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Gétigné
La villa Lemot à Gétigné
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Arrondissement de Nantes Canton Canton de Clisson Code commune 44063 Code postal 44190 Maire
Mandat en coursFrançois Guillot
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la vallée de Clisson Site web http://www.valleedeclisson.fr/ Démographie Population 3 360 hab. (2008) Densité 140 hab./km² Gentilé Gétignois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 13 m — maxi. 97 m Superficie 23,97 km2 Gétigné est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire. Elle faisait partie des Marches de Bretagne-Poitou, et est située dans le Vignoble nantais.
Ses habitants s'appellent les Gétignois et les Gétignoises.
Sommaire
Géographie
Localisation
Gétigné est situé au bord de la Sèvre nantaise, à 4 km au sud-est de Clisson et 25 km au sud-est de Nantes.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Gétigné est une commune urbaine, une des quatre de l'unité urbaine de Clisson ; cette unité urbaine est identique à l'aire urbaine de Clisson qui fait partie de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
Communes limitrophes
Les communes limitrophes de Gétigné sont Clisson et Boussay en Loire-Atlantique, Saint-Crespin-sur-Moine, Saint-Germain-sur-Moine, Torfou et Montfaucon-Montigné en Maine-et-Loire, Cugand en Vendée. Gétigné occupe en effet une indentation de la Loire-Atlantique entre la Vendée et le Maine-et-Loire.
Hydrographie
Gétigné est délimité au sud par la Sèvre nantaise, et sur sa partie ouest par son affluent, la rivière de la Moine.
Climatologie
Le climat de la Loire-Atlantique, est de type tempéré océanique. L'influence de ce climat est largement facilitée par l'estuaire de la Loire et l'absence de relief notable[1]. Les hivers sont doux (min -10 °C / max 10 °C) et pluvieux et les étés relativement beaux et doux également (min 17 °C / max 35 °C). Les pluies sont fréquentes mais peu intenses. Les précipitations annuelles sont d'environ 820 mm[2] et peuvent fortement varier d'une année à l'autre. Les chutes de neige y sont exceptionnelles.
Toponymie
Gestigné 1179[3].
Nom de domaine gallo-roman *GESTINIACU : « propriété de *Gestius ou de *Gestinius »[4], noms de personnes gallo-romans, suivi du suffixe -*INIACU ou *-ACU. Comme l'indique l'astérisque, ces deux noms ne sont pas attestés.
Histoire
Antiquité
Pendant l'Antiquité, Gétigné se situe dans le pays des Pictons dans l'Aquitaine seconde.
Moyen Âge
La paroisse de Gétigné fut fondée au Moyen Âge aux alentours du XIIe siècle. En 1409, Gétigné intègre les Marches Bretagne-Poitou[5]. Sa position de carrefour de l'Anjou, de la Bretagne et du Poitou participe au développement économique et militaire de la paroisse. Les deux rivières Moine et Sèvre virent le développement d’activités liées à l'utilisation de l'énergie hydraulique avec la présence de nombreux moulins.
Dès le Moyen Âge, Gétigné dispose d'une église Sainte Radegonde près d'une abbaye du même nom. Le château de La Roche est édifié par les seigneurs de Clisson (notamment Olivier II) autour du XIVe siècle. Le château est acheté en 1461 par Marguerite d’Orléans, femme de Richard d'Étampes pour son fils, le duc de Bretagne François II.
Période moderne
À la Révolution, Gétigné fut touchée par les guerres de Vendée. En 1793, les "colonnes infernales" détruisent l’église et les maisons du bourg.
XIXe siècle
La commune sera reconstruite au cours du XIXe siècle. C’est dans les mêmes temps que François-Frédéric Lemot acquiert un domaine qu’il nommera la Garenne Lemot, où l’on trouve une villa de style Néo-Palladien, œuvre de l'architecte Mathurin Crucy. De nombreux tisserands étaient présents dans la commune. Cette activité déclina à partir de 1860. D'abord restaurée, l'église est reconstruite entre 1867 et 1870.
Période contemporaine
Suite au rachat du domaine de la Garenne Lemot par le Conseil Général de Loire Atlantique en 1968, des activités touristiques sont développées, avec à l'intérieur de la villa, des expositions permanentes et temporaires.
