Indiens d’Amérique

Indiens d’Amérique

Amérindiens

Les termes Amérindien ou Indien d'Amérique désignent les premiers occupants du continent américain et leurs descendants. En 1492, l’explorateur Christophe Colomb pense avoir atteint les Indes occidentales alors qu’il vient de débarquer en Amérique. À cause de cette erreur, on continue d’utiliser le mot « Indiens » pour parler des populations du Nouveau Monde. Avec les travaux du cartographe Martin Waldseemüller au début du XVIe siècle, on commence à parler de « continent américain », en l’honneur du navigateur italien Amerigo Vespucci ; ses habitants deviennent les « Indiens d’Amérique » pour les distinguer des populations de l’Inde. En l’absence d’appellation qui fasse consensus, on utilise parfois les expressions de peuples autochtones ou aborigènes, ou plus précisément, Premières nations ou Premiers peuples (traductions littérales de l'anglais). L'expression Peaux Rouges est ancienne et n'est plus beaucoup utilisée en Amérique. On parle aussi de peuples précolombiens pour la Mésoamérique et la cordillère des Andes. En anglais, au Canada comme aux États-Unis, on utilise les expressions Native Americans (« Américains d'origine »), American Indians, Native peoples (« peuples d'origine »), First Nations, First Peoples, Aboriginal Peoples. Toutefois, ces termes sont souvent rejetés par les intéressés qui préfèrent être appelés en fonction des noms de leurs peuples.

Au Québec, le terme autochtone est de loin le plus courant, à côté de Premiers peuples, et Premières Nations[1] quand cela concerne des revendications territoriales ou spécifiques. Dans le contexte québécois le terme englobe également les Inuits[2], qui ne sont pas des Amérindiens[3], et les Métis reconnus[4].

En Guyane française, on parle d'Amérindiens répartis en huit ethnies.

Au Mexique, on ne dira pas « indio », qui prête à confusion avec les citoyens de l'Inde et qui est ressenti comme une insulte, mais indigène.

Peinture de groupes ethniques en Amérique au début du XXe siècle

Sommaire

Population

Populations amérindiennes[5]
pourcentages estimés de population par pays
Pays Amérindiens Métis Total combiné
Argentine[6] 1,1 % 3–15 % 4,1–16,1 %
Belize 16,7 % 33,8 % 50,5 %
Bolivie 55 % 30 % 85 %
Brésil[7] 0,4 % 30 %[8] 30,4 %
Canada[9] 2,4 % 1,2 % 3,8 %
Chili 3,2 % 44 % 47,2 %[10]
Colombie 3,4 %[11] 82,1 % 85,5 %[12]
Costa Rica[13] 1 % 90 % 91 %
Cuba[14] 1 % 20 % 21 %
Dominique 2 % 2-6 % 4-8 %
République dominicaine 1 % 40–60 % 41–61 %
Guatemala 40 % 45 % 85 %
Équateur 25 % 55 % 80 %
El Salvador 1 % 90 % 91 %
Guyane 3-4 % n/a 3-4 %
Guyana 9,1 % n/a 9,1 %
Suriname 2 % n/a 2 %
Honduras 7 % 90 % 97 %
Mexique[15] 12 % 60-75 % 72-87 %
Nicaragua 5 % 69 % 74 %
Panama 6 % 70 % 76 %
Paraguay 5 % 93,3 % 98,3 %
Pérou 45 % 37 % 82 %
Porto Rico 0,4 % 61,2 % >61,6 %[16]
Sainte-Lucie 3 % 2-3 % 5-6 %
Trinité-et-Tobago 0,6 % 0,8-1 % 0,8-1 %
Venezuela 2 % 49 % 51 %
USA[17] 0,74 – 0,9 % 0,57 – 0,74 % 1,31 – 1,64 %
Uruguay 0 % 8 % 8 %

Amérique du Nord

Hiérarchie sociale, langues, croyances, vie quotidienne, la guerre, cultures disparues, les guerres aux États-Unis, listes des tribus.

Amérique centrale

Article détaillé : Méso-Amérindiens.

Les Olmèques, les Mayas, les Aztèques.

On peut dans leur cas parler de véritables civilisations, tant dans la construction des villes que par l'écriture ou la connaissance astronomique.

Grandes et petites Antilles

Article détaillé : Amérindiens des Antilles.

Ciboney, Arawak, Tainos, Caraïbes.

Amérique du Sud

Articles détaillés : Sud-Amérindiens et Peuple indigène du Brésil.

