- Chapelle Sainte-Anne de Bruxelles
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Chapelle Sainte-Anne de Bruxelles Présentation Type chapelle Style(s) dominant(s) architecture baroque Géographie Pays Belgique Région Bruxelles-Capitale Ville Bruxelles-ville Coordonnées Géolocalisation sur la carte : Belgique
modifier La chapelle Sainte-Anne est une chapelle baroque détruite dont la façade a été remontée contre la chapelle de la Madeleine, à quelques dizaines de mètres de la Grand-Place de Bruxelles, en Belgique.
Sommaire
Historique
La chapelle Sainte-Anne de Bruxelles se dressait initialement à quelques dizaines de mètres de son emplacement actuel, au coin de la rue de la Montagne[1] et de la rue du Singe.
Le quartier de la Putterie fut entièrement détruit par les travaux de percement de la jonction ferroviaire Nord-Midi : seule survécut la chapelle de la Madeleine qui fut restaurée en 1957-1958 par les architectes Simon Brigode et Maxime Brunfaut[1] aux frais de l'Office national de la jonction Nord-Midi.
À cette occasion, la chapelle de la Madeleine fut dotée, perpendiculairement à sa façade nord, d'une nouvelle sacristie[1] qui reçut la façade baroque de la chapelle Sainte-Anne, réédifiée par l'Office national de la jonction Nord-Midi.
Cette réédification est commémorée par une inscription gravée dans la pierre à droite du portail baroque :
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FACADE DE L'ANCIENNE CHAPELLE STE ANNE -
REEDIFIEE PAR LES SOINS DE L'OFF. NAT. DE LA JONCTION NORD MIDI -
1957-1958
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Architecture
La façade principale
La chapelle présente une façade principale (orientée au nord[2]) édifiée en pierre de taille de belle facture assemblée en grand appareil.
Cette étroite façade tripartite est compartimentée par des pilastres surmontés de chapiteaux ioniques.
La travée centrale de la façade est percée d'un portail baroque surmonté d'un fronton courbe brisé supporté par deux consoles à volute. Ce fronton brisé accueille une niche qui abrite la statue de sainte Anne et de la Vierge, entourée de volutes baroques et surmontée d'un larmier.
Chacune des travées latérales de la façade est ornée d'une niche aveugle surmontée d'un larmier et d'une coquille Saint-Jacques, et sous laquelle on trouve un cartouche.
Les quatre pilastres ioniques supportent un grand entablement au-dessus duquel se développe le pignon à volutes qui couronne la façade.
La travée centrale du pignon comporte une grande verrière cintrée surmontée d'un larmier brisé.
Elle est séparée par des pilastres à feuilles d'acanthe des travées latérales du pignon, ornées de volutes baroques et de pots à feu.
Les pilastres corinthiens supportent un deuxième entablement, sommé par un fronton triangulaire orné d'un blason encadré de volutes.
Les façades latérales
Les deux façades latérales sont très dissemblables. Elles constituent, rappelons-le, les côtés d'une sacristie moderne, ajoutée en 1957-1958.
La façade orientale (datant probablement des travaux de 1957-1958), présente les caractéristiques de la renaissance flamande. Édifiée en briques rouges sur soubassement de pierre de taille, elle est agrémentée de chaînages d'angle et de bandes horizontales de pierre, et est percée de huit fenêtres rectangulaires aux piédroits harpés.
La façade occidentale, par contre, est édifiée en moellon et est percée de trois grandes baies cintrées.
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Fenêtre aux piédroits harpés
Notes et références
- Bouwen door de eeuwen heen, Stad Brussel, Binnenstad, volume 1B, Pierre Mardaga éditeur, 1993, p.380
- L'orientation anormale de la chapelle est artificielle et due à la réédification par l'Office de la Jonction Nord-Midi
Catégories :- Église baroque de Belgique
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