- 9e corps d'armée (France)
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9e corps d’armée Pays France Branche Armée de Terre Type corps d’armée Garnison Tours (1906) Guerres Guerres napoléoniennes
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondialeBatailles 1917 - Chemin des Dames modifier Le 9e corps d’armée est une grande unité militaire française, qui a existé à plusieurs époques différentes.
Sommaire
Création et différentes dénominations
- 9e corps d’armée
- 25/02/1916 : Renommé Groupement Curé
- 20/06/1916 : Renommé 9e corps d’armée
Les chef du 9e corps
- 1806 : Prince Jérôme
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- 16/08/1870 - 10/08/1870 : général Cousin-Montauban
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- 28/09/1873 : général de Cissey
- 23/05/1874 : général du Barail
- 11/02/1879 : général Galliffet
- 19/02/1882 - 02/021886 : général Schmitz
- 06/02/1886 : général de Bellemare
- 23/06/1888 : général Villain
- 26/12/1893 - 04/07/1896général Cramezel de Kerhué
- 10/07/1896 - 06/06/1899 : général Riff
- 25/06/1899 : général Gallimard
- 24/10/1899 : général Lucas
- 27/07/1900 : général Tanchot
- 21/02/1903 - 27/01/1905 : général Peigne
- 24/02/1905 : général Trémeau
- 24/06/1906 : général Blancq
- 15/05/1909 - 08/10/1909 : général Gillain
- 30/10/1909 : général Menetrez
- 20/01/1912 : général Dubail
- 29/04/1913 : général Dubois (21/11/1852- + 17/01/1924)
- 13/03/1915 : général Curé (20/01/1853- + 28/12/1930)
- 14/05/1916 : général Pentel (19/12/1860 - + 02/12/1938)
- 29/10/1916 : général Niessel (24/10/1866 - + 26/12/1955)
- 22/08/1917 : général Hirschauer (16/06/1857 - + 27/12/1943)
- 17/12/1917 : général Mangin (06/07/1866 - + 12/05/1925)
- 06/06/1918 : général Garnier-Duplessis (25/12/1860 - + 02/03/1928)
- 20/04/1920 : général Pont
- 24/03/1922 - 22/05/1924 : général Niessel
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- 02/09/1939 : général Laure
- 21/05/1940 - 12/06/1940 : général Ihler[1]
De 1870 à 1914
Garnison : Tours
Comprend les départements du Maine-et-Loire, d'Indre-et-Loire, de l' Indre, des Deux-Sèvres et de la Vienne.
Composition :- 17e division d'infanterie (Châteauroux)
- 18e division d'infanterie (Angers)
- 9e brigade de cavalerie
- 9e brigade d'artillerie
Premier Empire
En 1809, ce corps regroupe sous les ordres du maréchal Bernadotte, des troupes saxonnes, alliées de la France.
Première Guerre mondiale
Il est constitué dans la région de Tours, et est subordonné à la 2e armée. Il regroupe deux divisions d'infanterie et la division marocaine.
Composition à la mobilisation
- 17e division d'infanterie :
- 33e brigade :
- 36e brigade :
- Cavalerie : un escadron du 7e régiment de hussards.
- Artillerie : 20e régiment d'artillerie de campagne avec trois groupes de 75.
- Génie : compagnie 9/1 du 6e régiment du génie
- Division marocaine
- 1re brigade :
- Régiment de marche colonial
- Régiment de marche de zouaves
- 2e brigade :
- Groupe d'artillerie colonial du Maroc avec deux batteries de 75
- Éléments organiques de corps d’armée
- 210e régiment d'infanterie
- 227e régiment d'infanterie
- Quatre escadrons du 16e régiment de chasseurs
- Quatre groupes 75 du modifier] Seconde Guerre mondiale
État-major et services reformés à Tours au début de septembre 1939, à partir d'éléments de la 9e région militaire[2].
Commandé par le général Émile Laure, le 9e corps d’armée est intégré à la 4e armée du général Requin, elle-même incluse au sein du groupe d'armée 2, sur la ligne Maginot. De la fin 1939 à mai 1940, le corps d’armée est déployé autour du secteur de Saint-Avold - Faulquemont, en Moselle (État-major à Landroff), avec l'effectif de deux divisions d'infanterie encadrant un secteur fortifié.
À la fin mai 1940, la situation militaire étant désespérée suite à la percée allemande dans les Ardennes, les forces stationnées sur la ligne Maginot sont progressivement retirée et expédiées vers le front de la Somme. À partir du 27 mai 1940, le 9e corps d’armée, commandé par le général Ihler[3] fait mouvement vers Sarcus, puis vers Lyons-la-Forêt en Normandie aux côtés de la 10e armée du général Altmayer. À l'image de ce qui se déroule lors dans tout le pays (voir l'article concernant la Bataille de France), les unités françaises sont systématiquement tournées et forcées au repli. Les restes du 9e C.A. seront encerclés à Saint-Valery-en-Caux et forcés à la reddition le 12 juin 1940[4]. La plupart des soldats resteront en captivité en Allemagne jusqu'en 1945.
