- Alfred Pellan
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Alfred Pellan Nom de naissance Alfred Pelland Naissance 16 mai 1906
Québec QuébecDécès 31 octobre 1988 (à 82 ans)
Montréal Québec
domicilié à Auteuil (Laval)Nationalité québécoise Activité(s) Peintre, muraliste, illustrateur, costumier Influencé par l'art fauve, cubiste et surréaliste[1] : Récompenses - 1926 : Boursier du Québec, pour se perfectionner à Paris et à Venise
- 1928 : Premier prix de peinture, de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris
- 1935 : Premier prix de l'exposition d'art mural, à Paris
- 1956 : Premier prix du concours de murales, City Centre Building, Montréal
- 1958 : National Painting Prize, University of Alberta
- 1965 : Médaille du Conseil des arts du Canada
- 1965 : Membre du jury à la Quatrième Biennale de Paris
- 1967 : Compagnon de l'Ordre du Canada
- 1969 : Doctorat honorifique, de l'Université d'Ottawa
- 1971 : Associé de l’Académie Royale des Arts du Canada (RCA)
- 1971 : Doctorat honorifique de l'Université Laval
- 1971 : Doctorat honorifique de l'Université Concordia
- 1972 : Prix Louis-Philippe-Hébert
- 1972 : Prix Molson, du Conseil des arts du Canada
- 1974 : Doctorat honorifique de l'Université de Montréal
- 1978 : Déclaré « Montréalais le plus remarquable des vingt dernières années »
- 1983 : Prix d'excellence de l'IRAC
- 1984 : Prix Paul-Émile-Borduas
- 1985 : Officier de l'Ordre national du Québec
___ - 1998 : Médaille de l'Académie royale des arts du Canada
- Un monument à sa mémoire dans sa ville natale
- Une exposition permanente de ses œuvres au MnBAQ
- Une salle Alfred-Pellan à la Maison des arts de Laval
modifier Alfred Pellan (né Alfred Pelland, à Québec, le 16 mai 1906 - mort à Montréal, le 31 octobre 1988) est un peintre, un muraliste, un illustrateur et un costumier québécois, domicilié à Auteuil (Laval) depuis près de 40 ans. Il est le premier peintre québécois à s'être illustré sur la scène française (plus précisément en 1935). Vingt ans plus tard, suite à une exposition à Paris, son œuvre est reconnue au Québec et au Canada[2].
Sommaire
Biographie
Alfred Pelland naît à Québec, le 16 mai 1906. Sa mère, Régina Damphousse, décède lorsqu’il est en bas âge, et son père Alfred Pelland, mécanicien de locomotive[3], élève les trois enfants. Lorsqu’il est à l’école, il couvre de dessins les marges de ses cahiers et réussit très bien ses cours d’arts plastiques, alors que les autres matières l'ennuient. En 1920, Alfred Pelland s'inscrit à l'École des beaux-arts de Québec. Il y obtient les premiers prix de cours supérieurs et y décroche des médailles en peinture, dessin, sculpture, croquis, anatomie et publicité. Il vend sa première toile à l’âge de 17 ans à la Galerie nationale du Canada[1] (aujourd’hui le musée des beaux-arts du Canada, à Ottawa). Puis, il obtient en 1926 la première bourse d'études en arts du Québec, ce qui lui permet de demeurer plusieurs années à Paris et de séjourner à Venise, notamment. Il poursuit des études à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (1926-1930)[4], où il obtient en 1928 « un Premier prix de peinture » (atelier Lucien Simon)[3]. Après l'expiration de sa bourse, il prolonge son séjour à Paris, avec l'aide de son père[3], jusqu'en 1940, travaillant souvent seul tout en fréquentant les académies Grande Chaumière, Colarossi et Ranson. Il gagne le premier prix à l'exposition d'art mural de 1935 à Paris. Il côtoie plusieurs des artistes les plus connus de l'époque (dont : Picasso, Matisse, Derain, Dali…) et, en parcourant l'Europe, « s'imprègne des grands courants de l'art du temps[3] ». Venu faire un bond à Québec, en 1936, dans le but d'être nommé professeur à l'École des Beaux-Arts de sa ville natale, il avait été refusé par le jury, qui l'avait trouvé trop « moderne »[3].
Quand se pointe la Seconde Guerre mondiale, il s'empresse de retourner au Québec (1940) et s'installe dans la métropole, Montréal. Il rapporte des œuvres qui sont louangées dans des expositions à Québec et à Montréal. Les œuvres cubistes ou surréalistes qu'il ramène avec lui sont, cependant, alors considérées comme trop avant-gardistes : la plupart ne trouvent pas preneur. De 1943 à 1952, pour survivre, il enseigne à l'École des beaux-arts de Montréal. Son opposition active aux fondements théoriques du directeur de l'École pousse ce dernier (Charles Maillard) à démissionner en 1944. L'école devient dès lors plus libérale dans son approche. En effet, Pellan est ouvertement contre l'académisme et s'engage pour un art indépendant, davantage ouvert à l'universalité et à l'évolution.
