- Bommiers
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Bommiers Administration Pays France Région Centre Département Indre Arrondissement Issoudun Canton Issoudun-Sud Code commune 36019 Code postal 36120 Maire
Mandat en coursBernard Allouis
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Champagne berrichonne Démographie Population 287 hab. (2008) Densité 10 hab./km² Gentilé Bometzois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 143 m — maxi. 204 m Superficie 28,38 km2 Bommiers est une commune française, située dans le département de l'Indre, en région Centre.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune est située dans l'est du département dans la région naturelle du Boischaut-Sud.
Hydrographie
Le territoire communal possède les sources de la rivière Théols.
Hameaux de la commune
Communes limitrophes
Bommiers est situé[1] à environ :
- 27 km de Châteauroux ;
- 20 km d’Issoudun.
Transports et voies de communications
Réseau routier
Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 38d, 67 et 925.
Desserte ferroviaire
La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'Issoudun, située à 19 km.
Bus
La commune est desservie par la ligne D du réseau L'Aile Bleue.
Aéroport
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre situé à environ 25 km.
Sentier de randonnées
Histoire
Héraldique
Historique
- En 1317, affaire des poisons de Bommiers[2].Marguerite, dame de Bommiers, étant tombée malade, alla consulter les médecins de l'université de Montpellier qui s'aperçurent qu'elle avait été empoisonnée.
- En 1946, une famille paysanne est froidement assassinée dans sa ferme. La justice ne parviendra pas à percer le mystère lié à cette affaire[3].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1995 en cours Bernard Allouis[4] Responsable commercial export Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Bommiers compte 287 habitants (soit une augmentation de 10 % par rapport à 1999). La commune occupait le 22 812e rang au niveau national, alors qu'elle était au 22 925e en 1999, et le 159e au niveau départemental sur 247 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Bommiers depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[5], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[6]. Pour Bommiers, le premier recensement a été fait en 2004 [7], les suivants étant en 2009, 2014, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Bommiers, est une évaluation intermédiaire. Le premier recensement exhaustif est celui de 2009, publié en 2012. Pour cette période 2006-2009, la population 2006 ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee sont présentées pour information.
Le maximum de la population a été atteint en 1800 avec 772 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (29,6 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est sensiblement égale à la population féminine.
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,9 %, 15 à 29 ans = 11,7 %, 30 à 44 ans = 23,4 %, 45 à 59 ans = 23,4 %, plus de 60 ans = 23,4 %) ;
- 50,3 % de femmes (0 à 14 ans = 25,2 %, 15 à 29 ans = 10,2 %, 30 à 44 ans = 23,8 %, 45 à 59 ans = 19,7 %, plus de 60 ans = 21,1 %).
Économie
Enseignement
Sport
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre est déjà citée dans une bulle donnée par le pape Pascal II, en 1151, en faveur de l'abbaye de Déols. Pour être plus précis, à cette époque, l'église Saint-Pierre relevait du monastère de Vouillon qui dépendait de l'abbaye de Déols. La construction de l'église ne semble pas remontée de beaucoup avant cette date. Il ne subsiste apparemment aucun document concernant la construction de cette église. Le plus ancien document remonte en 1773 et concerne des travaux de réparation dans le chœur. D'autres réparations ont été faites en 1838. L'architecte Dauvergne a refait à neuf le portail occidental et les fenêtres de la nef en 1854.
L'église est à nef unique. Le carré du transept est plus étroit que la nef. Cette solution permet de communiquer par d'étroits passages placés de part et d'autre des piliers supportant la croisée et appelés "passages berrichons". Les piliers de la croisée supportent des chapiteaux historiés (le Christ remet les clés à saint Pierre, Sacrifice d'Abraham). Certains détails apparentent ces sculptures à celles de Bourgogne. Une coupole à huit pans montée sur trompes recouvre la croisée. Dans chaque croisillon il y a une chapelle fermée par une absidiole voûtée en cul de four. Des réfections y ont été faites en 1838.
Le chœur se trouve dans le prolongement des piliers de la croisée, il est donc moins large que la nef. Il est surélevé de plusieurs marches. Au cours des réfections de 1839, on y a retrouvé un caveau qui renfermait des ossements humains.L'église possède des stalles sculptées des armes des familles de La Trémoille, de Bourbon-Roussillon et de Chabannes. Ces stalles viennent du couvent des Minimes qui existait autrefois à Bommiers, près du château dont il reste des ruines. En 1511, Jacques de La Trémoille, seigneur de Bommier, avait épousé Avoye de Chabannes, fille de Jean de Chabannes, comte de Dammartin, et de Suzanne de Bourbon-Roussillon. Jacques de La Trémoille étant mort en 1515, on peut en déduire la période de fabrication de ces stalles. Ces stalles ont dû être transportées dans l'église avant 1790.
Il est cité pour la première fois das une bulle du pape Calixte II en 1123, puis en 1163 dans une bulle du pape Alexandre III. Rien de ce qui subsiste ne semble antérieur au XIIIe siècle. Il dut subir un siège pendant la Fronde en 1630. Sa ruine ne commença qu'après le rachat du duché de Châteauroux par Louis XV.
- Couvent des Minimes[20], fondé en 1511 par Jacques de La Trémoille. Il n'en subsiste que des vestiges de murs.
Activités festives
Personnalités liées à la commune
- Louis II de La Trémoille.
- Louis de Sancerre, seigneur de Bommiers et connétable de France (1397-1402).
Notes et références
- La distance entre la commune et : la préfecture, le chef-lieu d'arrondissement et le chef-lieu du canton avec Mappy.fr.
- [1]. Berry médiéval : affaire des poisons de Bommiers
- l'exécution (1999) de Jean-François Donny.
- Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture de l'Indre.
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- Insee : Les grandes étapes : 2002 – 2009.
- Calendrier des recensements des communes du département de l'Indre sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 26 août 2011.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 26 août 2011.
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 26 août 2011.
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 26 août 2011.
- Évolution et structure de la population à Bommiers en 2008 sur le site de l'Insee. Consulté le 26 août 2011.
- Résultats du recensement de la population de l'Indre en 2008 sur le site de l'Insee. Consulté le 26 août 2011.
- La Nouvelle République (Édition du 19/09/09).
- Société Française d'Archéologie, Paris, 1932. François Deshoulières, Bommiers, dans Congrès archéologique de France. 94e session. Bourges. 1931, pp. 510-520,
- Notice no PA00097283, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Église du prieuré Saint-Pierre.
- Société Française d'Archéologie, Paris, 1987. Jean Cabanot, Saint-Pierre de Bommiers, dans Congrès archéologique de France. 142e session. Bas-Berry. 1984, pp. 20-32,
- Jean-Marie Pérouse de Montclos, Guide du patrimoine Centre Val de Loire, pp. 186, Hachette, Paris, 1992 (ISBN 2-01-018538-2). Sous la direction de
- Notice no PA00097282, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Vestiges du château de Bourg-le-Château.
- Société Française d'Archéologie, Paris, 1932. François Deshoulières, Bommiers, dans Congrès archéologique de France. 94e session. Bourges. 1931, p. 520-521,
- Société Française d'Archéologie, Paris, 1932. François Deshoulières, Bommiers, dans Congrès archéologique de France. 94e session. Bourges. 1931, pp. 522,
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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