Longperrier

Longperrier

49° 03′ 08″ N 2° 39′ 49″ E / 49.0522703, 2.6634979

Longperrier
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Canton Dammartin-en-Goële
Code commune 77259
Code postal 77230
Maire
Mandat en cours
Michel Mouton
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de Dammartin-en-Goële
Démographie
Population 2 309 hab. (2007)
Densité 499 hab./km²
Gentilé Longperrois
Géographie
Coordonnées 49° 03′ 08″ Nord
       2° 39′ 49″ Est
/ 49.0522703, 2.6634979
Altitudes mini. 89 m — maxi. 172 m
Superficie 4,63 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Longperrier est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.

Les habitants sont appelés les Longperrois.

Sommaire

Géographie

Longperrier est situé à 35 km de Paris, à proximité de la nationale 2 (N2), menant de Paris à Soissons. Longperrier fait partie d’un canton appelé la Goële, limité par la forêt d’Ermenonville (Oise) au nord, par l’aéroport Charles de Gaulle à l’ouest, et par la brie qui s’ouvre à partir de la ville de Meaux à l’est et au sud. Cette région est caractérisée par de basses collines sableuses couvertes de bois et de bosquets. La Goële présente des paysages de prairies, champs et vergers de pommiers. La commune de Longperrier est desservie par la gare de Dammartin - Juilly - Saint-Mard située à Saint-Mard.

Communes limitrophes

Histoire

Histoire générale

Le nom de la ville de LONGPERRIER peut trouver son origine dans le latin. Il signifie soit « longue pierre » du latin longa petra, soit « long poirier » du latin longa pirus. L’église fondée par les contes de Dammartin en Goële vers l’an 1185 est appelée l’église Sainte-Madeleine de Longperrier. Le territoire longperrois est réparti en plusieurs domaines. Les noms de ces domaines sont portés actuellement par les principales rues de Longperrier. Le chef-lieu paraît être le domaine de Maincourt, possédé par les seigneurs de Chambly (Oise) au début du XIVe siècle. En 1666, Louis II de Bourbon, Prince de Condé, se porte acquéreur pour faire échange aussitôt avec l’abbaye de Chaâlis (Oise) contre les étangs de Commelles près de Chantilly. Le 7 janvier 1791, le domaine de Maincourt est acquis par le député Louis Michel Le Peletier de Saint-Fargeau. Après la mort de ce dernier, le domaine est vendu à la famille Revenaz. Le domaine du vivier, propriété du conte de Dammartin puis de la famille du Maine et de Monsieur de Vassan, est vendu en 1772 aux frères Collinet. L’ensemble des fermes est progressivement acquis par la famille Sainte-Beuve, sauf les fermes Lucet, Bardez et Thuillier dont elle est la seule à avoir encore une activité . Les terres sises au nord du village, de sols peu fertiles, de prés, de vignes et de vergers, sont exploitées par des petits propriétaires. Au début des années soixante, les activités agricoles cessent petit à petit. Des maisons d’habitations sont installées sur des terrains acquis par des habitants de la région parisienne. Le programme d’urbanisation, durant la seconde moitié du XX e siècle, a permis de quadrupler la population.

Longperrier et ses rois

Les rois de Longperrier ont tiré l’oiseau de 1893 à 1933 ! C’est en 1893 que Longperrier a eu son premier Roi, Le Roi Alphonse LEBOEUF. Le registre de la Compagnie des Chevaliers de l’Arc de Longperrier a été retrouvé dans les archives de la mairie. Ce registre permettait l’enregistrement des réceptions des actes de tirage de l’oiseau. À sa lecture on peut en déduire que le postulant devait être de religion catholique apostolique et romaine, de bonne vie et mœurs, et avoir fréquenté le jardin de la Compagnie un temps raisonnable. Par suite il devait prêter serment de se conformer aux statuts et règlement de la Compagnie, de s’acquitter des cotisations, qui à l’époque s’élevaient à 10 Francs de droit d’entrée et 5 F de cotisation annuelle, afin de contribuer aux frais de jeu. Il devient membre de la Confrérie de Saint Sébastien leur Saint patron. Ensuite il pouvait être reçu Chevalier et pouvait alors tirer l’oiseau. Le titre de Roi était conféré au premier chevalier qui avait atteint la cible : l’oiseau. On peut supposer que c’était un oiseau fictif planté sur une perche et qui devait être tiré à "arc dans le jardin de la confrérie. Le nouveau Roi était alors élu pour une année,il promettait de faire son devoir et s’engageait à rendre l’oiseau au bout de l’année en la manière accoutumée.. Durant cette année de règne il jouissait des dignités prérogatives à la Royauté. Les premiers chevaliers qui ont tiré l’oiseau sont : Leduc Honoré, Thuillier capitaine, Loriette Léon, Couturier Louis, Loriette Suplice, Dumont, Couturier greffier, Leduc Edourd, Bontemps, Besnard Jules, Gaucher Adolphe, Cottard Alphonse, Landru Jean, Pigeon Emile, Pasquier Adolphe, Pasquier Ange, Loriette Paul, Loriette Fils, Cottard Jules, Thuillier Frédéric, Leboeuf Alphonse, Pasquier Leboeuf, Michel Victor. Il n’y eut pas de tirage en 1910, ni de 1912 à 1920. Le 17 décembre 1921 la compagnie fut reconstituée sous l’impulsion de trois anciens chevaliers : Lemaître Ernest, Thuillier Frédéric et Gaucher Adolphe. Par la suite eût lieu présentation des nouveaux aspirants qui furent bien vite nommés Chevalier, la Compagnie était alors complètement reconstituée avec un Capitaine : Lemaître Ernest, un Lieutenant : Thuillier Frédéric, un secrétaire trésorier : Marie Charles et son porte drapeau : Philibert Léon. Le nouveau Roi fut nommé le 7 mai 1922 suite au tirage de l’oiseau : Thuillier Frédéric. De 1921 à 1930 les rois se sont à nouveau succédé, le dernier de cette série, Lucet Alphonse régna jusqu’au 30 avril 1933 date à laquelle LUCET Marcel fut élu et resta le dernier Roi connu de la Compagnie des Chevaliers du Jeu d’Arc de Longperrier.

