- Chabannes (Saint-Pierre)
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Saint-Pierre-de-Fursac
Saint-Pierre-de-Fursac Pays France Région Limousin Département Creuse Arrondissement Guéret Canton Le Grand-Bourg Code Insee 23231 Code postal 23290 Maire
Mandat en coursThierry Dufour
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Bénévent-Grand-Bourg Coordonnées
géographiquesAltitudes moyenne : 340 m
minimale : 315 m
maximale : 431 mSuperficie 27,33 km² (2 733 ha) Population sans
doubles comptes810 hab.
(2007)Densité 28 hab./km² Gentilé Fursacois, Fursacoises Saint-Pierre-de-Fursac (Sant Peir en occitan) est une commune française, située dans le département de la Creuse et la région Limousin.
Saint-Pierre-de-Fursac et Saint-Étienne-de-Fursac sont des communes jumelles. En effet, leurs chefs-lieux, autrefois nettement séparés par un bras de la Gartempe[réf. nécessaire], sont aujourd'hui réunis pour ne former qu'un bourg après que le bras fut comblé. Pour les habitants des deux communes, il ne s'agit ni de Saint-Pierre, ni de Saint-Étienne, mais de Fursac[1].
Les deux églises ne sont distantes que d'environ 200 mètres et le même bâtiment accueille les deux mairies reliées par la salle des fêtes, l'horloge extérieure marquant la limite entre les deux communes.
Sommaire
Géographie
La vallée de la Gartempe en amont de Fursac est un site inscrit sur 17 hectares depuis le 24 avril 1987[2].
Histoire
- Au Moyen Âge, les deux paroisses étaient rattachées à des entités politiques différentes ; Saint-Étienne était anglaise et Saint-Pierre était française. Ce n'est qu'en 1527 que les deux communes furent rattachées au royaume de France.
- A la révolution française la commune de Chabannes fut démembrée et une partie de son territoire intégré à Saint-Pierre-de-Fursac. Le château féodal appartenant à la seigneurie de Chabannes-Guerguy a été vendu comme Bien National à cette époque, il fut ainsi rapidement détruit[3].
- XIXe siècle : depuis le Moyen Âge, comme dans toutes les communes du département, beaucoup d'hommes partaient tous les ans dans les grandes villes sur les chantiers du bâtiment pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreur... C'est ainsi que les maçons de la Creuse devinrent bâtisseur de Cathédrale, en 1624, ils construisirent la digue de La Rochelle, au XIXe siècle, ils participèrent à la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devint définitive : ainsi la Creuse a perdu la moitié de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin Nadaud "Mémoires de Léonard", la description de cet exode qui marqua si fortement les modes de vie.
Pour Saint-Pierre-de-Fursac en 1847, la commune comptait 1 499 habitants et 157 migrants soit 10,5% de la population. Parmi ces 157 migrants, 150 étaient maçons et 2 tailleurs de pierre[4].
Administration et pouvoir politique
La circonscription
Saint-Pierre-de-Fursac appartient à la 1re circonscription composée des cantons de : Bénévent-l'Abbaye, Bonnat, Bourganeuf, Dun-le-Palestel, Le Grand-Bourg, Guéret-Nord, Guéret-Sud-Est, Guéret-Sud-Ouest, Saint-Vaury, La Souterraine.
Le député de cette circonscription est Michel Vergnier.
Communauté de communes de Bénévent-Grand-Bourg
La communauté de communes de Bénévent-Grand-Bourg est une structure intercommunale. Elle regroupe 17 communes : Arrènes, Augères, Aulon, Azat-Châtenet, Bénévent-l'Abbaye, Ceyroux, Chamborand, Châtelus-le-Marcheix, Fleurat, Le Grand-Bourg, Lizières, Marsac, Mourioux-Vieilleville, Saint-Étienne-de-Fursac, Saint-Goussaud, Saint-Pierre-de-Fursac et Saint-Priest-la-Plaine.
