- Loi du χ²
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Loi du χ2 Densité de probabilité / Fonction de masse
Fonction de répartition
Paramètres degrés de liberté Support Densité de probabilité (fonction de masse) où Γ est la fonction gamma
Fonction de répartition où γ est la fonction gamma incomplète
Espérance Médiane (centre) Mode si Variance Asymétrie Kurtosis normalisé Entropie Fonction génératrice des moments pour Fonction caractéristique modifier La loi du χ2 (prononcer « khi-deux » ou « khi carré ») est une loi à densité de probabilité. Cette loi est caractérisée par un paramètre dit degrés de liberté à valeur dans l'ensemble des entiers naturels (non nuls).
Soient k variables aléatoires indépendantes de même loi normale centrée et réduite, alors par définition la variable , telle que
suit une loi du χ² à k degrés de liberté.
Soit une variable aléatoire suivant une loi du χ² à degrés de liberté, on notera la loi de .
Alors la densité de notée sera :
pour tout t positif
où Γ est la fonction gamma.
L'espérance mathématique de X vaut k et sa variance vaut 2k.
Sommaire
Approximation
Conformément au théorème de la limite centrale lorsque k est « grand » (k > 100), la loi d'une variable de χ², somme de variables aléatoires indépendantes, peut être approchée par une loi normale d'espérance k et de variance 2k.
D'autres fonctions en χ² peuvent converger plus rapidement vers la loi normale, notamment en ayant X~χ²(k) et k>30:
- tend approximativement vers la loi normale centrée réduite (Ronald Aylmer Fisher).
- tend approximativement vers la loi normale de moyenne et de variance (Wilson et Hilferty, 1931).
Utilisation
La principale utilisation de cette loi consiste à apprécier l'adéquation d'une loi de probabilité à une distribution empirique en utilisant le test du χ² basé sur la loi multinomiale. Plus généralement elle s'applique dans le test d'hypothèses à certains seuils (indépendance notamment).
Lien avec les méthodes bayésiennes
Dans son ouvrage Décisions rationnelles dans l'incertain (1974), qui constitue une somme des techniques bayésiennes dont la grande émergence se fait à cette époque, le professeur Myron Tribus montre que le χ² constitue un exemple de passage à la limite du psi-test (test de plausibilité) bayésien lorsque le nombre de valeurs en présence devient grand - ce qui est la condition de travail des statistiques classiques, mais pas nécessairement des bayésiennes. Le raccord entre les deux disciplines, qui sont asymptotiquement convergentes, est ainsi complet.
L'ouvrage de référence de Jaynes en donne également une démonstration en page 287[1].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
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