- Scey-Maisières
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Scey-Maisières Administration Pays France Région Franche-Comté Département Doubs Arrondissement Besançon Canton Ornans Code commune 25537 Code postal 25290 Maire
Mandat en coursMichèle Beauvais
2008-2014Démographie Population 253 hab. (1999) Densité 20 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 305 m — maxi. 558 m Superficie 12,53 km2 Scey-Maisières est une commune française, située dans le département du Doubs et la région Franche-Comté.
Sommaire
Géographie
Histoire
Histoire
Depuis des temps très ancien la famille de Scey possédait le château (aujourd'hui château Saint-Denis en ruine) érigé sur un éperon rocheux réputé longtemps inaccessible[1]. Le nom a beaucoup varié au cours du temps, parfois orthographié Ceys, ou Cies, Ceiz, Ceix, Cis, Cys, mais le plus couramment sous le nom de Ceis (comme on le trouve le plus souvent jusqu'au XIVe siècle[2]). Scey-en-Varais, était situé dans le bailliage d'Ornans et avait donné son nom à cette famille qui avait sa sépulture dans l'église Saint-Étienne de Besançon[3]. La forteresse avait été remaniée par le cardinal Antoine Perrenot de Granvelle au cours du XVIe siècle[1]. L'origine du premier château ne peut être trouvé mais il fut longtemps le chef-lieu de la contrée du "Varais" qui trouve son origine dans le Ve siècle lors de l'établissement des Burgondes dans ce qui était alors la Séquanie[1]. Ceux-ci divisaient la région en quatre comtés, celui de Scoding, celui d'Amaous, celui de Port et celui de Warasch qui devenait le "Varais"[1].
Le château de Scey comptait de grandes dépendances, elles comprenaient les terres de Maillot, de Montrond et de Fertans qui était alors toutes trois très étendue, et une partie de celles de Montmahoux, Durnes et Mouthiers, de sorte qu'elles s'étendaient au moins depuis l'abbaye Notre-Dame de Billon jusqu'au château de Maillot et depuis celui de Montmahoux jusqu'a celui de Montrond[1].
Les seigneurs du château de Scey avaient toujours tenu un des premiers rangs ; que ce soit dans les diplômes des empereurs, les actes faits par les Comtes de Bourgogne ou les chartes anciennes, ils étaient nommés entre les plus grands seigneurs, souvent les premiers et quelquefois avant même les comtes de Montbéliard, les vicomtes de Besançon et ceux de Vesoul[1]. Ils avaient droit de sépulture dans l'église Saint-Étienne de Besançon à côté de l'endroit destiné à inhumer les comtes de Bourgogne[1].
L'origine du fief
Gerfroy, archevêque de Besançon, accordait vers 937 à titre précaire à Attelle, qualifiée "noble Matrone", veuve de N...de Scey[4], des terres à Frotey (ou plus probablement à Frasne-le-Château attenant à Estrelle et proche de Gy ancienne et principale propriété de l'archevêque[1]) pour la durée de sa vie et de celle de ses deux fils à charge de la rendre à leur mort[3]. Hors cette partie du contrat ne fut pas respecté et les évêques qui succédèrent à Gerfroy, par ignorance ou par peur, ne la réclamèrent pas[3]. Hugues III, archevêque de Besançon vers 1090, mis au courant de cette affaire convoquait Otton de Scey le 6 septembre 1098, successeur d'Attelle, et celui-ci lui remettait solennellement ce don en y ajoutant l'église d'Estrelle et les deux tiers des dîmes de celle-ci avec l'accord de son épouse Pétronille et de ses deux fils Robert et Humbert de Scey[3].
