- Le Sacre du printemps
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Le Sacre du printemps Весна священная Décor original de Nicholas Roerich pour la première partie du Sacre du printemps.Genre Ballet Nb. d'actes 2 tableaux Musique Igor Stravinski Chorégraphie Vaslav Nijinski Durée approximative env. 40 min Dates de composition 1910-1913 Création 29 mai 1913
Paris, Théâtre des Champs-ÉlyséesInterprètes Ballets russes,
Pierre Monteux (dir.)Versions successives - Première édition de 1922 (éd. russe de musique)
- Version révisée de 1947 (Boosey & Hawkes)
Représentations notables - Chefs d'orchestre : Ernest Ansermet (1922), Leopold Stokowski (1930), Igor Markevitch (1951), Pierre Boulez (1963)
- Chorégraphes : Maurice Béjart (1959), Pina Bausch (1975), Angelin Preljocaj (2001), Emmanuel Gat (2004)
Le Sacre du printemps (en russe, Весна священная), sous-titré Tableaux de la Russie païenne en deux parties, est un ballet composé par Igor Stravinski et chorégraphié originellement par Vaslav Nijinski pour les Ballets russes de Serge de Diaghilev.
Sa création au théâtre des Champs-Élysées à Paris, le 29 mai 1913 a provoqué un scandale. Dans le Sacre, Stravinski approfondit les éléments déjà expérimentés avec ses deux premiers ballets, L'Oiseau de feu et Petrouchka, soit le rythme et l'harmonie. L'un est constitué d'un dynamisme sans précédent, alors que l'autre repose en partie sur l'utilisation d'agrégats sonores. On considère aujourd'hui la partition de Stravinski comme une des œuvres les plus importantes du XXe siècle qui a inspiré de nombreux chorégraphes tels que Maurice Béjart, Pina Bausch, Angelin Preljocaj, Martha Graham, Uwe Scholz ou Emanuel Gat, qui en donneront leurs propres versions.
Sommaire
Historique
La composition
L'idée du Sacre du printemps vint à Stravinski en 1910, alors qu'il travaillait encore sur L'Oiseau de feu. « J'entrevis dans mon imagination le spectacle d'un grand rite sacral païen : les vieux sages, assis en cercle, et observant la danse à la mort d'une jeune fille, qu'ils sacrifient pour leur rendre propice le dieu du printemps[1] », écrit le compositeur dans ses Chroniques. Aussitôt, il en parla à son ami Nicolas Roerich, peintre et spécialiste de l'antiquité slave. Mis au courant, Diaghilev décide que l'argument sera élaboré par Roerich et Stravinski. Quoique les grandes lignes de l'argument aient été écrites au cours de l'été 1910, il ne prendra sa forme définitive qu'un an plus tard.
Le Sacre devant originalement être joué durant la saison de 1912 des Ballets russes, Stravinski a presque complété le premier tableau en décembre 1911. Cependant, un retard dans la préparation de L'Après-midi d'un faune voit le Sacre reporté à la saison suivante. Le compositeur peut donc travailler sans hâte à son ballet. Il termine la composition le 17 novembre 1912 à Clarens et l'orchestration finale est datée du 8 mars 1913[2].
Le scandale de la création
L'œuvre a été créée par les Ballets russes de Diaghilev le 29 mai 1913 au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, avec Pierre Monteux à la direction de l'orchestre. La chorégraphie de Vaslav Nijinski, tout comme la musique d'Igor Stravinski, plaçant le rythme comme élément principal de l'œuvre, provoquèrent un chahut qui est resté célèbre, ses détracteurs qualifiant l'œuvre de « Massacre du printemps »[réf. nécessaire]. Toutefois, la veille, la générale s'était déroulée dans le calme, en présence de Claude Debussy, de Maurice Ravel et de nombreux autres intellectuels, ainsi que de la presse parisienne. Le compositeur décrit ainsi la représentation dans ses Chroniques de ma vie : « [J'ai] quitté la salle dès les premières mesures du prélude, qui tout de suite soulevèrent des rires et des moqueries. J'en fus révolté. Ces manifestations, d'abord isolées, devinrent bientôt générales et, provoquant d'autre part des contre-manifestations, se transformèrent très vite en un vacarme épouvantable[1]. » À ce moment, Nijinski, qui était en coulisses, debout sur une chaise, criait les indications aux danseurs qui n'entendaient plus l'orchestre. De son côté, Diaghilev ordonnait aux électriciens d'allumer et d'éteindre les lumières en alternance pour tenter de calmer l'assistance.