La commune
Maires
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1790 1793 François Ringuet cultivateur 1793 1795 André Savy 1795 1799 François Bayle cultivateur 1799 1814 Jean Renard tisserand 1814 1815 Joseph Savy 1815 1831 André Rogues 1831 1848 Philippe Touraud entrepreneur 1848 1855 Théodore Busson 1855 1865 Emile Savy 1865 1870 Pierre Sallet commerçant 1870 1871 Jean Grosset entrepreneur 1871 1878 Fiacre Fedon cultivateur 1878 1890 Jules Gros retraité Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1890 1892 Pierre Dumain cultivateur 1892 1904 Jacques Barret 1904 1907 Etienne Lacôte entrepreneur 1907 1919 Elie Leblanc commerçant 1919 1925 Henri Pimpaud notaire 1925 1928 Eugène Barret retraité 1928 1935 Auguste Dumas cultivateur 1935 1935 Eugène Barret retraité 1935 1945 Mathurin Passetemps cultivateur 1945 1959 Gustave Roby menuisier 1959 Marc Geoffre menuisier 2001 Thierry Dufour Elections municipales 2008
Lors des élections municipales du 9 mars 2008 une seule liste s'est présentée au suffrage des électeurs. Les 15 sièges de conseillers municipaux ont été pourvus dès le 1er tour avec les résultats et statistiques suivants[5] :
Élu(e)s Voix Élu(e)s Voix METTOUX Robert 455 DUBOIS Catherine 425 RENAUD Lynette 448 LE CALOCH François 424 TESSIER Nadine 447 CLAVERIE André 412 CHARAMOND Lucile 443 VIOLET Ghyslaine 412 CLAVE Claude 442 DUFOUR THierry 411 FALCK Michel 437 CAMPORESI Christophe 411 BORAMIER Simone 433 CARIAT Jacky 408 BAILLY Joël 428 Nombre % inscrits % votants Inscrits 720 100 - Abstentions 184 25,56 - Votants 536 74,44 100 Blancs ou nuls 23 3,19 4,29 Exprimés 513 71,25 95,71 Démographie
Dès le Moyen Âge, les creusois émigrent vers les grandes villes. Dans tous les villages les hommes partent souvent dans les métiers du bâtiment de mars à novembre. Certains s'installent définitivement dans ces villes. Au XXe siècle, la guerre de 1914-1918 décime une génération et marque l'accélération du dépeuplement des campagnes. Après la Seconde Guerre mondiale, les campagnes limousines, et même les villes continuent de se dépeupler et la moyenne d'âge augmente sans arrêt. De 1851 (287 000 habitants) à 2005 (123 000 habitants), le département a perdu plus de la moitié de sa population. Saint-Pierre-de-Fursac ne déroge pas à cette évolution.
Mais au début du XXIe siècle, et contrairement à toutes les prévisions, la région connaît un regain démographique. Certes, c'est un phénomène très limité, mais historique : en 5 ans, le Limousin a gagné quelque 14 000 habitants en passant de 710 939 habitants en 1999 à 725 000 habitants en 2005. Cette tendance se confirme en 2006, ce qui a fait la une du journal régional Le Populaire du Centre, daté du mercredi 31 mai 2006 : « Nouveau baby-boom ».
Les causes principales de ce renouveau sont la venue de Britanniques et de Néerlandais attirés par des prix de maison attractifs, de retraités en quête de nature et d'étudiants ayant fini leurs études. Depuis maintenant une dizaine d'années, le phénomène touche aussi les zones rurales, surtout celles qui, comme la Creuse, promeuvent un tourisme dit « vert » et/ou situées le long des grands axes de circulation (par exemple l'A20 en Limousin et l'A75).
Le recensement de 2005 fait toujours apparaître pour le département une diminution du nombre d'habitants, mais celle-ci serait certainement plus importante sans l'apport de cette nouvelle immigration. Pour ce qui concerne le Limousin, si la Creuse perd de la population, la Haute-Vienne et la Corrèze en gagnent.
Évolution démographique
(Source : INSEE[6])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 980 1 019 872 887 805 787 810 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Le parc de Tancognaguet d'une superficie de 7 ha présente de nombreux arbres dont des Séquoias géants. En période estivale des animations sont organisées dont des expositions de sculptures.
- Le monument aux morts est constitué d'une colonne sur laquelle est érigée une sculpture d'un poilu en bronze. Il est inscrit sur le monument les noms des 19 habitants disparus pendant la Première Guerre mondiale[7].
Personnalités liées à la commune
- Adémar de Chabannes ou Adémar (v. 989-1034), fut un moine et un chroniqueur français du Moyen Âge.
- Félix Chevrier (1884-1962) a été le Secrétaire Général de l'Œuvre de Secours aux Enfants (O.S.E.), association à l'origine de la création des "maisons" de l'O.S.E. en Creuse, puis il a été "Administrateur Général des colonies d'enfants, internats et pouponnières, chargé des rapports avec les autorités administratives et directeur de la colonie de Chabannes" à Saint-Pierre-de-Fursac. Félix Chevrier est considéré comme un Juste parmi les nations[8] depuis 1999.
Voir aussi
Notes et références
- ↑ Source : Alain Tixier 1999, adapté de René Labrousse 1981.
- ↑ Site inscrit de la Gartempe.
- ↑ La seigneurie de Chabannes-Guerguy.
- ↑ Source : Quand Martin Nadaud maniait la truelle... La vie quotidienne des maçons limousins, 1830-1849, de Pierre Urien, Felletin, Association les Maçons de la Creuse, 1998, 143 pages, préface de Pierre Riboulet Page 137.
- ↑ Ministère de l'intérieur.
- ↑ Saint-Pierre-de-Fursac sur le site de l'Insee.
- ↑ Source : Genweb.
- ↑ Comité français pour Yad Vashem
Liens externes
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