Les abbayes de Miguette et de Billon
La maison de Scey était très liée à l'abbaye Notre-Dame de Migette à laquelle ils donnèrent plusieurs abbesses et prieurs. Cette abbaye était établie près de Salins-les-Bains et de Levier entre les monts de Montmahoux et de Sainte-Anne[2]. On ne sait s'il s'agissait réellement d'une abbaye (tel que c'est mentionné dans des documents du XIIe siècle) ou un lieu de "femmes retirées dans le désert de Miguette" sous la direction de l'abbé de Balerne (comme il est dit en 1146)[2]. De plus Pierre II de Scey est d'autres seigneurs participaient en 1136 à la fondation de l'abbaye Notre-Dame de Billon (élevée près de la Loue) dont le premier abbé était Urry (ou Wirry), le prieur Geoffroy et les religieux Pierre de Nanz et Bernard de Corcelles[5]. Pierre de Scey avait laissé à titre de cens (redevance foncière due au seigneur qui possède des titres sur la terre) la terre sur laquelle avait été bâtie l'abbaye et qu'il affranchit en sa faveur, de plus il donnait, ainsi que ses successeurs, des droits sur la rivière de la Loue, dans les forêts et les campagnes voisines[1]. Fondateurs aussi du monastère de Mouthier-Haute-Pierre dont les terres étaient presque enclavé dans les leurs et qu'ils possédaient le château de la Baume et la seigneurie du Chatelet au dessus de cette abbaye, Pierre de Scey donnait à l'abbaye de Billon, en 1207, l'usage des bois, des pâturages et des eaux de sa terre de Mouthier qu'Étienne de Scey cédait en 1262 à Jean Ier de Chalon-Arlay, régent du comté de Bourgogne, Richard de Scey donnait les forges de Mouthier au prieuré en 1296[1].
Alliances et soumissions
Au XIIe siècle, XIIIe siècle et XIVe siècle cette famille occupait un rang très important parmi les plus anciennes de la région de Besançon[3]. Outre que ses membres avaient été reçu chevalier dans la confrérie de saint-Georges depuis 1449[6] avec Étienne de Scey et jusqu'à Jean-Baptiste de Scey en 1749[6], elle était alliée aux comtes de Mâcon, de Montbéliard et de Neuchâtel mais aussi aux maisons de Salins, de Pesmes, de Vienne, de Coligny, de Joinville, de Joux, de Montferrand, de Thoraise, de Mont-Martin, de Vaudrey, de Faucogney, de Montfaucon, de Traves, d'Arguel, de Bauffremont, de Cusance et de Varre[3]. Riche et puissante elle possédait une grande partie des montagnes du bailliage d'Ornans[5]. Elle était très liée aux abbayes de la région et aux églises de Besançon qu'elle dotait généreusement au cours des siècles[5]. Elle donnait naissance à un grand nombre de branches qui se partagèrent les terres et les transmirent à leur tour dans des familles étrangère qui les divisèrent.
A la fin du XIIIe siècle le comte de Bourgogne Philippe V de France, pour une raison inconnue, les forçaient à se soumettre ; une trentaine d'années plus tard ils vendaient la moitié de leurs possessions qu'ils ne retrouvaient que quatre siècles plus tard[7]. Une charte de Marguerite Ire de Bourgogne raconte que Jean de Bolandoz (dit Capitaine Brisbarre) s'emparait du château de Scey vers 1363, furieuse la comtesse assiégeait la forteresse et faisait jugé et exécuté Jean de Bolandoz[7]. Elle remettait ensuite le fief de Scey à Thiébaud de Scey qui reconstruisait le château tombé en triste état par négligence des comtes de Bourgogne[7]. Thiébaud le transmettait à Gérard de Cusance puis il arrivait entre les mains de Jean de Cusance, qui prenait le titre de seigneur de Flagey et de Scey en Varasch, de là il passait à la famille de Vienne qui le vendait au chancelier Perrenot de Granvelle vers le milieu du XVIe siècle[7].
Les armes, depuis le XVe siècle[2], étaient : de sable au lion d'or, couronné de même, armé et lampassé de gueules, avec neuf croisettes, recroisettées, au pied fiché d'or, timbrées, couronnées d'or, surhaussées d'un lévrier d'argent, supportées par deux lions d'or[3].
Attelle,elle se voit confier la terre de Scey par l'archevêque de Besançon Gerfroy vers 937, elle a deux fils dont Guillène qui suit[1].
Guillène de Scey, seigneur de Scey au Xe siècle, qualifié "homme illustre et vassal du comte Hugues", il est cité en 947 pour avoir reçu de l'archevêque Gerfroi douze meix (habitation d’un cultivateur, jointe à autant de terre qu’il en faut pour l’occuper et le nourrir) à Savigny ; il a Guy qui suit[1].
Guy Ier de Scey, nommé dans la charte de 947 comme étant le fils de Guillène ; il a Hugues qui suit[1].
