- Isolaccio-di-Fiumorbo
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Pour les autres usages du terme « Fiumorbo », voir Fiumorbo.
Isolaccio-di-Fiumorbo Administration Pays France Région Corse Département Haute-Corse Arrondissement Corte Canton Prunelli-di-Fiumorbo Code commune 2B135 Code postal 20243 Maire
Mandat en coursJacques Bartoli
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Fium'orbo Démographie Population 333 hab. (1999) Densité 8,1 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 119 m — maxi. 2036 m Superficie 40,89 km2 Isolaccio-di-Fiumorbo (L'Isulacciu di Fiumorbu en langue corse) est une commune française située dans le département de la Haute-Corse et la région Corse.
Sommaire
Géographie
- L'Isulacciu di Fiumorbu compte sept hameaux : l'Isulacciu, i Bagni (Petrapola), l'Acciani, l'Aghjola, u Tassu, i Piazzili, a Traghjina. Le hameau de Tribaldu entre Isolacciu et i Bagni: des oliviers, des châtaigniers, "una vanga",les vestiges d'un moulin à huile et d'une vie disparue.
- Punta di a Cappedda (2042m).
- Le territoire de la commune est en partie recouvert par une végétation arborescente composée de forêts et maquis qui donne à cette région du centre une grande beauté.
Histoire
- Décembre 1802, les frères des écoles chrétiennes, appelés « frères ignorantins », religieux voués à l'éducation des jeunes des classes modestes, ouvrent 12 établissements en Corse dont un à Isolacciu. La grande bâtisse dans laquelle ils vivaient est encore présente au centre du village.
- Le 6 juin 1808, sous l'ordre du général Morand commandant l'armée française, 167 hommes âgés de 15 à 80 ans furent arrêtés en l'église d'Isulacciu. Neuf d'entre eux furent fusillés le 4 août 1808 à Bastia, les autres déportés dans les prisons françaises d'où ils ne revinrent jamais. Un monument érigé en 1979 à l'entrée du village rappelle le souvenir de ces martyrs. Le Fium'orbu et son esprit d'insoumission entrera ainsi dans la mémoire collective de la Corse.
- Théâtre, où se jouent sans relâche des épisodes de rébellion, des scènes de violence générées par le besoin viscéral de liberté et d’indépendance, c’est sans aucun conteste, la région "la plus farouche de l’île". La tradition orale et écrite lui a gravé cette réputation dont elle a grand peine à se défaire.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité Don-Pierre Gambotti Maire 1995 Ours-Vincent Gambotti Maire 1995 en cours Jacques Bartoli PCF Maire Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE sansdoublescomptes= 1962)1962 1968 1975 1982 1990 1999 352 451 332 411 346 333 Lieux et monuments
- Eglise paroissiale de l'Annonciation, d'architecture baroque[1]
- Chapelle Santa Lucia, d'architecture romane (IXème siècle), dans le cimetière communal.
- Chapelle San Roccu, d'architecture baroque (village).
- Place de la Fontaine Bartoli (village).
- Plateau de Prati (1870 m) : en ce lieu, en août 1943, furent parachutées les armes qui servirent à libérer la Corse des occupants fascistes et nazis. Une plaque de marbre représentant la Corse y a été apposée pour rappeler ce souvenir.
Fêtes et Evénements
- Fête patronale : Saint-Roch le 16 août.
Ressources
- Station thermale de Pietrapola : source chaude sulfureuse et sodique (55°); datant de l'époque romaine et rénovée en 1965, utilisée en rhumatologie.
- La région abonde de ressources naturelles : eaux, pins laricio, chênes verts, chênes-lièges, châtaigniers.
- Production de farine de châtaignes.
- Charcuterie.
Personnalités liées à la commune
- Gustave Flaubert, écrivain français, (1821-1880), a séjourné à Isulacciu, dans la maison de la famille Laurelli, lors d'un voyage en Corse en octobre 1840.
- Paul Jérôme Casanova, dit Léonard de Port-Maurice. Né à Port-Maurice, près de Gênes, en 1676 ; Mort à Rome, en 1751. Béatifié en 1796, il a été canonisé par Pie IX en 1867. Pie XI l'a proclamé en 1923 « patron des missionnaires à l'intérieur de l'Eglise ». Saint Léonard éleva de nombreux chemins de croix, partout en Italie. Il alla aussi prêcher en Corse, qui était alors dépendante du Royaume de Gênes. La région était alors déchirée entre de multiples partis adverses ; les exhortations du missionnaire eurent tôt fait d’apporter la réconciliation. Il établit le chemin de croix dans 200 églises, et y convertit le fameux bandit Lupo d'Isolaccio en 1744.
- François Vittori : (1902-1977), né à Isulacciu-di-Fiumorbu. Résistant. Membre du Parti communiste français. Responsable militaire du Front National de la Résistance en 1942. En 1943, à Aiacciu, il fait partie du Conseil de Préfecture (avec Paul Colonna d'Istria, Henri Maillot, Arthur Giovoni et Maurice Choury). Membre de la Commission administrative départementale intérimaire (qui remplace le Conseil général de la Corse) en 1944. Sénateur de la Corse de 1946 à 1948. Fondateur de la « Corse Résistante », à Paris. Directeur du journal Le Réveil Corse. Il décède à Porri en 1977[2].
- Dominique-Antoine Laurelli, né le 2 décembre 1900 à Isolaccio, décédé le 15 janvier 1991 à Paris. Député de Saint-Pierre-et-Miquelon de 1947 à 1951.
- Pierre Semidei: (1940-2009) Originaire de L'Isulacciu di Fiumorbu. Président d'Euro-Schulen-Organisation (ESO).
Communes limitrophes
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Catégories :- Commune de la Haute-Corse
- Station thermale française
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