'Océan de 1804 à 1805 (acte du 1er floréal an 13 - 21 avril 1805) et fait partie de la 2e brigade du camp de Rosendal sous les ordres du général de brigade Gauthier.

Grande Armée d’Autriche

Il fait partie avec son régiment (2 bataillons de 1849 hommes) de la 1er brigade du général Gauthier de la 1er division du général Charles Étienne Gudin de la Sablonnière au 3e corps de la Grande Armée le 30 août 1805 sous le commandement en Chef du maréchal Louis Nicolas Davout, et sert en Autriche, Prusse et Pologne.

Grande Armée de Prusse

Le 14 octobre 1806 à la bataille d'Auerstaedt, pendant que Napoléon livrait bataille à Iéna, à la tête des deux bataillons de son régiment, il enlève 2 canons à l’ennemi, reçoit une balle au front qui le blesse légèrement et voit une de ses montures emporté par un boulet de canon.

Armée d’Espagne devenue Armée du Midi

En récompense de sa haute valeur et de ses beaux faits d'armes, l'Empereur le fait à 33 ans général de brigade, le 7 juin 1807, et baron avec une dotation, le 8 mars 1808 pour lui et sa descendance directe, légitime, naturelle ou adoptive de mâle en mâle par ordre de primogéniture. Durant la campagne d’Andalousie (mai 1808 - juillet 1808), il commande la 1er brigade de la 2e division d’Infanterie du général Dominique Honoré Antoine Vedel faisant partie du 2e Corps d’Observation de la Gironde sous le commandement du Général Pierre Antoine Dupont de l'Étang. Le 1er juillet 1808 sur ordre du Général Dupont il quitte Bailen pour Jaen afin de trouver du ravitaillement. Il se met en marche à la tête de sa Brigade (2 bataillons de 1500 hommes environ), il disperse victorieusement un corps d’insurgés de Grenade, et s’empare de Jaen le 2 juillet. Le 3 juillet dans l’après-midi son régiment se retrouve devant une armée de plus de 10000 hommes composés de troupes espagnols escortées par des paysans haineux et renforcés par quelques troupes régulière du régiment suisse du général Reding. Un combat furieux s’engage sur tous les fronts et oblige Victorin Louis à se replier vers un plateau ou il fait former le carré de manière à présenter de toutes parts une forêt de baïonnettes. Encerclé sur tous les fronts, perdant ses hommes les uns après les autres (une trentaine d'après les mémoires du comte et capitaine de frégate Pierre Baste futur contre amiral et général de brigade), et voyant le désordre et la peur qui règne dans ses rangs, Victorin Louis les parcourt et harangue les quelques soldats lui restant, au cri de : « Enfants, la victoire est à nous ! sus aux ennemis, et vive l’Empereur ». À ce nom magique, les soldats, blessés et mourants se relèvent et chargent les Espagnols. Victorieux, mais blessé assez sérieusement part un coup de feu à la hanche gauche et sa brigade ayant subi de lourdes pertes, dont celle du commandant MOLARD, commandant de la 1er légion, il préfère évacuer vers 11 heure du soir Jaen après avoir chargé les blessés sur l’artillerie, ainsi que les caissons. Il rejoint Baylen et sera remplacé à la tête de sa brigade par le général LIGER-BELAIR. Sa brigade se trouve à Mengibar le 6 juillet. Il est fait prisonnier le 23 juillet 1808 du fait de la capitulation du général Dupont à Baylen contre laquelle il avait protesté véhémentement. Il est embarqué le 24 octobre 1808 sur le Minerve, avec le généraux VEDEL, CAVROIS, CHABERT, LAGRANGE, LIGER-BELAIR et MARESCOT, et débarque à Marseille le 12 novembre 1808. Il est mis en quarantaine au Lazaret. Il reçoit l’ordre de se rendre à Bayonne le 7 décembre 1808 avec les généraux de brigade BOUSSART, LAGRANGE et LIGER-BELAIR. Il est envoyé à Madrid au grand quartier général de NAPOLEON le 18 décembre 1808. Il rejoint la 3e division du Général VILLATTE du 1er Corps de l’arméee d’Espagne le 1er avril 1809. Par décret du 18 juin 1809 du quartier général de Schoenbrunn, NAPOLEON, lui confère le titre de Baron de l’Empire et les armes suivantes: « coupé au 1 partie à dextre de sinople à la pyramide d’argent (rappelant la campagne d’Égypte), à senestre de gueules antiques des barons tirés de l’armée (un glaive, la pointe en l’air), au 2 d’or au chêne terrassé de sinople (on reconnaît dans le chêne le casse languedocien de Cassagne), surmonté d’un chevron de sable ». Il sert à Talavera le 28 juillet 1809, puis en Andalousie en 1810. En décembre 1810 il est à Madrid d'où il écrit à son ami le Général LEJEUNE. Il est chargé de couvrir la gauche du blocus de Cadix (blocus instauré à partir de février 1810), il force un corps anglais à la retraite, combat les guérillas de la Sierra de Ronda, bat les Espagnols à Medina Sidonia le 22 janvier 1811 et leur enlève un drapeau. Il commande alors la 3e division du 1er Corps d’Armée d’Espagne (AM). Il est maintes fois victorieux du Général suisse Théodore REDING (le véritable vainqueur de Baylen). Il est nommé commandeur de la Légion d’honneur en date du 23 juillet 1811. Commandant de Ronda (août 1811 - Lettres du Général Cassagne, de Ronda sur ses expéditions sur Grazalama et Antequeria et sur l'état des forts de Zahara et d'Olbera). Il est à Olbera en novembre 1811 (Lettres du Général Semellé, de Bornos et Utrera, rendant compte de l'arrivée du Général Cassagne à Olbera (avec 2 lettres du Général) et de la marche sur Moron où arrivent les Généraux Cassagne et Barrois). Le Général Barrois, l'engage à aller à Albodonaler (Correspondances de novembre1811 sur le débarquement d'Aljeciras). Il commande la 1er brigade de la 2e division de réserve du Général BARROIS à l’armée d’Andalousie le 1er décembre 1811. Il occupe le camp de Saint-Roch du 20 décembre 1811 au 4 janvier 1812 et observe la place de Gibraltar (Siège de Tarifa). L’Empereur le nomme gouverneur de la Sierra de Ronda dans la province de Malaga où il y reste jusqu’en 1812. Durant cette période, une municipalité lui offrit à titre de souvenir une magnifique collection de médaillon en or (grecques, romaines et du XVIIIe) qui représentait une véritable fortune. Le général considéra les médailles et dit simplement: « Hé bien ! il faut avec cela acheter des capotes pour les soldats qui en manque aux hôpitaux ». Il ne conserva aucune des médailles. Il est incorporé à l’armée du Midi en Espagne le 7 février 1812 avec sa brigade. Il est nommé commandeur de la Légion-d'Honneur, le 23 janvier 1813.

