- Maison du Marchand d'Or
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Maison du Marchand d'Or Présentation Période ou style Architecture baroque Architecte Jacques Walckiers Date de construction 1709 Destination initiale Commerce de faïence Géographie Pays Belgique Région Bruxelles-Capitale Commune de Belgique Bruxelles-ville Coordonnées modifier La « Maison du Marchand d'Or » (De Gulden Koopman en néerlandais) est une maison de style baroque située au numéro 28 de la Grand-Place de Bruxelles, entre la Maison du Pigeon et la rue des Harengs, au nord de la place.
La maison est également appelée « La chambrette de l'amman »[1] (Het Amanskamerke) ou encore « Aux armes de Brabant » (De Wapens van Brabant) à cause des armoiries qui ornent le premier étage.
Historique
La « Maison du Marchand d'Or » fut édifiée en 1709 pour le faïencier Corneille Mombaerts, probablement par le tailleur de pierre Jacques Walckiers[2].
Au XVIIIe siècle, elle portait le nom de « Waepen van Brabant »[3].
Elle a été restaurée en 1882 par l'architecte Samyn[2].
Architecture
La « Maison du Marchand d'Or », édifiée en pierre de taille, présente une façade composée de trois travées étroites.
Le rez-de-chaussée, édifié en pierre bleue, possède une porte ornée d'un élégant encadrement mouluré.
Les niveaux supérieurs sont réalisés en pierre de taille de couleur blonde, la pierre bleue y étant limitée aux balustres, aux appuis de fenêtres et aux meneaux.
Le premier étage est orné de hautes fenêtres à meneaux dont les allèges sont ornées d'armoiries, pour la travée centrale, et de balustres en pierre bleue, pour les travées latérales. Ces fenêtres sont séparées par des pilastres surmontés de chapiteaux toscans supportant un entablement orné de triglyphes.
Le deuxième et le troisième étages sont totalement semblables l'un à l'autre: les fenêtres à meneaux sans allèges sont séparées par des pilastres surmontés de chapiteaux ioniques supportant un entablement sans ornementation.
La façade est couronnée par un pignon à volutes comportant trois travées séparées par des pilastres à chapiteau toscan. Ces travées sont percées de trois fenêtres et d'un œil-de-bœuf, tous surmontés d'un larmier mouluré. Ce pignon est surmonté de vases en pierre.
Références
- à ne pas confondre avec la Maison de l'amman ou Maison de l'Étoile située au n° 8 de la Grand-Place
- Le Patrimoine monumental de la Belgique, Volume 1B, Bruxelles, Pentagone E-M, Pierre Mardaga éditeur, 1993, p.154
- Albert Mehauden et Michel Vanwelkenhuyzen, La ville de Bruxelles. Ses habitants, leurs métiers et leurs adresses vers 1767, Bruxelles, 1998
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