Yazid Zerhouni

Yazid Zerhouni (يزيد زرهوني), de son vrai prénom Noureddine, est un homme politique algérien. Il est actuellement ministre d'État et ministre de l'intérieur et des collectivités locales.

Né en 1937 à Tunis, en Tunisie, Yazid Zerhouni est l'un des derniers fondateurs des services secrets algériens encore vivant aujourd'hui. Il a passé la plus grande partie de sa carrière dans l'univers du contre-espionnage. Il a d'abord été recruté à l'âge de vingt ans dans le Ministère de l'Armement et des Liaisons Générales (MALG) qui était le service de renseignement de l'ALN. Il devient rapidement par son efficacité une des personnes incontournables du contre-espionnage algérien, et il devient responsable dès l'indépendance de l'Algérie des "services opérationnels" de la Sécurité militaire.

En 1972, Houari Boumédiène le nomme à la tête du service des analyses et de la documentation. Au milieu des années 1970, il est nommé collaborateur direct de Kasdi Merbah, patron des services secrets algériens. Après la mise à l'écart de Kasdi Merbah par le président Chadli, celui-ci le nomme directeur des services et comme bras droit le responsable du DRH, Mohammed Azouaou. Il supervise les différents appareils de la Sécurité militaire, mais Chadli le remplace par Lakehal Ayat en 1982.

C'est alors qu'il commence une carrière de diplomate, le président Chadli l'affecte à des ambassades, Washington, Panama, Tokyo, puis enfin Mexico. Au Mexique il est décoré de l'Ordre aztèque par les autorités mexicaines. A l'accession d'Abdelaziz Bouteflika à la présidence, celui-ci lui confie l'organisation de l'OUA. En 1999, le président Bouteflika le nomme ministre d'État, ministre de l'intérieur et des collectivités locales, poste qu'il occupe toujours aujourd'hui.

L'homme a peu d'humanisme, au commencement des évènements de Kabylie en avril 2001 et l'assassinat d'un jeune lycéen kabyle Massinissa Guermah au sein des locaux de gendarmerie par une arme de guerre, Zerhouni commencera par déclarer que la victime est un voyou, ce qui embrasera la région et conduira à des dizaines de morts supplémentaires, de même qu'il menera une guerre sans merci au défunt journal Le Matin dont il ne supportait pas les critiques très virulentes certes. Zerhouni interdit aussi toute association politique en contradiction totale avec la loi Algérienne qui ne l'autorise à refuser un agrément qu'en des circonstances particulières et justifiées, agréer une association de quartier avec lui est devenu une chimère.

Lien externe

• Site officiel sur Zerhouni

• Portail de l’Algérie

né au maroc et non en tunisie et n'a jamais dirigé le service opérationnel.

c'est une confusion avec un autre zerhouni dit commandant ferhat de son vrai non zerhouni sid ahmed.

l'actuel zerhouni n'a pas eu les responsabilités opérationnelles de ferhat au sein de la sm de boumedienne.