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Les colonies israéliennes ou colonies juives désignent des communautés de peuplement établies par l'État d'Israël en Cisjordanie et à Gaza, territoires de la Palestine mandataire britannique mais qui ne faisaient pas partie du territoire sous contrôle israélien à l'issue des accords d'armistice israélo-arabes de 1949.

Pour le droit international, il s'agit là d'une violation de la IVe Convention de Genève. Le gouvernement israélien, quant à lui, refuse le terme de « colonies » et parle le plus souvent d' « implantations ». Il rappelle qu'aucun traité de paix n'a établi de statut juridique sur ces territoires, que la Judée est le berceau du judaïsme, que la présence multi-millénaire et continue de communautés juives à Hébron, Jérusalem ou en Samarie est attestée par des témoignages réguliers depuis l'Antiquité et que le lien du peuple juif avec ce territoire est inscrit dans les textes bibliques reconnus religieusement par les canons juif et chrétiens, voire musulmans.

Ces colonies « israéliennes » sont exclusivement peuplées de Juifs ou de personnes ayant profité de la loi du retour (alors qu'en Israël, il y a 20% de citoyens d'origine non-juive, principalement arabes) et leurs habitants bénéficient de la citoyenneté israélienne, et de certains privilèges fiscaux ou sociaux.

Sommaire

Historique

Le mouvement sioniste (voir Histoire du sionisme) revendiquait, auprès de la puissance mandataire britannique et auprès de la communauté internationale, un « foyer national juif » en Palestine depuis le congrès sioniste de 1905, puis plus précisément un État sur l'ensemble de la Palestine mandataire depuis le congrès sioniste qui s'est tenu à l'hôtel Biltmore de New York en mai 1942.

En 1947, le mouvement sioniste accepte cependant majoritairement un partage en deux États: l'un pour les Arabes de Palestine et l'autre pour les Juifs de Palestine (47% de la Palestine mandataire pour ce dernier, répartis en trois régions distinctes), la zone de Jérusalem obtenant un statut international spécial. Les dirigeants arabes refusent la création de ces deux États et poursuivent une lutte armée sur le terrain.

En mai 1948, à la Déclaration d'Indépendance de l'État d'Israël sur la portion de la Palestine mandataire désignée pour un État juif par le Plan de partage de la Palestine de 1947, les armées arabes attaquent le jeune État dans le but de le détruire. À l'issue de ce premier conflit armé israélo-arabe, les accords d'armistice israélo-arabes de 1949 figent les fronts du conflit (laissant 73% de la Palestine mandataire aux Israéliens) et n'amènent à aucun traité de paix sur des frontières définitives reconnues par les pays de la région.

En 1956, les pressions internationales ramènent les belligérants de la Crise du canal de Suez à cette même ligne verte et ne conduit pas non plus à des accords sur des frontières définitives.

Après la guerre des six jours de 1967, Israël conserve les territoires conquis sur ses voisins arabes:

La période 1967 - 1977

Le gouvernement israélien travailliste envisage l'annexion de certains de ces territoires, pour constituer des zones tampons et assurer la sécurité de l'État hébreu. D'autres zones sont destinées à servir de monnaie d'échange dans le cadre d'une future paix avec les États arabes voisins.

La gauche au gouvernement crée des implantations juives (encore désignées sous le nom de colonies) dans les territoires occupés dès 1968. Elle cible des zones avec de faibles populations palestiniennes, qui sont destinées à être annexées selon le plan Allon. Ces implantations restent cependant peu nombreuses.

On voit aussi apparaitre, dès la première moitié des années 1970, des colonies illégales (du point de vue israélien), souvent organisées par le courant nationaliste religieux (mais pas forcément par le Parti National Religieux lui-même). Cette politique d'implantations illégales restera très répandue jusqu'en 2005 chez les militants du Grand Israël, face à des autorités souvent passives.