Le compositeur est par ailleurs resté très critique vis-à-vis du danseur et chorégraphe, tel qu'il l'écrit dans ses Chroniques en 1935 : « L'impression générale que j'ai eue alors et que je garde jusqu'à présent de cette chorégraphie, c'est l'inconscience avec laquelle elle a été faite par Nijinski. On y voyait nettement son incapacité de s'assimiler et de s'approprier les idées révolutionnaires qui constituaient le credo de Diaghilev, et qui lui étaient obstinément et laborieusement inculquées par celui-ci. On discernait dans cette chorégraphie plutôt un très pénible effort sans aboutissement qu'une réalisation plastique, simple et naturelle, découlant des commandements de la musique[1]. » Cependant, sur le vif, Stravinski avait approuvé la chorégraphie de Nijinski, écrivant au compositeur Maximilien Steinberg le 3 juillet 1913 : « La chorégraphie de Nijinski était incomparable ; à l'exception de quelques endroits, tout était comme je le voulais[3]. »
La glorification
Quelques jours après la première représentation du Sacre, Stravinski tombe malade et doit passer six semaines dans une maison de santé à Neuilly-sur-Seine. Pendant ce temps, le Sacre est accueilli ni scandaleusement, ni glorieusement, à sa première audition londonienne, le 11 juillet. Ce n'est que l'année suivante, en avril 1914, que le compositeur connaîtra le triomphe. Après une audition en concert à Paris, le musicien est porté dans les rues à bout de bras par ses admirateurs.
Argument
Le Sacre du printemps ne comprend pas d'intrigue. « C'est une série de cérémonies de l'ancienne Russie », précise le compositeur en interview le 13 février 1913[4].
Voici les notes de programme que les spectateurs avaient entre leurs mains lors de la première représentation, le 29 mai 1913 :
« Premier tableau : L'Adoration de la terre
- Printemps. La terre est couverte de fleurs. La terre est couverte d'herbe. Une grande joie règne sur la terre. Les hommes se livrent à la danse et interrogent l'avenir selon les rites. L'Aïeul de tous les sages prend part lui-même à la glorification du Printemps. On l'amène pour l'unir à la terre abondante et superbe. Chacun piétine la terre avec extase.