Armée du Centre

Il est détaché de l’armée du midi de l’Espagne pour commander sous les ordres du général Jean-Baptiste Drouet d'Erlon la 2e division de l’armée du Centre le 1er janvier 1813, alors sans officier général. L’Empereur est si satisfait de ses services qu’il le nomme général de division le 30 mai 1813, à la veille de ses 39 ans, et l’appelle à la Grande Armée d'Allemagne, qu’il ne rejoindra que début août. Chargé de l’arrière-garde de l’armée à la bataille de Vittoria le 21 juin 1813, il perd sa voiture, son fourgon, son argenterie, ses douze malles, ses 8 chevaux, la totalité de ses effets, ses économies de 6 années (40000 francs en numéraires) et autres biens personnels pour sauver l’artillerie et les caissons de l’armée. Il est à Toulouse le 13 juillet 1813 pour y réparer ses pertes (qu’il estime à plus de cent mille francs) et racheter des chevaux.

Grande armée en Saxe

À la bataille de Dresde le 27 août 1813, il prend aux Russes 5 canons, un équipage de pont et fait un grand nombre de prisonnier. Le 29 août 1813, deux jours après cet exploit, il est fait chevalier de la Couronne de fer. Il participe à la bataille d’Hulm ce même jour. Il prend le commandement de la première division du 1er corps d’observation de Bavière de la Grande Armée sous le commandement du général Georges Mouton comte de Lobau à la place de Philippon de Saxe le 1er septembre 1813. Le 24 septembre 1813, il est nommé commandeur de l’ordre de la Réunion. Après la capitulation de la Grande Armée à la bataille de Leipzig le 19 octobre 1813, le Maréchal GOUVION de St CYR dépose les armes à Dresde le 11 novembre 1813 et avec lui les états majors des 1er et 4e armées, soit 32 généraux dont 18 de division et 14 de brigade. Victorin Louis est alors interné en Hongrie dans les prisons autrichiennes: « ma détention fut adoucie par un geste rare qui honore la fierté militaire: j'ai pu conserver mon épée ».

