SEGA

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Sega

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Logo de Sega
Création 1954
Dates clés 2001 : retrait du marché des consoles vidéo
Personnages clés David Rosen
Hayao Nakayama
Yū Suzuki
Forme juridique Société anonyme
Slogan(s) « Sega, c'est plus fort que toi ! »
Siège social Ōta, Tōkyō
Japon Japon
Activité(s) Création et édition de jeux vidéo
Produit(s) Consoles de jeux vidéo
Sonic the Hedgehog
Virtua Fighter
Shenmue
Shining
Ecco the Dolphin
Société mère Sega Sammy Holdings
Site Web http://www.sega.com

Sega (abréviation de Service Games) est une société américano-japonaise fondée en 1954 par David Rosen qui développe et édite des jeux vidéo ainsi que des bornes d'arcades.

Sega fut également un fabricant de consoles de jeux vidéo, mais suite aux difficultés financières dues à l'échec commercial de la Saturn et au demi-échec de la Dreamcast qui ne put bénéficier du soutien publicitaire nécessaire face à la concurrence de la PlayStation 2 de Sony, Sega se retira du marché des consoles pour se consacrer exclusivement à celui des jeux et de l'arcade. La devise de Sega est "Sega c'est plus fort que toi"

Sommaire

Historique

La société Rosen Enterprise est fondée au Japon en 1954 par David Rosen, un Américain. Elle est destinée à la création de machines de divertissement, notamment à destination des bases militaires américaines au Japon. En 1965, alors que Rosen décide d'agrandir son entreprise, il la renomme Service Game. Les employés japonais contractent le nom en Sega (pour SErvices GAmes) et ce nom est finalement gardé.

En 1966 est créé et commercialisé Periscope, premier jeu vidéo d’arcade (jeu en noir et blanc où il faut tirer des torpilles sur d'autres bateaux), qui est un grand succès au Japon. Sega fusionne avec la société Gulf&Western Industries.

Suite au krach des jeux vidéo en 1983, Hayao Nakayama succède à David Rosen à la tête de Sega. David Rosen prend alors la tête de la filiale américaine.

Sega crée et commercialise au Japon sa première console en 1983, la SG-1000 Mark I. La compagnie crée par la suite des jeux et des consoles. Après le semi-échec commercial de la Dreamcast en 2001, Sega annonce qu'il ne se consacrera plus qu'à la création de jeux vidéo. Cependant, Sega est encore très présent dans la création de jeu et reste l'un des principaux fabricants de bornes d'arcade : la Lindbergh est sortie début 2006. Début 2007, il prépare un jeu historique en s'associant avec Nintendo. Les deux personnages les plus célèbres de ces deux entreprises, Mario et Sonic, seront présents. Le jeu sera une adaptation des Jeux Olympiques de 2008 qui se dérouleront à Pekin. Il est sorti sur la Wii,de son ancien concurrent Nintendo, en France le 23 novembre 2007 et se nomme "Mario & Sonic aux Jeux Olympiques". Une version pour la Nintendo DS est elle aussi sortie, le 8 février 2008 en France.

Consoles

SC-3000, SG-1000, SG-1000 II (1983, 1984)

La SG-1000

La SG-1000 (pour Sega Game 1000, dite aussi Mark I), est la première console de Sega, sortie en Juillet 1983[1],[2]. Il s'agit d'une version allégée, dédiée au jeu comme son nom l'indique, du SC-3000 (Sega Computer 3000), un micro-ordinateur personnel se connectant sur un téléviseur, sorti au même moment[1],[2]. Les jeux sur ces deux systèmes sont bien sûr compatibles, bien qu'un clavier soit requis sur SG-1000 pour pouvoir profiter pleinement des titres destinés au SC-3000. En Juillet 1984[1],[2], Sega commercialise la SG-1000 II (dite Mark II), une version améliorée de la SG-1000, proposant notamment deux ports manette distincts, permettant de jouer à deux joueurs, et d'accueillir plusieurs types de contrôleurs.

