- Bucureşti
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Bucarest
Roumanie
Judeţ de [[judeţ de |]]
BucarestStatut : CapitaleRoumanie
Municipalité de Bucarest
BucarestStatut : Capitale[[Image:|350 px|Localisation de Bucarest]] Géographie Région Munténie Coordonnées Altitude minimale m Altitude moyenne m Altitude maximale m Superficie 228 km² Superficie ha Arrosée/baignée par la Dâmboviţa Population Nombre d'habitants 2 082 000 hab.
(2003)Densité 9 131,5 hab./km² Populations Administration Maire Sorin Oprescu
depuis 2008www http://www.pmb.ro/ Code postal Événements historiques [[]] : première mention [[]] : fondée par [[]] Personnages célèbres Bucarest (en roumain Bucureşti - ? /bu.kuˈreʃtʲ/ Fiche ou Municipiul Bucureşti en version longue) est la capitale de la Roumanie.
La ville, fondée en 1459 était alors la capitale de la Valachie. En 2003, la population de la ville est de 2 082 000 habitants, avec une aire urbaine de presque 2 500 000 habitants.
Selon la légende, le nom de la ville vient de Bucur, un berger qui s'est établi le premier sur l'emplacement actuel. Comme, en roumain, bucur signifie joie, de nombreux écrivains roumains surnomment Bucarest la ville de la joie.
Sommaire
Blasonnement
De gueules au saint Démétrius de carnation habillé d'or et de gueules, couvert d'un manteau d'azur, tenant en pal à droite une pique d'argent emmanchée d'or et à gauche une croix latine d'or.
Histoire
L'histoire de Bucarest est plus ancienne que sa désignation comme capitale, qui date seulement du milieu du XIXe siècle. Selon la légende, elle fut fondée par un berger du nom de Bucur (qui signifie joie en roumain), même si historiquement la cité fut érigée au XIVe siècle par Mircea l'Ancien (Mircea cel Bătrân), après sa victoire sur les Turcs.
Bucarest s'appelle d'abord "la forteresse de Bucarest", en 1459, quand elle est la résidence du prince de Valachie Vlad III l'Empaleur (Vlad Ţepeş). C'est alors que la vieille cour royale, Curtea Veche, est bâtie et, durant le règne de Radu II l'Élégant (Radu cel Frumos), Bucarest devient la résidence d'été de la cour.
Incendiée par les Ottomans en 1595, Bucarest est rebâtie et continue à grandir en taille et en prospérité. Son centre se situe autour de la rue "Uliţa mare" qui, à partir de 1589, est surnommée Lipscani d'après le nom des habitants de la ville de Leipzig, qui y exercent de nombreux commerces. Au XVIIe siècle, Bucarest devient le centre commercial le plus important de la Valachie et, en 1698, Constantin Brâncoveanu la choisit comme capitale de la principauté.
Au XIXe siècle, Bucarest est fréquemment occupée par les Ottomans, les Autrichiens et les Russes. Elle est longuement occupée deux fois par ces derniers, en 1828-1833 et en 1853-1854, puis par une garnison autrichienne en 1854-1857. Le 23 mars 1847, 2 000 bâtiments de Bucarest sont la proie des flammes, qui détruisent un tiers de la cité.
En 1861, lors de l'union de la Valachie et de la Moldavie, Bucarest devient la capitale de la nouvelle principauté de Roumanie. Grâce au nouveau statut de Bucarest, la population de la ville augmente considérablement dans la seconde partie du XIXe siècle et une nouvelle ère de développement urbain commence. L'architecture extravagante et la culture cosmopolite de cette période valent à Bucarest son surnom de Paris oriental ou de Petit Paris, avec l'avenue de la Victoire (Calea Victorei) comme Champs-Élysées. Mais la division sociale entre riches et pauvres, décrite en ce temps-là par Ferdinand Lassalle, fait de la ville un nid à tensions sociales.
Entre le 6 décembre 1916 et novembre 1918, la ville est occupée par les Allemands et la capitale est transférée à Iassy.
Après la Première Guerre mondiale, Bucarest devient la capitale du royaume de la Grande Roumanie, qui inclut, entre autres, le retour de la Transylvanie. Entre les deux guerres, la ville eut le surnom de "Petit Paris". Quelques bâtiments ont été construits par des architectes français (l'Athénée, le Palais CEC "Palatul Casei de Economii şi Consemnaţiunii").
