Hare Krishna

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Association internationale pour la conscience de Krishna

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L'association internationale pour la conscience de Krishna (International Society for Krishna Consciousness), couramment appelée par son acronyme anglais ISKCON, est dédiée à la divinité hindoue Krishna. Elle est une branche spirituelle issue de la lignée vaishnava (adeptes de Vishnou), et plus précisément krishnaïte, lignée spirituelle védique qui affirme avoir plus de 5 000 ans d'âge.

Sommaire

Historique

Ce mouvement krishnaïte fut fondé en 1966 à New York par A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada (1896-1977), maître spirituel originaire du Bengale occidental. Issu des védas, ce mouvement veut proposer partout dans le monde à ceux qui le désirent, et en particulier en Occident, le message millénaire de la doctrine védique vaishnava, avec en son cœur la bhakti (la bhakti reprèsente la conviction que Dieu est au-dessus de toute chose, conviction incarnée par la « dévotion », jamais dissociée de l'« amour total », - dévotion comprise dans le sens du service envers Dieu, en l'occurrence Krishna)[1].

Il s'est développé en Occident à partir des États-Unis avec beaucoup de fidèles dès ses premières années d'existence, des milliers d'Occidentaux découvrant au travers de cette bhakti des messages spirituels apaisés au regard de ce qu'enseignait depuis des siècles le christianisme ; cette forme de religion colorée dont le culte est depuis des millénaires rythmé par des chants enthousiastes, des percussions, de la musique et de la danse bouleverse les habitudes, d'autant qu'ISKCON s'ouvre rapidement aux hommes autant qu'aux femmes, aux pauvres, aux riches, aux lettrés et aux modestes, sans distinctions d'aucune d'origine. Son expansion mondiale sur les cinq continents fut fulgurante.

L'association a son siège principal en Inde, à Vrindavan, dans l'État d'Uttar Pradesh, une ville riche de centaines de temples essentiellement krishnaïtes. Selon la légende, Vrindavan est considéré comme le lieu où Krishna passa sa jeunesse et rencontra son épouse Radha : bien des livres racontent les divertissements et enseignements du dieu Krishna à Vrindavan.

Sans compter l'Inde où les temples dédiés à Krishna, parmi lesquels des temples administrés par ISKCON se comptent par milliers, plus de 150 temples consacrés à Krishna dépendent d'ISKCON à travers le monde, et le nombre de ses adeptes s'élève à près de 8 millions, dont 80 000 personnes impliquées religieusement en communautés (même si, parmi elles, un certain nombre travaillent à l'extérieur de la communauté, les enfants se rendant aussi dans des écoles externes à la communauté. Les États-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni sont trois pays importants de la présence d'ISKCON, laquelle va de pair avec la population indienne sur place, même si le mouvement ISKCON continue de s'ouvrir à toutes nationalités.

Nelson Mandela fut présent à une cérémonie Hare Krishna en Afrique du Sud. L'ex-Beatle George Harrison aida beaucoup au développement de la « Conscience de Krishna » en Grande-Bretagne (en faisant des chansons religieuses par exemple).

En 2005, les dirigeants de la croyance Hare Krishna ont entamé l'exécution des termes du compromis de 9,5 millions de dollars qui achève le long scandale des viols d'enfants.

D'après le plan, la Société Internationale pour la Conscience d'Hare Krishna a demandé sa mise en faillite à Los Angelès, pendant qu'elle détermine comment compenser les 535 anciens élèves qui ont dit être violés durant les années 70 et 80 par des adultes des écoles Hare Krishna de la société.

Ce compromis met un terme aux abus commis dans les temples et écoles de Krishna aux USA et en Inde, viols ayant déclenché une poursuite judiciaire générale en 2001 ("class action").[2]

Doctrine

Le dieu Krishna jouant de la flûte, peinture des années 1900

La doctrine du mouvement se fonde sur les textes sacrés védiques (principalement la Bhagavad-Gîtâ). Krishna est le dieu suprême et unique. Ils considèrent que son culte doit être diffusé dans le monde entier et que l'homme doit utiliser chaque moment de sa vie pour vivre dans la « Conscience de Krishna ». Celle-ci provoquera non seulement la libération de l'individu, mais la sauvegarde et le salut du monde, qui, sans elle, ne connaîtrait que l'« impersonnalité » et le « vide spirituel »[1].

