- Christian Louboutin
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Christian Louboutin, né le 7 janvier 1964 à Paris dans le 12e arrondissement de parents bretons avec des origines Camerounaise [1] (un père ébéniste et une mère femme au foyer), est un créateur français de chaussures de luxe et de sacs à mains, connu pour ses chaussures à la semelle rouge brillante.
Sommaire
Biographie
Les origines
Le jeune métisse[2] Christian Louboutin alors âgé de seize ans, abandonne ses études au lycée Paul-Valéry, et réalise son premier prototype d'escarpin en peau de maquereau[2]. Il fait un stage l'année suivante aux Folies Bergères où il essaye de vendre ses créations aux danseuses[3] : « J'étais fasciné par ces femmes-oiseaux tendues vers le ciel: un corps, des plumes, des talons hauts, c'était l'hyperféminité »[2].
Sur l'initiative d'Hélène de Mortemart (Dior[N 1]), il quitte Paris en 1982 pour Romans-sur-Isère, capitale française de la chaussure, où il effectue un stage[1] d'un an chez Charles Jourdan (inventeur du talon aiguille). Il travaille également en free lance pour de grandes maisons de couture comme Chanel[4] et Dior, puis entre chez Roger Vivier, en 1988[5] :
« En 1988, je suis devenu son assistant personnel pour orchestrer son exposition au musée des Arts de la mode. Il est devenu mon mentor. Il représentait l’incarnation du Parisien élégant et distingué, courtois, tel un personnage de Lubitsch. Pendant six mois, à ses côtés, j’ai mis ma création entre parenthèses. »[6]À l'issue de sa mission auprès de Roger Vivier, Christian Louboutin abandonne en 1989 le domaine de la chaussure pour devenir paysagiste[7] et consultant amateur pour ses amis ayant de grands jardins[8] : « À travers le jardin, j’avais un regard sur les couleurs, les mélanges de matières, les rapports de brillance et de matité ». Cette activité fait partie intégrante de sa vie, que ce soit par ses liens avec la designer Olivia Putman ou le paysagiste Louis Benech.
La marque
Fin de l'année 1991[9], il lance la marque qui porte son nom, avec plusieurs associés dont Henri Seydoux Fornier de Clausonne (qui en devient administrateur[10]) et Bruno Chambelland.
Sa première boutique ouvre à Paris le 21 novembre 1991 dans le 1er arrondissement, rue Jean-Jacques-Rousseau. Deux autres seront ouvertes toujours à Paris les années suivantes, rue de Grenelle et rue du Faubourg Saint-Honoré. C’est aussi en 1992 qu’Anna Wintour fait publier deux articles dans Vogue[8].
Louboutin ouvre son premier magasin à New York deux ans plus tard, suivi d’un deuxième quelques années plus tard.
Dès 1995, il participe aux défilés de créateurs tels Jean-Paul Gaultier, Azzaro, Diane Von Furstenberg, Givenchy, Lanvin, ou encore la maison Chloé. Parmi les nombreux défilés auxquels il a participé, il faut distinguer celui du 22 janvier 2002 avec la maison de couture Yves Saint Laurent, au centre Georges-Pompidou (CNAC), qui voit la création de la marque éphémère (3 mois) « Christian Louboutin for Yves Saint Laurent Haute Couture 1962-2002 »[11]. C'est d'ailleurs la seule fois qu’Yves Saint Laurent a associé son nom avec un autre créateur.
En 2007, il collabore avec David Lynch pour l'exposition Fetish à Paris[12] (Galerie du Passage - Pierre Passebon) où sont exposés des photographies et des paires de souliers en exemplaire unique ; les pièces exposées (dont des « souliers de ballet ») sont une vue d'artiste et ne sont pas destinées à être portées.
Le site internet officiel est créé en 2009. Quelque temps après, Christian Louboutin ouvre une cordonnerie, à l'enseigne Minuit moins 7, galerie Véro-Dodat à Paris[N 2].
2010 est l'année de diffusion d'une web-série de sept épisodes (28 minutes au total)[13] intitulée « Le Carrosse noir » dans laquelle on voit apparaitre Arielle Dombasle, Dita Von Teese, Elisa Sednaoui (sa filleule), Farida Khelfa[N 3], et Mika.