Comme toute la Roumanie, Bucarest fut soumise aux régimes dictatoriaux carliste, fasciste et communiste de février 1938 à décembre 1989. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bucarest souffre beaucoup des bombardements anglo-américains (la Roumanie du général Antonescu est alors l'alliée de l'Allemagne nazie). Sous la présidence de Nicolae Ceauşescu (1965-1989), la plus grande partie du centre historique de la ville est détruit et remplacé par des immeubles de style soviétique, dont le meilleur exemple est le Centre Civique, qui inclut le Palais de la République, où un quartier historique entier a été rasé pour accueillir les constructions mégalomanes du dictateur roumain.
En 1977, un tremblement de terre de magnitude 7,4 sur l'échelle de Richter fait 1 500 victimes et détruit aussi beaucoup de vieux bâtiments. Malgré tout, certains quartiers historiques restent encore debout aujourd'hui.
Bucarest est le témoin de la révolution de décembre 1989, initiée à Timisoara, puis en 1990, des manifestations étudiantes (Golaniades) et de leur répression sauvage (Minériades) par les mineurs de la vallée du Jiu.
Depuis 1990, avec le rétablissement de la démocratie et l'ouverture des frontières, la ville évolue rapidement. De très nombreux commerces s'ouvrent, et le nombre de véhicules individuels explose, posant des problèmes de circulation qui gênent aussi les transports urbains et grèvent la santé des Bucarestois.
Après l'année 2000, profitant du début du boom économique en Roumanie, la ville se modernise. Plusieurs développements résidentiels et commerciaux sont en cours, surtout dans les quartiers nord, alors que le centre historique de Bucarest subit une importante restauration. La ville renouvelle aussi son réseau d'adduction d'eau et de gaz, son réseau électrique et ses transports urbains, domaines dans lesquels l'offre était très inférieure aux besoins. Toutefois, elle reste insuffisante, notamment parce que des modifications apportées par le régime Ceauşescu ont été conservées à cause de la priorité absolue donnée à l'automobile (par exemple de nombreux passages piétonniers ont été remplacés par des tunnels pas toujours accessibles aux moins mobiles, et le réseau des trams qui, avant 1985, était interconnecté au centre de la ville, Piaţa Unirii, n'a pas été raccordé à nouveau : les terminus des différents réseaux se trouvent donc à plus d'un kilomètre les uns des autres, obligeant les voyageurs à de longues et périlleuses marches à pied et traversées). Ainsi le progrès n'empêche pas la capitale roumaine d'être de plus en plus dure pour les piétons, et quasiment impraticable aux cyclistes.
Traités signés à Bucarest
- Traité du 28 mai 1812, à la fin de la guerre russo-turque de 1806-1812. La Moldavie perd la Bessarabie.
- Traité du 3 mars 1886, à la fin de la guerre serbo-bulgare.
- Traité du 10 août 1913, à la fin de la deuxième guerre balkanique.
- Traité du 14-27 août 1916, le traité d'alliance entre la Roumanie et l'Entente (France, Angleterre, Russie et Italie).
- Traité du 7 mai 1918, le traité entre la Roumanie et les puissances centrales, qui n'a jamais été ratifié.
Climat
Le climat de la ville est continental, avec de forts écarts entre des hivers rigoureux et des étés moites. Les précipitations tombent majoritairement en été.
Relevé météorologique de Bucarest mois jan. fév. mar. avr. mai. jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température moyenne (°C) -3 -1 5 11 16 20 22 22 18 11 5 0 10,5 Précipitations (mm) 38 32 35 44 72 84 68 54 38 38 45 37 585 Ce tableau est sujet à caution car il ne cite pas ses sources.Culture
Églises principales
- Enei
- Eglise des Saints-Apôtres
- Eglise Mihai Vodă
- Monastère d'Antim
- Église russe
- Eglise Stravopoleos
- Eglise Slobozia
- Monastère de Radu Vodă
- Eglise Buna Vestire
- Église de Bucur
- Eglise Creţulescu
- Eglise Colţea
Autres lieux de culte
- Temple Coral
- Temple des Tailleurs
Constructions historiques
- Curtea Veche
- Hanul Manuc
- Villa Monteoru ou Maison des écrivains
- Palais Lens Vernescu
- Palais Cantacuzène
- Palais Suţu
- Palais Creţulescu
- Palais de Mogoşaia
Bucarest a subi de nombreuses pertes patrimoniales depuis 2000. La faiblesse des lois protégeant le patrimoine, l'insuffisance des listes des immeubles inscrits sur la liste du Patrimoine Historique et la corruption ont créé un tereau fertile pour les promoteurs. De nombreuses constructions ultra-modernes et sans âme ont remplacé des villas et palais qui représentaient une richesse architecturale et culturelle à jamais perdues pour le pays.
