Diesbach

Diesbach

Diesbach est une famille noble bernoise, tirant son nom de la seigneurie de Diessbach (anciennement Diessenberg, et aujourd'hui Oberdiessbach) près de Thoune.

Sommaire

Origines

La filiation de cette famille est établie depuis Rudolf dont le fils Claus, alias Niklaus, von Dießbach, né vers 1380 et décédé en 1436, fut bourgeois de Berne en 1412, seigneur de Dießbach par achat en 1427, anobli en 1434, orfèvre puis co-fondateur de la Compagnie Diesbach-Watt. Rudolf était probablement fils de Peter von Diesbach, bourgeois de Thoune en 1356. Les premiers Diesbach connus dès le XIVe siècle par les registres bourgeoisiaux de Berne sont presque tous des artisans originaires du canton de Berne.

À partir du XVIIe siècle plusieurs chroniqueurs ou généalogistes ont voulu donner une origine féodale aux Diesbach, soit venus de Souabe avec des Croisés de Frédéric Barberousse, soit venus de Bourgogne à l’époque de Berthold V de Zaehringen vers 1191. Il n’existe absolument aucune preuve documentaire pour ces origines. La légendaire origine féodale, bourguignonne ou souabe, doit donc être rejetée.

La ligne bernoise devenue protestante s’est éteinte en 1950 avec Mathilde von Diesbach (1870-1950) épouse d'Olivier Le Roy d'Amigny.

La ligne fribourgeoise catholique est issue d’un fils de Ludwig von Diesbach (1452-1527) : Jean-Roch (1501-1546) qui, demeuré fidèle au catholicisme, dut quitter Berne à la Réforme pour se réfugier à Fribourg où il acquit la bourgeoisie en 1534. Il est l’ancêtre des trois branches subsistantes : Torny, Belleroche et Mézières.

Étymologie

Diesbach est un nom de famille dérivé d'un nom de lieu. Il existe plusieurs lieux de ce nom: trois en Suisse, deux en Allemagne, un en Autriche, un en France, un en Bohême, etc. On trouve dans ces lieux un torrent ou une cascade.

La première mention documentaire de la seigneurie de Diessbach se situe en 1239 sous le nom de Deizbach. Plus tard, se rencontrent les noms de Diezebac (1246), Diez de Bach (1252), Dyezbach (1329), Diessbach (1366). Ce toponyme vient de l'ancien hochdeutsch tiozan (tosen, tausen = bouillir, mugir, rugir) et Bach (torrent, rivière).

La bande vivrée, parfois ondée, des différentes armoiries Diesbach évoquent le torrent ou la cascade de ce patronyme, tandis que les lions évoquent à la fois le rugissement du torrent et la puissance acquise par la famille Diesbach au XVe siècle.

Variantes

von Dießbach, von Dießbach genannt Goldschmied, von Diessbach, von Diesbach, de Diesbach, von Diesbach Liebistorf, de Diesbach Torny, de Diesbach-Steinbrugg, de Diesbach Belleroche, de Diesbach de Belleroche, Diesbach, etc...

Bourgeoisies et droits de cités en Suisse

Berne (1365 & 1412,+), Fribourg (1500,+ & 1534), La Neuveville (1563,+), Wünnewyl (XVIIe siècle), Lugnore (1658,+), Rolle (1749,+), Courgevaux (1751), Guin (1827), Pierrafortscha (1931), et Saint-Gall (2001).

Nationalités actuelles

Suisse, Française, Belge, Britannique, Mexicaine, Américaine (USA), et Australienne.