Pour que cette libération puisse avoir lieu, celui qui suit la voie de la bhakti, le bhakta, s'abstient de manger de viande, de poisson et œufs ; les autres aliments ne peuvent être consommés qu'après avoir été offerts à Krishna pour en demander la prasada (« grâce », « miséricorde de Dieu »)[1].

Il ne consomme pas de substance toxique (tabac, alcool, drogue, thé, café). Sa vie sexuelle est sobre, il n'a aucun rapport illicite, et ne se perd pas en jeux de hasard ou inutiles[1].

Les hommes, vêtus de leurs dhotis (pagnes indiens traditionnels) safrans (pour les célibataires) ou blancs (les femmes portent le sari), la tête rasée, parfois couronnée de la natte brahmane (touffe de cheveu en haut du crâne) comme les hindous pieux, vont chantant dans les rues, offrant livres et disques concernant Krishna[1].

Le « Maha Mantra »

Mâlâ en bois de tulasī (Ocimum tenuiflorum)

L'une des principales pratiques religieuses, très simple, est le japa, le chant en l'honneur de la divinité. Seuls les dévôts confirmés vivant en communauté le récitent en principe 1 728 fois par jour, correspondant, pour en faire le compte exact, à 16 tours d'un chapelet de 108 grains, qui leur sert de rosaire, 1 tour de chapelet (mala) durant moins de 7 minutes. Chaque « tour » de rosaire, constitué par 108 répétitions du mantra, donne lieu à un japa (« murmure ») :

Devanagari Romanisation
हरे कृष्ण हरे कृष्ण Hare Kŗşņa Hare Kŗşņa
कृष्ण कृष्ण हरे हरे Kŗşņa Kŗşņa Hare Hare
हरे राम हरे राम Hare Rāma Hare Rāma
राम राम हरे हरे Rāma Rāma Hare Hare

Ce mantra est apparu originellement dans la Kali-saņţāraņa Upanişad.

Le Maha Mantra Hare Krishna est censé être accompagné de la manipulation d'une des 108 perles d'un chapelet en bois de toulaçi appelé mala.

Chanter le maha-mantra est appelé, dans la terminologie hindouiste, le japa-mala. Le nombre de 1 728 correspond à 16 « tours » de chapelet, ce qui prend en moyenne deux heures à l'adepte, qui peut répartir ce temps de récitation tout au long de la journée (temps de prière inférieur à la plupart des communautés monastiques chrétiennes). Ce temps de récitation fut « adapté » par A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada pour ses nouveaux disciples occidentaux : le nombre de « tours » de chapelet, dans sa lignée disciplique indienne, était en effet de 64, soit 6 912 récitations du mantra complet, prenant en moyenne huit heures de son temps au disciple indien.

Le culte ne se limite pas à cette récitation de mantras ; en effet, chaque jour, dans les temples d'ISKCON on assiste à des chants dévotionnels, accompagnés par des percussions (dont le tambour Mridanga), ainsi que des cymbales (les Karatalas), le tout devant les Murtis (statuettes colorées représentant Krishna, sa favorite Radha mais aussi Balarama, le frère de Krishna). Il y a aussi le célèbre chant collectif dans les rues des villes, le Harinam. L'étude de la Bhagavad-Gita ou du Srimad Bhagavatam ainsi que des Upanishads est aussi une part importante de la vie d'un dévot.

Lignée disciplique

Temple dédié au seigneur Krishna, à Mathura, en Inde, au lieu même de sa naissance

La connaissance approfondie de Krishna est le patrimoine exclusif du Maître spirituel, à qui revient la tâche de la transmettre aux disciples[1].

En ce sens le Mouvement Hare Krishna se considère comme l'aboutissement d'une chaîne de traditions transmises par les Maîtres spirituels[1].

A l'extrémité supérieure de cette chaîne se trouve Krishna lui-même, dont la dernière incarnation serait le brahmane Caitanya (1485-1534), le fondateur de l'ordre de Caitanya, ainsi que le vingt-deuxième Maître spirituel dans la succession de Krishna[1].