Hugues de Scey, il accompagne le comte Renaud Ier de Bourgogne dans un voyage à Dijon en 1037 et est cité comme témoin dans l'acte de donation que fit Renaud à l'église de Flavigny ; il a Henry qui suit[1].
Henry de Scey, nommé dans une charte du chapitre de Besançon ; il a[1] :- Guy II qui suit,
- Thibert qui fonde la branche de Montmorot.
Guy II de Scey, qualifié "prince du château de Scey" dans une charte de 1083 par laquelle Bernard, abbé de Baume recevait l'église de Scey ; il a[1] :- Pierre qui suit,
- Humbert, chanoine de l'église de Besançon,
- Othon ou Otton, qualifié "sire du château de scey", il restitue à l'archevêque Hugues III la terre de Frasne le 6 septembre 1098 ; il épouse Pétronille de qui il a :
- Robert, sire de scey, chevalier, temoin en 1133 de la donation à l'église de saint-Paul de Besançon par Gaucher III sire de Salins, Robert a : Ponce (qui détient avec ses frères en 1132 l'abbaye Saint-Martin de Bregille à Besançon et s'en désiste avec la promesse de l'archevêque Anséric de donner le premier archidiaconat vacant à son frère Etienne de Scey), Willaume (chanoine à Besançon) et Étienne (chanoine de Besançon et archidiacre)[3],
- Humbert, chevalier et sire de Scey, il a : Robert qui donne à l'Abbaye de Balerne un terrain sur la Loue où avait été construit un moulin et Thorinbert, chevalier, contrarié par le don de Robert il voulait empêcher les religieux de Balerne de construire des bâtiments sur le terrain donné par son frère, les prêtres lui faisait changer d'avis en lui versant une somme d'argent, Thorinbert a deux fils Pierre et Étienne[3],
- Hugues qui prend le nom de Fertans[3],
- Humbert, archevêque de Besançon[1].
Pierre Ier de Scey, nommé "sire du château de Scey" dans une charte de 1090 par laquelle Amédée Ier de Montfaucon lui fait rendre une partie des terres de Montfaucon qu'il détient ; il épouse une fille de la maison de Pesme de qui il a[1] :- Pierre II ou Ponce qui suit,
- Raald Ier, sire de Scey, chevalier, il donne les droits qu'il a sur un moulin construit sur la Loue aux religieux de Migettes, il a[3] :
- Raald II chevalier, il fait des dons importants à l'abbaye de Lieu-Croissant, en particulier de ce qu'il possède à Étrappe, quelque temps plus tard il donne des biens situés à Senargens à Humbert, archevêque de Besançon, il épouse N... de Montbis de qui nait :
- Humbert chevalier à qui son épouse Gasconette fait don de ses dîmes de Fontenelles, d'Uzelles et de Recologne au châpitre de l'église Saint-Étienne de Besançon, Humbert a :
- Pierre, chevalier, il épouse Guillemette de Fondremand,
- Adeline,
- Humbert, chevalier, vivant en 1230, il épouse Elizabeth de Montmartin et est inhumé dans l'église de Bellevaux, il a :
- Aymé damoiseau, père de :
- Henry, chanoine et grand-archidiacre de l'église Saint-Étienne de Besançon, décédé en 1284,
- N...., épouse N... d'Usies,
- Guillaume, chevalier, il teste en 1266 et élit sa sépulture en l'église Saint-Étienne de Besançon, il avait épousé Marguerite de Cromary, Guillaume a :
- Perrin, chanoine de l'église Saint-Étienne de Besançon,
- Renaud, chanoine et grand-archidiacre de l'église Saint-Étienne de Besançon en [[1304],
- Pierre, dit Munnier, chanoine, doyen du chapitre de Calmoutier en 1318,
- Thomas, en 1302 il vend ce qu'il possède dans le seigneurie de Sauvagney à Hugues de Bourgogne fils de Hugues III de Chalon,
- Henry, damoiseau, seigneur de Sauvagney en partie, il aliène en 1299 ce qu'il a dans ses terres en faveur de Hugues III de Chalon ; il meure en 1331.