Armoiries

  • « parti de gueules et d’argent au croissant de l’un en l’autre » (Armoiries de Claus von Diesbach jusqu’en 1434).
  • « de sable à la bande vivrée d’or accostée de deux lions du même lampassés de gueules) » (Armoiries concédées par l’empereur Sigismond en 1434 à Claus von Dießbach, de Berne. Ces armoiries sont également devenues celles de la commune d’Oberdiessbach).
  • «écartelé: aux 1 et 4, parti de gueules et d’argent au croissant de l’un en l’autre; aux 2 et 3, de sable à la bande vivrée d’or accostée de deux lions du même, lampassés de gueules, et posés dans le sens de la bande » (Augmentation d’armoiries concédée par l’empereur Charles VI à Vienne le 7 avril 1718).
  • « d’azur à la bande vivrée d’or accostée de deux lions du même, lampassés de gueules et posés dans le sens de la bande » (Dès 1630, pour la première branche Diesbach de Mézières, de Wünnewyl).

Devises

Noblesse et titres

  • Diplôme de noblesse (avec concession de nouvelles armes) donné par l’empereur Sigismond, le 4 avril 1434, à Claus von Diesbach, de Berne .
  • Chevalier: adoubement en 1477 par Alphonse Roi de Naples, et en 1496 par l’empereur Maximilien Ier .
  • Baron de Grandcour, baron de Prangins : Il s’agissait de titres réels attachés aux seigneuries de Prangins et Grandcour en Suisse. Ces titres et seigneuries passèrent par mariage à d’autres familles.
  • Vicomte de Beaulieu, vicomte d’Ervillers : Titres des seigneuries vicomtières de Beaulieu (à Noyelles-lès-Vermelles) et Ervillers pour la branche de Belleroche.
  • Attestation de Noble Extraction: Certificat de la République de Fribourg délivré à Jean-Frideric et François-Philippe de Diesbach-Steinbrugg de Heitenried, le 2 décembre 1704 .
  • Comte du Saint-Empire avec prédicat de « Haut et Bien né »: Diplôme donné à Vienne le 7 avril 1718, par l’empereur Charles VI, pour les deux frères Diesbach-Steinbrugg; titre éteint en 1820 .
  • Prince de Sainte-Agathe: Diplôme de l’empereur Charles VI à Laxenburg le 9 mai 1722, pour Frideric de Diesbach-Steinbrugg, baron de Diesbach, comte du Saint-Empire. Ce titre reçut l’approbation du Souverain Conseil des Espagnes et fut accompagné de l’érection de Sainte-Agathe en principauté. Titre confirmé les 25 juillet et 25 août 1725 par Charles VI qui autorisa Frideric à régler lui-même de son vivant la transmission de son titre aux parents de son choix. Les patentes furent vidimées par l’avoyer de Fribourg et le Conseil Souverain de Fribourg le 30 mars 1763 . Frideric régla la succession de son titre par testament du 16 janvier 1744 et par codicille du 11 mai 1746. Il transmet son titre par primogéniture masculine légitime aux Diesbach Torny, puis s’ils s’éteignent aux Diesbach-Steinbrugg, puis s’ils s’éteignent aux Diesbach Belleroche, puis s’ils s’éteignent aux Diesbach Rueyres. Hyacinthe de Diesbach Rueyres est entièrement exclu mais pas ses enfants mâles. En cas d’extinction de la famille Diesbach, le dernier mâle pourra disposer du titre en faveur d’une des « filles Diesbach de Fribourg » qui le transmettra à son mari et ses enfants à condition qu’ils portent le nom et les armes des Diesbach. Sont exclus les prêtres ou moines et tous ceux qui auront fait des vœux qui les empêchent de se marier.
  • Incorporation à la Noblesse de Messine en 1725 pour Frideric, 1er prince de Diesbach .
  • Comte du Saint-Empire avec prédicat de « Haut et Bien né »: Diplôme de l’empereur Joseph II, à Vienne le 25 septembre 1765, pour la branche de Torny . En 1766, le Conseil de Fribourg autorisa Jean Joseph Georges de Diesbach Torny à prendre le titre de comte dans tous les actes publics et privés .
  • « Honneurs de la Cour » pour la comtesse de Diesbach Torny née d’Affry en 1773 et pour Romain de Diesbach Belleroche le 28 décembre 1773
  • Baron de Diesbach Belleroche de La Cour: Titre de courtoisie pour Nicolas de Diesbach Belleroche de La Cour, puis titre de courtoisie pour son fils Romain lors des « Honneurs de la Cour » en France le 28 décembre 1773 et lors de l’assemblée de la Noblesse de Fribourg, le 7 décembre 1781.
  • Comte de Diesbach Belleroche: Titre français de courtoisie, notamment avec inscription aux « Etats Militaires » au XVIIIe siècle, pour Romain (23.09.1766) et Ladislas de Diesbach Belleroche. Reconnaissance de ce titre à Fribourg pour Ladislas, 2ème comte de Diesbach lors de l’assemblée de la noblesse de Fribourg le 7 décembre 1781.
  • Admission de la branche de Belleroche aux États d’Artois avec Ladislas de Diesbach Belleroche en 1788 .
  • Membre de la « Deutschen Adelsgenossenschaft und des Vereins Nobilitas » pour la branche bernoise von Diesbach von Liebegg, au XIXe siècle.
  • Admission à la Noblesse Belge: pour le rameau de Roch de Diesbach Belleroche, le 11 avril 1960.