Il est important de préciser que le fondateur d'une des principales branches vishnouites que fut le brahmane Caitanya (1485-1534), né au Bengale, est considéré comme une incarnation de Krishna, Dieu, il rejeta en bloc le système des castes qu'il jugeait perverti par une mauvaise interprétation basé sur des intérêts personnels liés aux privilèges acquis. Il transmit sa propre réalisation de Dieu centrée sur la « dévotion » imprégnée d'un brûlant amour pour Krishna. Cette branche du vishnouisme, évidemment, permit à de nombreux « non-hindous » (à l'époque : musulmans) de se « convertir » à l'hindouisme[1].

Murtis de Radha et Krishna dans le temple de Noisy-Le-Grand


Les fidèles de « Srila Prabhupada » se considèrent donc comme étant une branche authentique du vaishnavisme, se réclamant, au travers de leur gourou disparu, héritiers d'une lignée disciplique remontant à Sri Caitanya Mahaprabhu (Bengale occidental, XVIe siècle) et, au-delà, d'une manière qualifiée de « légendaire » par les rationalistes, à Krishna lui-même, il y a 5 000 ans de cela. La référence donnée est les textes védiques (les plus anciens textes religieux, Bhagavad Gita, Srimad Bhagavatam, etc.) qui découpent chaque période en « Âges » l'actuel étant qualifié de Kali Yuga ou « Âge de décadence » qui verra, toujours selon ces textes, cette époque sombrer dans l'irréligion et la perte de repères moraux essentiels.

Selon la doctrine, une des caractéristiques de cet âge demeure l'obsession du « matérialisme » qui, à terme, nuit aux rapports entre humains, entre États, etc. La Bhagavad Gita énonce des principes enjoignant chaque être à « agir en se détachant du fruit de ses actes »


Les quatre principes régulateurs

les quatre principes régulateurs que respectent strictement tous ceux qui pratiquent sérieusement le bhakti-yoga sont les suivants — quiconque désire à son tour recevoir l'initiation spirituelle devra les observer :

  • a) Ne consommer ni viande, ni poisson, ni œuf (et leurs sous-produits).
  • b) N'avoir aucun rapport sexuel illicite (en dehors du mariage).
  • c) Ne faire usage d'aucune substance enivrante ou excitante (incluant drogue, alcool, et même café ou thé).
  • d) Ne s'adonner ni aux jeux de hasard, ni à quelque spéculation que ce soit (monétaire par exemple).

Bhagavad Gita

Shri Vishnou

La Bhagavad Gita est l'ouvrage sacré au centre des cultes rendus à Krishna, la traduction en plus de 75 langues faite à la base par Srila Prabhupada est unique en son genre, puisque c'est la seule de toutes les traductions qui présente chaque verset en calligraphie sanskrite, au-dessous duquel se trouve la traduction en sanskrit littéral, puis on retrouve une traduction au mot-à-mot, enfin c'est le paragraphe en langue occidentale suivi d'un commentaire de Srila Prabhupada expliquant le sens et la portée du verset traduit. Le fondement de la Bhagavad Gita – composée de 18 courts chapitres – repose sur le renoncement aux convoitises matérielles du monde, c’est-à-dire « agir en songeant que chaque être est issu de la Personne Suprême et Originelle, Sri Krishna, et en évitant d'être obsédé par l'instinct de compétition, de gain, d'appropriation de biens matériels futiles si courants à notre époque ». Thoreau, Hegel, Gandhi, etc. ont beaucoup encensé la Bhagavad Gita.

Œuvres humanitaires

En 1971, Srila Prabhupada fonda l’association de bienfaisance « Hare Krishna Food For Life » nommée en France « Les repas Hare Krishna ». Il s’agit d’une distribution gratuite de nourriture végétarienne sanctifiée, appelée en sanskrit prasadam (littéralement: « la miséricorde de Dieu »). Dans les pays du tiers-monde et, de plus en plus, dans les pays industrialisés, la distribution à grande échelle de repas gratuits est l’une des principales activités humanitaires de l’ISKCON. A ce jour, plus de 58 millions de repas ont été servis à travers le monde.

