- Charre
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Charre Administration Pays France Région Aquitaine Département Pyrénées-Atlantiques Arrondissement Oloron-Sainte-Marie Canton Navarrenx Code commune 64186 Code postal 64190 Maire
Mandat en coursAndré Daguerre
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du canton de Navarrenx Démographie Population 210 hab. (2008) Densité 18 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 91 m — maxi. 207 m Superficie 11,41 km2 Charre est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Sommaire
Géographie
Hydrographie
Les terres de la commune sont arrosées[1] par le Saison, affluent du gave d'Oloron, et par ses tributaires, les ruisseaux Laxubie (11,3 km) et le Borlaas.
Lieux-dits et hameaux
- le bourg
- le quartier Cherbeys
- le quartier de Haute
- le quartier du Bisqueys
- le quartier du Salvador
Communes limitrophes
- Rivehaute au nord
- Araujuzon, Araux et Viellenave-de-Navarrenx au nord-est
- Castetnau-Camblong à l'est
- Lichos et Nabas à l'ouest
- Angous au sud-est
- Espès-Undurein au sud-ouest
- Arrast-Larrebieu au sud
Toponymie
Le toponyme Charre apparaît[2] sous les formes Sxarre (1385, censier de Béarn[3]), Xarra (1513, titres de Béarn[4]) et Sanctus Petrus de Charre (1618, insinuations du diocèse d'Oloron[5]).
Son nom béarnais est Sharra.
Histoire
Paul Raymond[2] note qu'en 1385 Charre dépendait du bailliage de Sauveterre et comptait 27 feux.
Au XVIIe siècle, Charre était le chef-lieu de la viguerie de Mongaston.
Dès 1542, un bac permettait la traversée du gave d'Oloron : la nau de Xarra.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1995 2008 Bernard Agest 2008 2014 André Daguerre Toutes les données ne sont pas encore connues. Intercommunalité
La commune fait partie de huit structures intercommunales :
- communauté de communes du canton de Navarrenx
- SIVOM du canton de Navarrenx
- syndicat intercommunal des Gaves et du Saleys
- syndicat intercommunal des gaves d'Oloron et de Mauléon
- syndicat de la perception de Navarrenx
- syndicat AEP du Pays de Soule
- syndicat AEP de Rivehaute - Nabas - Charre - Gestas
- syndicat départemental d'électrification.
Démographie
Économie
L'activité est principalement agricole (élevage, pâturages, polyculture). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture et patrimoine
Patrimoine civil
Le Château de Mongaston[6] : Isolé, perché sur une colline comme un petit nid d'aigle, dressé face à la rive souletine du Saison, dont il commande un gué, il appartint visiblement, avec Labastide-Villefranche et Sauveterre-de-Béarn, à la ceinture de défense de la vicomté du Béarn. S'il eut des seigneurs particuliers, ceux-ci le fortifièrent pour le service du souverain. Bien qu'il ait été fortement remanié au XVIIIe siècle, il semble dater du XIIIe siècle : cette maison forte étroite et élancée, haute de deux étages, avec quatre fenêtres à meneaux et un toit pointu, pourrait en effet avoir tout simplement été aménagée dans le donjon primitif, qui daterait de Gaston VII. Ainsi s'explique mieux l'échauguette qui se trouvait à l'angle nord, entre les deuxième et troisième niveaux, et dont subsistent la base, et un trou béant. La belle tour polygonale, qu'on dit du XIVe siècle, a en tout cas été si visiblement rattachée au reste du gros œuvre, que la vétusté menace aujourd'hui de l'en détacher.
Quelques seigneurs de Mongaston sont attestés au XIVe et au XVIe siècle. En 1658 le château est acquis par Jean du Peyré, neveu du capitaine des mousquetaires de Tréville. En 1692 il passe par mariage à Pierre de Casamayor de Gestas, et en 1847 au fameux Xavier de Bachoué de Barraute. Puis le bien de famille fut abandonné aux outrages des ans, vendu, et finalement ravagé en 1929 par un incendie, qui trouva dans la toiture de bardeaux un aliment de choix.
Ce n'était plus alors qu'une ruine, et on aurait fortement surpris les visiteurs de l'époque en leur disant que ces quelques murs broussailleux et branlants pourraient revivre. Pourtant, le miracle s'est produit : avec le concours d'équipes bénévoles, sa propriétaire actuelle Mme Garnier-Collot, de surcroît descendant des anciens châtelains, l'a courageusement sauvé, restauré, et en assure l'animation estivale. On verra à l'intérieur une collection de poupées évoquant l'histoire du Béarn, quelques meubles curieux et une collection de documents familiaux, du XVIIe au XIXe siècle.
A l'extérieur, on a mis au jour un four, un puits, et le fameux « souterrain », qui, si souvent mythique dans les vieux châteaux, existe bel et bien ici : on marche sur le sommet de sa voûte.Patrimoine religieux
Sur la Via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, cette place forte médiévale perchée sur une colline servait au XVIe siècle d'étape aux pèlerins de Saint-Jacques.
L'église Saint-Pierre date[7] du XIXe siècle.Patrimoine environnemental
Équipements
Personnalités liées à la commune
Notes
- Notice du Sandre sur Charre
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques Titres de la
- Manuscrits du XVIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur le château de Mongaston
- Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Pierre
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
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