- Baroqueux
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On appelle baroqueux les artistes qui ont renouvelé l'interprétation de la musique baroque durant la deuxième moitié du XXe siècle.
Origine du terme « baroqueux »
Le terme « baroqueux » a été initialement utilisé de façon péjorative par certains critiques musicaux français détracteurs de ce courant d'interprétation de la musique baroque, avant d'être récupéré et adopté par les interprètes en question.
Raison d'être du mouvement baroqueux
Les baroqueux entendaient réagir aux interprétations des années 1900 à 1970 où l'on a vu les grands chefs post-romantiques tels Otto Klemperer, Wilhelm Furtwängler ou Herbert von Karajan interpréter le répertoire baroque :
- en donnant de ce répertoire baroque des interprétations symphoniques, romantiques, wagnériennes...
- avec des orchestres symphoniques dont la taille n'était pas adaptée au répertoire baroque
- en utilisant des instrumentistes et des chanteurs rompus aux techniques du répertoire romantique mais peu familiarisés avec celles du répertoire baroque
- en utilisant le diapason et le tempo moderne, différents du diapason et du tempo de l'époque baroque
- en utilisant le tempérament égal, généralisé après cette période
- en interprétant strictement ce qui était noté sur la partition alors que les compositeurs de l'époque baroque savaient qu'ils pouvaient compter sur le métier des interprètes et ne notaient donc pas tout sur leurs partitions
- en méconnaissant le mouvement, le caractère et le tempo des danses de l'époque
- en négligeant l'ornementation
- en ignorant l'art de la rhétorique et de la déclamation
- en appliquant aux récitatifs le style des arias
- en n'interprétant que les grands standards de la musique baroque (Bach, Vivaldi, l'Adagio d'Albinoni, le Canon de Pachelbel…), laissant la plus grande partie du répertoire baroque sombrer dans l'oubli
- en remplaçant le violon baroque par le violon moderne, fort différent :
- le violon moderne utilise depuis environ 1900 des cordes métalliques alors que le violon baroque utilisait des cordes en boyau de mouton, éventuellement filées d'argent pour les plus grosses cordes[1]
- le violon moderne présente une inclinaison du manche assez importante absente chez le violon baroque[2]
- l’archet baroque est convexe, tandis que l’archet moderne est concave[3]
- en remplaçant certains instruments baroques qui ne sont plus utilisés depuis l'époque classique par d'autres instruments, et ceci par manque d'instrumentistes qualifiés : on remplaçait le luth par la guitare, le clavecin par le piano, la viole de gambe par le violoncelle, le traverso par la flûte traversière, la trompette naturelle par la trompette à pistons, etc. ce qui prive l'œuvre des effets instrumentaux voulus par le compositeur et bouleverse l'équilibre de sa palette.
Historique
Les pionniers du mouvement furent Nikolaus Harnoncourt et Gustav Leonhardt qui repensèrent l'interprétation de la musique baroque dès les années 1950.
Le renouveau musical des baroqueux
Les baroqueux repensèrent l'interprétation de la musique baroque et s'imposèrent les objectifs suivants :
- redécouverte du répertoire baroque en général mais aussi des répertoires spécialisés pour luth, théorbe, viole de gambe...
- redécouverte des instruments baroques oubliés :
- viole de gambe, viola bastarda, viole d'amour, violon d'amour...
- lyre de bras (lira da braccio), lyre de gambe (lira da gamba ou lirone)
- archiluths (théorbe, angélique, tiorbino, luth théorbé)
- cistre, archicistres et pandore
- vihuela
- guitare baroque (5 x 2 cordes), chitarra battente
- redécouverte du métier des interprètes de l'époque baroque sur lequel comptaient les compositeurs de l'époque baroque pour ne pas tout devoir noter sur les partitions - et notamment l'ornementation
- respect des paramètres de l'époque baroque :
- respect du diapason de l'époque (le la baroque le plus souvent adopté actuellement équivaut à 415 Hertz soit 1/2 ton en dessous du la moderne) [4]
- respect du tempo de l'époque
- respect des instruments de l'époque (sans les remplacer par leur équivalent moderne : voir supra)
- utilisation d'instruments anciens (period instruments ou authentic instruments en anglais) ou de copies fidèles d'instruments anciens
- utilisation de cordes de boyau (éventuellement recouvertes d'aluminium pour en augmenter la longévité) [1]
- respect de la façon de jouer des instruments baroques (ex : l'archet de la viole de gambe se tient par dessous)
- instruments accordés de façon "tempérée" (espace entre les notes différent d'une note à l'autre)
- respect de la taille de l'effectif des ensembles de l'époque : des ensembles modestes et plus des orchestres symphoniques.