Première Restauration

Il rentre en France début juin 1814, après 8 mois de captivité suite à la montée sur le trône en avril 1814 de Louis XVIII. Il sollicite le commandement de la 10e division militaire de Toulouse (ce poste sera donné au Baron TRAVOT), sans chef, mais n’obtient que le commandement d’une subdivision en date du 8 juin 1814. Il est alors Lieutenant Général. Il est nommé commandant militaire du département de la Haute-Garonne en date du 23 juin 1814, poste qu’il conservera jusqu’au 11 avril 1815. Il se rend à Toulouse fin juin 1814 et prend le commandement par intérim (poste qu’il occupe encore en date du 20 août 1814) de la 10e division militaire à Toulouse le 5 juillet 1814 dans l’attente de la prise de fonctions du Général Comte RICARD. Louis XVIII le nomme chevalier de Saint-Louis le 28 juillet 1814. En décembre 1814 il reçoit une solde de 1648 francs en tant que Lieutenant Général sans troupe de 1er classe, décomposé comme suit: 1250 de solde et traitements extraordinaire, 150 d’indemnités de logement et ameublement et 248 de fourrages, moins une retenue de 2% soit 25 francs au profit de l’hôtel des invalides. Il assure l’intérim du commandement des deux premières subdivisions de la 10e division militaire le 21 janvier 1815 dans l’attente de la prise de fonctions du Lieutenant Général Comte de LABORDE. Le 4 mars 1815, il demande un congé pour se retirer quelque temps dans ses foyers pour des affaires de famille.

Armée des Pyrénées Orientales

Pendant les Cent-Jours, L’Empereur Napoléon Ier l’incorpore dans l’armée des Pyrénées-Orientales le 13 juin 1815, sous les ordres du général Comte De CAEN. Un ordre absolu lui prescrit de se rendre à Perpignan pour inspecter les Gardes Nationales d’élites du Midi mobilisées dans les 9e et 10e division militaire. Il arrive à Perpignan le 29 juin 1815, après l’abdication de NAPOLEON (22 juin 1815) et se met en relation avec le Prince et Duc D’Angoulême sur la frontière espagnole. Ce Prince lui fit témoigner sa satisfaction par le Comte Étienne de DAMAS. À l’invasion des Espagnols, il emploie son influence à réunir et former des troupes. Monsieur le Comte RICARD lui fait part de sa satisfaction et lui confie le corps d'observation des Pyrénées-Orientales.

Deuxième Restauration

À la seconde Restauration, il est mis en non activité le 20 novembre 1815, « pour avoir facilité les courses des émissaires de BUONAPARTE ». Il échappe avec beaucoup de peine aux fureurs des royalistes du Midi. Le 16 juillet 1816 il renouvelle sa fidélité au roi, et demande un emploi en faisant connaître qu’il s’attache par la régularité de sa conduite à effacer les souvenirs des fautes qu’on peut lui reprocher. En marge du document est noté « le laisser encore quelques ans en non activité ».

Monarchie de Juillet

Le 7 février 1831, sous le règne de Louis-Philippe, il passe cadre de réserve de l’état major général de l’armée, et est réintégré parmi les officiers en disponibilité avec le grade de Lieutenant-Général le 3 janvier 1833 sous les recommandations du Maréchal Georges MoutonComte de Lobau. La ville de Toulouse lui confie le commandement de sa Garde nationale. Il devient conseiller municipal de Toulouse sous plusieurs municipalités (VIGUERIE 9 septembre 1830, De Malaret 15 novembre 1831, Arnoux 25 juillet 1837 et Perpessac 11 juillet 1840). Le 3 janvier 1833, il passe à la 2e section du cadre de l'état-major général. Il est replacé cadre de réserve le 15 août 1839.

Il décède à Toulouse le 6 juillet 1841 à 4 heure du soir à l’âge de 67 ans dans l’hôtel qu’il habitait au 3 rue du Vieux-Raisin. On lit sur sa pierre tombale de style égyptien : « Au Baron Cassagne 1774 - 1841, 10 campagnes militaires et 12 blessures sur le champ de bataille, attestent ses services et lui ont acquis le droit à la reconnaissance nationale ». Son nom figure sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté Sud.

Représentation

Il existe une représentation du Capitaine CASSAGNE dans le tableau du Général LEJEUNE « La bataille des pyramides » (Musée de Versailles). Le Baron FAIN, secrétaire de l'empereur cite ce mot de NAPOLEON « Cassagne est l'un de mes valeureux égyptien; il y a l'intelligence dans le feu de son allant ». CASSAGNE repris cette devise « Alan Cassagne ».