Ces consoles, uniquement sorties au Japon, eurent un succès restreint, principalement à cause de la présence sur le marché de la console Famicom de Nintendo.

Sega Mark III (1984), Master System (1986)

La Master System

Sortie en 1986, la Master System est une version redessinée de la Sega Mark III (troisième itération de la SG-1000) commercialisée en Octobre 1985 au Japon[1],[2], destinée aux États-Unis. Elle est considérée comme la quatrième version de la SG-1000 (nom de code Mark4)[3].

La Sega Mark III

La Master System, à l'instar de la Sega Mark III, a la particularité de posséder, en plus du support cartouche pour les jeux, un lecteur de cartes de jeux Sega My Card, comparables aux HuCard de la PC Engine de NEC, qui sert également à accueillir une extension pour connecter des lunettes 3D, destinées à certains jeux en particulier. Elle est finalement sortie également au Japon en Octobre 1987[1],[2], en intégrant l'extension pour les lunettes 3D, une unité Rapid Fire, ainsi qu'un module son FM, absent des versions occidentales, qui était un périphérique optionnel sur la Sega Mark III.

La Master System II (nom de code Mark4Jr), version plus compacte de la Master System, est sortie en 1990, uniquement en Occident et au Brésil, et se rapproche de la SG-1000 originale, en abandonnant le port disquette Sega My Card, l'extension pour les lunettes 3D, et le bouton Reset.

Les consoles de la famille Master System ont pour mascotte officielle Alex Kidd.

Megadrive (1988)

La Megadrive (première version)

Sega sort en 1988 (Japon) sa console à plus grand succès : la Megadrive, aussi connue sous le nom de Sega Genesis aux États-Unis. Cette console 16-bit fut originalement créée pour concurrencer la TurboGrafx 16, mais c'est finalement la nouvelle console lancée par Nintendo en 1990 qui se révéla sa plus grande concurrente, soit : la Super Famicom, plus connue en dehors du Japon sous le nom de Super Nintendo Entertainment System ou SNES. En 1992, Sega vécut un moment historique en dépassant Nintendo pour la première fois avec 55% des parts de marché en Amérique du Nord et réussit même à atteindre 65% de ces dites parts en 1993. Qui plus est, le succès du Genesis ne se limita pas qu'au marché Américain puisqu'il récolta aussi beaucoup de succès au Brésil, en Europe et en Australie.

En 1993, la Megadrive fut redessinée et relancée sous le nom de Megadrive II et "Sega Genesis 2". Malgré les efforts de Sega, Nintendo regagna une bonne partie de ses parts dès l'année suivante. Finalement, en 1996, Sega arrêta la Sega Genesis pour se concentrer sur d'autres projets. Malgré tout, Majesco sortit en 1998 une version de la dite console intitulée "Sega Genesis 3".

Game Gear (1990)

La Game Gear

La Game Gear, sortie en 1990 en réponse à la Game Boy de Nintendo, est la première console portable de Sega. Elle était en fait la version portable de la Master System, c'est pourquoi un adaptateur de cartouches Master System, appelé "Master Gear", sortit pour permettre de jouer aux jeux Master System sur Game Gear. Malgré ses capacités supérieures à celles de la Game Boy (notamment son écran couleur), elle fut un échec. L'une des raisons fut sa faible autonomie ( 2 heures pour 6 piles avec la Game Gear contre 18 heures avec la Game Boy pour seulement 4 piles ) par rapport à sa concurrente 30% moins chère, son plus fort coût et son écran de moyenne qualité (bien qu'il fut plus grand et rétroéclairé).