Les obstacles rencontrés par les baroqueux
Les baroqueux se sont heurtés à deux obstacles qui les ont obligés à déroger à leur sacro-saint principe de respect des normes de l'époque baroque.
Le premier était l'impossibilité de recourir aux castrats tellement appréciés par Haendel et ses contemporains, ce qui força les baroqueux à recourir soit à des contreténors, soit à des mezzo-sopranos pour interpréter le répertoire destiné aux castrats.
Le deuxième obstacle était le manque de métier des garçons sopranos du XXe siècle qui a forcé les baroqueux à les remplacer par des femmes sopranos. La voix des garçons des XVIIe et XVIIIe siècles muait vers 16 ou 17 ans, ce qui permettait à Bach et à ses contemporains de disposer de garçons sopranos ayant à la fois du coffre et du métier. Mais l'âge de la mue a avancé, les jeunes garçons du XXe siècle muant plutôt vers 14 ans, ce qui fait que les garçons sopranos des années 1970 (tels ceux du Tölzer Knabenchor par exemple) n'avaient plus ni la puissance ni le métier de leurs prédécesseurs de l'époque baroque.
Appréciation de l'apport des baroqueux
L'apport des baroqueux en matière d'interprétation est reconnue depuis les années 1980, tant par les musicologues que par la presse spécialisée. Leurs enregistrements ont reçus des récompenses de la presse spécialisée comme le Diapason d'Or, le « 10 de Répertoire », le « Choc » du magazine Le Monde de la musique, etc.
Quelques voix se sont élevées (Gérard Zwang[5], Jean-Paul Penin[6]) pour dénoncer les excès des baroqueux et rappeler qu'une interprétation obsédée par la recherche de l'authenticité peut tirer les œuvres vers le passé alors qu'une interprétation moderne peut au contraire les inscrire dans notre époque.
Le critique musical Benoît Duteurtre, dans un article intitulé « Ras-le-bol de la dictature des intégristes du baroque ! » paru dans Marianne, tempère cependant l'avis de Jean-Claude Penin : « Les certitudes de Jean-Paul Penin pèchent également par excès, au moment même où beaucoup de baroqueux (et souvent les plus intéressants), débarrassés des exigences guerrières, redécouvrent sans complexes les beautés de l'orchestre traditionnel. Aujourd'hui, les échanges fructueux se multiplient entre les deux mondes de l'interprétation, comme s'il s'agissait d'ouvrir une sorte de troisième voie (…) Par ailleurs, l'essentiel des moyens financiers de notre vie musicale continue (heureusement) d'être accordé aux orchestres traditionnels, plus aptes à jouer l'ensemble du répertoire que les formations baroques »[7].
Les principaux ensembles baroqueux
Voici une liste des principaux ensembles baroqueux, classés par pays et par année de création, avec leur chef.