- Aymé damoiseau, père de :
- Humbert chevalier à qui son épouse Gasconette fait don de ses dîmes de Fontenelles, d'Uzelles et de Recologne au châpitre de l'église Saint-Étienne de Besançon, Humbert a :
- Raald II chevalier, il fait des dons importants à l'abbaye de Lieu-Croissant, en particulier de ce qu'il possède à Étrappe, quelque temps plus tard il donne des biens situés à Senargens à Humbert, archevêque de Besançon, il épouse N... de Montbis de qui nait :
- Raimond,
- Pagand,
- Étienne, chanoine de Besançon,
- Henri, chanoine de Besançon,
- Lambert, chanoine de Besançon.
Pierre II de Scey, nommé aussi Ponce, sire de Scey. Il fonde vers 1128 l'abbaye Notre-Dame de Billon avec les seigneurs de Châtillon et de Chenecey, il arbitre des différents entre les religieux de cette abbaye et Guy de Meilant[3]. Il est témoin en 1150 de la donation du moulin de Souvans à l'église de Saint-Étienne de Besançon par Poncette de Trave épouse de Guillaume IV de Bourgogne[1]. Il est nommé par Frédéric Barberousse dans le dont qu'il avait fait des terres de Quingey, de Liesle et de Lombard en 1166[3]. Il épouse une fille d'Étienne de Traves de qui il a[1] :- Pierre III qui suit,
- Guillaume.
Pierre III de Scey, sire de Scey, il donne en 1154 à abbaye Notre-Dame de Bellevaux ce qu'il possède à Foucherans[1]. En 1179 il fait partie de la suite de l'empereur Frédéric Barberousse, en 1196 il approuve les dons fait par ses ancêtres à l'abbaye Notre-Dame de Billon et les augmente de ce qu'il possède à Épeugney[3]. Il épousait avant 1154 Bonne de Montfaucon de qui il a[1] :- Pierre IV qui suit,
- Othon, chevalier, décédé en 1192,
- Jean, chanoine et archidiacre de Besançon.
Pierre IV de Scey, seigneur de Scey, d'une partie du comté de Montbéliard et de Montron, il se qualifie de "neveu de Richard, comte de Montbéliard" et ajoute le nom de Montbéliard au sien ; en 1200 il fait hommage à l'abbé de abbaye Saint-Paul de Besançon de ce qu'il possède à Cléron et en 1206 il reprend en fief du comte de Bourgogne le château de Scey ; en 1207 il accorde à l'abbaye de Billon (près de la Loue) le droit d'usage des terres de Scey, de Fertans, de Moutier et dans la châtellenie de Durne et en 1235 il augmente les dons fait à cette abbaye par la cession de divers droit dans la forêt de Gouz et sur la Loue ; il fait partie du nombre des seigneurs à qui l'empereur Henri II de Souabe recommande les intérêts de l'église Saint-Etienne de Besançon en 1237 ; il épouse Clémence de Neuchâtel-Urtière[3]. Il a[1] :- Pierre V, seigneur de Scey et d'une partie de la principauté de Montbéliard. Il part pour la croisade de 1239[1],
- Richard, sire de la Baume et de Scey en partie, il a :
- Richard II dit de Montbéliard, en 1243 il fait don à l'abbaye de Billon de ses revenus des église de Cléron et de Déservillers, en 1259 le comte de Bourgogne lui demande de lui rendre hommage pour la prévôté de Fertans entre autres. Il décède en 1277. Il épouse Alix de Durne de qui il a[3] :
- Étienne, damoiseau, il abandonne à Jean Ier de Chalon-Arlay en 1278 tous les fiefs qu'il tient à Meilant en réparation des dommages qu'il lui avait causé dans ses terres et des injures qu'il lui avait faites, il est fait chevalier peu de temps avant sa mort et meure sans postérité,
- Gérard, écuyer,
- Pierre, chevalier, sire de Scey en partie et des châteaux d'Autefeuille et de la Baume, situé près de Mouthier-Haute-Pierre). De son épouse Marguerite Pierre n'a eut que deux filles Elvis et Isabelle qui vendent les deux châteaux à Gauthier de Montfaucon ainsi que tout ce qu'elles possèdent depuis Besançon jusqu'à Pontarlier et depuis Montbéliard jusqu'à Salin se gardant la part qu'elles avaient eu de la succession d' Étienne et de celle qu'elles auraient de leur oncle Gérard de Scey,
- Richard II dit de Montbéliard, en 1243 il fait don à l'abbaye de Billon de ses revenus des église de Cléron et de Déservillers, en 1259 le comte de Bourgogne lui demande de lui rendre hommage pour la prévôté de Fertans entre autres. Il décède en 1277. Il épouse Alix de Durne de qui il a[3] :
- Othon qui suit,
- N... épouse de Marcel de Mailley,
- N... épouse de Thierry de Faucogney.
