- 85e régiment d'infanterie de ligne
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85e régiment d’infanterie de Ligne
Insigne régimentaire du 85e régiment d'infanterie (1939).Période 1796 – 1940 Pays France Branche Armée de terre Type Régiment d'infanterie Rôle Infanterie Composée de 11e division d'infanterie Ancienne dénomination régiment de Graville Devise Fidelitate et Honore
Honneur et Fidélité
Hardiment
(Devise de 1939)Inscriptions sur l’emblème Valmy 1792
Passage du Tyrol 1797
Auerstaedt 1806
Sebastopol 1855
Solférino 1859
Verdun 1916
L'Aisne 1918
Saint-Thierry 1918Anniversaire Saint-Maurice Guerres Guerres napoléoniennes
Première Guerre mondiale
Bataille de FranceFourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palmes
Médaille d'or de la Ville de Milanmodifier Le 85e régiment d'infanterie de ligne est une unité de l’armée française, créée sous l’Ancien Régime. Il a la particularité, comme tous les régiments d’infanterie portant un numéro entre le 76e et le 99e, d’être l’héritier des traditions de deux régiments : le 85e, et le 10e d’infanterie légère.
Sommaire
Création et différentes dénominations
Historique du 85e RI
- Création du régiment en 1690 sous le nom de Régiment de Salis (régiment suisse au service de France, 12 compagnies de 170 hommes).
- Régiment suisse de May (1702)
- Régiment suisse du Buisson (1715).
- Régiment de Diesbach-Steinbrugg (1721).
- Régiment de Diesbach Belleroche (1764).
- Régiment de Diesbach (1792)
- 85e brigade (1794)
- 85e régiment d'infanterie de ligne (1806).
- A la mobilisation en 1914 il donne naissance au 285e Régiment d'Infanterie
- Dissolution du régiment dont les traditions sont gardées par le 95e régiment d'infanterie (1920).
- Renaissance du 85e (1939).
- Dissolution (1940).
Historique du 10e léger
- 10e régiment d'infanterie légère (1820).
Historique du 85e après la suppression de l’infanterie légère
- 1855 : l’infanterie légère est dissoute, et ses régiments sont convertis en unités d’infanterie de ligne, prenant un numéro à la suite des 75 déjà existants. Le 10e prend le nom de 85e régiment d’infanterie de ligne
Chefs de corps
Les Chefs de Corps de 1690 à 1939- 1690 - 1702 : Johann-Baptist von Salis-Soglio, dit "Salis Le Jeune", (1646-1702),
lieutenant-colonel du régiment suisse de Stoppa-Jeune (1689), commission de former un régiment suisse de son nom et colonel propriétaire du régiment de Salis (01.01.1690), brigadier (1693). - 1702 - 1715 : Johann-Rudolf von May, (1652-1715), officier au service de France (1673), lieutenant-colonel du régiment de Manuel (1694), colonel (1701), colonel proriétaire du régiment de Salis devenant de May (1702), brigadier (1706), campagne des Pays-Bas.
- 1715 - 1721 : Ami du Buisson (1649-1721), entré au service en 1673, lieutenant au Gardes Suisses (1673), leva une compagnie (1677) puis une autre (1690), lieutenant-colonel au régiment de Jeune Salis (1690), colonel (1702), brigadier (1706), colonel propriétaire du régiment de May devenant du Buisson (1715).
- 1721 - 1764 : François Philippe, comte de Diesbach-Steinbrugg, de Fribourg, (1682-1764), seigneur d'Heitenried, cadet au régiment des Gardes Suisses (1697 et 1700), lieutenant et aide-major au régiment de Vieux Stuppa (1700), capitaine commandant au régiment de Brendlé (1701), leva une compagnie au régiment de Pfyffer (1702), commandant du second bataillon du régiment de Pfyffer (1709), lieutenant-colonel (1713), comte du saint-Empire par Charles VI (1718), lieutenant-colonel au régiment du Buisson (1719), colonel propriétaire du régiment du Buisson devenant de Diesbach (1721), chevalier de Saint-Louis (1721), brigadier des Armées du Roi (1734), maréchal de camp (1738), et commandeur de Saint-Louis (1743).
- 1764 - 1785 : François Joseph Romain, 1er comte et 3e baron de Diesbach Belleroche, de Fribourg, (1716-1786), et major au régiment de Diesbach (1743), colonel en second du Régiment de Diesbach (1757), brigadier (1758), maréchal de camp (20 février 1761), gouverneur de Kassel (1762), commandeur de Saint-Louis (1763), colonel propriétaire du régiment de Diesbach (1764), grand-croix de l’Ordre de Saint-Louis (1779), lieutenant général des armées du Roy (1780).
