Sega

Sega

35° 33′ 06″ N 139° 44′ 35″ E / 35.5516, 139.743

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Logo de Sega
Création 1954
Dates clés 2001 : retrait du marché des consoles vidéo
Personnages clés David Rosen
Hayao Nakayama
Yū Suzuki
Forme juridique Société anonyme
Slogan « Sega, c'est plus fort que toi ! »
Siège social Drapeau du Japon Ōta, Tōkyō (Japon)
Direction Hajime Satomi (CEO)
Hisao Oguchi (Directeur général)
Activité Création et édition de jeux vidéo, Flipper
Produits Consoles de jeux vidéo
Sonic the Hedgehog
Virtua Fighter
Shenmue
Shining
Ecco the Dolphin
Société mère Sega Sammy Holdings
Site web Sega Europe
Sega Corporation (Japon)
Sega of America
PlaySega

Sega Corporation (株式会社セガ, Kabushiki kaisha Sega?, abréviation de SErvice GAmes, couramment stylisé SEGA), est une société américano-japonaise fondée en 1954 par David Rosen de développement et d'édition de jeux vidéo, ainsi que fabricant de bornes et de systèmes d'arcade.

Sega fut également un fabricant de consoles de jeux vidéo, mais suite aux difficultés financières dues aux échecs commerciaux de ses consoles de salon Saturn et Dreamcast, la société se retira de ce marché à partir du 31 janvier 2001 pour se consacrer exclusivement au développement de jeux et à l'arcade[1].

Le 1er novembre 2000, Sega Enterprises, Ltd change son nom en Sega Corporation[2]. La devise de Sega est « Sega, c'est plus fort que toi ! ».

Sommaire

Historique

Création et entrée dans le marché du jeu vidéo (1954–1989)

La société Rosen Enterprise est fondée au Japon en 1951 par David Rosen, un Américain. En 1954, Rosen fonde la compagnie Service Games, destinée au marché des machines de jeux aux États-Unis et au Japon. La société a un intérêt particulier pour les machines à sous qui sont devenues très populaires dans les bases militaires américaines au Japon, et commence à importer en 1956 ces machines au Japon.

En 1965, Rosen décide de changer la direction de la compagnie et décide de produire ses propres machines plutôt que seulement distribuer celles des autres compagnies. Pour atteindre ce but, Rosen fait l'acquisition d'une usine (Nihon Goraku Bussan) basée sur Tōkyō qui produisait des jukeboxes et convertit celle-ci pour produire ses machines de jeux. Le nom de l'entreprise sera contracté en Sega (pour SErvices GAmes).

En 1966 est créé et commercialisé Periscope, premier jeu vidéo d’arcade (jeu en noir et blanc où il faut tirer des torpilles sur d'autres bateaux), qui est un grand succès au Japon. Sega fusionne avec la société Gulf&Western Industries mais Rosen continue à y travailler en tant que chief executive officer (CEO).

Rosen acquiert une compagnie de distribution fondée par l'entrepreneur Japonais Hayao Nakayama en 1979. Au long de la fin des années 1970 au début des années 1980, SEGA produit des jeux d'arcade et des titres pour les toutes premières consoles de jeux vidéo de salon, telles que l'Atari 2600 et la Colecovision.

En 1982, SEGA atteint un chiffre d'affaires sur les ventes internationales de plus de 214 millions de dollars par an[3]. Cette même année, SEGA lance sa première console de salon nommée la SG-1000 qui est un succès en Orient.

Suite au krach du jeu vidéo de 1983, Hayao Nakayama succède à David Rosen à la tête de Sega et ce dernier prend alors la tête de la filiale américaine. Sega crée et commercialise au Japon sa première console, la SG-1000 Mark I.

Sega : fabricant majeur de consoles (1989–2001)

En 1986, les actions SEGA deviennent publiques au Japon. Sega of America et Sega of Europe sont fondées afin de maîtriser les marchés de ventes à l'étranger et la Sega Master System est lancée. Elle sera la première console de SEGA à être commercialisée internationalement. Suite à ceci, La MégaDrive (Sega Genesis aux Etats-Unis) est lancée en 1990.

Un projet de fusion est envisagé pour octobre 1997 avec Bandai, mais ni les employés de Bandai, ni les analystes ne sont enthousiastes. En mai, le présisent de Bandai Makoto Yamashina annule purement et simplement l'accord de fusion puis donne sa démission[4].

SEGA forme SegaSoft en 1995, sa nouvelle division de développement sur ordinateur, et lance la Sega Saturn. La rude compétition avec la Sony PlayStation rend Sega relativement discret sur le marché des consoles de salon avec la lente dispatition de la Saturn, qui cependant a eu plus de succès au Japon qu'aux Etats-Unis.

