- Game Boy
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Game Boy Fabricant Nintendo Type Console portable Génération Quatrième Date de sortie 21 avril 1989
21 juillet 1989
début de l'été 1990[1]
28 septembre 1990Fin de production 1998 Média Cartouche Game Boy Unités vendues Monde : 118,69 millions
31 301 489[2]Jeu le plus vendu Tetris Game & Watch Game Boy Game Boy Color La (ou le[3]) Game Boy (ゲームボーイ, Gēmu Bōi?) est une console de jeux vidéo portable créée par Nintendo en 1989.
Sommaire
Historique
C'est Gunpei Yokoi, employé de Nintendo, qui créa cette console à la puissance comparable à celle de la NES (Famicom au Japon) mais avec un écran monochrome, ceci afin de pouvoir vendre la console à bas prix.
Cette console reprend le principe de la machine Microvision de 1979, conçue par Jay Smith, une machine portable avec un écran de pixels (contrairement aux Game and Watch de Gunpei Yokoi, qui utilisaient des dessins prédéfinis), et des cartouches pour les différents jeux (pas de cartouches pour les Game and Watch).
Le Game Boy sort en France en septembre 1990 dans un paquetage comprenant la console, un câble Link pour jouer à deux, des écouteurs stéréo, 4 piles R6 pour pouvoir y jouer directement, et le jeu Tetris, le tout pour 590 francs. Les jeux vendus séparément au lancement sont vendus 195 francs chaque. Il se vendra 1,4 million de Game Boy la première année en France, un record à l'époque[4]!
L'incroyable succès de cette console tient en deux jeux pourtant sortis avec presque dix ans d'écart. Le premier est le légendaire Tetris, créé par le soviétique Alexey Pajitnov. Vendu avec la console, ce jeu eut de nouveau un immense succès après être devenu célèbre une dizaine d'année auparavant sur micro ordinateurs, PC et borne d'arcade. Il s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires[5]. Le second est Pokémon de Satoshi Tajiri, qui en 1996 connait un succès tellement phénoménal qu'il relance les ventes de Game Boy avec ses 31,37 millions de jeux vendus, propulsant du même coup la petite portable de Nintendo à la troisième place des consoles les plus vendues de l'histoire, avec ses 118 millions d'exemplaires vendus, derrière la Nintendo DS et la PlayStation 2 de Sony[6].
Malgré une qualité graphique très moyenne, le Game Boy a su s'imposer grâce à de nombreux atouts :
- petite taille (il tient dans une poche) ;
- prix réduit ;
- grande autonomie ;
- un catalogue de jeux aussi riche que varié.
Depuis sa sortie en 1989, la Game Boy a connu plusieurs successeurs, dont le Game Boy Color en 1998 et le Game Boy Advance en 2001. Bâties sur les mêmes principes de puissance et de simplicité, ces deux consoles assurent la compatibilité avec les jeux du Game Boy original.
Des consoles de récupération ont notamment été recyclées pour fabriquer des électrocardiographes à destination de Madagascar dans la lutte contre le paludisme : la cartouche de jeu avec cette nouvelle fonctionnalité engendre un coût de fabrication de seulement 30 euros. Elle est également utilisée par certaines personnes pour faire de la musique électronique ou encore comme interface pour certaines machines à coudre[7].
Le Game Boy est la seconde console portable la plus vendue au monde avec plus de 118 millions d'exemplaires vendus (GBP, GBL et GBC incluses)[8] juste derrière la Nintendo DS (toutes version confondues) puisque celle-ci en a 119 millions (Décembre 2009)
Différentes versions
Game Boy
- Processeur principal : Custom 8-bit Sharp x80 cadencé à 4,194304 MHz
- Mémoire principale (RAM) : 8 Kio
- Ecran : LCD
- Capacités graphiques : 160×144 en 4 nuances de gris, jusqu'à 40 sprites simultanément (8×8 ou 8×16)
- Mémoire Vidéo : 8 Kio
- Capacités sonores : 4 voies stéréo
- Mémoire de masse : cartouches de jeux de 256 Kio à 4 Mio
- Connecteurs : port série pour mise en réseau des consoles (jusqu'à quatre)
Game Boy Pocket
En 1995, alors que Nintendo et Gunpei Yokoi essuient l'échec du Virtual Boy, on apprend qu'une version relookée du Game Boy est en préparation. En effet, la firme vient non seulement de connaître l'un de ses plus gros échecs mais voit également chuter ses ventes de Game Boy. Mais Nintendo, croyant beaucoup en son Virtual Boy, n'avait pas préparé la succession de sa petite console. En attendant de trouver une idée, Nintendo lance le Game Boy Pocket le 21 juillet 1996 au Japon (quelques mois plus tard en occident). Cette console diffère très peu du Game Boy si ce n'est sa taille qui a été réduite de 30 %, l'écran a été très légèrement agrandi en perdant son aspect verdâtre et son autonomie est passée à 10 heures pour 2 piles (contre 4 pour la GB originale).