Pendant les années 1940, il illustre des recueils de poésie et conçoit des costumes et des décors pour le théâtre. Son style prend de la maturité, se développe encore, pendant cette période. Le surréalisme l'attire de plus en plus : son imagerie devient plus érotique et ses peintures, aux couleurs toujours saisissantes, deviennent plus grandes, plus complexes et plus texturées. Ne croyant pas aux écoles d'art, il est cosignataire, au début de 1948, de « Prisme d'Yeux », un manifeste rédigé par Jacques de Tonnancour prônant la liberté d’expression dans l’art[1], un regroupement qui réclame un art libre de toute idéologie. Plus tard, cette même année, un autre groupe se forme, plus radical, qui signe le manifeste «Refus global » alors proposé par Borduas, reléguant dans l'ombre le premier manifeste, comme si les deux manifestes étaient totalement opposés et incompatibles l'un avec l'autre.
En 1952, Alfred Pelland reçoit une bourse de la Société royale du Canada et retourne à Paris jusqu'en 1955, avec celle qu'il avait épousée en 1949. Pendant ce séjour et sous le patronage des gouvernements de France et du Canada, le musée national d'art moderne de la Ville de Paris accueille une exposition de 181 de ses œuvres. Il devient le premier Canadien à présenter une telle exposition individuelle à Paris[3].
Revenu au Québec depuis deux ans, il reprend ses cours de peinture en 1957 comme professeur au Centre d'art de Sainte-Adèle tout en vivant dans sa maison d'Auteuil à Laval, où il avait élu domicile en 1950. Sa réputation ne cesse ensuite de s'étendre auprès des experts canadiens : il se fait connaître dans différentes expositions, solo ou collectives, et reçoit des commandes de murales, qui établissent sa renommée dans l'ensemble du pays.
Plusieurs monographies et documentaires lui sont consacrés, de son vivant déjà, et il reçoit une cascade de récompenses et d'honneurs.
À partir de 1978, Alfred Pellan combat une leucémie, et il ne produit que cinq œuvres durant sa dernière période de dix ans[4]. Domicilié à Auteuil (Laval), il meurt à Montréal, le 31 octobre 1988 (à 82 ans). Il est inhumé au Parc du Souvenir à Auteuil.
Son épouse (depuis 1949, quand elle avait 23 ans, et lui, 43[5]), Maddalena Poliseno, ou Madeleine Pelland, qu'il a connue quand elle était étudiante à l'École des beaux-arts de Montréal, lui survit jusqu'au 27 septembre 2010[6].
Expositions
Expositions solo
- 1939 - Galerie Jeanne Bûcher, Paris
- 1940 - Musée des beaux-arts de Montréal
- 1942 - Galerie Bignou, New York
- 1954 - Coq Liban, Paris
- 1955 - Musée national d'art moderne, Paris (rétrospective de 81 œuvres[3])
- 1956 - Hôtel de ville de Montréal
- 1957 - Laing Galleries, Toronto
- 1960 - Hommage à Pellan, Galerie Denyse Delrue, Montréal
- 1960 - Galerie nationale du Canada
- 1960 - Musée des Beaux-Arts de Montréal
- 1960 - Musée du Québec, Québec
- 1961 - Musée des beaux-arts de l'Ontario, Toronto
- 1961 - Roberts Gallery, Toronto
- 1968 - Winnipeg Art Gallery
- 1969 - Musée d'art contemporain de Montréal
- 1971 - Pellan, creation for the Theatre, Roberts Gallery, Toronto
- 1972 - Musée du Québec, Québec
- 1972 - Musée des beaux-arts de Montréal
- 1973 - Galerie nationale du Canada
- 1977 - Galerie Signal, Montréal
- 1981 - Les Dessins d'Alfred Pellan, Galerie nationale du Canada
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- Rétrospectives posthumes
Expositions collectives
- 1934 - Salon d'Automne, Paris
- 1936 - Galerie Bernheim, Paris
- 1938 - Exposition des Surindépendants, Paris
- 1941 - Exposition annuelle de la Société d'art contemporain de Montréal
- 1942 - Addison Gallery of American Art, Phillips Academy, Andover (Massachusetts)
- 1944 - Groupes de Peintres Canadiens, Rio de Janeiro, Brésil
- 1946 - Premier Salon des Réalités Nouvelles, Paris
- 1949 - Canadian National Exhibition, Toronto
- 1952 - Exposition internationale de la 26e Biennale de Venise, Italie
- 1954 - 10e Salon de Mai, Musée d'art moderne, Paris
- 1957 - 35 Peintres contemporains, musée des beaux-arts de Montréal
- 1959 - Wallraf-Richartz Museum, Zeitgenossische Kunst, Cologne, Allemagne
- 1963 - Muzeum narodwe w warszawie, Nowoczesne Malarstwo Kandyjskie, Pologne
- 1964 - Wilson, Pellan, Lemieux, McEwen, (en) Plaskett (en), musée Galliera, Paris
- 1964 - Canadian Painting 1939-1963, Tate Gallery, London