Certaines des colonies (voulues par les travaillistes ou les nationalistes religieux) ont été établies sur des emplacements d'anciennes communautés juives détruites en 1929 (Hébron) et en 1948 (Gush Etzion).

La période 1977 - 2004

Colonie près de Jérusalem - Juillet 2005

En 1977, la droite israélienne (le Likoud) arrive pour la première fois au pouvoir, en alliance avec les nationalistes religieux. Elle souhaite annexer à terme toute la Cisjordanie et toute la Bande de Gaza, au nom de l'unité d'Eretz Israël (la terre d'Israël dans ses frontières bibliques).

La droite se lance donc dans un programme beaucoup plus ambitieux: 50 000 colons en 1987, avant la première Intifada, 100 000 colons en 1993, avant les Accords d'Oslo, 200 000 colons en 2000 avant la seconde Intifada, 230 000 en 2005. Les zones fortement peuplées de Palestiniens sont également visées, pas seulement les zones vides. Les terres palestiniennes sont largement confisquées, pour construire des colonies, des routes, des postes militaires, ou simplement pour éviter les constructions arabes.

Deux grands types de colonies apparaissent:

  • les grands blocs de colonies: fortement peuplés, généralement assez près des frontières de 1949 (rebaptisées « frontières de 1967 » ou « ligne verte »). Elles sont peuplées de banlieusards de Tel-Aviv ou de Jérusalem, généralement plutôt à droite, mais rarement extrémistes. C'est le cas des implantations laïques d'Ariel et de Ma'ale Adummim ou des implantations ultra-orthodoxes de Betar Illit et de Modiin Illit. Ces colonies sont des petites villes, avec des populations de 20 000 à 30 000 habitants.
  • Les petites colonies idéologiques, dans la profondeur des territoires palestiniens. Elles sont généralement peuplées de colons très idéologiques, souvent du courant nationaliste religieux, de plus en plus radicaux. Certaines ne se composent que de quelques caravanes sur un sommet, avec des populations de l'ordre de la dizaine d'habitants.

À ces colonies, il faut ajouter les quartiers juifs de Jérusalem-est. Après 1967, Israël a en effet réunifié Jérusalem, contre le gré des habitants de la partie arabe. La partie annexée passe de plus de 6 km² (dans ses limites jordaniennes), à 72 km², par l'annexion de villages arabes et de zones non bâties. Des quartiers juifs sont construits dans les zones non-peuplées. Ils comptent en 2005 environ 200 000 habitants juifs. Une colonie comme Gilo fait ainsi partie de la municipalité de Jérusalem.

Malgré cette volonté d'expansion territoriale, Israël a cependant signé un traité de paix avec l'Égypte en 1979 (les colonies du Sinaï ont été démantelées - voir Yamit), et un traité de paix avec la Jordanie en 1994 (quelques territoires sur la rive orientale du Jourdain rendus à la souveraineté jordanienne). Les frontières avec ces deux pays ne sont donc plus contestées. De même, bien qu'il n'y ait pas de traité de paix signé avec le Liban, Israël reconnait la frontière libanaise (contestation sur la petite zone dite des « fermes de Chebaa »).

La période 2005-2006

Depuis la guerre de 1967, la gauche sioniste (qui a créé les premières colonies) a indiqué qu'elle estimait que les colonies devaient rester en nombre limité, et placées près de l'ancienne frontière d'avant la guerre de 1967. Leur crainte est que des colonies trop profondément implantées au sein des zones palestiniennes:

  • rendent impossible toute paix, et condamnent Israël à la guerre permanente ;
  • isolent de plus en plus Israël sur la scène internationale ;
  • obligent à annexer l'ensemble des territoires palestiniens au nom de l'unité d'Eretz Israël, et condamne la majorité juive en Israël (les Arabes seraient devenus majoritaires en Israël + les territoires palestiniens en 2005).

L'objectif de la gauche n'est pas de renoncer à toutes les colonies ou à toutes les annexions, mais d'annexer les plus grosses colonies des zones frontalières, là où ne vivent que peu ou pas d'Arabes palestiniens.