Deuxième tableau : Le Sacrifice
- Après le jour, après minuit. Sur les collines sont les pierres consacrées. Les adolescentes mènent les jeux mythiques et cherchent la grande voie. On glorifie, on acclame Celle qui fut désignée pour être livrée aux Dieux. On appelle les Aïeux, témoins vénérés. Et les sages aïeux des hommes contemplent le sacrifice. C'est ainsi qu'on sacrifie à Iarilo, le magnifique, le flamboyant[5] [dans la mythologie slave, Iarilo est le dieu de la nature]. »
Chacun des deux grands tableaux débute par une introduction et comprend un certain nombre de danses menant à la Danse de la terre ou à la Danse sacrale. Voici les titres donnés à chacune des danses du Sacre du printemps :
- Premier tableau : L'adoration de la terre
- Introduction (Lento - Più mosso - Tempo I)
- Augures printaniers — Danses des adolescentes (Tempo giusto)
- Jeu du rapt (presto)
- Rondes printanières (Tranquillo - Sostenuto e pesante - Vivo - Tempo I)
- Jeu des cités rivales (Molto Allegro)
- Cortège du Sage (Molto Allegro)
- L'Adoration de la Terre (Le Sage) (Lento)
- Danse de la terre (prestissimo)
- Second tableau : Le sacrifice
- Introduction (Largo)
- Cercles mystérieux des adolescentes (Andante con moto - Più mosso - Tempo I)
- Glorification de l'élue (Vivo)
- Évocation des ancêtres (Lento)
- Action rituelle des ancêtres (Lento)
- Danse sacrale (Allegro Moderato, croche=126)
Analyse
Orchestration
Le ballet est écrit pour un orchestre symphonique exceptionnellement grand. Les partitions des instruments à cordes sont souvent subdivisées en deux, trois, voire quatre parties différentes. Chaque pupitre de bois a cinq exécutants, certains jouant deux instruments, voire trois comme la deuxième clarinette (clarinette en la, clarinette en si♭ et clarinette basse). Les cuivres ne sont pas en reste avec des instruments exceptionnels comme la trompette basse en mi♭ ou les tubas ténors joués par les septième et huitième cors. La section de percussion est la plus importante mobilisée pour un ballet. Stravinski produit une grande variété de timbres de cet ensemble, commençant le ballet par un solo de basson nonchalant et finissant par une danse frénétique jouée en tutti orchestral sur une structure métrique brisée en mesures à 1/8, 2/8, 2/16, 3/16 et 5/16. Il semblerait qu'à l'origine, ce solo de basson médium aigu pour l'instrument ait été composé pour un cor anglais ; ce n'est que lors d'une répétition, quand un bassoniste s'amusa à jouer ce thème que Stravinsky le transposa pour le basson.[réf. nécessaire]
Cette mélodie au basson reste toutefois d'une exécution périlleuse, dans le registre extrême-aigu, et il est fréquemment exigé lors des concours d'admission de futurs bassonistes dans les grands orchestres.
Instrumentation du Sacre du printemps Cordes premiers violons, seconds violons, altos, Bois 1 piccolo, 3 flûtes, la troisième jouant le deuxième piccolo, 1 flûte alto, 4 hautbois, le quatrième jouant le deuxième cor anglais, 1 cor anglais,
1 petite clarinette en ré et en mi♭, 3 clarinettes si♭ et en la,
la deuxième jouant la deuxième clarinette basse, 1 clarinette basse si♭,
4 bassons, le quatrième jouant le deuxième contrebasson, 1 contrebasson,
Cuivres 8 cors, le septième et le huitième jouant les tubas ténors si♭ 4 trompettes en ut, la quatrième jouant la trompette basse en mi♭
3 trombones, 2 tubas basses
Percussions 5 timbales, jouées par deux musiciens, grosse caisse, tam-tam, triangle,
cymbales antiques en la♭ et si♭
Manuscrits et éditions imprimées de la partition
Manuscrits :
- 1910-1913 : recueil d'esquisses de 168 pages, publié en 1969.
- 1913 : réduction pour piano à quatre mains.
- 1913 : manuscrit autographe complet de la partition pour orchestre de 49 feuillets recto-verso.
- 1919 : transcription pour pianola.
- 1922 : matériel d'orchestre corrigé.
Éditions imprimées :
- 1922 : première impression, édition russe de Musique.
- 1929 : réimpression F.H. Schneider, édition russe de Musique.
- 1947 : partition révisée, édition Boosey & Hawkes.
- 1965 : publication soviétique, édition musicale de l'état soviétique.
- 1967 : nouvelle publication de l'édition Boosey & Hawkes de 1947 (avec corrections).
