- Dacia 1310
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Renault 12
Pour les articles homonymes, voir R12.Renault 12 Constructeur Renault Production totale 2 millions exemplaires Classe Familiale Moteur et transmission Architecture moteur en ligne, 1 289 cm³ (Gordini : 1 565 cm³ ) Transmission Traction avant, BV4 (Gordini : BV5) Poids et performances Poids (à vide) 880 à 980 kg Châssis - Carrosserie Carrosseries Berline et break Dimensions Longueur Berline : 4 300 mm
Break : 4 400 mmLargeur 1 600 mm Hauteur Berline : 1 440 mm
Break : 1 445 mmChronologie des modèles (1969 - 1980) Renault 10 Renault 18 modifier La Renault 12 est une automobile de catégorie 7 CV, à traction avant, dotée d'un moteur 4 cylindres en ligne en porte-à-faux avant et d'un essieu arrière rigide. Les concurrentes françaises de la 12 sont les Citroën GS, Peugeot 304, et Simca 1100. En 1973, la Renault 12 est la voiture la plus vendue en France (elle succède à la Simca 1100). Les coupés Renault 15 et 17 sont des dérivés.
Sommaire
Histoire
La Renault 12 est lancée en septembre 1969 en deux versions L et TL. Cette dernière dispose d'une assistance au freinage, d'accoudoirs de portes, d'une banquette avant avec un accoudoir central, d'un miroir de courtoisie, et d'un éclairage de coffre. Au Salon de Paris 1970, les breaks L et TL rejoignent les berlines. Celles-ci gagnent une poignée de maintien pour le passager avant, un nouvel accélérateur, une grille gravée sur le levier de vitesses, des baguettes chromées en bas de caisse et à la base de l'ouverture du coffre à l'arrière.
Elle a été produite en France à l' Usine Renault de Flins, proche de Mantes dans les Yvelines, qui existe depuis 1952, toujours en activité (spécialisée aujourd'hui dans la gamme Clio).
Pendant l'été 1971, la performante Renault 12 Gordini (185 km/h) entre en production régulière. La 12 G est dotée d'un moteur 1 565 cm³ type 807/20 issu de la Renault 16 TS revue par le « Sorcier », soit 113 ch DIN à 6 250 tr/mn et 14,3 mkg de couple à 4 500 tr/mn[1]. Outre diverses modifications (vilebrequin, admission, arbre à cames, ...), il est alimenté par deux carburateurs horizontaux double corps Weber et refroidi par un radiateur d'huile. Ce moteur est servi par une boîte 5 vitesses. Le freinage est renforcé par des freins à disque à l'arrière et ventilés à l'avant. Le réservoir d'essence avec remplissage sur le côté gauche (et non à l'arrière à droite de la plaque d'immatriculation comme sur les autres 12) était spécifique. L'extérieur se différencie aussi par la teinte bleu France, les bandes blanches, les projecteur additionnels longue portée protégés par des petits butoirs, la prise d'air sur le capot, les jantes largeur 5 pouces et demi, et la suppression des pare-chocs (sauf Gordini TL). Dans l'habitacle, on trouve un compte-tours, un volant 3 branches, et des garnitures allégées. La société Renault-Gordini à Viry-Châtillon (Essonne) commercialisait un kit compétition qui comprenait : segments, bielles, chemises, arbres à cames, ressorts de soupapes, bougies, gicleurs, trompettes d'admission à la place du filtre à air, et nouveau couvre culbuteur. Les R 12 G seront les actrices de la Coupe Gordini de 1971 à 1974[2]. Pour 1972, quelques modifications sont apportées au reste de la gamme : un alternateur au lieu de la dynamo et la suppression des feux de position latéraux sur les ailes avant.
En juillet 1972, une version à la présentation sportive nommée TS apparaît. Elle utilise le moteur de 1 289 cm³ 60 ch DIN à carburateur double corps de la Renault 15 TL, ce qui permet d'atteindre la vitesse maximale de 150 km/h. Esthétiquement, la R 12 TS, qui s'inspire des 12 vendues aux États-Unis et des 12 S fabriquées en Espagne, est immédiatement reconnaissable par ses roues de style type Gordini, par sa baguette latérale chromée sur l'arête des flancs, et ses deux projecteurs à iode longue portée supplémentaires (ils seront, dès l'année suivante, intégrés aux optiques principales de type "Kangourou"). L'intérieur se caractérise par des sièges "Intégral" avec appuis-têtes incorporés, un compte-tours, un indicateur de température de liquide de refroidissement (circuit scellé), et une console centrale. Sur les autres versions, le frein à main prend place au plancher entre les sièges avant qui remplacent l'ancienne banquette, les feux arrière perdent leur encadrement, et les clignotants passent de l'orange au blanc.