Avoyers

Les Diesbach ont fourni de nombreux hommes politiques, notamment plusieurs avoyers du canton de Berne et du canton de Fribourg comme :

  • Nicolas de Diesbach (1431-1475), avoyer de Berne.
  • Wilhelm von Diesbach (1442-1517), avoyer de Berne.
  • Nicolas de Diesbach Torny (1559-1630), bailli de Romont (1584-1589), bourgmestre de Fribourg (1591), lieutenant d'avoyer (1609-1614), et avoyer de Fribourg (1614-1630).
  • François Augustin de Diesbach Torny, de Fribourg, (1656-1707), seigneur de Torny-Le-Grand et Rohr, membre des Deux-Cents, délégué en Valais par les VII cantons catholiques lors de troubles religieux (1683), major général (1684), directeur général du sel du canton de Fribourg (1684), des Soixante (1689), du Conseil d'État (1691), bourgmestre (1694), Stadtmajor du Conseil de guerre (1695), intendant de l'arsenal (1696), général d'artillerie du Corps helvétique (1696), avoyer (1698, 1700, 1702, 1704 & 1706), et plusieurs fois envoyé vers l'ambassadeur de France et délégué à la Diète.
  • Jean Joseph Georges, 6ème prince et 5e comte de Diesbach Torny, de Fribourg, Courgevaux et Guin, (1772-1838), entré au régiment de Diesbach (85e régiment d'infanterie) au service de France (1786), cadet dans sa compagnie colonelle (1787), sous-lieutenant de la compagnie Perret dudit régiment (1788), sous-lieutenant de la compagnie de Grenadiers de Sergeant dudit régiment (1791), licencié à Lille (1792), membre du Grand Conseil de Fribourg (06.1797 & 1807), suppléant au Tribunal d’Appel (1809), du Petit Conseil (1813), conseiller de légation (1813), chargé du Département de l'intérieur, et avoyer (1813, 1828 & 1838).

Religieux

Nombre d'entre eux furent au service de l'église avec un moine, neuf prêtres dont un évêque auxiliaire, et seize religieuses, parmi lesquels:

  • Niklaus von Diesbach, de Berne (1478-1550), docteur en droit canon prévôt de Soleure (1500), prieur de Vaucluse en Franche-Comté (1502), protonotaire apostolique et camérier secret du pape (1503), possesseur des cures d’Aigle, Gruyères, Bex et Utzenstorf (1505), prieur de Miserez près Porrentruy (1507), prieur de St-Jean de Grandson (1506-1550), évêque coadjuteur de Bâle (1519), chanoine doyen du chapitre de Bâle (1519), évêque auxiliaire de Bâle (1519) et chanoine de Neuchâtel (1526).
  • Gabriel von Diesbach, de Berne (1530), prieur de Vaucluse (1550-1584) et chevalier de St-Georges en Franche-Comté (1569).
  • Maurice de Diesbach (-1595), chanoine, official de Besançon, prieur de Vaucluse (1584-1595).
  • Charles de Diesbach Grandcour, de Fribourg, (1609-1676), jésuite (1628), se distingua par son dévouement à soigner les pestiférés. Il étudia à Ingolstadt de 1630 à 1638.
  • Thierry (Tietrich, Théodore) de Diesbach Grandcour, de Fribourg (1611-1675), (frère de Charles ci-dessus), entré au noviciat des Jésuites de Landsberg (1627), se distingua par son dévouement à soigner les pestiférés. Il étudia à Ingolstadt de 1630 à 1638 puis devint confesseur de l'électeur de Bavière.
  • François Augustin de Diesbach Torny, de Fribourg, (1687), entré au noviciat des jésuites à Lantsberg (1702), professeur de philosophie à Freiburg in Brisgau, puis de morale et de philosophie à Porrentruy, puis de théologie scholastique à Dillingen, et enfin préfet des Études à Freiburg en Brisgau.
  • Niklaus Albrecht Joseph von Diessbach, de Berne (1732-1798), entré au régiment suisse de Tscharner au service de Sardaigne, major, abjura le protestantisme et se convertit au catholicisme à Turin. Pour cette raison il sera renvoyé du régiment de Tscharner et sa famille le déshérita. Il devint jésuite, aumônier de la cour à Turin, chargé de l'éducation du futur Charles Amédée III, fondateur de trois sociétés: "Amitiés chrétiennes", groupement pour les âmes d'élite désirant se livrer à l'apostolat; "Amitiés sacerdotales" pour les prêtres; et "Amitiés anonymes" pour les étudiants en théologie, aumônier de la Cour d'Autriche en 1788 et confesseur de l'archiduchesse Elisabeth.
  • Marie Fançoise, Sœur Siquaire, de Diesbach Grandcour, de Fribourg (1596-1675), professe au couvent du Saint Nom de Jésus à Soleure (1620), supérieure de Montorge à Fribourg (1629-45 & 1657-64).
  • Marie Anne Jeanne Appoline, sœur Reine, de Diesbach Torny, de Fribourg (1684-1760), franciscaine, religieuse à Montorge en 1701, professa en 1704 et fut supérieure de Montorge (1733-1736).
  • Henriette Louise de Diesbach Torny, de Fribourg (1853), religieuse à Ste-Anne d’Auray puis à Namur puis au couvent des Compagnons de la Foi à New York. Elle enseigna la chimie, les sciences naturelles, l’histoire et la géographie.

Branches bernoises

Personnages qui se sont illustrées à Berne :

Branches fribourgeoises

Personnages qui se sont illustrés à Fribourg :

