- Repetto
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Repetto Création 1947 Fondateurs Rose Repetto Forme juridique SAS Siège social Paris (France) Produits Chaussures Site web http://www.repetto.com modifier Repetto est une marque de chaussures de danse. Elle a été créée en 1947[1] par Rose Repetto à la demande de son fils Roland Petit, alors jeune danseur, qui revient courbatu de ses cours, souvent épuisé et parfois même rougi de filets de sang au niveau de ses pieds. Bonne couturière, Rose Repetto décide de concevoir un chausson qui permettrait une plus grande aisance dans la pratique de ce sport[2]. Elle crée ses premières pointes dans un atelier près de l’Opéra national de Paris.
Sommaire
Histoire
Rose Repetto crée en 1956 les ballerines « Cendrillon » qu’elle dédie à Brigitte Bardot. Celles-ci sont immortalisées dans le film Et Dieu… créa la femme.
En 1959, Rose Repetto ouvre sa première boutique au 22 rue de la Paix, à Paris. De nombreux danseurs viennent s’y fournir : Maurice Béjart, Rudolf Noureev, Mikhaïl Barychnikov, Carolyn Carlson, le Kirov, les Folies Bergère, etc.
La production est implantée à Saint-Médard-d'Excideuil en Dordogne en 1967. Les pointes et ballerines y sont encore aujourd’hui fabriquées[3].
Dans les années 1970, Serge Gainsbourg devient ambassadeur de la marque en portant ses fameuses « zizi » blanches à lacets (créées à l'origine pour la danseuse Zizi Jeanmaire)[4].
En 1990, une nouvelle boutique est ouverte à Lyon, rue Édouard Herriot.
En 1999, Jean Marc Gaucher reprend les rênes de la société qui est en déclin et lui offre un nouvel essor.
Dans les années 2000, Repetto signe des partenariats avec diverses marques : Issey Miyake en 2000, Yohji Yamamoto en 2002, Comme des Garçons en 2004. En 2006, Repetto lance sa première campagne internationale de publicité.
La marque Repetto se positionne désormais comme une référence non seulement dans le monde de la danse mais également dans la confection de chaussures de ville. Elle produit principalement des ballerines mais également des bottes, des mocassins et des escarpins, tirant leur inspiration de différents types de danses. La marque est désormais distribuée dans le monde entier grâce à de nombreux points de vente.
En 2007, le groupe Repetto, s'intéresse à la reprise du chausseur Charles Jourdan, mis en liquidation judiciaire au mois de septembre 2007. C'est après l'incarcération du dirigeant du groupe, Yannis Bilquez le 28 novembre 2007 pour avoir « détourné de l'argent des investisseurs » et d'« abus de confiance à grande échelle » que le groupe de Jean Marc Gaucher retirera son offre. Ce dernier déclarera, au sortir du tribunal que « (l'ancien propriétaire) a rendu impossible la récupération de la marque et donc toute reprise de la société. Dans ces conditions, nous nous retirons du dossier », se disant « déçu » et « amer ». « C'est très dommage pour la marque, le personnel et le savoir-faire », a-t-il ajouté.
Pour faire face à la demande importante, notamment japonaise et coréenne, l'entreprise va en 2011 agrandir l'usine de Saint-Médard-d'Excideuil sur 3 000 m2 supplémentaires, de façon à pouvoir produire annuellement 500 000 paires de ballerines[5].
Chiffres
- En 2005, le chiffre d'affaires de la société s'élevait à 13,7 millions d'euros
- En 2006, le chiffre d'affaires de la société s'élevait à 23,4 millions d'euros, la moitié étant généré par la vente de ballerines.
- Plus de la moitié du chiffre d'affaires de l'entreprise provient de l'exportation[5].
Notes et références
- La saga Repetto joyce.fr
- La maison Repetto ykone.com
- une ballerine à la pointe par Hélène Guillaume, Madame Figaro, 13 août 2007
- Gainsbourg et le mythe Repetto france3.fr, 02 mars 2011
- Sud Ouest édition Périgueux du 7 décembre 2010. Hervé Chassain, L'usine Repetto s'agrandit sur place,
Liens externes
- Site officiel de la marque Repetto
- Repetto en demi-mesure france2.fr, 01 novembre 2010
Catégories :- Danse
- Fabricant de chaussure
- Entreprise en Aquitaine
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