Unités organiques de corps d’armée
Cavalerie
- 11e groupe de reconnaissance de corps d’armée (11e GRCA) - Colonel Malcor
Infanterie
- 609e régiment de pionniers - Lieutenant-colonel Holl
- 1er bataillon (I/609e RP)
- 2e bataillon (II/609e RP)
- 3e bataillon (III/609e RP)
Artillerie
Commandant de l'artillerie du 9e corps : général Durand
- 121e régiment d'artillerie lourde hippomobile - Colonel Delaval, puis chef d'escadron Brasard (février 1940)
- 1er groupe (I/121e RALH) - 12 canons de 105 mm L 13
- 2e groupe (II/121e RALH) - 12 canons de 105 mm L 13
- 3e groupe (III/121e RALH) - 12 canons de 155 mm L 17
- 4e groupe (IV/121e RALH) - 12 canons de 155 mm L 17
- 109e compagnie d'ouvriers d'artillerie
- 109e section de munitions automobiles
- 139e section de munitions automobiles
Génie
Commandant du génie du 9e corps : Colonel Tournoux
- 109e bataillon de sapeurs-mineurs[5]
- compagnie 109/1
- compagnie 109/2
- compagnie d'équipage de ponts 109/16
- compagnie de parc du génie 109/21
Transmissions[6]
- compagnie télégraphique 109/81
- compagnie radio 109/82
- détachement colombophile 109/83
Train des équipages
- compagnie hippomobile 259/9
- compagnie automobile 359/9
Intendance
- groupe d'exploitation 109/9
- compagnie de ravitaillement en viande 209/9
Service de santé
- 209e ambulance chirurgicale légère
- 9e groupe sanitaire de ravitaillement hippomobile
- 9e section hygiène, lavage et désinfection
Forces aériennes
Commandant des forces aériennes du 9e corps : lieutenant-colonel Du Corail
- 509e groupe aérien d'observation
- section de parc d'aérostation 9/153
Divisions et grandes unités rattachées au corps d’armée
Troupes de forteresse
De septembre 1939 à mai 1940, le 9e corps d’armée se déploie sur la ligne Maginot et prend en charge un secteur fortifié.
- Le secteur fortifié de Faulquemont (S.F.F.), composé d'une série de petits ouvrages d'infanterie[7] et de casemates, organisé depuis 1932 (et inclut dans la Région fortifiée de Metz jusqu'à la mobilisation).
- sous-secteur de Zimming : 156e régiment d'infanterie de forteresse
- sous-secteur de Téting : 146e régiment d'infanterie de forteresse
- La partie ouest du secteur fortifié de la Sarre (S.F.S.), ex secteur défensif, représentant une trouée naturelle laissée non défendue jusqu'en 1935, date à laquelle on commença à la fortifier à l'économie (défense reposant sur des blockhaus simples et sur un ingénieux système d'inondations défensives) voit deux de ses sous-secteurs passer sous le contrôle du S.F.F. et donc du 9e corps, le 15 mars 1940.
- sous-secteur de Lixing : 69e régiment de mitrailleurs d'infanterie de forteresse
- sous-secteur de Leyviller : 82e régiment de mitrailleurs d'infanterie de forteresse
Divisions d'infanterie
Jusqu'en mai 1940, le 9e corps d’armée est formé de deux divisions d'infanterie dites « de renforcement » destinées à soutenir les sous-secteurs de la ligne Maginot sus-cités. Selon les périodes, les régiments d'infanterie occupent des portions situées à l'avant de la ligne fortifiée ; les bataillons s'y alternent et s'organisent dans différentes positions de campagne (tranchées, points-d'appuis…).
Une relève est organisée à l'échelon du régiment, afin de permettre à toutes les unités « d'être en ligne » quelques semaines.
Au niveau divisionnaire, les divisions seront elles-mêmes plusieurs fois changées, pour aboutir en mai 1940 à la présence de deux D.I. de renforcement sur le secteur du 9e C.A. Elles seront progressivement retirées suite aux évènements, les lignes avancées creusées pendant la drôle de guerre étant abandonnées. La ligne Maginot restera alors seule…
- 11e division d'infanterie (11e DI)
- 47e division d'infanterie (47e DI)
En juin 1940 sur le front de la Somme, le commandement du 9e C.A. s'exercera sur d'autres divisions[8], les 11e et 47e D.I. ayant été affectées à d'autres C.A. au fil des évènements.
- 13e division d'infanterie (13e DI)
- 31e division d'infanterie (31e DI)
- 40e division d'infanterie (40e DI)
- 2e division légère de cavalerie (2e DLC)
- 5e division légère de cavalerie (5e DLC)…
Notes et Références
- En captivité à partir de 12/06/1940
- Historiques succincts des grandes unités de l'armée de terre, guerre 1939-1945 tome no 1, Paris, imprimerie nationale, 1967.
- Depuis le 22 mai 1940.
- Général Robert Altmayer, La Xe Armée, éditions Défense de la France, sans date.
- Dissous le 16 novembre 1939, les compagnies devenant autonomes
- En 1940, les transmissions sont encore rattachées à l'arme du Génie.
- Kerfent, Bambesch, Einseling, Laudrefang et Téting. Petits ouvrages du S.F.F. :
- Effectifs de ces divisions évidemment très réduits, car ayant toutes déjà plus ou moins combattu.
Liens internes
Liens externes
- 1re brigade :
Catégories :- Unité militaire française historique
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