Pendant des années, la droite a condamné ces positions, et a souhaité annexer tous les territoires palestiniens occupés après la guerre de 1967. En 2002-2003, dans un revirement spectaculaire, Ariel Sharon, le premier ministre israélien et chef du Likoud (droite nationaliste) s'est rallié de fait à l'analyse de la gauche et a annoncé que la croissance démographique et la violence arabe rendaient en pratique infaisable le « Grand Israël » (incluant les territoires palestiniens). Israël devait donc renoncer à « certaines colonies », pour se désengager des zones de populations arabes.

En 2003, Ariel Sharon a annoncé un retrait intégral de la Bande de Gaza, retrait réalisé à l'été 2005. Vingt-cinq colonies ont été démantelées (dont 4 en Cisjordanie), et 8000 à 9000 colons ont dû les quitter. Le traumatisme chez les colons, souvent issus du courant sioniste religieux, a été très fort. Mais on a noté relativement peu de violence. Le Likoud a éclaté entre partisans (Kadima) et opposants (Likoud) du retrait. Retrait n'ayant pas été réalisé dans le but d'aboutir à la paix mais pour mieux annexer la Cisjordanie comme le dit Weisglass, conseiller du premier ministre, le général Sharon a décidé de rendre Gaza, qu'il n'a jamais considéré comme d'« intérêt national », afin de sauver les colonies de Cisjordanie, et, plus important encore, d'empêcher tout accord négocié avec les Palestiniens. « Ce que nous avons fait vise à geler le processus de négociation. Et, en gelant le processus de négociation, vous empêchez la création d'un Etat palestinien et vous empêchez la discussion sur la question des réfugiés. (...) Le désengagement comporte la bonne dose de formol nécessaire pour qu'il n y ait pas de processus de négociation avec les Palestiniens. » (source : "Le Monde diplomatique" par Meron Rapoport (Journaliste au quotidien Haaretz, Tel-Aviv et envoyé spécial du Monde diplomatique))

En 2006, le successeur d'Ariel Sharon, Ehud Olmert (ancien dirigeant du Likoud passé à Kadima), a décidé de démanteler certaines colonies illégales (construites sans autorisation gouvernementale bien que pour l'ONU, toutes les colonies soient illégales). Le 1er février 2006, la colonie d'Amona a ainsi été évacuée puis détruite, avec des heurts non négligeables (250 blessés légers, 2 graves). La tension chez les colons (surtout les sionistes religieux) est très grande. Ainsi, le Conseil des rabbins de Cisjordanie a publié un communiqué le 1er février 2006 : « Le gouvernement a décrété une guerre sans merci contre Eretz Israël et ceux qui lui sont fidèles. Nous devons arrêter par tous les moyens cette persécution visant des Juifs en Judée-Samarie (Cisjordanie) ou il y aura une guerre », a-t-il averti.

Le gouvernement n'a pas caché son souhait d'une poursuite des retraits de certaines colonies, sans les définir de façon exacte. Dans le même temps, le renforcement des grands blocs est annoncé.

Une redéfinition en profondeur (mais pas un abandon) du projet des colonies est donc à l'œuvre.

Fin 2006, le premier ministre Olmert d'Israel a annoncé dans un entretien avec des journalistes, avoir renoncé à tous désengagements unilatéraux après le fiasco de Gaza (le retrait ayant été largement rentable pour Israël étant donné que le nombre de personnes tués dans le Néguev occidental par l'envoi de roquettes depuis le retrait en 2005 est très largement inférieur aux pertes subies par Israël quand la minuscule bande de Terre aride surpeuplée était encore sous colonisation et occupation illégale) .

D'après une étude approfondie de l'organisation Peace Now menée en novembre 2006, 38,8 % des colonies de Cisjordanie se sont établies sur des terres privées palestiniennes. Ces chiffres sont contestés par les dirigeants des colonies et de l'administration militaire qui n'avancent aucune preuve .