Histoire locale, les noms des rues

Chaque nom de rue de longperrier est lié à une activité ou une histoire du passé. La rue de Maincourt est un souvenir du domaine de Maincourt, appelé jadis Moïencourt. Ce domaine a laissé une autre trace, puisqu’un lieu-dit, à la sortie ou est de la commune s’appelle encore « Le Domaine ». De part et d’autre de cette voie, on trouve la rue du Hamel conduisant à un petit hameau, dénommé le Village ; la rue du Ponceau, ainsi appelée en raison d’un petit pont enjambant un fossé, la ruelle de l’Oseraie, au nom évocateur, et celle des Bergers rappelant que les troupeaux d’autrefois l’empruntaient pour gagner les pâtures voisines. Au début de la rue de Maincourt, on trouve également la rue du Gué des Fourches. Celle-ci a une petite histoire curieuse. Improprement appelée rue du Lavoir parce qu’elle conduisait au lavoir existant à l’emplacement de l’actuel jeu de boules, elle traversait autrefois la ferme de l’Abbaye. Pour des raisons faciles à comprendre, les propriétaires demandèrent son déplacement en abandonnant pour ce faire une bande de leur pâture. Pourquoi ce Gué des Fourches ? C’est qu’aux temps anciens, les fourches patibulaires, autrement dit les potences (gibets), se dressaient sur la butte de Dammartin, au lieu précisément appelé « La justice », à peu près à l’actuel emplacement du radar. Et les condamnés venus du bas de la butte passaient par la rue du Gué des Fourches, franchissant les sources aux endroits propices. La rue du Vivier, plus paisible, possédait à l’emplacement actuel de la salle du Vivier, une mare alimentée par une source venue d’un pré voisin. Cette mare, jadis vivier, servit par la suite d’abreuvoir puis fut abandonnée et comblée lorsque l’eau courante fut installée dans le village. Quant à la rue du Bordet, elle permettait d’aller jusqu’à une borderie, exploitation agricole de faible importance à l’emplacement de laquelle se trouve une partie des ateliers Sefers. Le chemin du Gazon, rejoint les deux extrémités du village en traversant une zone de vergers, aujourd’hui bien abandonnés. La rue de Condé rappelle que les lieux actuels furent autrefois propriété des princes de Condé qui échangèrent ces terres contre celles que possédaient les moines de Chaâlis aux étangs de Commelles, situés dans la forêt de Chantilly, propriété des Condé. Par cet échange, les princes de Condé eurent toute la forêt pour chasser et l’Abbaye de Chaâlis devint maîtresse de la ferme et des terres d’une partie de Longperrier.

Politique et administration

Liste des maires

Liste des maires successifs
Date d'élection Identité Qualité
Les données antérieures à 1995 ne sont pas encore connues.
2008 M.Michel Mouton maire

Population et société

Démographie

Évolution démographique

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007  
341 417 494 696 1 089 2 071 2 273 2 309  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Économie

L'économie de la commune de Longperrier est principalement fondée sur sa zone d'activité où l'on peut trouver un supermarché alimentaire, une jardinerie, un concessionnaire auto et une petite dizaine de petits commerces. Le centre-ville est quant à lui plutôt résidentiel, le seul commerce restant à ce jour étant une épicerie. Tout cela est dû à la position géographique de la ville. En effet, la commune est voisine du chef-lieu de canton, Dammartin-en-Goële, qui possède de nombreux petits commerces mais dispose de peu de place. Longperrier a donc logiquement pu accueillir la zone commerciale ainsi que le lycée.

Culture locale et patrimoine

Patrimoine religieux

Eglise Sainte-Madeleine 12ème/17ème : Elle est caractérisée par un clocher carré, un abside polygonale, un chevet à 3 pans avec grande fenêtre d'axe. On retrouve aussi des vastes verrières, un tabernacle de pierre du XVe siècle, une pierre tombale de 1636, un panneau peint au XVIIe siècle, des statuettes de bois peint. Croix Manin (sur la route de Villeneuve sous Dammartin)

Compléments

Articles connexes

Bibliographie

Jean-Claude Corvisier, Dammartin-en-Goële et environs, Vol. I : Longperrier - Othis - Rouvres, Coll. Mémoire En Images, Éd. Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire 2001, ISBN 2-84253-592-8.

Liens externes

www.mairiedelongperrier.fr

Notes et références




Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Longperrier de Wikipédia en français (auteurs)

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