Les interprètes marquants
Pierre Monteux
Pierre Monteux fut le créateur du ballet qu'il dirigea le 29 mai 1913 au Théâtre des Champs-Élysées. Il fut aussi le premier à l'enregistrer sur disque en 1929, avant Stravinski (la même année) et Stokowski en 1930. Il est le seul chef à avoir enregistré quatre fois le Sacre en studio (1929 avec le Grand orchestre symphonique, en 1946 avec l'Orchestre symphonique de San Francisco, en 1951 avec l'Orchestre symphonique de Boston, et en 1954 avec l'Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire), Stravinski, Igor Markevitch, Leonard Bernstein, Zubin Mehta et Pierre Boulez l'ayant enregistré trois fois. Il dirigea aussi l'œuvre en 1963 à l'occasion du cinquantenaire de sa création à Londres en présence du compositeur.
Ernest Ansermet
Ernest Ansermet était un proche ami du compositeur, il collabora avec lui, à la préparation et aux corrections de la partition originale de 1913 en vue de sa première impression de 1922 et sa réimpression de 1929, il avait aussi réalisé une copie manuscrite et corrigée du matériel d'orchestre de 1913[6].
Leopold Stokowski
Leopold Stokowski créa l'œuvre aux États-Unis et fut le troisième chef d'orchestre à enregistrer le Sacre en 1930, il interpréta une version écourtée et modifiée par ses soins pour le dessin animé de Walt Disney Fantasia.
Igor Markevitch
Igor Markevitch vit ses deux premiers enregistrements (1951 et 1959) primés par l'Académie du disque. Son interprétation insistait sur le caractère chorégraphique de l'œuvre.
Pierre Boulez
Pierre Boulez verra lui aussi son premier enregistrement capté en 1963 au Théâtre des Champs-Élysées, pour le cinquantenaire de la création, récompensé par l'Académie du disque. Un journal américain avait demandé à Stravinski de comparer trois versions du Sacre : celle de Karajan, de Bernstein et de Boulez. Ce fut celle de Boulez qui remporta l'adhésion du compositeur[7].
Les chorégraphies
De nombreux chorégraphes du XXe siècle, à commencer par Nijinski en 1913, ont mis en danse Le Sacre du printemps. On peut citer : Mary Wigman, Maurice Béjart (1959), Pina Bausch (1975), Paul Taylor (1980), Martha Graham (1984), Mats Ek (1984), Jorge Lefebre (1988), Marie Chouinard (1993), Angelin Preljocaj (2001), Régis Obadia (2003), Doug Varone (2003), Emmanuel Gat (2004), Xavier Le Roy (2007), Marguerite Donlon (2008), Ginette Laurin (2011), Jean-Claude Gallotta (2011).
Maurice Béjart
Après avoir vu Orphée à Liège et Arcane à Bruxelles, le directeur du Théâtre de la Monnaie Maurice Huisman propose à Maurice Béjart d'ouvrir la nouvelle saison de La Monnaie par une œuvre emblématique, Le Sacre du printemps. Béjart, qui vit une situation financière difficile, accepte la commande et la première a lieu à Bruxelles le 8 décembre 1959, au cours d'une Soirée de ballets qui réunit des danseurs venus de tous horizons. Le Sacre de Béjart, temps fort de la soirée, est interprété par Germinal Casado et Tania Bari, qui resteront longtemps ses danseurs fétiches (voir un extrait).
Pina Bausch
C’est en 1975 que Pina Bausch en a donné sa version, un an avant de fonder le Tanztheater Wuppertal. Le Sacre, selon elle, oppose danseurs et danseuses sur une scène couverte de tourbe. Les planches deviennent le lieu d’âpres combats qui font s’épuiser les êtres humains jusqu’au moment du sacrifice, selon le rite païen (voir un extrait).
Angelin Preljocaj
Créée en mai 2001 à Berlin par Angelin Preljocaj, le chorégraphe contemporain qui est probablement le plus proche d'une technique de ballet classique. La création réunit 12 danseurs du Ballet Preljocaj et ceux du Staatsoper de Berlin, sous la direction musicale de Daniel Barenboïm.
Emanuel Gat
Emanuel Gat crée une version particulièrement originale du Sacre en 2004 en proposant une chorégraphie basée sur des pas extrêmement rapides de salsa dansée par deux hommes menant trois femmes dans une ambiance de bacchanales endiablées. Cette chorégraphie du Sacre du printemps a remporté un Bessie Award à New York en 2007.
