- La Bastide-de-Sérou
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La Bastide-de-Sérou Administration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Ariège Arrondissement Arrondissement de Foix Canton Canton de la Bastide-de-Sérou
(chef-lieu)Code commune 09042 Code postal 09240 Maire
Mandat en coursAlain Metge
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Seronnais 117 Démographie Population 961 hab. (2007) Densité 22 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 354 m — maxi. 692 m Superficie 43,62 km2 La Bastide-de-Sérou (occitan : La Bastida de Seron) est une commune française, située dans le département de l'Ariège et la région Midi-Pyrénées.
Ses habitants sont les Bastidiens.
Sommaire
Géographie
Commune du piémont pyrénéen située entre Foix et Saint-Girons
Histoire
Pays des Serones, ancienne peuplade gauloise.
Au Moyen Âge, La Bastide-de-Sérou est chef-lieu de l'une des seize chatellenies du Comté de Foix. Des vestiges sont encore visibles (Amphores de Nescus, lac asséché d'Alzen, mines des Atiels, chemin gallo-romain vers Castelnau-Durban).
En 1150, la Bastide-de-Sérou s'appelait Montesquieu (Mont Farouche) et était alors composée des quartiers Noir et de la Faurie.
En 1246, Montesquieu devient la Bastide d'Antuzan.
En 1252, la commune passe sous le régime de la charte de Roger IV de Foix qui remet en question le monopole des moulins et forges. La place retrouve son nom primitif et Roger IV l'entoura d'une enceinte de murailles avec quatre portes : la porte du Mas, la porte de Foix, la porte d'Arize et la porte de la Faurie.
C'est au XIVe siècle que le bourg prend son nom actuel. Le château, mentionné en 1255, fut rasé sous ordre de Louis XIII. Il abritait une garnison du Comte de Foix, ainsi qu'une prison. Son imposante enceinte était suivie par des escoussières (chemin de ronde). La ville était encore enclose en 1672.
Gaston Ier de Foix-Béarn, qui avait épousé Ferdinande de Nègrepont, fut appelé à la cour de Philippe le Bel. Ce dernier encouragea les amours de sa nièce, Jeanne d'Artois, et de Gaston Ier, au détriment de Ferdinande de Nègrepont. Gaston Ier envoya une ambassade au pape pour recevoir une autorisation de répudiation de Ferdinande. Ce qui lui fut refusé. Philippe le Bel passa outre et obligea son chapelain à consacrer son nouveau mariage. Ferdinande se réfugia au château de la Bastide-de-Sérou. Leur relation perdura néanmoins et Ferdinande tomba enceinte. Elle s'établit alors à « la Tour » de la Bastide-de-Sérou, où naquit le garçon, Lou. (« La Tour de Lou » devenue aujourd'hui « La Tour du loup »). Gaston Ier fit construire pour Ferdinande l'abbaye des Salenques aux Bordes-sur-Arize.
Le titre de maire apparaît pour la première fois en 1745. Comme de nombreuses communes de la région, femmes et hommes étaient en égalité pour la prise des décisions.
Les événements de 1789, qui furent connus plus tard, entraînèrent à La Bastide la confiscation des armes des nobles, la peur des prêtres dont certains se cachèrent, la fermeture de l'église dont six cloches seront fondues.
L'arbre de la Liberté était dressé en haut de la place et fut replanté en 1848. Il donne naissance à une chanson : Aquet arbré, aro l'aben arrapat ...
En 1823, le champ de Mars est planté d'ormeaux (qui seront remplacés par des platanes en 1836). Cette même année de 1823, la mairie achète un immeuble place de l'église pour en faire un hospice.
La halle actuelle date de 1829-1830, remplaçant l'ancienne, dont le couvert reposait sur 21 piliers de pierre. Les mesures sont en place depuis 1872.
L'église Saint-Jean-Baptiste, remaniée sans style déterminé, abrite un Christ rhénan du XVe siècle et une piéta, tous les deux classés.
Vers 1843, les rues furent éclairées de douze réverbères. La chapelle Saint-Roch date de 1852. Une terrible épidémie de choléra frappa le bourg en 1854 ; elle fit de nombreux morts dont la majorité fut inhumée dans la nouvelle chapelle.
À l'intérieur des murailles, les petites gens disposaient toujours de maisons où les animaux vivaient également. La Bastide-de-Sérou a longtemps manqué d'eau à l'intérieur de ses murailles : source du foirail, source del cassé et quelques puits locaux. Après 1858, l'eau fut amenée de la tour de Loli, alimentant les bornes fontaines.
Fondation de la caisse d'épargne en 1862 puis, en 1864, construction du bureau du télégraphe. Vers 1870, il y avait quatre foires par an, chacune durant deux jours. La Maison commune (hôtel de ville) était alors à l'angle de la rue de Foix et de la rue de la Rose. Le couvent des Cordeliers, qui date de 1222, abrite une ferme depuis 1882.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 2014 Alain Metge mars 1989 2001 Henri Nayrou PS Député 1971 1983 Jean Nayrou PS Sénateur 1919 1925 Louis Charles Républicain Conseiller général Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Graphique d'évolution de la population 1793-1999Économie
- Piscine municipale
- Réserve d'eau transformée en un lac de montagne, avec maîtres nageurs en été
- École municipale et son CLAE
- Terrain de rugby
- De nombreux artisans et producteurs « bio »
- Deux courts de tennis éclairés avec club-house
- Le golf de l'Ariège : un golf 18 trous
- Le Centre national du cheval de Mérens
- Élevage et exposition de reptiles
Personnalités liées à la commune
Lucien Lafont de Sentenac, directeur des haras de Cluny (années 1920), Pau/gélos (1930), Villeneuve sur Lot (1940), Tarbes (1950), habitant à Estaniels (proche de La Bastide-de-Sérou) qui a réhabilité le cheval de Mérens comme cheval de compagnie.
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
- La Bastide-de-Sérou sur le site de l'Institut géographique national
- La Bastide-de-Sérou sur le site de l'Insee
Catégories :- Commune de l'Ariège
- Bastide médiévale
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