Les Chibchas (aux confins de l'Amérique centrale et du Sud), les nations Quechuas, la nation Aymara, les Mapuches, Peuples d'Amazonie, peuples Patagons. Les derniers Amérindiens contactés hors du bassin amazonien (en 2004 dans le Paraguay occidental) sont les Totobiegosodes (ou Ayoreo-Totobiegosode) dont le territoire forestier est illégalement et rapidement détruit par deux compagnies forestières brésiliennes (Yaguarete Porá SA et River Plate SA) au moins depuis mai 2008 selon Survival qui a alerté l'opinion internationale sur ce fait en novembre 2008. Les Tobiegosodes avaient déjà perdu 6 000 hectares de leur forêt au profit des éleveurs de bétail en 2007[18].

Peuplement originel

Théories anciennes

Couple de Karajá (Amazonie)

Il y a quelques temps encore, les spécialistes faisaient remonter l’arrivée des premiers hommes en Amérique à 12 000 ans environ, mais des découvertes archéologiques récentes feraient remonter les premières migrations à plus de 40 000 ans. Venant de Sibérie, ils auraient traversé le détroit de Béring, alors gelé, puis peuplé le continent américain.

D’autres théories parlent de peuples océaniens ayant traversé l'océan Pacifique (théorie exprimée par Paul Rivet), ou encore de peuples européens (hypothèse de l'archéologue Dennis Stanford confirmée aujourd'hui par une analyse d'ADN[19]). On estime en effet qu'une peuplade serait venue d'Europe entre 12 000 et 36 000 ans ; elle correspondrait aujourd'hui à un groupe très restreint d'autochtones que sont les Ojibwés, les Nuu-Chah-Nulth, les Sioux, et les Yakamas .

Les Amérindiens quant à eux soutiennent que leurs ancêtres ont toujours habité là. Quoi qu'il en soit, la diversité des milieux naturels du continent a engendré des cultures très différentes.

Découvertes les plus récentes

Nombreuses étaient les tribus et peuples d'Amérique du Nord.
Article détaillé : Paléoaméricains.

On notera cependant des découvertes qui remettent en cause le schéma général de la colonisation de l'Amérique par les Amérindiens. Certains spécialistes pensent que le peuplement du continent américain n'a pas une seule origine :

  • Un squelette entier de type europoïde, l'homme de Kennewick, datant de plus de 9 000 ans a été découvert dans l'État de Washington en juillet 1996, sur les bords de la Columbia[20].
  • Les ossements de la Femme de Peñon (environ 13 000 ans), découverts près de Mexico présentent aussi des caractéristiques europoïdes.
  • Des momies furent exhumées sous plusieurs mètres de dépôts de guano dans la caverne de Lovelock en 1911 par des exploitants-récolteurs. Elles étaient du type europoïde. Elles furent datées d'environ 5000 ans par l'analyse au radiocarbone 14. D'autres furent découvertes en 1931 de même type non loin de la caverne de Lovelock.
  • 75 crânes, dont le crâne de Luzia, ont été mis au jour au Brésil [21],[22] datés de près de 35 000 ans, soit plus que le site de Clovis, au Nouveau-Mexique, considéré jusqu'alors comme le plus ancien du continent ; ils sont d'aspect africain ou aborigène australien.
  • 250 crânes et squelettes du site de Cerca grande, sont âgés de 9 000 ans à 1 000 ans et sont également de type mélanésien et africain.

L'autre question problématique est celle de la date du peuplement. Là encore, le travail des archéologues semble repousser l'origine du peuplement à des époques plus anciennes qu'on ne l'a longtemps cru :

  • En 2005, dans une ancienne carrière située près du volcan Cerro Toluquilla (Puebla au Mexique), des traces humaines vieilles de 38 000 ans ont été découvertes par une équipe britannique sur une couche de cendres fossilisées.
  • Sur le territoire des États-Unis, l'homme de Folsom trouvé au Nouveau-Mexique aurait 20 000 ans. En 1997, l'analyse au carbone 14 de fossiles amérindiens trouvés en Virginie remontent à 17 000 ans avant J.-C. Les Algonquins seraient apparus il y a 4 500 ans. Des traces de maisons en rondins iroquoises sont attestées pour le Xe siècle av. J.-C.

Sur les cas atypiques, voir aussi Chasseurs de Sibérie ou marins d'Océanie, l'énigme des migrations précolombiennes

Histoire et préhistoire (concept)

Pétroglyphes amérindiens, Nevada
Objets de la vie quotidienne des Indiens du Sud-Est des États-Unis

L'utilisation de l'écriture, par opposition à la tradition orale, est habituellement la ligne de démarcation entre l'histoire et la préhistoire. Il est intéressant de savoir que 90 % des langues parlées sur cette terre sont ou étaient de culture orale. C'est le cas de la très grande majorité des langues autochtones des Amériques. L'année 1500, époque des premiers contacts, représente plutôt cette ligne séparatrice. Il faut donc réajuster constamment notre tir sur la « vérité historique ». Les Autochtones contemporains fondent une bonne partie de leurs revendications sur cette antériorité historique, sur la période que nous qualifions habituellement de préhistorique.