Persécutions du mouvement Hare Krishna dans le monde

  • En novembre 2006, le gouvernement kazakhe décida de démolir avec l'aide de la police [réf. nécessaire], au bulldozer, les maisons appartenant à des fidèles du mouvement Hare Krishna, habités seulement par des femmes et des enfants, les hommes travaillant alors à la ville. (voir sur Wikinews (en) ).

« Les organismes hindous nationaux du Royaume-Uni, des États-Unis, du Canada, d'Australie, et d'autres pays demandent au gouvernement du Kazakhstan d'arrêter le harcèlement et la discrimination des hindous », a indiqué Ramesh Kallidai, secrétaire général du forum hindou de la Grande-Bretagne. Ces faits furent condamnés par Washington et le gouvernement britannique [réf. souhaitée].

« Le Mouvement pour la Conscience de Krishna prend sa source dans la longue tradition dévotionnelle hindoue baptisée Bhakti, et qui signifie la dévotion ou l’amour pour Dieu. Certains ont opposé au mouvement Hare Krishna l’étiquette de “secte” et remis en question son authenticité. C’est là un triste et déplorable témoignage de notre isolement culturel. Cette tradition religieuse exige une place respectable dans la vie spirituelle de l’homme. Elle ne doit en aucun cas être discréditée ou dépréciée par l’appellation de “secte”, et la dignité de son héritage et de son histoire unique ne doit pas non plus être rabaissée par la confusion de ceux qui voudraient, sans discrimination aucune et d’un simple geste, l’identifier à l’une des trop nombreuses sectes d’aujourd’hui si populaires. » — Docteur Diana Eck, Professeur d’histoire des religions, Université de Harvard, USA.

En France

En 1995, le mouvement est classé comme secte par la commission d'enquête française sur les sectes[3] , estimant qu'il avait « réalisé de substantiels bénéfices commerciaux par le biais d'associations à but soi-disant désintéressé », que des témoignages avaient été recueillis au sujet d'astreintes à un effort physique important pouvant « réduire [l']esprit critique ». La rapport fait aussi état (au conditionnel) d'« embrigadement des enfants », de « discours antisocial », de « trouble à l'ordre public » (s'appuyant sur les rapports des Renseignements généraux). A cela les dévots de Prabhoupada répondent qu'il n'y aurait pas tant de mauvaises critiques à l'égard du mouvement si en Occident on était quelque peu habitué à la culture indienne et à sa spiritualité.

En 2006, la nouvelle commission d'enquête indique qu'il n'y aurait pas de recrutement d'enfants.

Aujourd'hui, le mouvement, qui avait été ébranlé en France par des erreurs ou déviances de certains membres, semblerait retrouver l'esprit sérieux et sincère de ses origines, d'autant plus que des Indiens expatriés en Occident fréquentent leur temple pour rester en contact avec leur culture d'origine : l'hindouisme. Quelques centaines de personnes se présentent à Paris chaque année au festival de rue Ratha Yatra (premier dimanche de juillet en général).

Présence

Fidèles chantant à Paris

En France, il est présent dans l'Indre (Château d'Oublaisse, nouvelle Mayapura, le château est visité par des milliers de touristes chaque année) , en région parisienne (Noisy-le-Grand) ponctuellement dans le Jura près de Dole (Château Bellevue, Arche Novum, à Chatenois, où se déroule un séminaire franco-suisse chaque année début juillet). Il est également présent en Belgique (Château de Septon Durbuy — Radhadesh avec près de 100 dévots dont la moitié vivent en dehors du centre qui compte désormais une Université Vaishnava) ainsi qu'au travers de petits groupes de fidèles répartis un peu partout en France. Le Mouvement, qui continue son développement sur les cinq continents, semble avoir retrouvé de nouvelles bases en France. Chaque année, en principe le premier ou deuxième week-end de juillet, se tient à Paris le Ratha Yatra, rassemblement qui réunit quelques centaines de participants, de la Place de la République au quartier de la Chapelle (les Halles).

Liens internes

Références

  1. a , b , c , d , e , f , g , h  et i d'après l' Encyclopédie des religions de Gerhard J. Bellinger ISBN 2253131113
  2. http://www.latimes.com/news/local/la-me-krishna26jun26,1,1306188.story
  3. (fr) http://www.assemblee-nationale.fr/rap-enq/r2468.asp

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