Allemagne
- 1954 : Capella Coloniensis, fondé par August Wenzinger, direction Bruno Weil (dissous en 1987)
- 1955 : Monteverdi-Chor Hamburg, fondé par Jürgen Jürgens, direction Gothart Stier
- 1973 : Musica Antiqua Köln, Reinhard Goebel (dissous en 2006)
- 1976 : Musica Fiata, Roland Wilson (Cologne)
- 1976 : Capella Clementina, Helmuth Müller-Brühl (Cologne, dissous en 1987)
- 1977 : Rheinische Kantorei, Das Kleine Konzert, Hermann Max
- 1982 : Akademie für Alte Musik Berlin
- 1983 : L’arpa festante, Michi Gaigg
- 1984 : Concerto vocale Leipzig, Gotthold Schwarz
- 1985 : Concerto Köln
- 1987 : Cantus Cölln, Konrad Junghänel
- 1987 : Freiburger Barockorchester (de), Petra Müllejans et Gottfried von der Goltz
- 1988 : La Stagione Frankfurt, Michael Schneider
- 1990 : Parnassi musici
- 1995 : Berliner Barock Solisten, Rainer Kussmaul
- 1998 : Cordarte, Daniel Deuter (Cologne)
- 2001 : Ensemble Stylus Phantasticus, Friederike Heumann
- 2003 : Harmonie Universelle, Florian Deuter
Argentine
- 1996 : The Rare Fruit Council, Manfredo Kraemer
Autriche
- 1953 : Concentus Musicus Wien, Nikolaus Harnoncourt
- 1965 : Capella Academica, Eduard Melkus (Vienne)
Belgique
- 1970 : Collegium Vocale Gent, Philippe Herreweghe
- 1972 : La Petite Bande, Sigiswald Kuijken (Louvain)
- 1977 : Concerto Vocale, René Jacobs
- 1980 : Ricercar Consort, Philippe Pierlot
- 1986 : Quatuor Kuijken, Sigiswald Kuijken
- 1987 : Anima Eterna, Jos van Immerseel
- 1987 : Chœur de Chambre de Namur, Jean Tubéry
- 1988 : Il Gardellino
- 1989 : Il Fondamento, Paul Dombrecht
- 1989 : Collegium Vocale Gent (orchestre), Philippe Herreweghe
- 1994 : La Cetra d'Orfeo, Michel Keustermans
- 1995 : Les Agrémens, Guy van Waas (Namur)
- 1998 : Ensemble Ausonia, Frédérick Haas et Mira Glodeanu (Namur)
- 2004 : Les Muffatti, Peter van Heyghen (Bruxelles)
- 2007 : Bach Concentus, Ewald Demeyere
- ???? : Florilège musical, Guy Lardinois (Hautrage)
Espagne
- 1974 : Hesperion XXI[8], Jordi Savall
- 1987 : Capella Reial de Catalunya, Jordi Savall
- 1989 : Le Concert des Nations, Jordi Savall (Barcelone)
- 1990 : La Colombina (es)
- 2006 : Gli Incogniti, Amandine Beyer
Europe
France
- 1966 : La Grande Écurie et la Chambre du Roy, Jean-Claude Malgoire
- 1969 : Clemencic Consort, René Clemencic
- 1977 : La Chapelle Royale, Philippe Herreweghe
- 1979 : Les Arts Florissants, William Christie (USA) (Caen)
- 1981 : Ensemble 415, Chiara Banchini (ensemble franco-suisse)(dissous en 2011)
- 1982 : Les Musiciens du Louvre, Marc Minkowski (Grenoble)
- 1982 : Ensemble baroque de Nice, Gilbert Bezzina
- 1985 : Il Seminario Musicale, Gérard Lesne (Abbaye de Royaumont)
- 1985 : Ensemble baroque de Limoges, Jean-Michel Hasler (Christophe Coin depuis 1991)
- 1986 : Ensemble Sagittarius, Michel Laplénie
- 1986 : Les Passions, Jean-Marc Andrieu
- 1987 : Le Concert Spirituel, Hervé Niquet (Montpellier)
- 1987 : La Simphonie du Marais, Hugo Reyne
- 1989 : Ensemble Mensa Sonora, Jean Maillet
- 1990 : La Fenice (ensemble), Jean Tubéry
- 1991 : Les Talens Lyriques, Christophe Rousset
- 1991 : Ensemble Matheus, Jean-Christophe Spinosi (Brest)
- 1992 : Almazis-Iakovos Pappas, Iakovos Pappas (Paris)
- 1994 : Amarillis, Héloïse Gaillard et Violaine Cochard
- 1994 : Le Concert Brisé, William Dongois
- 1995 : XVIII-21 Le Baroque Nomade, Jean-Christophe Frisch
- 1995 : Le Capriccio Français, Philippe Le Fèvre (Paris)
- 1997 : Le Poème Harmonique, Vincent Dumestre