Donc, l'histoire chez les peuples aborigènes des Amériques ne pouvait se transmettre que par la forme verbale. Légendes, contes, aventures de chasse et faits historiques ont voyagé à travers le temps et se sont transformés dans la bouche des conteurs. Pour les Inuits et les Amérindiens, l'exactitude des lieux, des dates et des acteurs à titre d'exemples n'avait pas la même importance que pour les historiens académiciens d'aujourd'hui. Ces derniers voient plutôt l'histoire comme un arc tendu qui projette une flèche vers le futur. C'est une façon linéaire de voir les choses. Par contre, pour les gens des Premières Nations, ils voient l'histoire comme un cercle où le temps revient continuellement sur lui-même dans la bouche des conteurs. Ces différences perceptuelles de l'histoire n'ont pas toujours facilité les relations passées et présentes entre les Amérindiens et les étrangers venus d'Europe.

Arrivée des Européens

L'arrivée des Européens au XVe siècle a bouleversé la vie des peuples d'Amérique. Parmi les centaines de nations qui peuplaient les deux continents, beaucoup ont totalement disparu : elles ont été décimées (voir l'article Histoire démographique des Amérindiens), déportées, acculturées et pour certaines, réduites en esclavage.

Le choc infectieux

La démographie historique a établi qu'une majorité d'Amérindiens sont morts à la suite des maladies infectieuses (comme la coqueluche, la rougeole ou la variole) introduites par les Européens, contre lesquels les Amérindiens n'étaient pas immunisés. Le processus a commencé dès les années 1500 et a emporté des centaines de milliers de vies.

Les épidémies de variole (1525, 1558, 1589), de typhus (1546), de grippe (1558), de diphtérie (1614), de rougeole (1618) auraient tué plus de 95% de la population indigène en Amérique Latine [23].

En 1617-1619, une épidémie de peste bubonique ravage la Nouvelle-Angleterre.

Le bilan de ces épidémies est difficile à donner avec exactitude. Les sources sont inexistantes et les historiens ne sont pas d'accord sur les estimations. Certains avancent 10 millions d'Amérindiens pour tout le continent ; d'autres pensent plutôt à 90 millions, dont 10 pour l'Amérique du Nord. Si l'on prend les données d'Anne Garrait-Bourrier et Monique Venuat (voir la bibliographie), le continent américain entier (de l'Alaska au Cap Horn) abritait environ 50 millions d'habitants en 1492 ; pour comparaison, il y avait 20 millions de Français au XVIIe siècle. Les chiffres avancés pour le territoire des États-Unis d'aujourd'hui sont compris entre 7 et 12 millions d'habitants. Environ 500 000 Amérindiens peuplaient la côte est de cet espace. Ils ne sont plus que 100 000 au début du XVIIIe siècle. Dans l'empire espagnol, la mortalité des Amérindiens provoquait de tels ravages qu'ils durent aller chercher des esclaves en Floride pour pallier le manque de main d'œuvre en Amérique du Sud.

Exemples parmi d'autres des ravages qu'ont causés ces pandémies :

Les Timicuas, en Floride, qui en 1650 étaient 13 000 répartis sur 40 villages, ne furent après une épidémie de petite vérole que 35 en 1728, regroupés dans un seul hameau.

Les Wampanoag qui occupaient le territoire de l'actuel Massachusetts furent emportés jusqu'au dernier en 1617, trois ans avant l'arrivée des premiers colons débarqués du Mayflower qui fonderont Plymouth.

Dans l'empire espagnol, les Amérindiens furent également victimes des meurtres massifs, des guerres et du travail forcé (mines d'argent, portage, etc.)[24]. On estime qu'avant l'arrivée des Européens, le Mexique central comptait 25 millions d'habitants. Il en restait un million vers 1650[24].