État de service

  • 25 mars 1793 : Capitaine du 8e bataillon de Haute Garonne
  • 7 août 1799 : chef de la 18e demi brigade de ligne
  • 4 septembre 1799 : chef de bataillon du 18e de ligne
  • 29 mai 1801 : Colonel du 25e régiment de ligne
  • 6 juillet 1802 : Chef de brigade de la 25e demi-brigade d'infanterie de ligne
  • 7 juillet 1807 : Général de brigade
  • 30 mai 1813 : Général de division
  • 10 juin 1814 : Lieutenant Général des Armées du Roi.

Titres, décorations, honneurs

Armoiries

Figure Blasonnement
Orn ext baron de l'Empire ComLH.svg
Blason à dessiner.svg
Armes du baron Cassagne et de l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 18 juin 1809 (Quartier général impérial de Schönbrunn))

Coupé ; le premier parti, à dextre de sinople à la pyramide d'argent, à sénestre de gueules au signe des barons tirés de l'armée ; le deuxième d'or au chêne terrassé de sinople, surmonté d'un chevron de sable.[2],[3]

Blason modèle fr Armes parlantes.svg Armes parlantes (La pyramide rappele la campagne d'Égypte,
On reconnaît dans le chêne le casse languedocien de Cassagne
).


Livrées : les couleurs de l'écu ; le verd dans les bordures seulement.[2]

Notes et références

  1. (sceau néo-babylonien du VIe siècle av. J.‑C., reçu de la main du général Bonaparte) attaché à la dragonne de son sabre et qui lui fut apparemment bénéfique (Lettre du général Cassagne – www.cabinet-revel.com)
  2. a et b PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
  3. Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, 1861, 1171 p. [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)] , et ses Compléments sur www.euraldic.com

Sources

  • « Louis Victorin Cassagne », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] ;
  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 3, Bureau de l'administration, 1844 [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)]  ;
  • ATHAM, 2 bis, rue Delpech, 31000 Toulouse
  • Mairie d’Alan, 31420 Alan (mairie-dalan@wanadoo.fr)
  • Dictionnaire des Généraux et Amiraux de la Révolution et de l’Empire par Georges Six (Paris, Saffroy, 1934)
  • Notice biographique: projet du Commandant Henry Lachouque (www.cabinet-revel.com)
  • Archives de la mairie de Toulouse (archives@mairie-toulouse.fr)
  • Toulousains dans l’Histoire de P. Wolf
  • Bulletin municipal de Toulouse - septembre 1936 page 665
  • L’Arc de Triomphe dédié aux Illustrations des Armées Françaises par J. L. Belin, 240e livraison, 2e volume » (Comptoir des Imprimeurs Unis, 15, quai Malaquais Paris - vers 1850).
  • Les prisonniers de guerre du Premier Empire par Léonce Bernard (Éditions Christian - Octobre 2002 Paris)
  • Souvenirs militaires de 1804 à 1814 (Général Aymeric De Montesquiou – Paris, Dumaine, 1863) Édition La Vouivre (www.histofig.com)
  • "Les Cabrèriens - Épisode de la guerre d’Espagne" par Gabriel Froger d’après les propos d’un soldat de l’Empire (Éditeur Amyot - Paris 1849)
  • Site de Yves Moerman (http://users.skynet.be/ym04/)
  • Jacques Sicart (1, rue Pierre Loti, 31700 Blagnac)
  • Service Historique de l’Armée de Terre (Château de Vincennes, BP 107, 00481 Armées - Dossier du Général Louis-Victorin Cassagne côte 7 Yd 581 240 pages)
  • Guy Magdonelle (rue de la Frête, 9, 1267 Ramillies, Belgique)
  • Ministère de la Culture - Archives Nationales (C.A.R.A.N.)
  • Les Grandes Conquêtes 1796 – 1807 (Les Carnets de l'Histoire – Trésor du Patrimoine – Éditions Atals – septembre 2004)
  • L'intermédiaire des Généalogistes No 194 – 2/1978 – page 109
  • La première restauration à Toulouse (Madelaine Albert - 1932)
  • Mémoires Général Lafont – Paris, Privat, 1909
  • Souvenirs Comtesse De Saint-Aulaire
  • La bataille de Vitoria Docteur Sarramon, 1985
  • Le général Cassagne par JR de Brousse (Le télégramme du 12 mars 1922 – Toulouse)
  • L'Arc de Triomphe (L. Belin, Paris, vers 1850)
  • Histoire régimentaire et divisionnaire de l'armée d'Italie....historique des demi-brigades... (Paris – 1844 – Direction du spectateur militaire)
  • Mémoires du Capitaine Pierre Baste (http://www.napoleon-series.org/military/battles/baste/c_baste1.htm)

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