En 1998, Sega lance la Dreamcast, la première console 128 bits commercialisée. L'objectif de Sega était de proposer la première console de nouvelle génération afin de succéder à la Saturn tout en arrivant en magasin avant la PlayStation 2 de Sony. Cependant, elle ne rencontre pas le succès escompté, malgré une ludothèque de qualité,.

Le 1er novembre 2000, Sega Enterprises, Ltd change son nom en Sega Corporation[2].

Troubles financiers : passage au logiciel et rachat (2001–2005)

Graphique illustrant les difficultés financières durant la période 1998-2002. Ces données financières proviennent des rapports annuels de la société[5],[6],[7],[8].

Après l'arrêt de la Dreamcast en 2001, Sega annonce qu'il ne se consacrera plus qu'à la création de jeux vidéo. Cependant, Sega reste encore très présent dans la création de systèmes d'arcade et reste l'un des principaux fabricants avec, par exemple, la Lindbergh sortie début 2006.

Le 1er octobre 2004, Sammy Holding Co., Inc annonce le rachat de la société Sega Corporation. La société est totalement intégrée au groupe et la Holdings change de nom pour Sega Sammy Holdings Inc. [9],[10].

Situation actuelle (2005 à aujourd'hui)

Début 2007, Sega prépare un jeu historique en s'associant avec son ancien concurrent Nintendo. Les mascottes des deux entreprises, Mario et Sonic, seront présents dans une adaptation des Jeux olympiques de 2008 de Pékin nommée Mario et Sonic aux Jeux olympiques.

Consoles

SC-3000, SG-1000, SG-1000 II (1983, 1984)

Articles détaillés : SC-3000, SG-1000 et SG-1000 II.
La SG-1000

La SG-1000 (pour Sega Game 1000, dite aussi Mark I), est la première console de Sega, sortie en Juillet 1983[11],[12]. Il s'agit d'une version allégée, dédiée au jeu comme son nom l'indique, du SC-3000 (Sega Computer 3000), un micro-ordinateur personnel se connectant sur un téléviseur, sorti au même moment[11],[12]. Les jeux sur ces deux systèmes sont bien sûr compatibles, bien qu'un clavier soit requis sur SG-1000 pour pouvoir profiter pleinement des titres destinés au SC-3000. En juillet 1984[11],[12], Sega commercialise la SG-1000 II (dite Mark II), une version améliorée de la SG-1000, proposant notamment deux ports manette distincts, permettant de jouer à deux joueurs, et d'accueillir plusieurs types de contrôleurs.

Ces consoles, uniquement sorties au Japon, eurent un succès restreint, principalement à cause de la présence sur le marché de la console Famicom de Nintendo.

Sega Mark III (1984), Master System (1986)

Articles détaillés : Sega Mark III et Master System.
La Master System

Sortie en 1986, la Master System est une version redessinée de la Sega Mark III (troisième itération de la SG-1000) commercialisée en octobre 1985 au Japon[11],[12], destinée aux États-Unis. Elle est considérée comme la quatrième version de la SG-1000 (nom de code Mark4)[13].

La Sega Mark III

La Master System, à l'instar de la Sega Mark III, a la particularité de posséder, en plus du support cartouche pour les jeux, un lecteur de cartes de jeux Sega My Card, comparables aux HuCard de la PC-Engine de NEC, qui sert également à accueillir une extension pour connecter des lunettes 3D, destinées à certains jeux en particulier. Elle est finalement sortie également au Japon en octobre 1987[11],[12], en intégrant l'extension pour les lunettes 3D, une unité Rapid Fire, ainsi qu'un module son FM, absent des versions occidentales, qui était un périphérique optionnel sur la Sega Mark III.

La Sega Master System 2

La Master System II (nom de code Mark4Jr), version plus compacte de la Master System, est sortie en 1990, uniquement en Occident et au Brésil, et se rapproche de la SG-1000 originale, en abandonnant le port disquette Sega My Card, l'extension pour les lunettes 3D, et le bouton Reset.

Les consoles de la famille Master System ont pour mascotte officielle Alex Kidd.




Megadrive (1988)

Article détaillé : Megadrive.
La Megadrive (première version)

Sega sort en 1988 (Japon) sa console à plus grand succès. Connue sous le nom de Megadrive au Japon et en Europe, et sous le nom de Sega Genesis en Amérique du Nord, cette console 16-bit fut originellement créée pour concurrencer la TurboGrafx 16. C'est finalement la nouvelle console lancée par Nintendo en 1990 qui se révéla sa plus grande concurrente, soit : la Super Famicom, plus connue en dehors du Japon sous le nom de Super Nintendo Entertainment System ou SNES. En 1992, Sega vécut un moment historique en dépassant Nintendo pour la première fois avec 55% des parts de marché en Amérique du Nord et réussit même à atteindre 65% de ces dites parts en 1993. Qui plus est, le succès du Genesis ne se limita pas qu'au marché Américain puisqu'il récolta aussi beaucoup de succès au Brésil, en Europe et en Australie.