La conquête espagnole

Guerrier au Brésil dépeint par Jean-Baptiste Debret au début du XIXe siècle

Au Mexique, Hernan Cortés débarque à proximité de Veracruz en 1519 ; il est tout d'abord bien accueilli par Moctezuma empereur aztèque. Les Espagnols entrent dans Tenochtitlan le 8 novembre 1519. Mais le 30 juin 1520, ils sont chassés par une révolte de la population. Cortez, soutenu par les autres peuples amérindiens, remporte la victoire de Otumba] le 7 juillet 1520 et vient assiéger la capitale qui finit par tomber le 13 août 1521. Le dernier empereur, Cuauhtémoc, fait prisonnier pour éviter une nouvelle révolte, est exécuté vers 1524-1526, tandis que Tenochtitlan est rasée pour laisser la place à Mexico.

Lorsque Pizarro arrive au Pérou en 1532, il est perçu comme un dieu. Il enlève l'empereur Atahualpa et encourage la révolte des peuples soumis aux Incas. L'empire se morcelle et l'empereur est finalement exécuté par les Espagnols en 1533. Les conquistadors contrôlent le territoire inca au milieu du XVIe siècle, même si des résistances ont encore lieu. La formation de l'Empire colonial espagnol s'accompagne de pillages, de maladies nouvelles qui font des ravages, de la famine, de l'asservissement des Amérindiens dans les encomiendas et de l'évangélisation de la population.

Le 16 avril 1550, Charles Quint ordonne d'interrompre les conquêtes du Nouveau Monde pour des raisons morales. Le débat qui s'en suit, confié aux théologiens verra les fameuses joutes de Bartolomé de Las Casas et Sepulveda lors de la Controverse de Valladolid. À son issue, l'Église catholique réaffirme l'opposition à l'esclavage des Indiens qu'elle avait déjà exprimée par les bulles Veritas ipsa (2 juin 1537) et Sublimis Deus (le 9 juin 1537) dans lesquelles Rome condamnant l'esclavage des Indiens avait affirmé leur droit, en tant qu'êtres humains, à la liberté et à la propriété.

En 1556, la terminologie change, Conquista est officiellement remplacé par descubrimiento (découverte), et conquistador par poblador (colon).

Les Amérindiens étaient utilisés pour exploiter les ressources en Amérique du sud (sucre, rhum, café, etc.). Les Espagnols récoltaient ces ressources, qu'ils exportaient en Europe. Les Espagnols partaient d'Europe avec des marchandises (armes, tissus, métaux en lingots etc...), qu'ils échangeaient en Afrique contre des esclaves qu'ils transportaient en Amérique de sud pour exploiter les ressources. Ce système se nomme le « commerce triangulaire »[25].

Culture amérindienne

Langues amérindiennes

Article détaillé : Langues amérindiennes.

Techniques de communication

Les Amérindiens utilisent des tambours, qui permettent de communiquer à distance à l'instar des appareils modernes. Ainsi, en frappant sur un tambour, un chaman peut échanger des informations avec un autre chaman ou localiser le gibier.

Musique amérindienne

Article détaillé : Musique amérindienne.

Le réveil identitaire

Depuis 1968, on assiste au réveil politique et culturel des Amérindiens et des métis. Cela a commencé aux États-Unis puis au Canada, au Mexique, et maintenant dans toute l'Amérique latine :

  • Des manifestations d'Amérindiens ont lieu lors de la Thanksgiving, en souvenir des Amérindiens qui ont été progressivement oubliés dans cette fête d'action de grâce,
  • Reconnaissance par l'ONU,
  • Participation à de nombreux mouvements internationaux: ATTAC, ...
  • Participation politique : Bolivie, Mexique, Canada, Venezuela, ...
  • Des actions armées en 1994 ont également été menées au nom de la lutte pro-indigène ou pour la reconnaissance des droits fondamentaux (ce qui pose problème car tous les mexicains sont égaux devant la loi de part la Constitution mexicaine de 1917 issue de la Révolution) des cultures indigènes chiapanèques sans que tous les indigènes adhèrent ou sympathisent avec ce mouvement l'EZLN au Chiapas (Mexique) resté très marginal et sans résultats significatifs jusqu'à maintenant.
  • En 1990, une loi fédérale américaine, The Native American Graves Protection and Repatriation Act (NAGPRA), exige que les biens culturels amérindiens soient rendus aux peuples natifs quand ces biens ont été déterrés. Cette loi autorise néanmoins les équipes d'archéologues à analyser les découvertes mais dans un délai de temps très court. Par biens culturels, la loi désigne les restes humains, les objets funéraires et sacrés, et tout objet et artefact du patrimoine amérindien. Bien que cette loi fédérale fut rendue nécessaire pour mettre un terme aux pillages de sites historiques, les archéologues et chercheurs américains accusent cette loi de restreindre gravement la recherche archéologique sur les origines des premiers habitants des États-Unis. Le cas de l'homme de Kennewick est symptomatique, les tribus amérindiennes demandant le retour sur leurs terres respectives de ce squelette dont l'étude a révélé une origine caucasienne ou europoïde.
  • Le 19 décembre 2007, les Indiens Sioux rompent les traités signés avec les États-Unis, par la voix de leur leader Russell Means qui accuse les Etats-Unis d'avoir « violés maintes fois (le traité) afin de voler notre culture, notre terre et nos coutumes ». Il poursuit ; « Nous ne sommes plus citoyens des États-Unis d'Amérique et tous ceux qui vivent dans les régions des cinq États que comprend notre territoire sont libres de nous rejoindre », lors d'une conférence de presse à Washington. Il a précisé que des passeports et des permis de conduire seraient délivrés à tous les habitants du territoire s'ils renonçaient à leur nationalité américaine.