Durant le second semestre 2011, Christian Louboutin ouvre, également galerie Véro-Dodat, son 45e magasin[14] de chaussures, mais la première exclusivement pour hommes[15],[16]. « La collection pour les hommes est née à la demande de la pop star Mika, qui voulait que je lui dessine ses souliers de scène. Il m’a dit : "Quand je vois l’état d’excitation des filles devant vos chaussures, je voudrais retrouver cette hystérie sur scène et pour moi." On ne peut rêver plus joli compliment. »
Christian Louboutin contre Yves Saint Laurent
Avril 2011[17] : Louboutin attaque en justice, devant le tribunal fédéral de Manhattan (New York City), la maison Yves Saint Laurent filiale de PPR pour « violation de marque commerciale » et « concurrence déloyale », mais il est débouté[18] de sa plainte[19],[20]. Yves Saint Laurent propose en effet des chaussures à semelles rouges[21] dans sa collection intitulée « Croisière » (entre autres sur son modèle appelé « Palais » et sur son modèle de salomé appelé « Tribute »), marque de fabrique de Louboutin. En fait, plus qu'une éventuelle « concurrence déloyale » et « violation de marque », événements factuels sur lesquels les tribunaux peuvent trancher, la maison Yves Saint Laurent a surtout, par son action, dérogé à une forme d’entente tacite qui jusqu’alors prévalait dans le domaine du luxe de ne pas se concurrencer sur les éléments clef d'une marque[22]. Christian Louboutin précise qu'il ne peut « laisser une maison aussi importante que Saint Laurent prendre quelque chose qui fait partie de [son] identité, au risque d’en voir d’autres s’engouffrer dans la brèche »[23].
La marque brésilienne Carmen Steffens a également été contactée par Christian Louboutin concernant la couleur des semelles de ses chaussures[24].Semelles en cuir rouge
Christian Louboutin a basé sa spécificité sur la semelle en cuir rouge[25] (code Pantone n°18.1663TP) visant à devenir le signe distinctif de sa griffe (bien qu'il y ait déjà eu au sein de ses collections un modèle à semelles jaunes[26] pour le centenaire[27] des magasins anglais Selfridges et que certains autres chausseurs, comme Cesare Paciotti[28] par exemple, aient utilisé eux aussi cette couleur rouge pour les semelles).
L'origine de cette couleur vient d'une première semelle noire peinte en rouge avec le vernis à ongles[29] de son assistante.Les semelles rouges sont l'objet d'un engouement[30] important de la part de certaines clientes, ainsi que des médias[31]. Ces chaussures sont également des objets de fétichisme, univers revendiqué par Christian Louboutin lors d'interview, ainsi que pour l'exposition de 2007 avec David Lynch.
Les contraintes de la semelle
Comme pour toutes les chaussures de luxe, pour hommes ou femmes, une semelle en cuir est peu fonctionnelle : fragile (quelques heures de marche) et glissante (sur sols lisses ou humides), elle nécessite généralement une intervention réalisée par un cordonnier après quelques utilisations.
Certaines cordonneries proposent des patins pour semelle résistants et anti-dérapants de marque Vibram[N 4], d'une couleur rouge approchante de celle utilisée par le créateur.
Dans sa cordonnerie, Minuit moins 7, Christian Louboutin propose le même type de patins gravés à son nom et d'une couleur fidèle à celle d'origine. De plus, il est également possible d'y faire remettre à l'identique les semelles de cuir signées[32].Chaussures
Louboutin propose un large choix de modèles de chaussures (ballerines, mules, bottes & bottines, à semelle compensée, mais jamais de sabots[N 5]). Néanmoins, la présence dans les médias d'images de personnalités portant ses chaussures font que son nom est le plus souvent associé aux escarpins à talons aiguilles, avec un talon haut (100, 120mm...), voire très haut (jusqu'à 160mm[N 6] pour le modèle « Alti »).
Les chaussures sont livrées dans une boite en carton à l'aspect papier kraft, suivant les modèles avec un ou deux sacs rouges de rangement[N 7], et souvent avec les escarpins, deux bonbouts[N 8] de remplacement pour le talon sont livrés dans un tout petit sac rouge. Les chaussures sont enveloppées dans du papier de soie blanc. Pour les hommes, la présentation est presque identique, à l’exception des sacs qui sont blancs.