En 1993, la Megadrive fut redessinée et relancée sous le nom de Megadrive II et Genesis 2. Malgré les efforts de Sega, Nintendo regagna une bonne partie de ses parts dès l'année suivante. Finalement, en 1996, Sega arrêta la Sega Genesis pour se concentrer sur d'autres projets. Malgré tout, Majesco sortit en 1998 une version de la dite console intitulée Sega Genesis 3.

Game Gear (1990)

Article détaillé : Game Gear.
La Game Gear

La Game Gear, sortie en 1990 en réponse à la Game Boy de Nintendo, est la première console portable de Sega. Elle était en fait la version portable de la Master System, c'est pourquoi un adaptateur de cartouches Master System, appelé "Master Gear", sortit pour permettre de jouer aux jeux Master System sur Game Gear. Malgré ses capacités supérieures à celles de la Game Boy (notamment son écran couleur), elle fut un échec. L'une des raisons fut sa faible autonomie (4 heures pour 6 piles avec la Game Gear contre 18 heures avec la Game Boy pour seulement 4 piles) par rapport à sa concurrente 30% moins chère, son coût plus élevé et son écran de moyenne qualité (bien qu'il fût plus grand et rétroéclairé).

Mega-CD (1992)

Article détaillé : Mega-CD.
Le Mega-CD II connecté à la Megadrive II

Le Mega-CD est un supplément matériel à la Megadrive. Il permet à la console d'origine de jouer à des jeux sur CD. Grâce à cette extension, les jeux prennent une nouvelle dimension avec des musiques de qualité CD, des animations et des séquences vidéo. Malgré ses jeux particulièrement innovants comme les films intéractifs, le Mega-CD fut un échec commercial à cause de son prix trop élevé et de la qualité graphique décevante des jeux, qui était due aux limitations techniques de la console. Il y eu deux version du Mega-CD, un avec ouverture frontale qui se mettait sous la Megadrive, l'autre qui s'ouvrait par le dessus et qui se mettait à droite de la Megadrive.

32X (1994)

Article détaillé : 32X.
32X monté sur une Genesis II (Megadrive II US)

La 32X est un supplément matériel à la Megadrive qui s'installe à la place d'une cartouche. Elle permet de passer la console d'origine de 16-bit à 32-bit. À l'origine, le projet était nommé Projet Jupiter et devait être une console à part entière prévue pour Noël 1994. Mais devant l'incertitude commerciale - due à la sortie de la Saturn un an après au Japon - les responsables du projet (Sega of America) renommèrent le projet Projet Mars et s'orientèrent vers un add-on pour la Megadrive. Au niveau des performances, la 32X déleste la Megadrive en calculant toute la partie 2D avec effets et la 3D, laissant à la console d'origine le seul calcul de la 2D simple, et améliore la qualité sonore des jeux. Malgré de nombreuses qualités, la 32X fut un échec commercial pour SEGA, entre autres à cause de son arrivée tardive sur le marché.

Nomad (1995)

Article détaillé : Nomad.
Nomad

Deuxième tentative de Sega sur le marché de la console portable, la Nomad sortit en 1995, exclusivement en Amérique (et jamais au Japon) . Elle avait les mêmes capacités techniques que la Megadrive, en intégrant la manette à 6 boutons, et disposait d'une prise pour une seconde manette, ainsi que d'une sortie vidéo pour la brancher sur un téléviseur. Comme la Game Gear, elle fut un échec, notamment en raison de son prix (180 dollars) et de sa faible autonomie, sans compter la très forte domination du marché par la Game Boy de Nintendo.

Saturn (1994)

Article détaillé : Saturn.
Sega Saturn

Fruit de deux ans de travail, cette console 32 bits subit la concurrence de la PlayStation, ayant un prix relativement élevé à son lancement (450 euros à l'époque, tarif qui sera aligné sur sa concurrente après quelques mois), et légèrement plus puissante (elle est réputée comme la console ultime pour la 2D). Elle connaît pourtant un certain succès au Japon, où elle concurrence assez sérieusement la machine de Sony, grâce notamment aux nombreux jeux Sega adaptés de l'arcade, au succès naissant de la série Sakura Taisen, et au soutien d'éditeurs tels qu'Atlus ou Capcom. Deux versions de la Saturn sont sorties, au Japon elles sont facilement différenciables, une est grise et sa coque est composée de deux différents plastiques, l'autre est blanche, plus petite et les boutons de sa manette sont de différentes couleurs. En Europe, elles sont plus difficilement différenciables, on reconnait le premier modèle à sa manette plus grosse.