Othon de Scey', sire de scey. Il épouse une fille de la maison d'Arguel de qui il a[1] :- Raald qui suit,
- Thierry, chevalier,
- Simon, chevalier.
Raald de Scey, (? - 1300), sire de Scey, il épouse Jeanne de Fertans qui décède en 1329 et se fait inhumée dans la chapelle qu'elle avait fait construire dans l'église de Fertans[3]. Il a[1] :- Jean qui suit,
- Renaud, chanoine de Besançon,
- Philippe, chanoine de Besançon,
- Jeanne, épouse d'Othon de Beauffremont fils de Liébaut IV,
- Nicolette, marié au seigneur d'Éternoz puis à Humbert, dit Borrelet, écuyer puis à Guillaume, dit Moine, sire de Champrougeroux[3].
Jean de Scey, sire de Scey, damoiseau, il teste en 1305 et choisit sa sépulture en l'église de Saint-Etienne de Besançon dans la chapelle fondée par son père ; il légue le château de Scey en préciput à son fils Thibaud qu'il avait eu d'Agnès de Cusance[3]. Il a[1] :- Thiébaud qui suit,
- Alix, dame de Remiremont, épouse Henry de Verchamps, chevalier,
- Isabelle, elle épouse Jean de Thoraise, chevalier, sire de Lods, elle teste en 1358 et demande que son corps soit inhumé dans la chapelle fondé par son époux dans l'église du prieuré de Mouthier-Haute-Pierre[3],
- Jeanne,
- Catherine,
- Marguerite.
Thiébaud de Scey, chevalier, sire de Scey et de Fertans. En 1341 il achetait une rente sur les salines de Salins ; il est gardien du comté de Bourgogne pour Jeanne Ire d'Auvergne en 1349 et 1351 ; il engage le château de Scey et tous ses biens, à l'exception de la terre de Fertans, à son neveu Gérard de Cusance ; il décède vers 1380 et est inhumé en l'église Saint-Etienne de Besançon[3]. Il épouse Nicole de Neufchâtel de qui il a[1] :- Radat ou Raald IV, damoiseau, il épouse Marguerite D'Azuel, dame de Neublans en partie de qui il a Étiennette, morte jeune et Jeanne, dame de Scey et de Neublans en partie, épouse de Richard de Varre[3],
- Jean, mort avant 1354 sans enfants[3],
- Richard, damoiseau, admis "citoyens de Besançon" par sa bravoure lors de la guerre contre le duc de Bourgogne en 1326, mort sans enfants[3],
- Philippe qui suit,
- Clémence, elle épouse le 29 janvier 1343 Jacques de Longevelle-sur-l'Ognon, chevalier d'Exers[3],
- Simone.
Philippe de Scey, il hérite du nom sans la fortune. Il ne recueille que la terre de Fertans, les grandes possessions de la famille avaient été partagé entre la maison de Varre et celle de Cusance lors de l'engagement du château par Thibaud de Scey. Philippe réclamait aux Cusance sa part d'héritage dont il se voyait privé du fait de cet engagement. Un accord était trouvé par lequel Philippe renonçait à la moitié du château de Scey en contre partie que Gérard de Cusance lui versait mille florins d'or, Gérard et Vauthier, son frère, ainsi que leur neveu Vauthier le jeune, sire de Belvoir, se portaient caution de cette promesse à charge de faire tenir en otage deux gentilhommes et quatre chevaux au château de Salins s'ils ne tenait pas leur engagement[3]. Philippe épouse en 1376 Alixan de Gilley (connue aussi sous les prénoms Alizan ou Alix)[8]. Il a[1] :- Liévaux, tué dans un duel par Jean "Batard" de la Saule,
- Huguenin qui suit,
- Thiébaud, damoiseau, en 1402 il partage avec son frère Huguenin les fiefs qui relevaient de Fertans ; il épouse Etevenette de Dommartin de qui il a Richard écuyer et seigneur de Fertans en partie ; ce dernier épouse Jeanne de la Rochelle de qui il, a Jean, chevalier, seigneur de Fertans en partie et de Châtillon-sur-Lison qui épouse en 1476 Claude de Montagu, dame de Châtillon-sur-Lison. Il teste à Salin le 23 juin 1498, choisit de se faire inhumer dans l'église de Fertans et désigne comme héritier son cousin Jean de Scey[3],
- Jean, sans enfants,
- Philippe, sans enfants.