Il n'est jamais fourni de certificat d'authenticité.Les finitions sont variées, que ce soit en choix de coloris ou de matières : classiquement pour des chaussures du cuir mat et du cuir verni, mais aussi du suède, de la dentelle, de la fourrure, de l'organza, du poulain imprimé, du python, du crocodile, du satin ou des plumes[33].
Avec deux collections par an, les différents modèles sont renouvelés régulièrement. Certains se retrouvent d'une année sur l'autre, parfois simplement dans de nouvelles finitions (exemple : modèle « Very Prive »), parfois avec des changements de détails (exemple : modèle « Pigalle » en 2011). Les ventes sont supérieures à 300 000 paires de chaussures par an[30].
Sur mesure
En tant que Bottier, la fabrication de chaussures, soit en « grande-mesure » ou en « demi-mesure »[34], sur commande spéciale, est proposée dans les boutiques de la marque[35]. Kylie Minogue ou Dita von Teese disposent, par exemple, de leurs « formes »[N 9] dans l'atelier de la rue Jean-Jacques Rousseau, pour une fabrication à la main[36].
Contrefaçons
De nombreuses contrefaçons, souvent de provenance asiatique, sont distribuées dans le monde, par l'intermédiaire de sites internet[37] n'hésitant pas à reproduire le logo de la marque et les photographies officielles sur leurs pages afin de tromper les acheteurs. Les produits ainsi vendus sont de mauvaises copies souvent éloignées de l'original[38].
La lutte contre cette contrefaçon, quelle que soit sa forme[39],[40], est devenue un enjeu important pour la marque[41].Ventes
Le réseau de distribution de la marque est très sélectif, axé essentiellement sur les boutiques (46 pour l'année 2011) en nom propre[42] : trois à Paris et dans quelques grandes villes d'Europe, mais aussi par exemple à Dubaï, Beyrouth, Sydney, São Paulo ou Moscou (trois magasin également).
Aux États-Unis, où la marque fait partie des « plus chers magasins de chaussures »[43], les huit boutiques sont implantées en Californie, à Dallas, Miami, Las Vegas et à New-York, avec également une commercialisation dans les grands magasins comme Saks ou Neiman Marcus. De plus, les États-Unis (et le Canada) disposent de l'unique site officiel de vente en ligne.
Dans ce pays, les ventes sont de 240 000 paires par an pour un chiffre d'affaires de 135 millions de dollars[44] (2011).La marque comprend trois sièges[15] :
- Paris, qui s'occupe de la distribution pour l'Europe, l'Asie et l'Inde,
- Londres, qui gère la communication internationale,
- New-York, qui veille à la distribution sur le marché des Amériques.
Célébrités
Christian Louboutin compte de nombreux clients célèbres : Carla Bruni-Sarkozy[Ce 1], Nicole Kidman, Victoria Beckham, son amie Dita von Teese[Ce 2], Blake Lively[Ce 3] (dont une paire de chaussures Louboutin porte son nom[Ce 4]), Angelina Jolie, Oprah Winfrey, Rihanna, Uma Thurman[N 10], Christina Aguilera (qui possède plus de trois cents paires[Ce 5] de Louboutin), Catherine Deneuve ou encore Mika[Ce 6].
Jennifer Lopez intitule Louboutins le premier single (paru en 2009) extrait de son album Love? (mais finalement, le titre ne fut pas repris dans l’album).
Collaborations annexes
Outre ses collaborations régulières avec différents couturiers[CA 1], Christian Louboutin a participé à l'élaboration de différents produits éloignés du domaine de la chaussure :
- avec les macarons Ladurée[CA 2]
- avec les champagnes Heidsieck[CA 3]
- avec Mattel pour des poupées Barbie[CA 4].
Par ailleurs, Christian Louboutin a prêté son image[CA 5] au groupe hôtelier Mandarin Oriental[CA 6].
Honneurs et distinctions
- 1996 : FFANY Award (Fashion Footwear Association of New York Award) du meilleur chausseur.
- 2008 : second FFANY Award. Le Fashion Institute of Technology de New York lui consacre une rétrospective intitulée Sole desire: the shoes of Christian Louboutin du 13 mars au 19 avril de cette année[45].