  • François Romain de Diesbach (1659-1738), officier au service de France.
  • Georges Hubert de Diesbach de Belleroche (1669), officier au service de France.
  • Frideric de Diesbach-Steinbrugg (1677-1751), 1er prince de Diesbach, lieutenant-colonel au service de France(1702) puis de Hollande, brigadier, colonel de son régiment suisse catholique (1711). En 1714, il reçut de l'empereur son brevet de général-major, puis en reconnaissance de sa bravoure, il fut créé par Charles VI comte du Saint Empire (1718) puis prince de Sainte-Agathe (1722), titre transmissible aux collatéraux. Frideric fut aussi gouverneur de Syracuse (1722), gentilhomme de la chambre (1723), chambellan de l'empereur (1723), feld-maréchal-lieutenant (1723) et membre du Conseil de guerre (1726). Blessé à la bataille de Parme (1734), il se retira à Fribourg où il reçut le titre de conseiller d'État honoraire.
  • François Philippe, comte de Diesbach-Steinbrugg (frère du précédent) (1682-1764), seigneur d'Heitenried, cadet au régiment des Gardes Suisses (1697 et 1700), lieutenant et aide-major au régiment de Vieux Stuppa (1700), capitaine commandant au régiment de Brendlé (1701), leva une compagnie au régiment de Pfyffer (15.09.1702), commandant du second bataillon du régiment de Pfyffer (1709), lieutenant-colonel (26.03.1713), comte du saint-Empire par Charles VI (Vienne, 07.04.1718), lieutenant-colonel au régiment du Buisson (10.10.1719), colonel propriétaire du régiment du Buisson devenant de Diesbach (04.01.1721), chevalier de Saint-Louis (1721), brigadier des Armées du Roi (20.02.1734), maréchal de camp (01.03.1738), et commandeur de Saint-Louis (10.03.1743).
  • François Joseph Romain, 1er comte et 3e baron de Diesbach Belleroche, (1716-1786), et major au régiment de Diesbach (1743), colonel en second du Régiment de Diesbach (1757), brigadier (15 août 1758), maréchal de camp (20 février 1761), gouverneur de Kassel (1762), commandeur de Saint-Louis (01.01.1763), colonel propriétaire du régiment de Diesbach (1764), grand-croix de l’Ordre de St-Louis (25.08.1779), lieutenant général des armées du Roy (01.03.1780).
  • Frédéric de Diesbach Torny (1741-1815), officier.
  • Philippe de Diesbach Torny (1742-1805), général au service d'Autriche.
  • François Philippe Ladislas, comte de Diesbach Belleroche (1747-1822), vicomte d'Ervillers, seigneur des deux Achiet, Wanquetin, La Cour de Cugy, chevalier de St-Louis (1783), colonel-propriétaire du régiment de Diesbach (1785), député au Grand-Conseil de Fribourg (1814-1817), et lieutenant-général en France (1816).
  • Romain de Diesbach-Steinbrugg (1773-1792), officier au service de France, victime de la Révolution il fut massacré à la prison de l'Abbaye en septembre 1792.
  • Comte Joseph Antoine "Philippe" de Diesbach Torny, de Fribourg, (Fribourg 02.04.1778 + 10.04.1842), enseigne au Régiment de Stuart Autriche (01.05.1793), campagne de 1793-94-95 en Flandre, sous-lieutenant (26.05.1796), campagne de 1796 en Tyrol, campagne de 1799 en Italie, campagne de 1800 en Italie et à Gènes, lieutenant de Grenadiers (14.05.1800), reçut deux blessures à la bataille de Marengo, capitaine au régiment de Gemmeng(?) (10.03.1805), campagne de 1805 en Bohème, chambellan de sa Majesté Impériale et Royale Apostolique (12.05.1808), lieutenant commandant avec brevet de colonel dans la Compagnie des Cent-Suisses (15.03.1815), à Gand avec le Roi en 1815, chevalier de Saint-Louis (07.05.1815), certificat de fidélité suisse au Roi pendant les cent Jours (Tuileries, 01.01.1816), médaille de Fidélité Suisse décernée par la Haute Diète (01.01.1816, autorisation de la porter le 21.09.1824), chevalier de l’ordre du Phénix de Hohenlohe (29.09.1819), chevalier de la Légion d’honneur (01.05.1821), colonel des Gardes à Pied (1826), officier de la Légion d’Honneur (30.10.1829), commandeur de la Légion d’Honneur (Rambouillet, 01.08.1830), traitement de réforme (21.05.1831 ; 2'000 francs par an et pour 7 ans après 15 ans 7 mois et 20 jours de service), autorisation de séjour à Paris pour obtenir la naturalisation (20.09.1833).
  • Rodolphe Jérôme Alphonse de Diesbach de Belleroche, de Fribourg (1809-1888), sous-lieutenant dans la Garde royale suisse de Charles X (1828), propriétaire terrien, co-fondateur (1848) et président (1858-63) de la Société Fribourgeoise d'Agriculture, co-fondateur de « la Gruyérienne » en 1857 (société anonyme pour l’achat et la vente des fromages, avec siège à Fribourg), administrateur de la Caisse Hypothécaire de Fribourg, fondateur de la Société d'agriculture de la Suisse romande, président de cette société (1877), membre du comité de réception du Tir Fédéral de Fribourg, promoteur de l'entreprise des chemins de fer fribourgeois, président de l’assemblée des actionnaires de la ligne d’Oron (1887), et artiste peintre.