- 1785 - 1792 : François Philippe Ladislas, comte de Diesbach Belleroche, de Fribourg, (1747-1822), vicomte d'Ervillers, seigneur des deux Achiet, Wanquetin, La Cour de Cugy, chevalier de St-Louis (1783), colonel-propriétaire du régiment de Diesbach (1785), député au Grand-Conseil de Fribourg (1814-1817), et lieutenant-général en France (1816).
- 1792 - 1792 : Rodolphe de Diesbach (1734-1797).
- 1794 - 1795 : Colonel Henry Brouville, lieutenant au bataillon provincial de Chaumont (1756), capitaine (1759), capitaine de grenadiers au régiment provincial de Champagne (1782), premier lieutenant-colonel au 1er bataillon de la Haute-Marne (1791), chef de brigade de bataille de la 85e (27 Germinal an II à an VI), passé au commandement de la 34e Armée de Sambre et Meuse et des Ardennes. Armée de l'Ouest.
- Gaspard, 1er baron Eberlé, (1764-1837), entré au régiment du Maine 28e d'Infanterie (1781), caporal (1787), sergent (1792), sergent major (1792), fit les campagnes de 1792-1793 et de l'an II à l'Armée d'Italie, arriva rapidement aux grades supérieurs par de brillants faits d'armes, adjudant général chef de bataillon (13 Brumaire an II), adjudant général de brigade (1er Frimaire an II), chef de brigade de la 56e devenue 85e (1795-1797), fit toutes les campagnes de 1792-1815, 4 blessures, bras emporté, général de brigade (1802), donataire (rente 4'000) sur Rome (1812), baron de l'empire (1813), commandant supérieur de la place de Briançon et du département des Hautes-Alpes (1815), mis à la retraite (1816).
- Jean-Louis Davroux (1758-1799), dragon du régiment de Belsunce (1777), brigadier (1784), fourrier (1784), maréchal des logis chef (1787), congédié par ancienneté (1789), sert dans la Garde nationale, capitaine au 10e bataillon des Fédérés (1792), deuxième chef de bataillon des Fédérés (1792-1794), chef de la 85e demi-brigade (1797-1799), fit les campagnes de la Révolution et d'Égypte (Bataille des Pyramides).
- Général Viala, Sébastien (1799-1806)
- 1806 - 1809 : Jean Duppelin(1771-1813), baron, colonel (1806), colonel du 85e Régiment (1806-1809), blessé (1806), général de brigade (1809), commandeur de la Légion d'honneur (1809), baron de l’Empire (1809).
- Pierre Berthezène colonel au 10e léger
- Jean-Pierre Piat (1774-1862).
- 1813 - 1814 : Louis-François Coget (1767-1813), volontaire (1792), chef de bataillon (1798), au service d'État-Major (1809-1812), colonel du 85e régiment de ligne (1813), fit les campagnes de la République et de l'Empire.
- 1814 : Pierre Pignet (1772), sous-lieutenant (1792), chef de bataillon (an VIII), colonel du 85e régiment de ligne (1814), fit les campagnes de la République et de l'Empire, 4 blessures, actions d'éclat, admis à la retraite (1814).
- 1815 - : André-Pierre Masson (1772), soldat de la République, capitaine (1806), chef de bataillon (1811), colonel du 85e régiment de ligne (1815), fit les campagnes de la République et de l'Empire, actions d'éclat, commandeur de la Légion d'honneur.
- Général Sebastiani della Porta (1788), élève de Saint-Cyr, servit d'abord dans la cavalerie, chef de bataillon (1813), colonel du 11e de ligne (1813), en non activité (1815), colonel du 10e léger (1820), général de brigade (1823), fit les campagnes de l'Empire (1806-1815), actions d'éclat en Espagne, 2 blessures, officier de la Légion d'honneur.
- Colonel Joseph Guillaume Fortuné de Laidet (1780), soldat (1803), sous-lieuteant (1807), capitaine (1811), chef de bataillon (1813), colonel (1816), colonel du 10e léger (1823), passé au 57e de ligne (1825), fit les campagnes de l'Empire et de Saint-Domingue, 4 blessures, officier de la Légion d'honneur, officier de Saint-Louis.