Les colonies juives de peuplement - débat politique

Un certains nombres de thèmes sont évoqués de part et d'autre:

  • Les Palestiniens arguent du fait que la politique des colonies constitue un effort de s'approprier des territoires ou même saboter un traité de paix qui inclurait la souveraineté palestinienne, et que les colonies elles-mêmes sont un vol de terres qui appartiennent aux Palestiniens.
  • L'ONU, les divers gouvernements européens, une minorité israélienne, et beaucoup d'ONG regardent des colonies de façon à peu près semblable, arguant du fait qu'elles violent le droit international en rendant la vie difficile pour des Palestiniens dans les secteurs concernés.
  • Les sionistes religieux affirment que l'ensemble de Eretz Israël appartient de droit aux Juifs, pour des raisons historiques et religieuses ("Terres données par Dieu"). Construire des colonies, c'est obéir aux ordres de Dieu, les démanteler est donc une révolte contre Dieu.
  • Certains sionistes laïcs, surtout à droite, considèrent que Eretz Israël appartient de droit aux Juifs, mais plus pour des raisons historiques que religieuses.
  • Beaucoup d'Israéliens arguent du fait que les colonies ont une importance stratégique et tactique, perturbant les activités de terrorisme arabe. Par ailleurs, elles permettent d'offrir l'espace nécessaire pour accueillir les nouveaux Juifs immigrants.
  • Les sondages montrent en 2005 que beaucoup d'Israéliens considèrent que les petites colonies implantées en profondeur au sein des populations arabes posent trop de problèmes sécuritaires (difficulté à les défendre et provocation permanente à l'encontre des Palestiniens). Ils considèrent également que conserver les territoires où se trouvent ces colonies implique de conserver des territoires où se trouvent plusieurs millions d'Arabes, qui mettent en danger la majorité juive en Israël. Pour ces deux motifs (sécuritaire et démographique), ce courant de l'opinion se montre assez favorable au démantèlement des petites colonies. Mais l'attachement aux grands blocs de colonies reste également majoritaire.

Depuis 1967, le problème a pris une nouvelle forme avec les revendications palestiniennes sur les territoires israéliens administrés depuis 1967 de la Bande de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Ces revendications ont pris la forme de violences politiques palestiniennes puis de négociations avec l'État d'Israël au cours du processus de paix israélo-palestinien depuis 1991. La Jordanie a retiré toutes ses revendications sur la Cisjordanie et Jérusalem-Est.

Les colonies juives de peuplement - situation juridique

En droit, les colonies de peuplement sont illégales. La Cour internationale de Justice a confirmé l'illégalité de ces colonies, qui violent l'art. 49,6 de la IVe Convention de Genève : « La Puissance occupante ne pourra pas procéder à la déportation ou au transfert d'une partie de sa propre population civile sur le territoire occupé par elle. »

En plus, l'art. 8,2,b,VIII du Statut de Rome de la Cour pénale internationale définit « le transfert, direct ou indirect, par une puissance occupante d'une partie de sa population civile, dans le territoire qu'elle occupe » comme un crime de guerre. Israël n'a pas ratifié le Statut.

Sans distinguer celles qui étaient nouvelles ou rétablies (Hébron ou Gush Etzion), le Conseil de sécurité des Nations unies et l'Assemblée générale ont condamné plusieurs fois Israël pour la construction et l'agrandissement de ces colonies.

Malgré cela et certaines condamnations internes de ces colonies, Israël affirme que la construction serait légale en vertu du droit international, car Israël nie qu'il y ait occupation. On se doit cependant de noter que la Cour Suprême d'Israël a jugé en juin 2005 que ni la Cisjordanie ni Gaza ne faisaient partie du territoire national.