Game Boy Light
Peu de personnes connaissent ce modèle uniquement commercialisé au Japon. Vendue le 14 avril 1998, il apporte à la GBP ce qui lui faisait le plus défaut : une bonne lisibilité. Avec un rétro-éclairage de bonne facture, il était ainsi possible de jouer dans le noir. De plus, le traditionnel interrupteur "on-off" était paré d'une troisième position, la fameuse position "light", ce qui rendait possible d'activer ou couper le rétro-éclairage et ce sans redémarrer la console, ce qui faisait passer l'autonomie de 12 heures avec la lumière, à 20h de jeu sans. Il y eut même des éditions spéciales (beaucoup plus rares que les versions Silver et Gold) : Pokémon Center Tokyo, Astro Boy, Toys"R"Us... Cette version a été rapidement éclipsée par le Game Boy Color. Non pas que ce fut un échec mais Nintendo lui-même voulait contrecarrer les plans d'une concurrence de plus en plus agressive.
Game Boy Color
Article détaillé : Game Boy Color.Sortie le 23 novembre 1998 en Europe, le Game Boy Color (couramment référencée par GBC) propose un écran couleur pour une forme légèrement plus grande que le Game Boy Pocket. Elle double la cadence du processeur et sa quantité de mémoire pour atteindre les 8 MHz avec 32 ko. Un point intéressant de cette console réside dans sa capacité à lire les anciennes cartouches de jeux Game Boy en sélectionnant les couleurs à utiliser. C'est une fonction importante de cette console, puisqu'elle a permis de raviver la commercialisation en conservant une gamme existante de jeux, et ainsi de proposer sensiblement plus de jeux que ses concurrents directs. Technologiquement, cette console a été comparée à la NES des années 1980.
Game Boy Advance
Article détaillé : Game Boy Advance.En juin 2001, Nintendo sort une mise à jour de sa console portable. Le Game Boy Advance, communément appelée GBA, possède un processeur ARM 32 bit cadencé à 16,8 MHz, couplé avec un processeur Z80 permettant de supporter les cartouches de jeux des premières Game Boy. C'est techniquement une console équivalente à la Super Nintendo, reprenant la même architecture permettant notamment de porter des jeux classiques comme Super Mario Bros. 2 en incluant des améliorations, aux côtés de nouveaux titres comme Mario Kart: Super Circuit, F-Zero: Maximum Velocity et Kuru Kuru Kururin.
Game Boy Advance SP
Article détaillé : Game Boy Advance SP.La version SP du Game Boy Advance, lancée en mars 2003, propose un encombrement réduit avec notamment la possibilité de la replier en deux, un rétro éclairage et une batterie rechargeable, tout le reste demeurant identique. À la mi-septembre 2005, Nintendo sort une nouvelle version du Game Boy Advance SP fournissant un nouvel écran rétro éclairé amélioré. C'est le dernier Game Boy à permettre la rétro compatibilité avec les cartouches de jeux Game Boy et Game Boy Color.
Game Boy Micro
Article détaillé : Game Boy Micro.Le Game Boy Micro est une nouvelle version du Game Boy Advance. Annoncée à l'E3 2005, elle est sortie en septembre 2005 en Amérique du Nord et au Japon, et le 4 novembre 2005 en Europe. À la différence du Game Boy Advance, cette console portable n'est pas compatible avec les jeux Game Boy et Game Boy Color. Le Game Boy Micro a un poids de 80 grammes et une taille de 10 cm de long sur 5 cm de large et moins de 2 cm d'épaisseur. Sa façade est amovible et personnalisable. Sa principale qualité réside dans son écran qui, en dépit d'une taille réduite, a fait l'objet de toutes les attentions et révèle une finesse et une luminosité sans précédent sur une console portable. La console joue aussi sur l'aspect retrogaming avec sa façade Famicom très appréciée au Japon[réf. souhaitée]. Cette console est annoncée par Nintendo comme le dernier Game Boy.