- François Joseph Deshorties (1772), volontaire (1792), capitaine (1792), chef de bataillon (1793), en congé (1795-1809), chef de bataillon lieutenant-colonel dans la garde Royale, colonel du 10e léger (1825), admis à la solde de congé (1830), officier de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis.
- Jean-Joseph Marthe (1784), soldat de la République, sous-lieutenant et lieutenant à la 85e, capitaine (1809), chef de bataillon (1819), lieutenant-colonel au 10e léger (1830), colonel du régiment (1831), maréchal de camp (1841), 2 citations, fit les campagnes de la République et de l'Empire, commandeur de la Légion d'honneur.
- Louis François Maizière (1791-1867), élève de Saint-Cyr, lieutenant et capitaine d'artillerie (1812-1814), capitaine (1823), chef de bataillon (1830), lieutenant-colonel (1838), colonel du 10e léger (1841), général de brigade (17 08 1848), fit les campagnes de l'empire (1812-15) et d'Afrique (1832), Secrétaire Général de la Grande chancellerie de l'Ordre impérial de la Légion d’Honneur. Chev. de la Légion d'honneur le 25/02/1814 élevé à la dignité de GO LH le 9 août 1854.
- Jean Daniel Eugène Sauret (1791), élève de Saint-cyr (1809), sous-lieutenant (1811), campagnes de l'Empire (1811-1815), capitaine (1818), en Espagne (1823-1824), en Afrique (1830), major (1830), lieutenant-colonel (1840), au 10e Léger (1848), colonel du régiment (1848), retraité (1851), 1 blessure, officier de la légion d'honneur.
- Roland François du Fresne de Kerlan (1794), servit dans la Marine pendant les campagnes de l'Empire (1808-1815), lieutenant d'infanterie (1817), Espagne (1823), capitaine (1830), campagne de Belgique (1832), campagne d'Afrique (1834-1847), major (1841), lieutenant-colonel (1847), colonel du 10e Léger (1851), retraité (1854), officier de la Légion d'honneur.
- Jules Emmanuel Javel (1803-1855), élève de St-Cyr, campagne d'Espagne (1823-1826), sous-lieutenant (1830), capitaine (1835), major (1845), lieutenant-colonel (1850), campagne d'Afrique (1854), colonel du 10e Léger (1854), campagne d'Orient (1854-1855), officier de la Légion d'honneur.
- Barthélémy Alexandre Joseph Véron de Bellecourt (1814-1881), sieur de Bellecourt, élève de Saint-Cyr (1833-1835), élève d'élite (1835), sous-lieutenant au 16e de ligne (1835), lieutenant (1839), capitaine (1844), campagne de 1845-51 en Afrique, capitaine au 20e de ligne (1850), chef de bataillon au 42e de ligne (1854), lieutenant-colonel au 50e de ligne (1854), campagne de 1854-56 en Orient, colonel du 85e régiment d'infanterie de ligne (1855-1863), campagne de 1859 en Italie, campagne de Rome (1862-1863), général de brigade (1863) puis général de division, 4 blessures, et commandeur de la Légion d'honneur.
- Louis Théophile Godine (1816-1869), engagé volontaire, élève de Saint-Cyr, sous-lieutenant (1838), lieutenant (1841), capitaine (1847), chef de bataillon (1854), campagne d'Orient (1854-1855), lieutenant-colonel (1855), colonel du 85e de Ligne (1863-1869), campagne de Rome (1863-1866), et officier de la Légion d'honneur.
- Gaspard François Frédéric Le Breton (1820), élève de Saint-Cyr, sous-lieutenant (1842), lieutenant (1847), capitaine (1850), campagne en Afrique (1850-1854), campagne en Orient (1855), chef de bataillon (1856), campagne en Italie (1859), lieutenant-colonel (1864), campagne de Rome (1864-1866), colonel du 85e de Ligne (1869-1870), mis en non-activité pour infirmités temporaires (1870), 2 blessures, officier de la Légion d'honneur.
- François Louis Plauchut (1813), engagé volontaire, sous-lieutenant (1840), campagne de Rome (1842-1852), lieutenant (1843), campagne en Afrique (1848-1849), capitaine (1849), chef de bataillon (1854), campagne d'Orient (1852-1856), lieutenant-colonel (1866), colonel du 85e (1870-1873), campagne contre l'Allemagne (1870), retraité (1873), commandeur de la Légion d'honneur.
