- Base aerienne 118 Mont-de-Marsan
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Base aérienne 118 Mont-de-Marsan
Base aérienne 118 Mont-de-Marsan Code AITA'
'Code OACI
LFBMPays France Date de création 1932 Type de base Militaire Gestionnaire Armée de l'air Altitude 53 m 203 ft Latitude 43° 54′41″ N Longitude 0° 30′33″ W Superficie 670 ha Pistes Direction Longueur Surface mètres pieds 09 / 27 3 603 x 80 11 821 x 148 béton Catégories Aéroports • Aéroports par pays
Bases aériennes par paysListes Liste des aéroports • Par code AITA
Liste des bases aériennesLa base aérienne 118 « Colonel Rozanoff » de l'Armée de l'air est située à Mont-de-Marsan, dans le département des Landes ( ).
Sommaire
Historique
C'est en 1911 qu'a lieu sur l'hippodrome de Mont-de-Marsan le premier meeting aérien montois.
Dès 1914, l'école d'aviation de Pau installe à Mont-de-Marsan son terrain de secours. Le 5 janvier 1928, l'aéroclub des Landes est créé par Henri Farbos. Hélène Boucher a été son élève [1]. Cet aéroclub, qui reçoit entre autres la visite du premier hélicoptère français, mène, outre ses activités "classiques" de formation et de meetings, des missions de protection de la forêt landaise, en repérant incendies. C'est cette mission qui poussa Henri Farbos à créer le terrain de Dax, suivi de nombreux autres terrains dans les Landes. Les courses de chevaux sont alors interrompues par les décollages et atterrissages, c'est pourquoi un aérodrome digne de ce nom est construit en 1932 et inauguré en 1934.Durant la Seconde Guerre mondiale, la Luftwaffe, qui souhaite baser des Focke-Wulf Fw 200 Condor et des Junkers Ju 290 à Mont-de-Marsan pour attaquer les convois maritimes alliés et faire de la reconnaissance au-dessus de l'Atlantique, construit une piste en béton et donne au site sa vocation militaire. En 1944, le site bombardé par les Américains est abandonné par les Allemands.
Après la guerre, le développement de nouveaux avions induit la création d'un centre d'essais aériens militaires. C'est le colonel Kostia Wladimir Rozanoff qui est chargé de trouver son emplacement. La présence de la piste de béton créée par les Allemands et la possibilité d'effectuer des essais de tirs à proximité le pousse à choisir Mont-de-Marsan. Le CEAM (Centre d'Expériences Aériennes Militaires) y emménage en 1945.
En 1964, avec le début de la politique de dissuasion nucléaire, les premiers Mirage IVA sont basés sur la BA 118 avec leur escadron de ravitalement en vol doté de C-135F. En 1986, les Mirage IVA sont remplacés par des Mirage IVP, équipés en 1992 d'un conteneur photo leur permettant de réaliser des missions de reconnaissance.
Le 1er février 1989, le commandement de la BA 118 est dissocié de celui du CEAM, ce dernier relevant directement du Chef d'état-major de l'armée de l'air.
A l'été 1996, la mission nucléaire stratégique est retirée aux Mirage IV et l'escadron de ravitaillement en vol déménage du même coup sur la Base aérienne 125 Istres-Le Tubé. Durant la participation militaire de la France en Afghanistan, les Mirage IVP sont déployés, fournissant des photos d'excellente qualité. Ils sont retirés du service le 22 juillet 2005. L'histoire des Mirage IV est intimement liée à celle de la BA 118, considérée aujourd'hui comme l'une des plus importantes bases opérationnelles des forces aériennes françaises.Principales unités
Le CEAM
Le Centre d'Expériences Aériennes Militaires a pour mission l'étude, l'expérimentation et la définition des futures utilisations des équipements testés. Il se compose d'"Équipes de marques", petites unités d'experts spécialisés dans un domaine et d'escadrons, unités plus importantes.
Il comprend ainsi :
- l'Escadron de chasse et d'expérimentation 05.330 Côte d'Argent équipé de plusieurs types d'avions de chasse utilisés pour la mise au point des nouveaux armements qui les équipent (Mirage F1 - Mirage 2000 - Rafale etc.,
- l'EPIGE 07/330, Escadron de Programmation et d'Instruction en Guerre Électronique, qui a la charge de l'expérimentation et de la programmation des systèmes d'autoprotection des aéronefs (avions de combat, avions de transport, hélicoptères).
Autres unités
La BA 118 abrite l'école des contrôleurs aériens (CICDA) et le centre de détection et de contrôle (CDC), qui scrute le ciel du quart sud-ouest de la France, l'EDSA (escadron de défense sol-air) « Tursan » mettant en œuvre les missiles sol-air Crotale et Aspic et bien sûr les contrôleurs aériens de la tour de contrôle gérant les alentours de l'aérodrome.
La BA 118 accueille la 2e COGA (2e Compagnie Opérationnelle du Génie de l'Air), seule unité du type dans le Sud-Ouest, l'escadron de transport "Ventoux", doté de Twin Otter DHC 6 et de Casa 235.
Une des missions-phare de l'Armée de l'air est dévolue à la BA 118 : la permanence opérationnelle, prête à faire décoller un avion armé en moins de 7 minutes et un 2e 7 minutes plus tard afin de faire face à une menace ou de venir en aide à un aéronef en difficulté.Liens internes
- Force de dissuasion nucléaire française
- Armée de l'air (France)
- Liste des bases de l'Armée de l'air (France)
Liens externes
- BA 118 sur le site du Ministère de la Défense
- Carte d'aérodrome- juin 2006
- Photos
- Escadron 05.330 « Côte d'Argent »
- Forum de la ville de mont de marsan
Bibliographie
- Des Ailes et des Hommes, d'Alexandre Paringaux
- Brochure de présentation de la BA 118
Notes et références
- ↑ http://www.helene-boucher.com/aviatric.htm Hélène Boucher
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