Notes et références

  1. Par exemple dans le nom de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador.
  2. Inuit est en soi un pluriel, correspondant au singulier Inuk ; cependant, l'Office québécois de la langue française a recommandé pour le Québec d'employer la forme Inuit en l'accordant comme en français : un Inuit, des Inuits et des Inuites. Cela rend caduque la décision 85, datée du 14 décembre 1979, de l’Office de la langue française (OLF) du Québec, qui décrétait que le nom des Inuit devait rester invariable en genre au singulier (Inuk) comme au pluriel (Inuit), l’adjectif étant toujours pluriel (inuit) et invariable.
  3. Nations autochtones et tribus amérindiennes du Québec
  4. Appelés aussi en anglais « Métis », compte tenu de l'importance parmi eux des personnes d'origine française.
  5. Source : CIA World Factbook 1999, sauf indication contraire
  6. Primeros Resultados de la Encuesta Complementaria de Pueblos Indígenas (ECPI)
  7. 2000 Brazil Census
  8. Brazil :: Ethnic groups - Britannica Online Encyclopedia
  9. Canada 2006 Census
  10. Composición Étnica de las Tres Áreas Culturales del Continente Americano al Comienzo del Siglo XXI.
  11. DANE 2005 National Census
  12. Yunis, Emilio y Juan José Yunis (2006) quoted by Bejarano, Bernardo
  13. Peuples indigènes intégrés au reste de la population
  14. Peuples indigènes intégrés au reste de la population
  15. À prédominance amérindienne. Les statistiques nationales indiquent 12 % d'Amérindiens « purs »
  16. Kearns DNA
  17. 2000 U.S. Census
  18. Bulletin d'alerte de l'ONG Survival
  19. (en) mtDNA haplogroup X: An ancient link between Europe/Western Asia and North America? M D Brown, S H Hosseini, A Torroni, H J Bandelt, J C Allen, T G Schurr, R Scozzari, F Cruciani, and D C Wallace. Center for Molecular Medicine, Emory University School of Medicine, Atlanta, GA, USA.
  20. (fr) Le défunt le plus controversé du monde - Agence Science-Presse
  21. (fr) 11 000 ans sur une carte - Agence Science-Presse
  22. (en) Who were the first Americans? - National Geographic
  23. (fr) Quelques réflexions sécuritaires parcellaires sur la grippe porcine, Pour convaincre, 26 avril 2009
  24. a  et b Fernand Braudel, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, tome 3 : Le temps du monde, Paris, Armand Colin, LGF-Le Livre de Poche (ISBN 2-2530-6457-2), 1993, p.489
  25. Réalités, histoire et éducation de la citoyenneté, François Hudon et Michel Vervais, éditions du renouveau pédagogique Inc., 2006

Voir aussi

Bibliographie

  • Paul Rivet, Les origines de l'homme américain, éd. Gallimard, NRF (1957) - Livre ancien
  • Christophe Magny, La Voie de la nuit, cérémonies des Indiens Navajo, Alphée (2008).
  • David Cornut, Little Big Horn, autopsie d'une bataille légendaire, éd. Anovi (2006) (ISBN 2-9148-1810-6)
  • Theodora Kroeber, Ishi - Testament Du Dernier Indien Sauvage De L'Amerique Du Nord, éd. Plon (1968) (ISBN 2-2661-2100-6)
  • Dee Brown, Enterre mon cœur à Wounded Knee, éd. 10/18 (1995)
  • Charles C. Mann, 1491. Nouvelles révélations sur les Amériques avant Christophe Colomb, Marina Boraso (trad.), éd. Albin Michel (2007) (ISBN 978-2-2261-7592-2)
  • Marine Degli et Marie Mauzé, Arts premiers, le temps de la reconnaissance, éd. Gallimard (2000) : décrit, entre autres, des arts primitifs amérindiens.

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