- Lambarek Boumaarafi
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Sommaire
L'assassinat du président algérien
Lambarek Boumaarafi assassine le président algérien, Mohamed Boudiaf, le 29 juin 1992 à Annaba[1].
Vingt jours après l'assassinat, une commission d'enquête nommée immédiatement après l'assassinat rendait ses conclusions : Il s'agissait d'un «complot». A l'appui de cette thèse, les six membres de la commission, tout en notant que Boumaarafi n'avait pas «le profil d'un kamikaze» agissant de sa propre initiative, relevaient surtout que les «négligences criminelles» des services de sécurité avaient «facilité objectivement» la tâche du tueur.
Son unité militaire
Il faisait partie d'un groupe d'intervention spéciale (GIS) dépendant de la Direction du renseignement et de la sécurité (DRS) chargée de diverses opérations de répression. Une brigade qui, théoriquement, n'était pas chargée d'assurer la sécurité du président Boudiaf.
Ses motivations
Cette situation, et ses explications embrouillées[2], ont jeté le doute sur les raisons qui ont poussé ses supérieurs à l'affecter ce jour-là à la protection du président algérien.
Toujours en prison
Lors de la mutinerie de la prison de Serkadji à Alger, en juin 1995, qui a fait 100 morts, dont 96 détenus, sa disparition a été évoquée[3]. C'était une rumeur erronée. Il est toujours en prison, et en juin 2007, son père affirme qu'il n'était pas l'assassin[4].
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Mohamed Boudiaf Président algérien
- Larbi Belkheir Ministre de l'intérieur, au moment de l'assassinat
- Mohamed Mediène à la tête de la Direction du renseignement et de la sécurité depuis 1990
Liens externes
- (fr) Il y a quinze ans était assassiné Boudiaf par Djamel. B, Le Quotidien d'Oran (28 juin 2007).
Catégories :- Personnalité de l'histoire algérienne
- Assassinat politique
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