Mega-CD (1992)

Le Mega-CD II connecté à la Megadrive II

Le Mega-CD est un supplément matériel à la Megadrive. Il permet à la console d'origine de jouer à des jeux sur CD. Grâce à cette extension, les jeux prennent une nouvelle dimension avec des musiques de qualité CD, des animations et des séquences vidéo. Malgré ses jeux particulièrement innovants comme les films intéractifs, le Mega-CD fut un échec commercial à cause de son prix trop élevé et de la qualité graphique décevante des jeux, qui était due aux limitations techniques de la console.

32X (1994)

32X monté sur une Genesis II (Megadrive II US)

La 32X est un supplément matériel à la Megadrive qui s'installe à la place d'une cartouche. Elle permet de passer la console d'origine de 16-bit à 32-bit. À l'origine, le projet était nommé Projet Jupiter et devait être une console à part entière prévue pour Noël 1994. Mais devant l'incertitude commerciale - due à la sortie de la Saturn un an après au Japon - les responsables du projet (Sega of America) renommèrent le projet Projet Mars et s'orientèrent vers un add-on pour la Megadrive. Au niveau des performances, la 32X déleste la Megadrive en calculant toute la partie 2D avec effets et la 3D, laissant à la console d'origine le seul calcul de la 2D simple, et améliore la qualité sonore des jeux. Malgré de nombreuses qualités, la 32X fut un échec commercial pour SEGA, entre autres à cause de son arrivée tardive sur le marché.


La Sega Neptune reprend les capacités graphiques de la 32x

Nomad (1995)

Nomad

Deuxième tentative de Sega sur le marché de la console portable, la Nomad sortit en 1995, exclusivement en Amérique (et jamais au Japon) . Elle avait les mêmes capacités techniques que la Megadrive, en intégrant la manette à 6 boutons, et disposait d'une prise pour une seconde manette, ainsi que d'une sortie vidéo pour la brancher sur un téléviseur. Comme la Game Gear, elle fut un échec, notamment en raison de son prix (180 dollars) et de sa faible autonomie, sans compter la très forte domination du marché par la Game Boy de Nintendo.

Saturn (1994)

Sega Saturn

Fruit de deux ans de travail, cette console 32 bits subit la concurrence de la PlayStation, ayant un prix relativement élevé à son lancement (450 euros à l'époque, tarif qui sera aligné sur sa concurrente après quelques mois), et légèrement plus puissante (elle est réputée comme la console ultime pour la 2D) . Elle connaît pourtant un certain succès au Japon, où elle concurrence assez sérieusement la machine de Sony, grâce notamment aux nombreux jeux Sega adaptés de l'arcade, au succès naissant de la série Sakura Taisen, et au soutien d'éditeurs tels qu'Atlus ou Capcom.

Dreamcast (1998)

La Dreamcast

La Dreamcast est la première console 128 bits commercialisée. Elle intègre un modem de 56K (États-Unis, Japon) et de 33,6K (Europe). Celà permet aux joueurs de s'affronter sur Internet et de pouvoir naviguer sur des sites web. Sega est ainsi devenu par la même occasion un fournisseur d'accès au prix d'une communication locale.

Historique

Dès 1996, Sega déclare travailler sur un nouveau projet de console, connu alors sous le nom de Dural (emprunté à l'un des personnages de Virtua Fighter). Microsoft est choisi pour fournir le système d'exploitation et Nec pour le processeur graphique. Deux nouveaux projets dérivés de Dural voient le jour : Blackbelt et Katana. Le premier est un projet japonais. En juillet 1997, Sega annule Blackbelt, et Katana devient l'unique projet.

En 1998, la Dreamcast arrive. Après une série d'essais et de prototypes, le processeur graphique retenu sera le Power VR II de Nec. Le 17 novembre 1998, la Dreamcast sort au Japon, puis le 9 septembre 1999, aux États-Unis et enfin le 14 octobre 1999 en Europe. Cette console puissante fait figure de « bombe » face à la PlayStation de Sony et à la Nintendo 64. Sony multiplie les publicités télévisées tandis que Sega la considère comme secondaire. Finalement, en mars 2001, la production de la Dreamcast est définitivement stoppée et Sega annonce par la même occasion l'abandon de la conception de consoles pour se consacrer uniquement aux jeux, suite a la mort de son patron.