- 2012 : Rétrospective au Design Museum de Londres du 28 mars au 1er juillet.
Notes et références
Notes de contenu
- Directrice chargée de la coordination des bureaux de style et des divisions commerciales (L'Officiel de la mode, n°698, 1983 - Éditions Jalou, p. 123).
- Bien qu'ayant une adresse postale différente, la cordonnerie est mitoyenne de la boutique historique située rue Jean-Jacques Rousseau.
- Azzedine Alaïa et Jean-Paul Gaultier, amie des années 1980 durant lesquelles Christian Louboutin a fréquenté Le Palace, elle est mariée à Henri Seydoux, actionnaire de Christian Louboutin. Mannequin d’
- Vibram sur la Wikipédia en anglais. Vibram : voir l'article
- Christian Louboutin a souvent déclaré dans ses interviews qu'il n'aimait pas les sabots : « Si je le pouvais, je les effacerais de la surface de la terre. »
- pointure. La hauteur de talon exacte peut légèrement varier en fonction de la
- appelé « dust bag » ou « travel bag » / sac pour protéger de la poussière ou pour voyager
- « La définition de "bonbout" » d'après Louis Rama. lire en ligne
- la définition de « forme » d'après Louis Rama. Lire en ligne
- Quentin Tarantino, lors de la remise d'un prix au réalisateur. Uma Thurman a bu dans sa chaussure Louboutin avec
Références
- Interview « Christian Louboutin à pied d'œuvre », Infrarouge, n°131, décembre 2010, p. 14.
- « Le chausseur des stars, à l'emblème vermillon » par Paquin Paquita, Libération.fr, le 19 juillet 1999 Portrait :
- Biographie et notes sur le site Jejooweb.com, 26 août 2011.
- Biographie « Christian Louboutin, rouge passion », Éditions Jalou.
- interview de Christian Louboutin, « l'homme aux semelles rouges », Paris Match, 5 juin 2011.
- « Christian Louboutin, chausseur de rêves » Madame Figaro, 07 novembre 2011 par Stephane Bern,
- L'Officiel de la mode, n°781, 1993 - Éditions Jalou, p. 53.
- « Christian Louboutin : orfèvre en escarpins », Le Point, 23 juillet 2008.
- Courte biographie de Christian Louboutin sur Be.com.
- « Henri Seydoux, de Lévi-Strauss à Louboutin » par Thierry Dussard Les Échos, Série limitée n°97, 13 mai 2011.
- « Christian Louboutin et YSL en 2002 », Le Temps.
- « Commentaires de Christian Louboutin pour l'exposition Fetish », Fascineshion.com.
- « Louboutin pose ses talons au bout de la Croisette » sur France 24 [vidéo] Reportage du 21 mai 2010
- « Louboutin ouvre sa 45ème boutique », L’Express, 8 septembre 2011.
- « Christian Louboutin ouvre sa boutique homme » par Florent Gilles, Fashion-dailynews.com, 9 juin 2011.
- « Boutique Louboutin pour hommes », Modissimo.fr, 31 août 2011.
- (en) chronologie détaillée de « Louboutin contre YSL », Vogue.co.uk, du 8 avril au 19 août 2011.
- (en)(fr) « La justice américaine a rejeté la plainte de Christian Louboutin », Fashion-tribute.blogspot.com, 11 août 2011.
- « Louboutin : la semelle rouge n'est pas sa propriété », Elle, 11 août 2011.
- « Louboutin, la justice ne reconnait pas ses semelles rouges », Paris Match, 11 août 2011.
- « Yves Saint Laurent, Salomé Tribute avec une semelle rouge », photos du 31 janvier 2011 sur Modelizing.blogspot.com.
- « Louboutin Vs. Ysl », Tendances-de-mode.com, 16 août 2011.
- « Louboutin, Tiffany’s, même combat » Marie Desnos, Paris Match.com, 27 octobre 2011
- « Le chausseur Louboutin, débouté, n'aura pas l'apanage de la semelle rouge », Le Monde, 10 août 2011.
- « Pourquoi une semelle rouge ? », Grazia.
- (en) « Photographie des semelles jaunes Louboutin », 27 novembre 2010.
