Département du Renseignement et de la Sécurité

Département du Renseignement et de la Sécurité
Département du Renseignement et de la Sécurité DRS
Algeria emb (1976).svg

Création 1957
Siège Dely-Ibrahim, banlieue d'Alger
Dirigeant(s) Mohamed Mediène
Affiliation(s) Ministère de la défense


Le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) est le service de renseignements algérien. Il est l'un des services de renseignements les plus centralisés au monde[1].

Son existence remonte à la guerre d'indépendance, sous l'impulsion de Abdelhafid Boussouf, son rôle était de gérer les réseaux aussi bien nationaux qu'internationaux du FLN. Après l'indépendance du pays en 1962 et l'accession de Houari Boumédiène à la tête du pays en 1965, les services de renseignements algériens connurent une grande mutation au niveau de leur organisation interne, s'inspirant grandement du schéma de fonctionnement des services du bloc de l'Est, c'est ainsi qu'il leur a été attribué le nom de Sécurité militaire (« SM ») avec comme missions principales :

  • La lutte contre toute forme d'espionnage
  • La préservation de la sécurité intérieure du pays
  • La défense des intérêts vitaux de l'Algérie à l'étranger.

Sommaire

Histoire

Sécurité militaire (SM)

Abdelhafid Boussouf, alias « Si Mabrouk », membre du clan de Oujda au Maroc, un des chefs de la wilaya V et de l'armée des frontières. Il a pour conseiller et adjoint, à la fin de 1959, Mohamed Laroussi Khelifa, alias Abdelhafid, fonctionnaire qui a rejoint le maquis en 1957. Ils mettent en place un système de surveillance et de répression durant la guerre d'indépendance ; ce système s'installe au coeur l'État-FLN et va en infiltrer peu à peu tous les rouages, civils et militaires.

C'est en 1956, à Nador (Maroc espagnol), qu'est créé dans la clandestinité un premier service de transmissions et d'écoutes. Il s'agit alors de protéger les dirigeants nationalistes et les chefs de l'ALN des infiltrations et des manipulations des français. Puis cette mission s'étend à la surveillance des membres du FLN eux-mêmes et, plus largement, au contrôle et à l'espionnage des populations. Les historiens l'appellent la « Tcheka algérienne ». À la fin des années 1950, après la création du GPRA (1958), le KGB accepte de recevoir dans ses écoles de formation des collaborateurs de Boussouf. Durant leur séjour à Moscou, ces derniers, pour la plupart des étudiants diplômés issus des classes moyennes et de la bourgeoisie qu'on appellera les « Boussouf boys » apprennent les techniques de la mise en scène et de l'organisation « des provocations et des complots préventifs pour détruire l'adversaire ». Cette première promotion est connue sous le nom de code « Tapis rouge », ses membres vont former le noyau dirigeant du Ministère de l'Armement et des Liaisons générales (MALG), dont Abdelhafid Boussouf prend les commandes en janvier 1960. Il reporteront leur fidélité sur le colonel Boumediene. Et ce sont eux qui constitueront les premiers cadres de la Sécurité militaire, qui va devenir la colonne vertébrale du régime.

Évolution des services spéciaux algériens

Les services spéciaux algériens disposent de plusieurs bases opérationnelles : au Maroc, en Égypte (jusqu'en 1959), en Tunisie et en Libye - où est installée la fameuse « base Didouche », abritant les archives du MALG. Cette base est composée d'une section « Renseignement, documentation et exploitation », dont la tâche est de recueillir, d'analyser et d'exploiter les rapports adressés par les agents opérant dans les pays étrangers.

La DST quittera l'Algérie le 1er mars 1962. Les services soviétiques s'installent alors pour encadrer ceux de la toute jeune Sécurité militaire algérienne. C'est le général Vadim Kirpitchenko aidé d'Andréï Zelenine, responsables du KGB et spécialistes du Maghreb qui sont alors chargé de former les Algériens aux services spéciaux.