La console

La console est dérivée d'une borne d'arcade Naomi de Sega. Le format utilisé pour les jeux est le GD-Rom fabriqué par Yamaha. Il s'agit d'un hybride entre le CD et le DVD d'une capacité de 1,2 Go, qui ne peut pas être lu par un PC. La Dreamcast lit les GD-ROM en 32X, d'où des temps de chargement relativement courts. Divers accessoires sont disponibles : carte mémoire, volant, maracas, tapis de danse, pistolet, kit vibration, stick arcade, canne à pêche, etc.

La Dreamcast possède deux systèmes d'exploitation : Sega OS et Windows CE. Le premier, présent dans la console, est plus difficile à utiliser pour les programmeurs mais permet d'utiliser les capacités maximales du matériel. Le deuxième est quant à lui chargé directement depuis le GD-ROM par les jeux qui en ont besoin. Le fait que la console reconnaisse Windows CE permet d'adapter assez rapidement des jeux pour PC sur la Dreamcast. Grâce à windows CE, les émulateurs ont pu se développer rapidement : il est ainsi possible de jouer à la Megadrive ou à la Master System ou encore à la Super Nes sur la Dreamcast de 128 bits.

Alors que plus aucun jeu ne devait être édité pour ce modèle, deux titres sont sortis récemment au Japon : Radirgy le 16 février 2006 et Under Defeat le 23 mars 2006. Ils ont connu un succès impressionnant[réf. nécessaire] pour une console qui n'est plus produite depuis 6 ans. La console a même été redistribuée pour l'occasion sous forme de « packs » contenant un modèle d'occasion remis à neuf et un des deux jeux. Parallèlement, la Dreamcast compte sur une communauté de joueurs et de fans qui font perdurer cette machine et tentent de pousser certains éditeurs (notamment japonais) à sortir encore de nouveaux jeux.

Arcade

En plus des consoles de salon et portable, Sega a été et est encore un des principaux éditeurs et fabriquants de bornes et systèmes d'arcade.

Les systèmes

  • Sega System 1
  • Sega System 2
  • Sega System E
  • Sega System 16
  • Sega System 18
  • Sega System 24

Les bornes

Génériques

  • Aero City
  • Aero Table
  • Astro City
  • Swing
  • Versus City
  • Blast City
  • Megalo 410
  • Megalo 50
  • Naomi Universal Cabinet
  • Net City

Dédiées

  • Cycraft
  • R360
  • Sega Rally

Structure interne

Sega est composé de plusieurs équipes de développement et de recherche, originellement appelées AM1, AM2, AM3, etc. (abréviation de Sega Amusement Machines Research and Development). Ces équipes ont pour la plupart été renommées :

Il existe un certain sens de la compétition entre ces équipes qui a eu comme conséquence la création de jeux remarquables et innovants. Plus tard, Sega a fusionné certaines de ces équipes. Sammy a exprimé son intérêt pour fusionner les teams ci-dessus de nouveau dans Sega, et l'a fait le 1er juillet 2004.

Séries de jeux emblématiques

Presse française spécialisée

Notes et références

  1. a , b , c , d  et e (ja) Site officiel SegaHard Taizen : SG-1000, SC-3000, SG-1000 II, Sega Mark III, et Master System
  2. a , b , c , d  et e (ja) Famitsu DC, Sega Consumer History, Famitsu Books, 2002, p. 28 (SG-1000) p. 37 (SC-3000) p. 32 (SG-1000 II) p. 54 (Sega Mark III) p. 58 (Master System), ISBN 4-7577-0789-4.
  3. Sérigraphie sur la carte mère de la console (idem pour Master System II et Mega Drive)

Voir aussi

Articles connexes

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