Jean-Claude Gallotta
Créée en 2011, la version de Jean-Claude Gallotta est présentée a la MC2 (maison de la culture de Grenoble) par le CCNG (Centre Choregraphique National de Grenoble) le 7 Octobre 2011, sonorisée par l'enregistrement du Sacre sous la direction d'Igor Stravinsky lui même : dans cette version il n'y a pas d’Elue, ou du moins pas d’Elue unique, glorifiée puis sacrifiée. En effet chaque interprète féminine sera « éligible » tour à tour. Interprètes : Matthieu Barbin, Ximena Figueroa, Ibrahim Guétissi, Mathieu Heyraud, Georgia Ivès, Cécile Renard, Eléa Robin, Gaetano Vaccaro, Thierry Verger, Stéphane Vitrano, Béatrice Warrand, Thalia Ziliotis. (voir un extrait).
L'adaptation dans Fantasia de Walt Disney
Walt Disney choisit le Sacre pour son long métrage d'animation Fantasia qui présentait plusieurs séquences animées mise en musique d'après des chefs-d'œuvre de la musique classique. Le Sacre se situait entre L'Apprenti sorcier et La Symphonie Pastorale et mettait en scène l'apparition de la vie sur terre jusqu'aux dinosaures.
L'utilisation de la musique fut à l'origine d'un contentieux entre Stravinski et Disney, celui-ci lui offrit 5 000 dollars pour son autorisation, mais en l'ayant prévenu que même sans son accord il reprendrait l'œuvre car en 1939 le Sacre composé en Russie avant la Révolution russe n'était pas protégé par les droits d'auteurs aux États-Unis.
Stravinski, à la vue du résultat, ne fut pas satisfait du traitement de la musique écourtée et arrangée par Leopold Stokowski[8].
Discographie
- Direction Stravinski, enregistrement de 1960 avec l'Orchestre symphonique Colombia que l'on retrouve dans l'intégrale sur Sony Classical.
- Direction Pierre Boulez, Le Sacre du printemps (version 1947), Orchestre de Cleveland, CBS 1969 et Petrouchka (version 1911), Orchestre Philharmonique de New York, CBS 1971.
Bibliographie
- André Boucourechliev, Igor Stravinsky, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », Fayard, 1982 (ISBN 2-213-02416-2).
- Notes de Robert Craft pour les livrets des disques Naxos 8.557501 et 8.557508.
- Igor Stravinski, Chroniques de ma vie, Denoël, Paris, 1935 (réédition 2000) (ISBN 2-207-25177-2).
- Vera Stravinski et Robert Craft, Stravinsky in Pictures and Documents, Hutchinson and C°, Londres, 1978 (ISBN 0-091-38000-6).
- François-René Tranchefort, Guide de la musique symphonique, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », France, 1986 (ISBN 2-213-01638-0).
Notes et références
- Chroniques de ma vie
- André Boucourechliev date l'orchestration finale du 8 mars 1913, alors que Robert Craft la date du 4 avril.
- Notes de Robert Craft pour le livret du disque Naxos 8.557508.
- Interview au Daily Mail du 13 février 1913, dans Stravinsky in Pictures and Documents.
- Boucourechliev, p. 79-80.
- Louis Cyr, « Le Sacre du Printemps, petite histoire d'une grande partition », in Stravinsky, études et témoignages, pp 91-147.
- Dictionnaire des disques et des compacts, Diapason, p. 1220.
- A. Boucourechliev, Igor Stravinsky p. 269
Liens externes
- Vidéos
- Le Sacre du printemps, reconstitution du ballet original par le Joffrey Ballet (1re partie, 2e partie, 3e partie)
- Enregistrements
- Le Sacre du printemps, arrangé pour piano seul par Sam Raphling, interprété par Felipe Martins (Écouter)
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