- 1998 : Les Folies françoises, Patrick Cohën-Akenine
- 1998 : Café Zimmermann, fondé par Pablo Valetti et Céline Frisch, direction Pablo Valetti (Rouen)
- 2000 : L'Arpeggiata, Christina Pluhar (Autriche)
- 2000 : Le Concert d'Astrée, Emmanuelle Haïm (Lille)
- 2000 : Le Parnasse Français, Luis Castelain
- 2000 : Ensemble Arianna, Marie-Paule Nounou
- 2001 : Fuoco e Cenere, Jay Bernfeld (USA) (Paris)
- 2004 : Les plaisirs du Parnasse, David Plantier
- 2004 : La Salamandre, Benoît Tainturier
- 2005 : Ensemble Barcarole, Agnès Mellon
- 2005 : Ensemble Opalescences, Saskia Salembier (Annecy - Paris)
- 2005 : Les Musiciens de Saint-Julien, François Lazarevitch (Arques-la-Bataille)
- 2005 : Ensemble Pygmalion, Raphaël Pichon
- 2006 : Les Ombres, Sylvain Sartre et Margaux Blanchard
- 2006 : Les Monts du Reuil
- 2008 : Il delirio fantastico, Vincent Bernhardt
- 2009 : I Sospiranti
Italie
- 1981 : Ensemble 415, Chiara Banchini
- 1983 : Accademia Bizantina, Ottavio Dantone (Ravenna)
- 1984 : Concerto Italiano (it), Rinaldo Alessandrini
- 1984 : Modo Antiquo, Federico Maria Sardelli
- 1985 : Il Giardino Armonico, Giovanni Antonini (Milan)
- 1986 : Ensemble Aurora, Enrico Gatti
- 1990 : Europa Galante, Fabio Biondi (Rome)
- 1992 : Il Complesso Barocco, Alan Curtis
- 1997 : Orchestre baroque de Venise (Orchestra barocca di Venezia), Andrea Marcon
Japon
- 1990 : Bach Collegium Japan, Masaaki Suzuki (Tōkyō)
Pays-Bas
- 1952 : Leonhardt Consort, Gustav Leonhardt
- 1979 : Amsterdam Baroque Orchestra, Ton Koopman
- 1981 : Frans Brüggen
- 1981 : Academy of the Begynhof, Roderick Shaw
- 1982 : Combattimento Consort Amsterdam, Jan Willem de Vriend
- 1992 : Musica ad Rhenum, Jed Wentz
- 1992 : Musica Amphion, Pieter-Jan Belder
Pologne
- 1993 : Arte dei Suonatori, Ewa et Aureliusz Golinski (Poznan)
République tchèque
- 1951 : Ars Rediviva, Milan Munclinger (Prague)
- 1992 : Musica Florea, Marek Štryncl
Royaume-Uni
- 1964 : Monteverdi Choir, John Eliot Gardiner
- 1973 : The English Concert, fondé par Trevor Pinnock (Londres)
- 1973 : Academy of Ancient Music, fondé par Christopher Hogwood, direction Richard Egarr (Cambridge)
- 1973 : The Taverner Consort and Players, Andrew Parrott
- 1978 : The English Baroque Soloists, John Eliot Gardiner (Londres)
- 1978 : London Baroque, Charles Medlam
- 1978 : The Raglan Baroque Players, fondé par Nicholas Kraemer, direction Elizabeth Wallfisch
- 1978 : London Classical Players, Roger Norrington (dissous en 1997)
- 1979 : The Parley of Instruments, Roy Goodman and Peter Holman
- 1979 : The Sixteen Choir and Orchestra, Harry Christophers
- 1982 : Gabrieli Consort and Players, Paul McCreesh (Londres)
- 1982 : Ensemble Sonnerie, Monica Huggett
- 1986 : Orchestra of the Age of Enlightenment (Londres)
- 1990 : Collegium Musicum 90, Simon Standage et Richard Hickox (Londres)
- 1995 : La Serenissima, Adrian Chandler
- 1997 : Red Priest, Piers Adams
Suisse
- 1933 : Schola Cantorum Basiliensis, fondé August Wenzinger, direction Jaap Schroeder
- 1961 : Ensemble vocal de Lausanne, Michel Corboz
- 1970 : Linde Consort, Hans Martin Linde
- 1981 : Ensemble Elyma, Gabriel Garrido (Genève)
- 1981 : Ensemble 415, Chiara Banchini (ensemble franco-suisse)
USA
- 1981 : Philharmonia Baroque Orchestra, Nicholas McGegan (UK)
- 1990 : Rebel Baroque Orchestra, Jörg-Michael Schwarz & Karen Marie Marmer (New York)
- 1990 : Chatham Baroque
- 1998 : The New York Collegium, Andrew Parrott (New York)
????