- Laurent Marie Albert Eusèbe Rozier de Linage (1822), élève de Saint-Cyr, sous-lieutenant (1845), lieutenant (1848), campagne d'Afrique (1852-1854), capitaine (1854), campagne d'Orient (1854-1856), chef de bataillon (1863), campagne du Mexique (1863-1866), lieutenant-colonel (1870), campagne contre l'Allemagne (1870-1871), colonel du 85e (1874-1880), retraité (1880), commandeur de la Légion d'honneur.
- Marie Paul Noyez (1829), élève de Saint-Cyr, sous-lieutenant (1849), lieutenant (1854), campagne d'Afrique (1856-1859), capitaine (1859), campagne d'Italie0 (1859), chef de bataillon (1870), campagne contre l'Allemagne (1870-1871), lieutenant-colonel (1875), colonel du 95e (1880), colonel du 85e (1880-1887), officier de la Légion d'honneur, général de brigade (1887).
- Frédéric Robert (1837), élève de Saint-Cyr (1855), sous-lieutenant (1857), élève d'État-Major (1858), lieutenant d'État-major (1860), campagne d'Afrique (1862-1864), capitaine (1864), campagne contre l'Allemagne (1870-1871), chef de bataillon (1875), campagne de Tunisie (1881-1882), lieutenant-colonel (1882), professeur de Tactique à l'École de Guerre, colonel du 85e de ligne (1887-1888), chef d'État-major du 17e Corps d'armée (1888), chevalier de la Légion d'honneur, décoré de l'Ordre du Nicham-Iftikar (2e classe).
- Jean-Baptiste Alfred Larue (1832), élève de Saint-Cyr (1851), sous-lieutenant (1853), campagnes d'Afrique (1855-1859 ; 1878-1881 ; & 1881-1884), lieutenant (1856), campagne d'Italie (1859), capitaine (1866), campagne contre l'Allemagne (1870-1871), major (1875), campagne de Tunisie (1881), lieutenant-colonel (1884), colonel du 85e de Ligne (1888-1891), officier de La Légion d'honneur, décoré de l'Ordre du Nicham-Iftikar (2e classe).
- 1891-1901 ??
- François Joseph Léon Woirhaye (1851-1933), médaille commémorative de la guerre 1870-1871, chevalier de la Légion d'honneur (1892), colonel du 85e à Cosne (1901-1905), général de brigade (1906) en disponibilité (1906-1907), commandant de la 30e brigade d'infanterie (1907-1912), général de division (1912), commandant de la 32e division d'infanterie et des subdivisions de région de Narbonne, de Perpignan, de Carcassonne et d'Albi (1912-1914), inspecteur des formations de réserve et de la préparation militaire de la 16e région (1914), officier de la Légion d'honneur (1907), commandeur de la Légion d'honneur (1913), commandant de la 66e division d'infanterie de réserve (1914), en disponibilité (1914), adjoint au commandant de la 11e région (1914-1917), placé dans la section de réserve (décembre 1914).
- Marie Célestin Louis Henri Ange Rabier (1857-1914), chevalier de la Légion d'honneur, chef de bataillon du 69e RI (1900), colonel du 85e (1912-1914), tué à l'ennemi à Faucoucourt en Santerre le 24 septembre 1914.
- Lieutenant-Colonel Chauvet (1914-1916)
- Léon Augustin Thuriet (1868-1916), capitaine d'infanterie (1900), officier d'ordonnance du général commandant la 3e brigade d'infanterie (1900), lieutenant-colonel du 85e (1916-1917), mort pour la France de ses blessures à Baleicourt le 16 février 1916.
- Lieutenant-Colonel Sallé (1917-1920),
- le 9 septembre 1939 : le 85e renaît sous les ordres du lieutenant-colonel Frédéric.
Historique des garnisons, combats et batailles du 85e RI
Ancien Régime
- 1691 :
- 1692 :
- 1693 :
- 1693 :
- Siège d'Huy
- Siège de Charleroi
- Défense de Saint-Malo.
- 1697 :
- Siège d'Ath.
- 1702 :
- Bataille d'Uetz
- Bataille du fort de Kykuit.
- 1706 :
- 1709 :
- Guerre de Succession d'Autriche
- 1745 :
- Siège de Tournai
- Bataille de Fontenoy
- Siège d'Audenaerde
- Siège de Dendermonde
- 1746 :
- Siège de Bruxelles
- Siège de Mons
- Siège de Namur
- Bataille de Rocoux
- 1747 :
- Combat de Rosenthal près du pont de Walemmes.