- « Escarpins exclusifs Louboutin pour le centenaire de Selfridgs », L’Express, 5 mai 2009.
- « Cesare Paciotti, semelles rouges ornées d'une dague dorée », L’Express, 27 août 2009.
- « Le vernis à ongles rouge », Modefix.com, 23 février 2009.
- « Christian Louboutin ne connaît pas la crise », L’Express, 30 mars 2010.
- « Interview de Christian Louboutin », Luxe-magazine.com, septembre 2006.
- « Les dix meilleurs cordonniers de Paris », par Eugénie Trochu, Vogue.
- « Christian Louboutin : quelle pointure ! » par Sandrine Merle, Les Échos, Série limitée n°89, 10 septembre 2010
- « Mesure et demi-mesure pour la chaussure », Dimitri Bottier.com
- « Les pointures des célébrités », Elle, 14 octobre 2008.
- « Profession Bottier, vidéo dans l'atelier de Christian Louboutin », Fondation Carla Bruni-Sarkozy.
- « Chaussures Christian Louboutin made in China envahissent le web », Shopissimo.com, 2010.
- « Guide sur la contrefaçon », Enfinduvrai.com, 7 juillet 2011.
- « Une contrefaçon de la célèbre chaussure à semelle écarlate », L’Express, 5 octobre 2010.
- « Un rappeur assigné en justice pour une histoire de semelle », TF1 News, 4 octobre 2010.
- « Christian Louboutin contre-attaque les sites de contrefaçon avec stop fake », Chaussure-femmes.com, 8 juillet 2011.
- « Christian Louboutin, 46 boutiques à son nom dans le monde entier », par Emilie Grangeray, Le Monde, 7 octobre 2011.
- (en) « The most expensive shoe stores », Businessinsider.com, 27 septembre 2011.
- « Un véritable petit empire du soulier », par Anne-Laure Pham, L'Express Styles, 11 août 2011.
- « Le FIT rend hommage à Christian Louboutin », Jalougallery.com.
Références « Célébrités »
- « Les chaussures des premières dames », Le Monde, 8 décembre 2009.
- « Interview de Dita von Teese », Elle, 7 mars 2009.
- « Blake Lively et Louboutin », Le Figaro, 25 novembre 2010.
- (en)« Une chaussure nommée The Blake par Christian Louboutin» (photo), Vogue, 15 février 2011.
- (en)« Christian Louboutin: sole man », The Sunday Times, 22 novembre 2009.
- « Mika hérite des chaussures de Michael Jackson ! », Elle, 22 septembre 2009.
Références « Collaborations annexes »
- « Louboutin pour Rodarte », Tendances-de-mode.com, 22 octobre 2008.
- « Louboutin & Ladurée », Maxitendance.com, 31 juillet 2009.
- « Louboutin pour Piper-Heidsieck », Marie-Claire Maison.
- « Barbie Collector / Louboutin », site officiel Mattel Inc.
- « Mandarin Oriental présente ses égéries », Abc-luxe.com, 9 septembre 2011.
- « Vidéos », site officiel Mandarin Oriental.
Voir aussi
Bibliographie
- Caroline Cox, Shoes vintage : Collections et créations des designers du XXe siècle, KLS éditions, 07 décembre 2009, 223 p. (ISBN 978-2360190003)
- Eric Reinhardt, Christian Louboutin : Entretien avec Eric Reinhardt, Éditions Rizzoli, octobre 2011, 352 p. (ISBN 978-0847837298)
« Entretien avec Eric Reinhardt », extraits à lire dans L'Express Styles n°3144 du 05 octobre 2011, pages 62 à 65 « Christian Louboutin, Vingt ans à nos pieds », et extrait des photos à voir en ligne « 10 images du livre Christian Louboutin » sur L'Express Style, 24 octobre 2011.
Articles connexes
- Alexandre Vauthier
- Musée Galliera rétrospective à venir
- Crazy Horse
Liens externes
- Site officiel
- Le site anti-contrefaçons officiel de Christian Louboutin
- par MayBach Carter Ewing « De l'importance (sociale) d'avoir des Louboutin », Maybach-carter.com, 29 avril 2011
- par Garance Doré « Rouge Louboutin », garancedore.fr, 1er septembre 2011
- « La saga Louboutin en images » Le Monde.fr
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