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de Loire-Atlantique.Blasonnement De gueules à un épi de blé posé en pal, adextré de trois autres épis tigés, ployés l'un sur l'autre, les quatre croisant leurs tiges en nombril ; senestré de trois navettes en barre, posées 2 et 1, la première tarée de profil, sa gorge de chasse tournée vers le chef ; la seconde vue par dessus, sa canette nourrie ; la troisième mouvant du centre, retournée, ses deux lumières ajourées du champ. De la canette de la seconde navette essort un fil passant sous la troisième navette, formant une boucle autour des tiges d'épis de blé et joignant la pointe de la quatrième tige à senestre, le tout d'or ; au chef cousu de sable chargé de cinq mouchetures d'hermine d'argent.Administration
Administration municipale
Le conseil municipal de la commune de Gétigné est composé de 21 membres : le maire, 6 adjoints et 14 conseillers municipaux[6]. La mairie se situe rue du Pont Jean Vay.
Les maires de Gétigné
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1989 2008 Marie-Loïc Richard UMP mars 2008 François Guillot UMP Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Gétigné comptait 3 360 habitants (soit une augmentation de 9 % par rapport à 1999). La commune occupait le 3 013e rang au niveau national, alors qu'elle était au 3 038e en 1999, et le 84e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Gétigné depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Gétigné, cela correspond à 2005, 2010, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[7],[8],[N 1].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 3 360 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,3 %) est en effet inférieur au taux national (22,1 %) et au taux départemental (20,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,2 %, 15 à 29 ans = 15,4 %, 30 à 44 ans = 21,3 %, 45 à 59 ans = 22,8 %, plus de 60 ans = 17,4 %) ;
- 50,8 % de femmes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 14,9 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 23,2 %).
Économie
Emploi
En 2006, on comptait 77,2 % d'actifs (dont, parmi eux, 5,8 % de chômeurs), 7,2 % de retraités, 8,8 % de jeunes scolarisés et 6,8 % de personnes sans activité.
L'emploi des Gétignois en 2006 Type d'emploi Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers Gétigné 28 52 145 331 403 597 Sources des données : INSEE[14] Activités
Les activités y sont surtout industrielles, commerciales et agricoles. Gétigné dispose de deux parcs d'activités :
- Parc d'activités du Fief du Parc
- Parc d'activités de Recouvrance
On y trouve une activité viticole avec la production de Muscadet (AOC)
Ancienne mine d'uranium
Une mine d'uranium[15] a été exploitée sur le site de l'Ecarpière jusqu'en 1990. Le site contient 11,2 millions de tonnes de résidus qui émettent 85 fois la radioactivité normale[16]. Des mesures[17] effectuées en 2007 par la CRIIRAD révèlent un taux de radioactivité anormal sur le parking de la carrière. Pour réhabiliter le site, Areva envisage d'y créer un parc dédié aux énergies renouvelables[18].
Vie locale
Gétigné dispose d'un bureau de poste, d'une bibliothèque municipale (la bibliothèque des Ch@nges), d'une salle municipale (l'Espace Bellevue) et d'une ADMR (Aide à domicile en milieu rural). Un sentier pédestre « le Circuit du vieux chemin Royal » est accessible sur la commune.
Santé
Pour les soins, la commune possède notamment deux médecins ainsi que plusieurs praticiens (kinésithérapeutes, orthophoniste, diététicien). Il y a aussi une pharmacie, un infirmier et trois dentistes. Une maison de retraite La résidence des 3 clochers accueille les personnes âgées.
Écologie et recyclage
La Communauté de Communes de la Vallée de Clisson gère la collecte de la commune. Il y a une collecte hebdomadaire des ordures ménagères. Une collecte des ordures issues du tri sélectif a lieu deux fois par mois. La déchèterie dont dépend la commune se situe au lieu-dit « Les Roussinières » dans la commune même.
Éducation
Gétigné est rattachée à l'Académie de Nantes. La commune possède deux écoles primaires :
- École publique Cousteau
- École privée Notre-Dame du Sacré-Cœur
Sport
Gétigné accueille une quinzaine d'associations sportives. Il y a un complexe sportif comprenant notamment une salle omnisport, et des terrains de football.
Culture
Le comité des fêtes de Gétigné (Get'Fête) organise tous les ans le week-end précédent les cérémonies du 14 juillet, Les Feux de Gétigné. Cet événement attire chaque année entre 3000 et 4000 personnes. Plusieurs groupes ont partagés la scène depuis sa création en 2005 notamment Rue de la Gouaille, Sangria Gratuite, Leni, Marad'jah, Ma Valise. Pour l'édition 2010 qui aura lieu le 10 juillet, la programmation offre sur scène Les Caméléons, Santa Macairo Orkestar et Magenstria. Les Feux de Gétigné sont ouverts à tous et gratuit.
Culte
La paroisse catholique Sainte-Marie Du Val De Sèvre regroupe les communautés de Boussay, Clisson, Gétigné, Gorges, Saint-Hilaire-de-Clisson, Monnières et Saint-Lumine-de-Clisson.