Après la crise de l'été 1962 qui voit s'opposer les agents du renseignement du GPRA et de l'État-Major Général (EMG) sous le commandement de Houari Boumédiène, le transfert des archives du l'EMG et du MALG à Rocher Noir et Alger, et le ralliement des responsables du renseignement à Ben Bella contribuent à l'élimination de Boussouf, à la réorganisation des services confiée à Ben Cherif, et à la création de la « SM » confiée à Kasdi Merbah. Adjoint au renseignement de l'EMG depuis 1960, technicien de la répression auprès de Boussouf, négociateur aux Rousses et à Evian, le commandant Kasdi Merbah est le fidèle soutien de Boumediene contre ses ennemis intérieurs et extérieurs (parti de la France). Jusqu'en février 1979, Kasdi Merbah est à la tête de la direction centrale de la sécurité militaire (DCSM), véritable police politique, qui contrôle la gendarmerie, la police et même l'économie par le canal du service PE de « prévention économique ». Soutien de Chadli en 1979, il est promu colonel, puis lui succède pour une courte durée le colonel Yazid Zerhouni dit Yazid, ancien ministre de l'intérieur et des collectivités locales (1999-2010).

Liquidation des opposants par la Sécurité militaire (SM)

  • L'assassinat de Mohamed Khider

Le 4 janvier 1967, Mohamed Khider, l'un des « historiques » de la guerre d'indépendance qui avait quitté le pouvoir en avril 1963 est abattu dans sa voiture. On attribue d'abord cette liquidation au fait qu'il aurait conservé les fonds secrets du FLN, mais Hocine Aït Ahmed évoque une autre raison : son intention de former un gouvernement en exil. L'enquête menée par la police espagnole établit que l'attentat a été organisé par un « responsable de la SM, attaché culturel à l'ambassade d'Algérie à Madrid », agissant avec un ancien truand algérien de Paris, Salah Hijeb, dit « Vespah », devenu responsable de la Sûreté nationale (l'opération est sans doute montée par la SM en étroite collaboration avec la DGSN). Le contrat sur Khider, exécuté par le truand-tueur Youcef Dakhmouche, courait en fait depuis fin 1964 (en 1971, Dakhmouche sera arrêté - et très probablement liquidé - par la SM. C'est Abdallah Ben Hamza qui en serait le maître d'œuvre.

  • L'affaire Zbiri

Le 15 décembre 1967, Boumédiène reprend le commandement de l'armée au colonel Tahar Zbiri, qu'il destitue pour avoir organisé un putsch avorté. En fait, Tahar Zbiri - malgré ses titres, il avait en réalité moins d'influence au sein du commandement de l'armée que le colonel Chabou - a été victime d'une manipulation de la Sécurité militaire (ce qui, avec le souci de Boumédiène de ne pas s'aliéner les nombreux officiers de l'Est algérien, explique la relative mansuétude dont il bénéficiera, puisque des crimes plus véniels sont couramment sanctionnés par la peine de mort). La crise entre les deux hommes durait depuis quelques mois, Tahar Zbiri ne supportant plus de voir le pays dériver vers un régime de pouvoir personnel. À l'origine, il n'était nullement partisan d'un coup d'État spectaculaire. Selon Mohammed Harbi, en tant que chef d'état-major, il n'avait en effet qu'un geste à faire pour éliminer Boumédiène, sans compter que tous les chefs de région militaire y étaient favorables. Mais « on » lui suggéra l'idée saugrenue, au motif que son geste aurait plus de panache, de quitter Alger dont il avait le contrôle total et de se rendre à El Asnam, pour « marcher » ensuite sur la capitale. Ce qu'il fit. Mais, au moment de lancer la marche, il s'aperçut que ses blindés étaient... à court de carburant. Les témoins assistèrent alors à une scène hallucinante: une file de blindés allant se ravitailler dans une pompe à essence publique ... Ses chars furent pris « sous le feu de Mig pilotés par des aviateurs russes» dans la région de Mouzaia et d'El Affroun, faisant plusieurs centaines de morts, dont de nombreux civils.