  • Maximilien François, prince de Diesbach (Torny), de Fribourg, (1851-1916), licencié en droit (1873), secrétaire de la Direction cantonal de l’Intérieur puis des Travaux Publics (1874), sous-lieutenant de Chasseurs (1876), préfet de Romont (1878-1883), major et commandant du bataillon 14 (1883), commandant du bataillon de Landwehr 17 (1887), collaborateur de la publication « Fribourg Artistique » (dès 1890), lieutenant-colonel, commandant du régiment 5 (1895-1898), membre de la Société suisse d’héraldique (1896), député au Grand Conseil (04.05.1897), président de la Société d'Histoire du Canton de Fribourg (1897-1916), commandant du régiment 45 (1898-1901), colonel (1902), commandant de l’arrondissement territorial II (1902-1912), président de la Société Cantonale d’Histoire et de la Société des amis des Beaux-Arts, président de la sous-commission des monuments et édifices (1905), président du Grand Conseil (1905 & 1910) et directeur de la Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Fribourg (1905-1916), président de la construction de l’actuelle Bibliothèque cantonale et Universitaire de Fribourg (1908-09), conseiller national (1907-16), délégué à la journée fribourgeoise du Tir Fédéral à Berne (1910), président de la Société suisse des Officiers (1913) et colonel de recrutement de la 2e division (1914).
  • Marie Joseph Gaspard Louis, comte de Diesbach Belleroche, de Fribourg, (1843-1921), lieutenant (12.1869), lieutenant de cavalerie aux Frontières (1870-1871), adjudant du colonel de Buman, chef de l'internement des troupes françaises après la guerre franco-prussienne de 1870-1871, capitaine commandant de l'escadron 5 (1872), membre du comité du Bien Public, membre de la commission pour l’amélioration des races bovine et porcine du canton de Fribourg (1873), exploitant agricole, propriétaire de vastes domaines ruraux et alpestres, membre puis président (1876-1878) de la Société Fribourgeoise d'Agriculture, président de la Fédération agricole de la Suisse romande, bourgeois de Fribourg (28.01.1874), passé à la Landwehr (1880-88), député au Grand Conseil (1880), conseiller national pour le 21e arrondissement (1893-96 & 1900-11), et membre de la commission cantonale d’estimation (1898).
  • Marie Philippe Roger de Diesbach (Belleroche), de Fribourg, (1876-1938), docteur en droit de l’université de Fribourg, lieutenant de cavalerie à l’escadron 5 (1896), 1er lieutenant (1902), capitaine (1905) commandant de la compagnie de guides 4 puis l’escadron 1, membre de la Société suisse d’héraldique (1910), incorporé à l’EMG, major (1912), commandant du bataillon 17 (1913), major du bataillon 16 (1913), lieutenant-colonel (1917), commandant du régiment 7 fribourgeois lors de la grève générale de 1918, colonel commandant de la brigade d'infanterie 4 (1923) puis de la brigade de montagne 5 puis de la 2e division (1931-37). Il reçut les remerciements du Conseil d’État de Fribourg pour son intervention lors de l’émeute du 8 octobre 1932. Il écrivit de nombreux articles sur l'instruction militaire et la formation du caractère. Il fut aussi administrateur de la Banque de l’État de Fribourg (1919-38) et député conservateur au Grand Conseil (1921-26).
  • Henri Bernard, prince de Diesbach (Torny), de Fribourg, (1880-1970), étudiant en chimie à Fribourg puis à Munich, 1er lientenant d’infanterie (1905), docteur ès sciences de l’Université de Munich (1906), chimiste au laboratoire de recherche de la Badische Anilin- und Soda-Fabrik à Ludwigshafen (1907-19), professeur titulaire de la chaire de chimie minérale (1920-55) et de chimie organique (1932-55) à la faculté des sciences de l’Université de Fribourg (1920-55), député au Grand Conseil (1921), président de la Société suisse de chimie (1932-1934), membre du Conseil exécutif de la Fondation pour bourses de chimie (1935-55), membre du Conseil de direction des Entreprises Electriques Fribourgeoises (1937), membre du Comité de rédaction des Helvetica Chimica Acta (1944-54), trois fois doyen de la Faculté des Sciences, recteur de l’Université, et propriétaire du château de Balterswyl à Saint-Ours.
  • Frédéric Louis Nicolas Roland dit Fred., comte de Diesbach Belleroche, de Fribourg (1907-1994), premier prix de violon de la Villa Saint-Jean à Fribourg (1920), licencié en droit à l’Université de Fribourg (1929), artiste-peintre, étudiant à l’Académie de peinture Tröndle à Munich (1929-30), à l’école d'André Lhote à Paris (1931-32), et chez Rodolphe Théophile Bosshard à Riex (1932), journaliste et critique d’art, rédacteur de la Revue anticommuniste (1938), écrivain, historien, alpiniste, membre du Club Alpin Suisse et rédacteur du bulletin mensuel de la section Moléson du Club Alpin Suisse.
  • Roch de Diesbach (1909-1990), licencié en droit à l'université de Fribourg (1931), officier-instructeur (1934-1957), diplômé de l'École supérieure de guerre de Paris (1948), officier d'état-major (1943-1954), major (1947), major du régiment d'infanterie 1 de Fribourg (1955-1957), colonel (1956), divisionnaire (1958), commandant de la division de montagne 10 (1962), commandant de corps du premier corps d'armée de campagne (1968-1971).
  • Roger de Diesbach (1944-2009), journaliste.