Huguenin de Scey, damoiseau, seigneur de Fertans en partie et de Chantonay; il teste en 1415 est choisit sa sépulture dans l'église de Fertans auprès de celle de son père. D'une liaison avec Jeanne de Barrey il avait eu un fils naturel : Gérard ; d'une autre liaison avec sa servante Alix il avait eu Etienne, Huguenin, Etiennette et Marguerite[3]. Il épouse Jeanne Sauvagney de qui il a[1] :- Jeanne, elle épouse en première noce Hugues de Belmont chevalier, puis Thibaud de Maisonvaux écuyer, elle affranchit en 1418 les habitants du Larderet et teste la même année choisissant comme sépulture l'église de Scey[3],
- Étienne, seigneur de Chantonay, damoiseau, il est reçu dans la confrérie de saint-Georges en 1452 ; il épouse Alix de Mollans mais n'eut pas d'enfants ; son épouse teste en 1467 et choisit sa sépulture en l'église des Cordeliers à Rougemont[3],
- Jean,
- Henri qui suit.
Henri de Scey, seigneur de Fertans et Groson. En 1422 il rend hommage à Louis II de Chalon-Arlay pour le château de Fertans et des fiefs qui en relevaient ; il teste à Dole en 1466 et choisit de se faire inhumer dans cette ville[3]. Il épouse le 22 août 1427 Cécile de Groson, fille de Robert et de Marguerite de Soillet dont il a[1] :
- Jacques, écuyer, seigneur de Fertans, il reprend en fief en 1471 les patronages des églises de Fertans, d'Éternoz et de Déservillers ; en 1475 il reprend de ses frères le château de Fertans et toutes ses terres ainsi que celles de Malant, Coulans, Éternoz, Refranche, Scey-le-Château, Cléron, Amancey, Bolandoz et Amondans ; il teste au château de Fertans en 1483 et demande à être inhumé dans l'église de ce lieu[3]. Il épouse en première noce Thibaude de Beaujeu le 10 août 1474, dont il n'eut pas d'enfants, puis en seconde noce Jeanne le Fêvre le 8 août 1478 ; toutes deux inhumées dans l'église de Fertans. Il a[3] :
- Jean, chevalier, seigneur de Fertans en partie, capitaine d'une compagnie de 200 chevaux pour le service de l'empereur, il épouse en première noce Isabeau d'Achey qui teste en 1521 puis en seconde noce le 9 novembre 1523 Bonne Vincent, dame d'Artaufontaine,
- Henry, chevalier, seigneur de Fertans, Mercey et Gevigney en partie, il reprend en fief en 1480 de Jean IV de Chalon-Arlay son château de Fertans ; en 1519 il est reçu dans la confrérie de Saint-Georges ; il teste le 4 mars 1544 à Salins et choisit comme sépulture l'église de Fertans où il avait fait construire un caveau dans lequel il avait fait déposer les ossements de ses ancêtres ; il épouse en première noce Catherine de la Palud dont il n'eut pas d'enfants puis en seconde noce Anne de Petitepierre en mai 1499. Henry a :
- Guillaume, écuyer, seigneur de Larray dont il a les terres en 1475 par le partage qu'il fait avec ses frères en plus de Malbrans et Maisières, il reprend en 1487 le fief du val d'Usies (constitué de Goux-les-Usiers, Bians-les-Usiers et Sombacour) ; il teste à Besançon le 12 juin 1494 et choisit comme sépulture l'église des cordeliers à Besançon,
- Jean qui suit,
- Étiennette, mariée le 18 mars 1442 à Pierre d'Ornans, écuyer,
- Louise, mariée le 4 septembre 1466 à Guillaume d'Oiselet,
- Agnès, religieuse à l'abbaye Notre-Dame de Migette,
- Jeanne, elle teste le 17 novembre 1510 au château de Pin et élit sa sépulture dans l'église de Fertans auprès de ses ancêtres,
- Hugonnette, religieuse au monastère des Dames de Battant à Besançon.