Pour 1974, la gamme se complète d'un break TS et d'une berline TR Automatic à boîte de vitesses automatique à pilotage électronique[3]. La Renault 12 TR Automatic marie l'aspect extérieur de la TL (avec une baguette latérale chromée supplémentaire) et les sièges intégraux de la TS. Toutes les 12 "74" affichent le losange Vasarely à l'avant et de nouveaux sigles en plastique noir mat à l'arrière. Le tarif 1975 s'allège de la 12 Gordini, l'appellation sera immédiatement récupérée par la 17 TS. Les breaks L et TL se nomment respectivement pendant une courte année breaks LN et TN, ce dernier, qui se distingue par sa baguette latérale chromée, aligne sa présentation sur le nouveau break TR Automatic. Enfin, la berline L remplace ses enjoliveurs de roue par des écrous chromés.
À partir de l'automne 1975, la Renault 12 est restylée : nouvelle calandre bordée de gris, pare-chocs plus hauts avec feux et butoirs (sauf L) incorporés à l'avant, blocs optiques arrière agrandis avec feux de recul (TS), planche de bord redessinée (sauf L) avec un combiné agrandi, extracteurs d'air latéraux horizontaux noir mat, nouvelles jantes à crevés rectangulaires (sauf L), et suppression des enjoliveurs de roue chromés. Pour 1978, la gamme se compose ainsi : 12 (le L disparait[4]), 12 break, 12 TL, 12 break TL, 12 Automatic, 12 break Automatic, 12 TS, et 12 break TS. A partir de juillet 1978, suite au lancement de la Renault 18, seuls la berline TL et les breaks continuent (dont un break TS avec roues de style Gordini). Les ceintures de sécurité arrière obligatoires s'ajoutent et les feux avant deviennent bicolores. Pour 1980, les berlines et breaks TL se maintiendront une dernière fois au catalogue.
Une carrière internationale
Dans les années soixante-dix, la 12 est la voiture française la plus fabriquée à l'étranger, dans les pays suivants :
- Australie (12 GL à Melbourne), Afrique du Sud (Rosslyn Motors), Argentine (12 avec déflecteurs de vitre avant chez IKA), Australie, Canada (12 à 4 projecteurs ronds chez Soma, la 12 a connu une carrière très discrète aux États-Unis), Côte d'Ivoire (SAFRAR), Espagne (12 S avec projecteurs rectangulaires supplémentaires encastrés chez FASA), Irlande (Smith Eng), Madagascar (SOMACOA), Maroc (SOMACA), Portugal (ILR).
- Roumanie (Dacia) :
- La Renault 12 a été fabriquée entre 1969 et 2004 en Roumanie par le constructeur roumain Dacia, sur le site de Piteşti, sous le nom de Dacia Berlina (modèles 1300, 1310, 1400, et 1410). Un coupé et un pick-up ont été aussi créé respectivement sur la base de la berline et du break. Après 35 ans de production, les deux dernières Dacia 1300 (une berline et un break) sont sorties des chaînes de Pitesti fin 2004, sur un total de 1 959 730 exemplaires produits. Ces deux modèles sont exposés au musée de l'automobile roumain. La Dacia 1300 a été remplacée par la Dacia Logan. Les versions pick-up (simple ou double cabine, traction avant, propulsion arrière, ou 4x4) ont été produites jusqu'à fin 2006.
- Turquie (OYAK)
Photos
Références
- ↑ Source : Auto-Rétro n°45
- ↑ Source : Renault 5, collection Icones, par Yann Le Lay et Bernard Vermeylen, éditions E.T.A.I.
- ↑ Source : Renault magazine du centenaire, octobre 1998.
- ↑ Source : Renault magazine n°84, septembre 1977.
- ↑ Source : revue Renault Synchro n°49, mars 2001.
- ↑ Source : revue Renault Avec
Bibliographie
Les Renault Gordini, formule magique, par Frédérick Lhospied, Editions Automobiles Centre France.
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