- juin 1747 : le régiment se couvre de gloire à la bataille de Lawfeld
- octobre 1747 : attaque et prise du Fort Frédéric-Henri.
- 1757 :
- Le régiment se « couvre d'une gloire immortelle » à la bataille de Rossbach
- 1758 :
- Le régiment se distingua à la bataille de Sunderhausen.
- Prise glorieuse de Cassel
- Bataille de Lutzelberg
- 1759 :
- Bataille de Bergen
- Bataille de Munden.
- 1760 :
- Combat de Corbach
- Bataille de Warburg
- 1762 :
- Combat du château d'Amenebourg
Révolution et Empire
- 1794 :
- Campagne de Belgique
- 27 germinal an II (1794) : 85e demi-brigade de bataille (formée avec le 1er bataillon du 43e Regiment d'Infanterie, le 1er bataillon des Volontaires de la Haute-Marne, et le 5e bataillon des Volontaires du Haut-Rhin).
- 1795 :
- 1796-1797 : Campagne d'Italie
- 1796 :
- Bataille de Mondovi
- Bataille de Borghetto
- Bataille de Lonato
- Bataille de Castiglione
- Bataille de Roveredo
- Bataille de Rivoli
- 1796 :
- 1797 :
-
- Bataille de Tramin
- Bataille de Gorges
-
- 1798-1801 : Campagne d'Egypte
- 1798 :
- 3 thermidor An VI : Bataille des Pyramides
- Prise de Malte
- Bataille de Chebreiss
- 1799 :
- Bataille de El-Arish
- Bataille de Saint-Jean-d'Acre
- 1800 :
- 1798 :
- 1805 : Campagne d'Autriche (1805)
- 1806 :
- Bataille d'Auerstadt
- Bataille de Custrin
- Bataille de Czarnovo
- Bataille de Pułtusk
- 1807 :
- 1809 : Campagne d'Allemagne et d'Autriche (1809)
- 1812 : Campagne de Russie
- 1813 : Campagne d'Allemagne
- Bataille de Pirna
- Bataille de Kulm
- Bataille de Dresde
- 1814 : Campagne de France
- 1815 : Campagne de Belgique
- 1814-1815 : 37 officier tués, 18 officiers morts de leurs blessures, et 111 officiers blessés.
De 1815 à 1848
- 1815-1820 : Vaccant puis 10e Régiment d'Infanterie Légère (1820-1855).
Second Empire
- 1858 :
- Dépôt à Maubeuge.
- 1859 : Campagne d'Italie
De 1871 à 1914
- 1876 :
- Installation à la caserne Binot de Cosne-sur-Loire.
Première Guerre mondiale
- Casernement en 1914 : Paris ; Vincennes ; Sens ; à la 19e brigade d'infanterie ; 10e division d'infanterie ; 5e corps d'armée.
1914
- 2 août 1914 : à la mobilisation, il donne naissance au 285e Régiment d'Infanterie, régiment de réserve.
- 6 août 1914 : le régiment est rassemblé sur le champ de manœuvre de Myennes.
Depuis quatre jours déjà, l'ordre de mobilisation générale des armées de terre et de mer avait été affiché sur les murs de la ville de Cosne. En longues files, les réservistes avaient rejoint leurs unités, cantonnées dans les villages de Cours, de Saint-Père et de Myennes. Et maintenant sur ce terrain d'exercice semblant trop étroit, ils défilent la tête haute. La population civile entoure les troupes formées en carré et le colonel Rabier prononce une allocution qui émeut tous les cœurs. Le régiment, pantalons rouges et capotes bleues, défile musique en tête, dans les rues de Cosne sous les acclamations et les fleurs[1]. - 7 août 1914 : embarquement dans les trains et départ vers les frontières.
- Bataille de Sarrebourg
- Bataille de Lorraine :
- Bataille de la Mortagne
- Bataille de Flirey
- Combat d'Apremont
- Combat du Bois d'Ailly
1915
- Opérations en Woëvre :
- Offensive de Saint-Mihiel
1916
- Bataille de Verdun
- Secteur du fort de Douaumont : le 85e régiment d'infanterie forme, avec le 95e RI, la 31e brigade. Le 85e, occupe à gauche le secteur qui va de l'est de Louvemont à la cote 378. Il a lui-même la 51e division à sa gauche.[2]
- Secteur du fort de Tavannes
1917
- Bataille des monts de Champagne
- Combats du Bois de la Grille
1918
- Bataille de l'Aisne (1918)
- Bataille de la Main de Massiges
- Bataille de La Vesle
- Bataille de Hundling-Stellung
- Bataille de Saint-Thierry
Entre-deux-guerres
- Le 24 août 1919 : retour du régiment à Cosne-sur-Loire et réception à l'entrée de la ville.