Nintendo DS : nouvelle gamme et rétrocompatibilité
Article détaillé : Nintendo DS.Bien que souvent considérée comme un Game Boy, elle ne fait pas partie de la série mais en est une suite et constitue un nouveau pilier des consoles de jeux Nintendo avec les Game Boy et les consoles de salon. Elle accepte néanmoins les cartouches de jeux provenant du Game Boy Advance dans un deuxième emplacement cartouche prévu à cet effet. Les jeux Game Boy ou Game Boy Color ne sont pas compatibles. Son chargeur est le même que celui du Game Boy Advance SP.
La Nintendo DS Lite sort quelque temps après la Nintendo DS. Cette console a une forme plus carrée, n'inclut pas de dragonne, contient un stylet différent et un chargeur non compatible avec la Nintendo DS de base. Plus petite la Nintendo DS lite peut tenir plus facilement dans une poche et est très design. La génération suivante, la Nintendo DSi ne propose plus de port cartouche et marque la fin de la rétrocompatibilité des jeux Game Boy Advance. Cette rétrocompatibilité n'ayant pas été remise au goût du jour avec la Nintendo DSi XL et la Nintendo 3DS, on peut considérer l'ère du Game Boy terminée bien qu'en constante continuité.
Accessoires
128 x 112 pixels, en 4 niveaux de gris Jusqu'à 30 photos enregistrées dans la SRAM de 128 ko
- Game Boy Printer :
Cet accessoire permet d'imprimer les photos prises grâce à la Camera Game Boy. Notons que cet accessoire est utilisé dans certains jeux comme Pokémon.
- Cable Link :
Permet de relier 2 Game Boy (voire 4 avec le Game Boy Advance) entre eux pour jouer en multijoueur ou s'échanger des données.
- Light Max :
Étant donné le manque de lisibilité de l'écran, Nintendo a sorti cette loupe couplée à 2 petites ampoules qui se clipse au-dessus de l'écran.
- Radio Game Boy :
Cet accessoire se branchant sur le port cartouche de la console utilisait les piles du Game Boy pour s'alimenter en énergie et permettait d'écouter la radio grâce à des oreillettes fournies avec.
- GB Memory Cartridge :
Cartouche vendue seulement au Japon. Identique aux cartouches classiques mais de couleur blanche au lieu de grise, elle permettait de charger des jeux sur des bornes spéciales, appelées Nintendo Power. Une même cartouche pouvait donc contenir plusieurs ROMS chargées légalement, qui pouvaient ensuite être effacées pour les remplacer par d'autres. Le même système existait pour la Super Famicom, la SF Memory Cassette.
- Super Game Boy
Article détaillé : Super Game Boy.
Adaptateur permettant de jouer aux jeux Game Boy sur la télévision via la Super Nintendo, avec, entre autres, la possibilité d'y mettre un certain choix de couleurs. Les jeux Game Boy s'inséraient dans le Super Game Boy qui s'insérait dans la Super Nintendo.
À noter qu'il existe aussi de nombreux accessoires étranges (pour la plupart jamais sortis hors du Japon) tel qu'un sonar, un organiseur, un tuner TV et même une machine à coudre commandée via la console [réf. nécessaire].
Notes et références
- Retro Game n°1 (mook, 2005, p. 84)
- http://www.vgchartz.com/weekly.php?date=38095®=Japan&date=38186&console=&maker=
- Le mode d'emploi de cet appareil indique que le terme de Game Boy est masculin. Cependant, l'usage courant chez les Français met majoritairement le nom des consoles au féminin ; pour cette raison il est souvent fait référence à « la Game Boy ». Les Québécois et les Belges disent le GameBoy.
- Retro Game n°1 (Mook, 2005, p. 75)
- des jeux Game Boy avec en 2e des ventes
- des ventes de la Playstation 2
- [1]
- de Nintendo DS depuis son début
Voir aussi
Liens internes
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