Exit Tahar Zbiri, qui prend le chemin de l'exil ... Mais certains de ceux qui l'ont soutenu ne s'en tirent pas aussi bien. Dès le 14 décembre 1967, comme le rapporte Zbiri lui-même, le commandant Saïd Abid, chef de la 1re région militaire, est « suicidé » de trois balles dans le corps. Et le 8 janvier 1968, le colonel Abbès trouve la mort dans un « accident de voiture » sur la route Cherchell-Alger - méthode souvent répétée depuis lors par la SM pour se débarrasser discrètement des importuns.

Le 26 avril 1968, les amis de Zbiri tentent un dernier sursaut: camouflés sous l'uniforme de l'ANP, un commando s'introduit dans le Palais du gouvernement où siège le conseil des ministres ... « Boumédiène sortit par la petite porte alors que ceux qui se disposaient à l'exécuter entraient par la porte principale. » Deux guetteurs le reconnaissent à l'extérieur et lui tirent dessus, le blessant légèrement. Mais l'attentat échoue, forgeant au président un début de réputation d'invincibilité.

  • L’assassinat de Krim Belkacem

En 1969, alors qu'il s'est exilé en Suisse, Aït-Ahmed est approché par Hamid Aït-Mesbah (l'homme qui avait livré aux autorités françaises l'organigramme de la base Didouche). Monté en grade au sein de la Sécurité militaire, il affirme préparer contre Boumédiène un coup d'État auquel, au nom de la solidarité kabyle, il voudrait l'associer: « Il n'y a pas d'autre moyen de se débarrasser d'un régime qui a ruiné le pays. », lui dit-il en substance. Aït Ahmed lui demande d'expliquer comme il concilie cette volonté de sauver le pays avec la répression féroce qu'il a personnellement menée, principalement contre les Kabyles, entre 1963 et 1965. Aït-Mesbah répond qu'il s'était alors employé à en « limiter les dégâts ».

Prévenu par Ali Mécili de ce piège grossier, Aït-Ahmed décline prudemment l'offre qui lui est faite. Un an plus tard, Aït-Mesbah réitère son manège pour attirer Krim Belkacem dans un guet-apens. Cette fois, il réussit son coup. Le rôle qu'il voudrait faire jouer à Krim, dirigeant historique de la guerre d'indépendance, dans le prétendu putsch contre Boumédiène, serait somme toute assez marginal: « Préparer le texte d'une proclamation à la nation et la liste de sa prochaine équipe gouvernementale. » Le 20 octobre 1970, la police de Francfort retrouvera Krim étranglé avec sa propre cravate dans une chambre d'hôtel.

Selon Aït-Ahmed, « c'est d'abord en France que le complot, c'est-à-dire l'assassinat de Krim, devait se dérouler. Il était question de faire disparaître le corps dans une villa louée à cette occasion en Provence. J'ai des raisons de penser que la police française en avait eu vent, Krim s'est vu interdire de séjourner sur le territoire français sans autorisation préalable. Les préparatifs du coup d'État se sont transposés ailleurs et c'est ainsi que le rendez-vous fatal eut lieu en Allemagne. »

  • L'accident du colonel Chabou

Et les exécutions se multiplient également dans le proche entourage de Houari Boumediene. En 1971, le colonel Abdelkader Chabou, cet ancien officier de l'armée française devenu le vrai patron de l'armée - il est secrétaire général du ministère de la Défense nationale - et qui avait, on l'a vu, secrètement autorisé les Français à poursuivre leurs expérimentations de guerre chimique dans le Sahara en 1967, est à son tour suspecté de préparer un coup d'État; il périt dans un accident d'hélicoptère Puma de fabrication française. Les inspecteurs militaires chargés de l'enquête découvrent des traces d'explosifs dans les débris et concluent à l'attentat, mais ils sont priés de mettre fin à leurs investigations.