- 1986 : Capriccio Stravagante, Skip Sempé,
- 1994 : The Harp Consort, Andrew Lawrence-King
- 1995 : Accademia Daniel, Shalev Ad-El
Les principaux chanteurs baroqueux
- Sopranos
- Nancy Argenta, Julianne Baird, Maria Bayo, Tessa Bonner, Barbara Bonney, Barbara Borden, Donna Brown, Delphine Collot, Sophie Daneman, Lynne Dawson, Greta De Reyghere, Rachel Elliott, Jill Feldman, Montserrat Figueras, Valérie Gabail, Véronique Gens, Roberta Invernizzi, Maria-Christina Kiehr, Emma Kirkby, Patrizia Kwella, Claire Lefilliâtre, Agnès Mellon, Dorothee Mields, Bronwen Mills, Caroline Pelon, Sandrine Piau, Isabelle Poulenard, Nuria Rial, Noémie Rime, Miriam Ruggeri, Barbara Schlick, Jennifer Smith, Kathelijne Van Lathem, Rachel Yakar, Monique Zanetti, Maria Zedelius, Johannette Zomer
- Mezzo-sopranos (Altos)
- Guillemette Laurens, Catherine Patriasz, Marie-Claude Vallin, Anne Sofie Von Otter
- Contre-ténors (Hautes-Contre)
- Paul Agnew, John-Mark Ainsley, Josep Benet, Pascal Bertin, James Bowman, Michael Chance, David Cordier, Vincent Darras, Alfred Deller, Steve Dugardin, René Jacobs, Henri Ledroit, Gérard Lesne, Carlos Mena, Andreas Scholl, Benoît Thivel, Dominique Visse
- Ténors
- Hans-Peter Blochwitz, Rogers Covey-Crump, Howard Crook, Guy de Mey, Paul Elliott, John Elwes, Jean-Paul Fouchécourt, Ian Honeyman, William Kendall, Hervé Lamy, Michel Laplénie, Étienne Lestringant, Douglas Nasrawi, Mark Padmore, Ian Partridge, Christoph Prégardien, Gilles Ragon, Nigel Robson, Anthony Rolfe Johnson, Gerd Türk
- Barytons
- Josep Cabré, Jean-François Gardeil, Philippe Cantor, Jérôme Correas, Peter Harvey, Martin Hummel, Maarten Koningsberger, Jean-Louis Paya, Nicolas Rivenq,
- Basses
- Jacques Bona, Malcolm Bothwell, Luc Coadou, Ulrik Cold, Bernard Deletré, François Fauché, Peter Harvey, Peter Kooy, Peter Lika, Gregory Reinhart, Jean-Claude Sarragosse, Michael Schopper, Gotthold Schwarz, Antoine Sicot, Ulrich Studer, Harry van der Kamp, Max van Egmond, Stephen Varcoe
Les principaux instrumentistes baroqueux
- Basson
- Chalumeau
- Igor Bettens, Eric Lorho, Gilles Thomé
- Clavecin
- Rinaldo Alessandrini, Olivier Baumont, William Christie, Pierre Hantaï, Robert Kohnen, Ton Koopman, Tini Mathot, Davitt Moroney, Iakovos Pappas, Guy Penson, Trevor Pinnock, Blandine Rannou, Scott Ross, Christophe Rousset, Skip Sempé
- Cornet à bouquin
- Jean Tubéry, Bruce Dickey, William Dongois, Gebhard David
- Flûte
- Patrick Beuckels, Frédéric de Roos, Marc Hantaî, Konrad Hünteler, Barthold Kuijken, Hugo Reyne