Lieux et monuments
Demeures et châteaux
Article détaillé : Domaine de la Garenne Lemot.La Garenne Lemot, Parc pittoresque, créé entre 1811 et 1815 par le sculpteur François-Frédéric Lemot et l'architecte Mathurin Crucy, pour le compte des frères Pierre et François Cacault qui furent à l'origine de la reconstruction de Clisson après la Révolution.
La « Maison du Jardinier » qui se situe à l'entrée du parc fut la premier édifice italianisant érigé dans le pays clissonnais. Celui-ci empruntait alors les formes architecturales et de matériaux de construction, aux demeures d'Ombrie et de Toscane. La villa, une loggia de style Néo-Palladien, se trouvant au fond du parc, est plus récente, elle fut édifiée à partir de 1824. Le domaine de 13 ha est aménagé à l'anglaise. On y trouve des fabriques de jardin qui ont été réalisées entre 1818 et 1823. Elles se composent d'une chapelle funéraire transformée en temple de l'amitié par adjonction de quatre colonnes formant un péristyle, d'un obélisque elle aussi construite par Mathurin Crucy et de la colonne Henri IV située sur la hauteur due à François-Frédéric Lemot.En 1968, les descendants de Lemot vendirent le domaine au Conseil Général de Loire Atlantique. Le domaine a accueilli le FRAC (Fonds Régional d'Art Contemporain) dans ses locaux entre 1988 et 1994. Depuis, une collaboration entre les deux institutions existe: le FRAC expose chaque année dans la villa de la Garenne, qui accueille aussi d'autres expositions annuelles comme celle de la Casa de Velasquez de Madrid suivant ainsi les vœux de François Frederic Lemot qui voulait que son parc se substitue à l'Italie dans la formation des artistes et que sa villa accueille de jeunes artistes.
Le domaine fait, à partir de 1969, l'objet de mesures de protections au titre des monuments historiques : la villa et le temple de Vesta (inspiré de celui de Tivoli) sont inscrits en 1969, auxquels s'ajoutent la colonne d'Henri IV et le parc qui l'entoure en 1986. Par arrêté du 14 mars 1988, l'ensemble du parc et ses fabriques, l'extérieur de la villa et de la maison du jardinier sont classés au titre des monuments historiques, ainsi que les extérieurs du temple de l'Amitié et l'obélisque sur la rive gauche. En 2000, la maison du portier, dernier bâtiment non protégé, est classée[19].
- Vestiges du château de La Roche édifiée par les seigneurs de Clisson entre le XIV et XVe siècle.
Patrimoine religieux
- l’église Sainte-Radegonde puis Saint-Sébastien (XIXe siècle) qui renferme un ostensoir en argent doré et émail peint poinçonné A.G, Augsbourg 1769 1771[20].
- la chapelle Notre-Dame de Toutes Joies, chapelle plusieurs fois détruite, reconstruite au XIXe siècle
- la chapelle Sainte-Anne à l'Annerie (XXe siècle)
- la chapelle Notre-Dame de Recouvrance (XXe siècle) possède un bas-relief, sculpture en albâtre du XVe siècle, objet classé le 28 juin 1962.
Autre patrimoine
- Moulins à eau et chaussées ; avec notamment les moulins de Fouques (XVIe siècle), Breil (XVIe siècle) et Persimon (XVIe siècle). La présence de nombreux moulins témoigne de l'activité meunière sur la commune.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Gétigné sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel de la communauté de communes de la Vallée de Clisson
- Site du Lycée Charles PEGUY
- Site de Get'Fête
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Afin de permettre une comparaison entre communes, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999, de présenter :
Références
- climat de Loire-Atlantique
- nantes.fr Climat
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 318.
- A. Dauzat et Ch. Rostaing, Op. cité
- Gétigné : histoire sur www.valleedeclisson.fr. Consulté le 19 août 2009
- [1] sur www.valleedeclisson.fr Consulté le 19 août 2009
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V des « opérations de recensement »
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 8 juillet 2011
- Gétigné 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 8 juillet 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 8 juillet 2011
- Évolution et structure de la population sur Résultats du recensement de la population - 2008. Consulté le 8 juillet 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 8 juillet 2011
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2008 sur insee.fr. Consulté le 8 juillet 2011
- Données du recensement INSEE » sur http://www.recensement.insee.fr, 2006. Consulté le 19 août 2009 INSEE, «
- Mine d'uranium de l'Ecarpière sur www.areva-nc.fr. Consulté le 19 août 2009
- Magazine Capital, octobre 2008
- Mesures de la radioactivité sur le parking de l'Ecarpière sur www.criirad.org. Consulté le 19 août 2009
- Areva veut réhabiliter l'ancienne mine d'uranium maville.com, 2 juillet 2008
- Notice no PA00108615, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Base Palissy
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