  • L'assassinat de Ahmed Medeghri

Ahmed Medeghri, ministre de l'Intérieur, est retrouvé mort le 10 décembre 1974 chez lui à Alger avec trois balles dans la tête. Quelques heures auparavant, il était sorti en claquant la porte du bureau de Houari Boumédiène avec lequel il avait eu un entretien orageux. À ses obsèques, sa femme crie : « Boumédiène assassin! »

  • L'assassinat de Ali André Mécili

Le 7 avril 1987 à 22 h 35, Maître Ali André Mécili, avocat au barreau de Paris et dirigeant de l'opposition algérienne en France, est assassiné dans l'entrée de son immeuble du 74, boulevard Saint-Michel, de trois balles dans la tête. Selon Aït Ahmed, quelques heures après le crime, le ministre français de l'Intérieur, Charles Pasqua, a téléphoné à l'ambassadeur d'Algérie en France pour « l'assurer que l'Algérie n'avait rien à voir avec cette affaire ». Une information judiciaire est ouverte et confiée à la juge d'instruction Françoise Canivet-Beuzit. Pendant près de six mois il n'en filtrera rien. La police reçoit un « renseignement confidentiel » qui accuse un petit truand algérien, Abdelmalek Amellou (Malek), d'avoir commis le meurtre pour le compte des services spéciaux de son pays. Un second renseignement dénonce un commanditaire officier de la Sécurité militaire, un intermédiaire et deux exécutants : Amellou et un certain Samy.

Au milieu des années 80 la Direction Centrale de la Sécurité Militaire (DCSM) est devenue la Direction Générale de la Documentation et de la Sécurité (DGDS). Sa dénomination est remplacée en novembre 1987 par celle de Direction Générale à la Prévention et à la Sécurité (DGPS).

Les événements du 5 octobre 1988 : le général Lakehal Ayat Medjedoub qui est à l'époque à la tête de la DGPS, fait valoir ses droits à la retraite. Chadli le remplace alors par le général Betchine. Une période de changements politiques majeurs débute alors avec l'instauration du multipartisme mais aussi de la montée du mouvement intégriste incarné par le Front islamique du salut (FIS). Malgré ces changements d'appellation, la plupart des Algériens parlent toujours de la « SM ».

DRS - (Département du Renseignement et de la Sécurité)

Le ministre de la défense Khaled Nezzar dissout le DGPS en septembre 1990, et crée le DRS, tout-puissant département du renseignement et de la sécurité qui unifie tous les services aux ordres de Tewfik, en liaison étroite avec Smaïn Lamari dit Elhadj, directeur du contre-espionnage.

Le DRS gère un grand nombre d'organismes subordonnés. Ses sous-directions changent assez souvent de titulaire, parfois pour cause d'assassinat. On trouve :