Branches françaises

Personnages qui se sont illustrés en France :

  • Comte Antoine Valburge Alphonse Gabriel de Diesbach Torny, de Fribourg, fils de Philippe (1778-1842), colonel de la compagnie des Cent-Suisses sous la Restauration. Gabriel, né à Fribourg le 23 décembre 1830 et décédé à Paris le 13 avril 1902, fut élève au Collège royal militaire de La Flèche (1843). Suite à des déboires de fortune, imputés à son beau-père, il entre à la Légion étrangère en 1855 comme simple soldat. Bas-officier, il participe aux campagnes d’Algérie 1856 à 1863, avec une interruption en 1859 où il combat en Italie. Il fait mouvement vers le Mexique avec son unité, mais il tombe malade lors de l’escale à la Martinique. Le régiment embarque le laissant à l’hôpital. Il parvient tout de même au Mexique, où il est promu au grade de sous-lieutenant puis lieutenant le 7 octobre 1863. Il avait épousé Louise Hippolyte Jeanne Marie Dussart (1843-1913) dont il n'eut pas de postérité.
    • Sources :
      • DIESBACH TORNY (Lt Gabriel de) : Souvenirs de la campagne du Mexique 1862-1865. Paris, sd, 133 pp.
      • Archives de la Légion Etrangère: Manuscrit des souvenirs de Gabriel de Diesbach Torny.

Branches belges

Personnages qui se sont illustrés en Belgique.