- 1920 : le régiment est dissous à Cosne-sur-Loire.
Deuxième Guerre mondiale
- Formé le 9 septembre 1939 : le 85e renaît sous les ordres du lieutenant-colonel Frédéric, il appartient à la 45e division d'infanterie puis à la IVe Armée[3].
- 1940 :
- Bataille de France
- Dissolution
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d’or dans ses plis, les inscriptions suivantes[4] :
Décorations
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes (deux citations à l'ordre de l'armée) ; et de la Médaille d'or de Milan.
Une seconde citation à l'ordre de l'armée confère au 85e régiment d'infanterie le droit au port sur son drapeau de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 le 10 décembre 1918.
Traditions et uniformes
- 10 mai 1764 : nouvelle ordonnance pour la tenue du régiment : habit rouge, collet et revers bleu céleste, doublure blanche, veste et culotte en drap blanc, col noir, poches en travers garnies de trois boutons, trois petits sur le parement, sept petits sur le revers, trois gros en dessous ; boutons blancs unis collés et mastiqués sur bois; chapeau tricorne bordé d'un galon blanc. Cet uniforme ne fut plus modifié jusqu'en 1792.
Insigne
Cathédrale dorée Jeanne d’Arc à cheval.
Devise
Fidelitate et Honore = Honneur et Fidélité Cette devise a été reprise par la Légion étrangère.Hardiment (Devise de 1939). Musique
- Lors d'un voyage en Prusse afin d'y étudier l'organisation de l'armée de Frédéric II, le colonel Ladislas de Diesbach Belleroche entendit à Berlin une marche militaire qui le frappa. Il se la procura pour en doter son régiment. Elle demeura la marche du régiment de Diesbach jusqu'à son licenciement en 1792, puis le 85e la reprit vers 1875. Il existe également une version pour piano. Elle est toujours jouée à Fribourg dans une version d'E. Lauber.
- Le Salut du 85e, marche composée par son chef de musique F. Petit, est considéré comme la Marseillaise Cosnoise[5].
- Refrain : Ton numéro comme étincelle / Partout flambe, ne l'oublie pas, / Qu'il te soit plus cher que ta belle, / Petit soldat ne l'oublie pas, / Petit soldat ne l'oublie pas.
Personnages célèbres ayant servi au 85e RI
- Jean Adam Schramm (1760).
- Général Pierre Berthezène en tant que colonel, au 10e régiment d'infanterie légère.
Sources et bibliographie
- SAGE (Capitaine E.) : Historique du 85e régiment d'infanterie de Ligne et du 10e rgt d'infanterie Légère, 1690-1876 (continué jusqu'en 1891). Manuscrit in-4 ; 1012 p. + nombreuses planches hors-texte de dessins originaux (aquarelles de différents types d'uniformes par E. ARNOUX ; plusieurs portraits de colonels à l'encre de chine, 1 vue de Saint-Agnan de Cosne et 1 vue de la cathédrale de Fribourg).
- Alain-Jacques Tornare : Le régiment suisse de Diesbach au service du Roi face à la Révolution dans le Nord/Pas-de-Calais (1789-1792). In « Revue du Nord », N° double, tome LXXI, Lille, juillet-décembre 1989 - p. 739-756 ; et in « Bulletin de l’Association de la Noblesse du Royaume de Belgique » no 189, Bruxelles, janvier 1992 - p. 36-43.
- Alain-Jacques Tornare : Le régiment de Diesbach au service de France, agent de diffusion des idées révolutionnaires. Colloque : Fribourg et la France au temps de la Révolution française, Université de Fribourg, 25 novembre 1989.
- 85e régiment d'infanterie de ligne depuis sa création en 1690 (Salis, May, Buisson, Diesbach).
Notes et références
- Extrait du Livre Historique du 85 e Régiment d'Infanterie pendant la grande guerre 1914-1918
- Raconté par Henri Carré (lieutenant 4e section,12e compagnie,95e RI), texte tiré de La grande guerre vécue, racontée, illustrée par les Combattants, en 2 tomes Aristide Quillet, 1922
- À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
- Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no27, 9 novembre 2007
- Caserne Binot
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918
- Unité d'infanterie française dissoute
- Unité de l'armée française
- Unité militaire française historique
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