- 1964 - Fifteen Canadian Artists, Washington Gallery of Modern Art
- 1965 - Fifteen Canadian Artists, San Francisco Museum of Modern Art
- 1967 - La Peinture au Canada, Pavillon du Canada, Terre des Hommes, Montréal
- 1967 - Modern Art in Advertising, Art Institute of Chicago
- 1968 - Dix Peintres du Québec, musée d'art contemporain de Montréal
- 1975 - A Survey of Canadian Painting, musée des beaux-arts de l'Ontario
- 1979 - Dessin et surréalisme au Québec, musée d'art contemporain de Montréal
- 1983 - Le paysage canadien, Exposition itinérante, Londres, Madrid, Paris
- 1985 - Six manières un langage, musée du Québec, Québec
- 1988 - Borduas and Other Rebels, Dresdnere Gallery, Toronto
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- Exposition posthume (pour chacun des peintres)
- 1989 - Pellan, Fortin, Gagnon, Maison des arts de Laval
Honneurs
- 1926 - Boursier du Québec, pour études à Venise et à Paris
- 1928 - Prix de l'École des Beaux-Arts de Paris (atelier Lucien Simon)[7],[3]
- 1935 - Premier prix de l'exposition de murales de Paris
- 1948 - Soixante-cinquième exposition du printemps, Musée des beaux-arts de Montréal
- 1956 - Premier prix du concours de murales, City Centre Building, Montréal
- 1957 - Murale pour le City Centre Building, Montréal
- 1958 - Bourse spéciale du Conseil des arts du Canada
- 1958 - National Painting Prize, University of Alberta
- 1965 - Médaille du Conseil des arts du Canada
- 1965 - Membre du jury à la Quatrième Biennale de Paris
- 1967 - Compagnon de l'Ordre du Canada
- 1967 - Médaille du Centenaire de la Confédération canadienne
- 1969 - Doctorat honorifique, de l'Université d'Ottawa
- 1971 - Associé de l’Académie Royale des Arts du Canada (RCA)
- 1971 - Doctorat honorifique de l'Université Laval
- 1971 - Doctorat honorifique de l'Université Concordia
- 1971 - Président Honoraire de la Guilde graphique
- 1972 - Prix Louis-Philippe-Hébert
- 1972 - Prix Molson, du Conseil des arts du Canada (aujourd'hui « Prix du Gouverneur général »)
- 1973 - Membre de l'Académie Royale des Arts du Canada (RCA)
- 1974 - Doctorat honorifique de l'Université de Montréal
- 1978 - Déclaré « Montréalais le plus remarquable des vingt dernières années »
- 1983 - Prix d'excellence de l'IRAC (médaille des Arts connexes de l'Institut royal d'architecture du Canada)
- 1984 - Prix Paul-Émile-Borduas[8],[9]
- 1985 - Officier de l'Ordre national du Québec[10]
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- Honneurs posthumes
- 1998 - Médaille de l'Académie royale des arts du Canada
- Un monument à sa mémoire dans la ville de Québec, sa ville natale
- Une exposition permanente lui est aussi consacrée au musée national des beaux-arts du Québec
- Une salle porte son nom à la Maison des arts de Laval : la salle Alfred-Pellan
Collections
Bibliographie
- Germain Lefebvre, Alfred Pellan au Musée national des beaux-arts du Québec, préface de John R. Porter, 2008, 142 p. (ISBN 978-2-55123-178-0)
- Germain Lefebvre, Pellan [sa vie, son art, son temps], Éditions Marcel Broquet, Collection Signature, La Prairie, 1986, 2009, 203 p., Ill. (ISBN 978-2-89000-078-8)
- (fr)/(en) Marie-Hélène Lépine, Alfred Pellan : la modernité [traduction, Axel Harvey], [Saint-Jérôme] : Musée d'art contemporain des Laurentides ; [Saint-Sauveur] : Galerie d'art Michel Bigué, impression 2006, 47 p. : ill. en coul., portr. (certains en coul.), 22 cm; Catalogue de l'exposition présentée au Musée du 14 mai au 3 septembre 2006. Cf. p. [4]. — Bibliogr.: p. 47. — Texte en français et en anglais (ISBN 2-9224-7712-6 et 978-2-922470712-2)
- Danielle Lord, Les enfants et Alfred Pellan -Une présentation du Musée des enfants de Laval et de la ville de Laval. Madeleine Therrien, commissaire, Madeleine Pelland, présidente d'honneur, Maison des arts de Laval, salle Alfred-Pellan, du 13 novembre 2005 au 29 janvier 2006 — Laval : Ville de Laval, impression 2005, 28 p., ill. en coul., portr. (certains en coul.), 25 cm (ISBN 2-9234-7801-0)
- Alfred Pellan, Sonia Sarfati, Le cueilleur d'histoires, un conte de Sonia Sarfati, inspiré du Bestiaire d'Alfred Pellan, Musée du Québec, Québec (ville), 1999, 47 p.; 24,5 cm x 30,9 cm x 1 cm (ISBN 2-5511-8914-4 et 978-2-55118-914-4)
- Musée national des beaux-arts du Québec, Alfred Pellan [boitier], Les Publications du Québec, 1993, 317 p. ill.