Point de vue de la communauté internationale

La Résolution 242 (1967) des Nations unies demande à Israël de se retirer « des territoires occupés » (version officielle française) ou « from occupied territories » (version officielle anglaise). De plus, l'article 35 de la charte des Nations unies interdit toute modification des frontières par la force. Selon cette Résolution, l'occupation elle-même est illégale ; la colonisation l'est dans tous les cas, quelle que soit la nature de l'occupation.

Même si la fixation des frontières n'a pas été faite par l'ONU en 1949, mais par les lignes de cessez-le-feu nées de la guerre, l'ONU considère donc ces lignes comme constitutives des frontières de fait, sous réserve d'accords modificatifs entre les parties.

Concernant les colonies proprement dites, la quatrième Convention de Genève 1949 interdit l'implantation de populations nouvelles dans un territoire conquis suite à un conflit (art. 49: « La Puissance occupante ne pourra procéder [...] au transfert d'une partie de sa population civile dans le territoire occupé par elle »). Ce qui fonde la condamnation des colonies israéliennes par l'ONU. Voir Territoires palestiniens occupés - IVe Convention de Genève.

Le président George W. Bush a incité en 2005 les Palestiniens à accepter certaines modifications des frontières, pour permettre aux grands blocs de colonies juives de rester en Israël.

Point de vue israélien

La Palestine mandataire a été destinée dans son ensemble par un mandat de la SDN de 1922 pour constituer un « foyer national juif ».

Le Plan de partage de la Palestine de 1947 a été rendu caduc par son refus arabe. Il n'y a donc pas de frontières internes fixées à l'intérieur de l'ancienne Palestine mandataire.

Comme il n'y a aucun traité de paix régissant les frontières d'Israël concernant la Cisjordanie, Gaza, et le Golan, Israël proclame donc que les lignes d'armistice (connues sous le nom de la ligne verte) de 1949 n'ont aucun statut juridique contraignant.

La conclusion de ces trois points (héritage du mandat, refus arabe du partage, absence de traité international définissant les frontières) est qu'Israël peut mettre en valeur dans son propre intérêt, voire annexer tout ou partie (selon les gouvernements) des territoires occupées en 1967.

Bien que tous les secteurs en question aient été capturés par Israël pendant la guerre de 1967, Israël précise qu'ils entrent dans trois catégories différentes:

  • Jérusalem a été à l'origine envisagé comme secteur international sous l'administration de l'ONU dans le plan de 1947. Son annexion par Israël et son incorporation dans les limites municipales de Jérusalem reflètent l'abandon unilatéral du plan par la partie arabe.
  • Le Golan aurait été cédé illégalement par le Royaume-Uni au mandat français de la Syrie et est donc annexé par Israël, sans préjudice d'un futur traité de paix avec la Syrie.
  • Tant que l'Égypte et la Jordanie occupaient Gaza et la Cisjordanie, il n'y avait aucun projet de créer un État palestinien. C'est la preuve de l'abandon par tous, y compris la partie arabe, du plan de partage de 1947. Compte tenu de l'abandon du plan de partage, ces territoires peuvent être légitimement revendiqués par Israël.

Ces arguments sont aussi bien avancés par les partisans d'annexions restreintes que d'annexions intégrales.

Points de vue des pays arabes et de l'Autorité palestinienne

À l'origine, le point de vue des pays arabes est assez similaire au point de vue israélien : il n'y a pas de frontière légale et légitime interne à l'ancienne Palestine mandataire, dans ses frontières de 1922. Ce refus est par contre interprété dans un sens visant à la destruction de l'État d'Israël.

À compter de 1977, l'Égypte se rallie à la position de l'ONU, suivie par la majorité des pays arabes et par l'Autorité palestinienne dans les années 1990. Cette acceptation des frontières de 1949 ne signifie pas forcément la fin de l'état de guerre, compte tenu de l'occupation israélienne de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza.

Voir aussi

Israël

Conflit israélo-arabe et « israélo-palestinien »

Palestine (région, terminologie, histoire générale)

Palestine (arabe)

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