  • Direction centrale de la sécurité de l'armée (DCSA) a été assurée par le général Betchine, puis par Kamel Abderahmane jusqu'en 1995, avant que Tewfik la mette directement sous sa coupe, est en principe spécifiquement militaire : elle consiste à protéger le personnel et les infrastructures de l’armée.
  • Direction de la documentation et de la sécurité extérieure a été dirigée par le général Saïdi Fodhil, avant qu'il ne soit assassiné en 1996.
  • Groupe d'intervention spécial (GIS) fut dirigé par le colonel Abdelkader Khemal puis par le commandant Hamou, après la mort du commandant Abdelrahmane, le GIS a été créé en 1987, sur le modèle du GIGN français, avec un encadrement militaire et un personnel de police. Sa mission était plutôt offensive. À partir de juin 1991, il sera engagé dans la lutte antiterroriste et ses effectifs seront renforcés (environ 300 hommes). Des brigades d’intervention du GIS seront installées près de certains points névralgiques du pays, à Boufarik, près de la base aérienne, à Alger, à Blida. Lambarek Boumaarafi, l'assassin du président Mohamed Boudiaf, en faisait partie.
  • Service de sécurité présidentielle (SSP) est dirigé par le commandant Hadjres.
  • Centre de communication et de diffusion (CCD), appelé centre Belaroussi à Ben Aknoun, est dirigé par le colonel Fawzi, de son pseudonyme, lequel a relevé Tahri Zoubir alias Hadj Zoubir, ce service dépendant directement du chef du DRS, est chargé du contrôle des journalistes, médias, censure, diffusion de communiqués, articles à publier. Grâce à ses réseaux en Algérie et à l’étranger et à ses agents placés dans les différents quotidiens nationaux, le CCD, doté de grands moyens et connaissant les méthodes de conditionnement de l’opinion, a pu promouvoir très efficacement l’interprétation officielle du conflit : la juste lutte des militaires contre la barbarie islamiste. Il se compose de quatre services : Exploitation et manipulation (recrutement et entretien des agents); soutien opérationnel (arrestation et prise en charge des agents potentiels); soutien et contrôle (contrôle médiatique); analyse et traitement (analyse, traitement de l’information et de la stratégie médiatique).
  • Département d'infiltration et de manipulation
  • Direction des relations extérieures et de la coopération (DREC), dirigée par le général Salim Attafi après le départ en exil du généraI Salim Benabdallah alias Slim.
  • Direction du contre-espionnage (DCE), de son côté qui coopère avec la DCRI française, dispose d'un service action, le centre de recherche et d'investigation (CRI) à Ben Aknoun, intitulé ANTAR, dirigé par le colonel Farid Ghobrini. La mission première de la DCE, contrairement à son intitulé officiel, est de surveiller et d’infiltrer la société. Elle comporte plusieurs services et sous-directions, dont les appellations et compétences semblent avoir varié au fil des années. Par définition secrète, son organisation n’est connue que de façon parcellaire.
  • Centre principal militaire d'investigation (CPMI) de Ben Aknoun, confié au colonel Bachir Tartag alias colonel Atman. L'escadron 192 lui est probablement rattaché. Il a servi d’abord, après le coup d’État de janvier 1992, à surveiller et à réprimer les « éléments douteux » des différents corps de l’armée : de nombreux militaires suspectés de sympathies avec les islamistes y ont été arrêtés.
  • Groupement de contrôle des réseaux (GCR) il est chargé du renseignement électronique, des centres d'écoute et la surveillance des transmissions. Du matériel sophistiqué a été acquis et des Serveurs superpuissants ont été installés à Dély-Ibrahim. Cette structure est censée lutter contre la « cybercriminalité ». Mais selon les « besoins », cette « mission » peut avoir un champ d’action aussi large qu’intempestif. Le GCR aurait été fractionné en plusieurs Brigades qui auraient bénéficié « de formation en Chine et de l’assistance technique des Chinois dans le contrôle de la Toile algérienne ». Des formations continues se dérouleraient périodiquement. Tout y passe : sites, forums, blogs, conversations, mails, téléchargements. Le quotidien El Watan expliquait antérieurement qu’un « GIX », « passerelle unique qui centralise toutes les données Internet qui entrent ou sortent d’Algérie, aurait été installé. De là, il suffit de mettre un tuyau et de tout récupérer ».
  • Commandement de coordination de la lutte contre les activités subversives (CLAS), crée en juillet 1992, présidé par le général Mohamed Lamari, chef d'État-major de l'armée.

Il existe également :

  • PC opérationnel (PCO), implanté à Château Neuf, chargé de coordonner la lutte antiterroriste ;
  • Institut supérieur des techniques du renseignement, créé à Beni Messous en 1990.

Le DRS dispose d'antennes à Madrid, Londres et Paris. Dans cette organisation protéiforme, dirigée par des généraux politisés, il y a donc une certaine prolifération de services, plus ou moins concurrents, qui sont chargés d'intervenir contre les opposants au régime.

D'autres services de sécurité ne font pas partie du DRS :

  • la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), (commandant Tolba Mhamoud, remplacé par le colonel Ali Tounsi et Mohamed Ouadah) ;
  • la Direction de la gendarmerie, dirigée par le général Abbas Gheziel, remplacé par Boustila Ahmed ;
  • la Garde républicaine, dirigée par le général Djemai Ali après le général Mohamed Dib.

Dirigeants

Ci-dessous la liste des responsables qui ont eu à diriger le DRS :

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Voilà comment sont nés les services secrets algériens… Entretiens avec le colonel Ali Hamlet, alias Elhadi, alias Yahia, réalisé par Mohamed Chafik Mesbah et publié en 2 parties par le quotidien Le Soir d'Algérie des 23 et 24 Juin 2008. - Première partie - Deuxième partie

Notes et références

  1. Jacques Baud, Encyclopédie du renseignement et des services secrets, Éditeur : Lavauzelle, Collection : Renseignement & Guerre Secrètes, 2002, (ISBN 2-7025-0753-0)

Bibliographie


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