- Gilles Daigneault, L'art au Québec depuis Pellan : Une histoire des prix Borduas, Musée du Québec (auj. Musée national des beaux-arts du Québec), 1988, 93 p. (ISBN 2-5510-6888-6)
- (en) Reesa Greenberg, The Drawings of Alfred Pellan, National Galery of Canada, Ottawa, 1980, 150 p. (ISBN 0-8888-4458-1)
- (fr)/(en) Guy Robert, Pellan, sa vie et son œuvre [traduction anglaise de George Lach : Pellan: His life and his art], Éditions du Centre de psychologie et de pédagogie, Collection Artistes canadiens, Montréal, 1963, 135 p. : ill. (certaines en coul.), portr. ; 22 cm
Filmographie
- Pellan, un long métrage d'André Gladu, 1986 (seul long métrage consacré à Pellan[3])
- Alfred Pellan, peintre, de Louis Portugais, ONF, 1974, 05 min 58 s, couleur (id=633)
- Voir Pellan, de Louis Portugais, ONF, 1969, 18 min 52 s (id=696)
Notes et références
- Alfred Pellan (courte présentation), Musée national des beaux-arts du Québec. Consulté le 29 septembre 2010.
- Pellan, Alfred », Encyclopédie canadienne. Consulté le 28 septembre 2010. Reesa Greenberg, «
- Pellan, Alfred », L'Agora, vol 1, no 2, octobre 1993 (diffusé en ligne sur L'Encyclopédie de L'Agora : agora.qc.ca). Consulté le 2 octobre 2010. Paul Gladu, «
- Alfred Pellan (Alfred Pelland), Galerie d’art Michel Bigué. Consulté le 28 septembre 2010.
- John R. Porter, « Madeleine Poliseno-Pelland, 1926-2010 : La belle complice du peintre Alfred Pellan s'en est allée », Le Soleil (Québec) (www.cyberpresse.ca/le-soleil), 30 septembre 2010. Consulté le 30 septembre 2010. « Note : le nom Pellan / Pelland est utilisé de manière différente, selon qu'il fait allusion au nom de l'artiste (Pellan) ou à son nom de famille (Pelland). »
- Poliseno, Maddalena, La Presse (necrologie.cyberpresse.ca), 28 septembre 2010. Consulté le 28 septembre 2010.
- Curriculum vitæ de Alfred Pellan (Éditions par la Guilde Graphique; Prix ; Expositions solo ; Expositions collectives), La Guilde graphique. Consulté le 29 septembre 2010.
- Pellan, Alfred : Prix Paul-Émile-Borduas 1984 », Site des Prix du Québec (www.prixduquebec.gouv.qc.ca). Consulté le 29 septembre 2010. Gilles Daigneault, «
- 1948, par manifestes interposés, entre Pellan et Borduas : « En 1984, ironie du sort! Pellan reçoit le prix Borduas. C'est comme si Picasso avait reçu le prix Rousseau. » Paul Gladu (op. cit.) — ami avoué de Pellan — écrit, en rappelant le froid permanent qui s'était créé en
- Alfred Pellan, Officier de l'Ordre national du Québec, Gouvernement du Québec (www.ordre-national.gouv.qc.ca), 1985. Consulté le 29 septembre 2010.
Liens externes
Catégories :- Peintre québécois
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- Membre de l'ordre du Canada
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- Naissance à Québec (ville)
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- Mort d'un cancer
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