Bâtiments modernes
- Arc de Triomphe
- Athénée roumain
- Théâtre National
- Les magasins sur le boulevard Magheru
- Mémorial de la renaissance
- Le Palais du Parlement ou Palais du Peuple : cette construction gigantesque a été édifiée entre 1984 et 1989. Le projet initial visait à regrouper tous les services de l'état ainsi que la résidence de Nicolae Ceauşescu.
Musées
- Le Musée du Village roumain
- Le Musée du Paysan roumain
- Le Musée Zambaccian
- Le Musée National d'Art
- Le Musée militaire
- Le Musée National d'Histoire
- Le Musée Stork
- Le Musée National Cotroceni
- Le Musée d'Histoire Naturelle Grigore Antipa
- Le Musée Theodor Aman
Parcs et jardins publics
- Parc Cişmigiu
- Jardin botanique Dimitrie Brândză
- Parc Herăstrău
- Carol
- Tei
- Tineretului
Places
- Piaţa Revoluţei (Place de la Révolution)
- Piaţa Unirii (Place de l'Union)
- Piaţa Romană (Place Romaine)
- Piaţa Victoriei (Place de la Victoire)
- Piaţa Universităţii (Place de l'Université)
Cimetières notables
- Cimetière Bellu
- Cimetière Filantropia
- Cimetière sépharade
- Cimetière des Héros
- Cimetière Ghencea
Rues
- Rue Jean-Louis Calderon (journaliste français mort en couvrant la révolution de 1989)
Boulevards
- Boulevard Unirii : construit sous les ordres de Ceaucescu celui ci l'a voulu 3 cm plus large que les champs Elysées
Personnages célèbres
- Vlad III l'Empaleur (1431 - 1476), prince de Valachie.
- Şerban Ier Cantacuzino (1634 - 1688), prince de Valachie.
- Florian Aaron (1805 - 1887), historien et publiciste.
- Ion Ghica (1816 - 1897), académicien, ingénieur, économiste, écrivain, diplomate, mathématicien, homme politique et pédagogue.
- Gheorghe Tattarescu (1818 - 1894), peintre.
- Nicolae Bălcescu (1819 - 1852), historien, écrivain et révolutionnaire.
- Theodor Aman (1831 - 1891), peintre et graveur.
- Titu Maiorescu (1840 - 1917), critique littéraire et homme politique.
- Gheorghe Marinescu (1863 - 1938), neurologue et neuropathologue.
- Hélène Vacaresco (1864 - 1947), écrivaine roumano-française.
- Grigore Antipa (1867 - 1944), naturaliste.
- Iulia Hasdeu (1869 - 1888), poétesse.
- Nicolae Paulescu (1869 - 1931), professeur en médecine et en physiologie.
- Mihail Sadoveanu (1880 - 1961), écrivain et homme politique.
- Panaït Istrati (1884 - 1935), écrivain.
- Nicolae Tonitza (1886 - 1940), peintre et graphiste.
- Henri Coandă (1886 - 1972), ingénieur aéronautique.
- Edward G. Robinson (1893 - 1973), acteur de cinéma américain.
- Elvire Popesco (1894 - 1993), actrice française.
- Clara Haskil (1895 - 1960), pianiste suisse.
- Jean Negulesco (1900 - 1993), réalisateur américain.
- Gheorghe Gheorghiu-Dej (1901 - 1965), président de la Roumanie.
- Virgil Gheorghiu (1903 - 1977), poète, pianiste et critique musical.
- Mircea Eliade (1907 - 1986), historien des religions, mythologue, philosophe et romancier.
- Maria Tănase (1913 - 1963), chanteuse.