  • Eric Eugène Marie Ghislain de Diesbach Belleroche, belge, (1918-1999), fut docteur en droit de l’Université de Louvain (1940), avocat au barreau de Bruxelles (1941-1987), conseiller communal de Faulx-Les-Tombes, 4ème président de la Fondation Diesbach (1985-1989), médaille de la Résistance, croix du prisonnier politique, médaille commémorative de la Guerre 40-45 avec sabres croisés, membre du Très Honorable Ordre de la Couronne du Royaume de Thaïlande, membre d’honneur de la Fondation Diesbach (1997).

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Diesbach de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Нужно сделать НИР?

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Diesbach — heißen: Diesbach (Gemeinde Weißbach), Ortschaft im Saalachtal bei Weißbach bei Lofer, Land Salzburg Diesbach GL, eine Ortschaft und ehemalige Gemeinde im Schweizer Kanton Glarus Familienname: Diesbach (Patrizierfamilie), Berner und Freiburger… …   Deutsch Wikipedia

  • Diesbach — is a village and former municipality in the canton of Glarus, Switzerland. It was formerly a municipality of its own, having been incorporated into Luchsingen in 2004. At that time Diesbach municipality had a population of 221. References This… …   Wikipedia

  • Diesbach [2] — Diesbach, eins der ältesten u. reichst begüterten Geschlechter der Schweiz, stammt aus dem, seit 1644 denen von Wattenwyl gehörigen Schloß Diesbach in Bern, theilte sich in die Berner (evangelische) u. Freiburger (katholische) Linie u. blüht noch …   Pierer's Universal-Lexikon

  • Diesbach — Diesbach,   Berner Patriziergeschlecht, stammte entweder aus Oberdiessbach bei Thun oder aus Diessbach bei Büren an der Aare. Als Bürger von Bern wird urkundlich erstmalig der Goldschmied Niklaus von Diesbach (✝ 1436) erwähnt. Bedeutende… …   Universal-Lexikon

  • Diesbach [1] — Diesbach (Ober D.), Pfarrdorf im Schweizercanton Bern, Amt Konolfingen, Stammsitz der Familie D., am Fuße des Falkenflue, mit dem Schloß der Familie Wattenwyl; Postbureau, Tuchfabrikation, Wollenspinnerei; 1750 Ew …   Pierer's Universal-Lexikon

  • Diesbach — Diesbach, altbernisches Geschlecht, plebejischer Abkunft, politischer Gegner der adeligen Bubenberge, bewirkte durch die Hingabe Berns an die franz. Politik 1474 den Krieg gegen Burgund u. blieb dieser Richtung treu; so fiel z.B. in der Schlacht… …   Herders Conversations-Lexikon

  • Diesbach — (Nicolas de) (v. 1430 1475) patricien bernois. Premier magistrat de la ville de Berne, il s allia, en 1474, avec le roi de France, Louis XI, contre le duc de Bourgogne, Charles le Téméraire. Il mourut avant les victoires décisives remportées par… …   Encyclopédie Universelle

  • Diesbach (GL) — GL dient als Kürzel für den Schweizer Kanton Glarus und wird verwendet, um Verwechslungen mit anderen Einträgen des Namens Diesbach zu vermeiden. Diesbach …   Deutsch Wikipedia

  • Diesbach GL — GL ist das Kürzel für den Kanton Glarus in der Schweiz und wird verwendet, um Verwechslungen mit anderen Einträgen des Namens Diesbachf zu vermeiden. Diesbach …   Deutsch Wikipedia

  • Diesbach (Adelsgeschlecht) — Das Geschlecht der von Diesbach war eine Berner und ist eine Freiburger Patrizierfamilie. Ab dem 13. Jahrhundert erscheint die Familie in den Quellen. Mit dem Tod 1950 des Mathilde Le Roy d Amigny geb. von Diesbach starb die Berner Linie aus.… …   Deutsch Wikipedia

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”