- Hautbois baroque
- Paul Dombrecht, Marcel Ponseele
- Luths et archiluths (théorbe, chitarrone)
- Paul Beier, Vincent Dumestre, Eugène Ferré, Fred Jacobs, Konrad Junghänel, Rolf Lislevand, Philippe Malfeyt, Pascal Monteilhet, Nigel North, Paul O'Dette, Sigrun Richter, Lee Santana, Haim Shazar, Matthias Spaeter, Hopkinson Smith, Stephen Stubbs, Sandro Volta
- Lyre de bras et lyre de gambe (lira et lirone)
- Orgue
- Jean-Charles Ablitzer, Bernard Foccroulle, Pierre Hantai, Robert Kohnen, Guy Penson, Yvon Repérant, Olivier Vernet
- Vihuela
- Viole, viole de gambe, basse de Viole, violone
- Sylvia Abramowicz, Jay Bernfeld, Jonathan Dunford, Jérôme Hantaï, Friederike Heumann, Wieland Kuijken, Anne-Marie Lasla, Elisabeth Matiffa, Sylvie Moquet, Marianne Muller, Susie Napper & Margaret Little (ensemble Les Voix Humaines), Paolo Pandolfo, Hille Perl, Philippe Pierlot, Jordi Savall, Jaap ter Linden (en), Kaori Uemura, Sophie Watillon
- Violon baroque
- Chiara Banchini
- Amandine Beyer
- Pavlo Beznosiuk
- Julia Bishop
- Fabio Biondi
- Giuliano Carmignola
- Patrick Cohën-Akenine
- Lucy van Dael
- Florian Deuter
- Odile Edouard
- François Fernandez
- Enrico Gatti
- Sophie Gent
- Mira Glodeanu
- Reinhard Goebel
- Gottfried von der Goltz
- Richard Gwilt
- Alice Harnoncourt
- John Holloway (en)
- Monica Huggett
- Sigiswald Kuijken
- Jeanne Lamon
- Marie Leonhardt (de)
- Gunar Letzbor
- Rüdiger Lotter
- Catherine Mackintosh
- Florence Malgoire (de)
- Andrew Manze
- Eduard Melkus
- Petra Müllejans
- Enrico Onofri
- David Plantier
- Rachel Podger
- Hélène Schmitt
- Jaap Schroeder (de)
- Luis Otavio Santos
- Ingrid Seifert
- Midori Seiler
- Simon Standage
- Anton Steck
- Daniel Stepner
- Tuomo Suni
- Ryo Terakado
- Christoph Timpe
- Elizabeth Wallfisch (en)
- Violoncelle
Références
- http://www.musebaroque.fr/Articles/cordes.htm
- http://www.musicologie.org/publirem/coadou_02f.html
- http://www.welche-musique.fr/instruments/violon/archet-evolution.html
- ceci est bien entendu l'origine du nom de l'Ensemble 415 de Chiara Banchini
- Gérard Swang A contre-bruit, Simoens, 1977
- Jean-Paul Penin Les Baroqueux ou le musicalement correct, Editions Gründ, Paris, 2000
- http://www.marianne2.fr/Ras-le-bol-de-la-dictature-des-integristes-du-baroque-!-_a140659.html Benoît Duteurtre « Ras-le-bol de la dictature des intégristes du baroque ! » in Marianne, 11 décembre 2000
- Hesperion XXI s'appelait initialement Hesperion XX
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