- Constantin Silvestri (1913 - 1969), pianiste, compositeur et chef d'orchestre.
- Ghérasim Luca (1913 - 1996), poète.
- Alexandru Dragomir (1916 - 2002), philosophe.
- Dinu Lipatti (1917 - 1950), pianiste.
- Nicolae Ceauşescu (1918 - 1989), homme d'État communiste.
- Horia Damian (1922), peintre et sculpteur.
- Monica Lovinescu (1923), écrivain, critique littéraire et journaliste.
- Isidore Isou (1925-2007), poète, écrivain, peintre, cinéaste, créateur du Lettrisme
- Anatol Vieru (1926 - 1998), compositeur, théoricien de la musique et pédagogue.
- Ion Dincă (1928 - 2007), homme polique, maire de la ville.
- Ion Mihai Pacepa (1928), fonctionnaire soviétique.
- Chris Avram (1931 - 1989), acteur.
- George Astalos (1933), écrivain, poète et auteur dramatique français.
- Henry Chapier (1933) journaliste, critique, animateur d'émission de télévision et réalisateur français.
- Denis Buican (1934), écrivain, biologiste, philosophe et historien des sciences français.
- Serge Klarsfeld (1935), écrivain, historien et avocat de la cause des déportés en France.
- Iolanda Balaş (1936), athlète.
- Vladimir Cosma (1940), compositeur et chef d'orchestre.
- Gheorghe Zamfir (1941), musicien.
- Petre Roman (1946), homme politique.
- Ilie Năstase (1946), joueur de tennis.
- Florea Dumitrache (1948 - 2007), footballeur.
- Corneliu Vadim Tudor (1949), homme politique.
- Adrian Năstase (1950), homme politique.
- Horia-Roman Patapievici (1957), écrivain, essayiste, physicien et philosophe.
- Bogdan Stelea (1967), footballeur.
- Rona Hartner (1973), actrice et compositeur.
- Medeea Marinescu (1974), actrice.
- Cecilia Ştefănescu (1975), romancière.
- Alexandra Maria Lara (1978), actrice allemande.
- Linda Maria Baros (1981), poète, essayiste et traductrice.
- Roxana Maracineanu (1975), nageuse française
Sports
Football
Club Fondation Stade Informations Sportul Studenţesc Bucarest 1916 Stade Regie Equipe doyenne de Bucarest (Joue en 2006-2007 en championnat de 2e division roumaine) Rapid Bucarest 1923 Stade Giuleşti Quart de Finaliste pendant la saison 2005-2006 de la Coupe UEFA (Meilleur performance de l'histoire du club) National Bucarest 1944 Stade Cotroceni Steaua Bucarest 1947 Stade Ghencea Vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions et de la Supercoupe de l'UEFA en 1986; demi-finaliste de la Coupe UEFA en 2005-2006, après un match historique contre Rapid Bucarest en quart. Dinamo Bucarest 1948 Stade Dinamo 17 titres de champions de Roumanie Rocar Bucarest 1953 Stade Rocar Économie
Transports
Transport en commun
Articles détaillés : Métro de Bucarest et Tramway de Bucharest.Le réseau de Tranport Public de Bucarest est le plus important au niveau national et est l'un des plus étendus d'Europe. Il comporte plusieurs lignes de métros, tramways et bus exploitées par la RATB (Regia Autonomă de Transport Bucureşti). Un système privé de minibus est aussi présent à Bucarest. Le métro était séparé en deux sociétés d'Etat. Cependant, elles ont fusionnés début 2007 pour former l'Autorité Métropolitaine de Transport de Bucarest.
Transport aérien
La ville est desservie par deux aéroports :
- L'Aéroport international Henri-Coandă (autrefois Otopeni)
- L'Aéroport international Aurel-Vlaicu (autrefois Băneasa)
Henri Coandă est le plus grand aéroport roumain avec un trafic de 5 millions de passagers en 2007. Le principal opérateur en est la société nationale TAROM.
L'aéroport international Aurel Vlaicu, plus petit, est employé pour des vols d'affrètement et des vols low-cost.
Galerie
Annexes
Liens externe
- Bucarest, cité du monde sur TV5
- Une association roumaine qui lutte pour préserver le patrimoine architectural de la ville
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