Dreamcast (1998)

Article détaillé : Dreamcast.
La Dreamcast

La Dreamcast est la première console 128 bits commercialisée. Elle intègre un modem de 56K (États-Unis, Japon) et de 33,6K (Europe). Cela permet aux joueurs de s'affronter sur Internet et de pouvoir naviguer sur des sites web. Sega est ainsi devenu par la même occasion un fournisseur d'accès au prix d'une communication locale. Dotée d'une ludothèque relativement peu fournie mais de qualité, à cause de sa courte vie, elle n'a pas rencontré le succès escompté. Sega annonça le 31 janvier 2001 l'arrêt de la production de la Dreamcast pour mars 2001.

Arcade

En plus des consoles de salon et portable, Sega a été et est encore un des principaux éditeurs et fabricants de bornes et systèmes d'arcade. La société a aussi produit un certain nombre de flippers, essentiellement basés sur des licences hollywoodiennes, mais aussi des jukeboxes, des jeux de fête foraine, et autres attractions de petite taille.

Les systèmes

  • Sega System 1
  • Sega System 2
  • Sega System E
  • Sega System 16
  • Sega System 18
  • Sega System 24

Les bornes

Borne Sega Astro City.

Génériques

  • Blast City
  • Megalo 410
  • Megalo 50
  • Naomi Universal Cabinet
  • Net City
  • New Astro City
  • New Versus City
  • Super Megalo 2
  • New Net City
  • Lindbergh Universal Cabinet

Dédiées

  • Cycraft
  • R360
  • Sega Rally

Les flippers

  • The Lost World Jurassic Park (1997)
  • The X Files (1997)
  • Roach Racers (1997)
  • Derby Daze (1997)
  • Star Wars Trilogy (1997)

Structure de la société

Sièges

Le siège principal de Sega ainsi que le siège de sa division interne, Sega Corporation (Japon), sont situés dans le quartier d'Ōta, à Tokyo au Japon. Le siège de la division européenne de Sega, Sega Europe Ltd, est situé dans la localité de Brentford, près de Londres. Le siège de la division nord-américaine, Sega of America Inc, est situé à San Francisco, en Californie, déménagé de Redwood City (Californie) en 1999. Sega Australie possède son siège à Sydney (Nouvelle-Galles du Sud), et Sega Publishing Korea a son siège à Jongno-gu, arrondissement de Séoul (République de Corée). La société possède également des bureaux en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Espagne ainsi qu'en Italie.

Structure interne

Equipes de développement et de recherche

Sega est composé de plusieurs équipes de développement et de recherche, originellement appelées AM1, AM2, AM3, etc. (abréviation de Sega Amusement Machines Research and Development). Ces équipes ont pour la plupart été renommées :

Il existe un certain sens de la compétition entre ces équipes qui a eu comme conséquence la création de jeux remarquables et innovants. Plus tard, Sega a fusionné certaines de ces équipes. Sammy a exprimé son intérêt pour fusionner les teams ci-dessus de nouveau dans Sega, et l'a fait le 1er octobre 2004.

Equipes de développement matériel

Séries et jeux emblématiques

Notes et références

  1. Shahed Ahmed, « Sega announces drastic restructuring », GameSpot, 2001-01-31. Consulté le 2009-09-20
  2. a et b (en) Sega Corporation, « Sega Enterprises, Ltd. Changes Company Name » sur sega.jp, 1er novembre 2000
  3. Histoire de Sega sur SegaKore
  4. (en) Historique détaillé de Bandai
  5. Sega Enterprises, Ltd. Annual Report 1998, Sega via Internet Archive
  6. Sega Corporation Annual Report 2000, Sega via Sega Sammy Holdings. Consulté le 2010-03-12
  7. http://www.segasammy.co.jp/english/ir/pdf/ir/kako/sega_AR_all_2002.pdf (Archive, Wikiwix, que faire ?)
  8. Sega Corporation Annual Report 2004, Sega via Sega Sammy Holdings. Consulté le 2010-03-12
  9. (en) Historique de la société Sammy Corporation
  10. (ja) Historique de la société Sammy Corporation
  11. a, b, c, d et e (ja) Site officiel SegaHard Taizen : SG-1000, SC-3000, SG-1000 II, Sega Mark III, et Master System
  12. a, b, c, d et e (ja) Famitsu DC, Sega Consumer History, Famitsu Books, 2002, p. 28 (SG-1000) p. 37 (SC-3000) p. 32 (SG-1000 II) p. 54 (Sega Mark III) p. 58 (Master System), ISBN 4-7577-0789-4.
  13. Sérigraphie sur la carte mère de la console (idem pour Master System II et Mega Drive)

Voir aussi

Articles connexes

Jeux vidéo
Presse française spécialisée
Arcade

Liens externes


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