Jean de Scey, écuyer, seigneur du Larderet, de Chantonay, de Groson, de Maillot, de Buthier, de Pin[1]. En 1494 il hérite de son frère Guillaume et de son cousin Jean en 1498 ; il teste en 1504[3]. Il épouse Catherine d'Épenoy le 25 novembre 1484, fille de Guillaume seigneur de Maillot et de Guyotte de Beurville, de qui il a[1] :- Étienne, chevalier et seigneur de Maillot et Buthier ; il est admis en la confrérie de saint-Georges en 1518 ; il épouse Bonne Bussot, fille de Jacques Bussot de Gray conseiller au parlement de Dole. De condition inférieur à sa femme ajouté au caractère difficile de celle-ci cela l'incite à quitter son pays et à partir pour la Hongrie à la tête d'un régiment, avant son départ sa femme l'oblige à lui léguer tous ses biens mais arrivé à Genève il change son testament et institue comme héritier son frère Claude, de colère sa femme brûle tous les titres de la maison de Scey entreposé aux château de Buthier et de Pin et dans leur maison de Besançon. Étienne meure en Hongrie mais fait revenir dans son fief son étendard noir et blanc, portant une croix de saint-André et comme devise "changer ne veux, Étienne de scey"[3],
- Jacques, mort sans alliance[3],
- Claude qui suit,
- Jeanne, elle épouse Jean de Champagne, écuyer, seigneur d'Auxanges[3],
- Pernette, elle épouse Anatoile de Gevigney, écuyer, seigneur de Courcelles[3],
- Louise, elle épouse le 21 juin 1505 Guillaume de Beaujeu, écuyer, seigneur de Venères et Mont-Saint-Léger[3],
- Péronne, elle épouse Simon d'Aurillot, écuyer, seigneur d'Aïssey[3].
Claude de Scey, écuyer, seigneur de Maillot, Buthier, Épenoy, Larray, Pin, Groson, Longeville, Émagny, Angirey, Avoudrey, Chargey, Vernois et Fertans en partie[1]. Il teste au château de Buthier le 14 septembre 1573[3]. En première noce il épouse Anne de Quingey, fille de Jean de Quingey et veuve de Claude d'Harancourt, elle décède en 1528 ; cette même année il épouse Marguerite de Chauvirey, fille de Jean de Chauvirey, au château de Pin, elle teste en 1540 ; sa troisième femme est Adrienne d'Andelot, fille de Simon d'Andelot, veuve de Jean de Seroz. Il a[1] :- (1er mariage) : Jeanne, elle épouse en 1540 Jacques de Montureux, fils de Guyot de Montureux seigneur de Mélisey,
- (2e mariage) Claude, mort jeune,
- (2e mariage) : Anatoile, chevalier, seigneur de Maillot et Groson[3]. Gouverneur de la ville de Dole[1]. Il épouse Suzanne d'Achey de qui il a : Jérome écuyer qui épouse Claudine de Guierche dont il n'eut pas d'enfants et Antoine-Baptiste, chevalier, seigneur de Maillot, Groson et Épenoy, gouverneur de Dole[3]. En 1597 ce dernier épouse Charlotte de Poligny de qui il a : Françoise épouse de Charles d'Achey, Louise épouse de Pierre de Neuchâtel, Anne et Jeanne de Scey religieuses à l'abbaye de Neuville, Charlotte épouse du baron de Bilan puis de Marc de Montagu, Suzanne religieuse carmélite à Dole et Charlotte, dite la jeune, religieuse de la visitation à Besançon[3],
- (2e mariage) : Anne, elle épouse Jacques de Nance, écuyer,
- (2e mariage) : Jeanne, elle épouse Jean de Cléron, écuyer, le 27 juillet 1552,
- (2e mariage) : Bonne, elle épouse Charles de Pillot, écuyer et seigneur du Châtelard, puis Benigne de Chassoy, écuyer,
- (2e mariage) : Françoise, elle épouse Claude du Vernoy dit d'Epenoy, écuyer, en 1564,
- (2e mariage) : Isabelle, abbesse de l'abbaye Notre-Dame de Migette de 1591 à 1597,
- (3e mariage) : Pierre qui suit,
- (3e mariage) : Anatoile ou Antoine, tué à la bataille de Lépante,
- (3e mariage) : Anne, mariée à Melchior Guierche, écuyer, seigneur de Chenèvre et d'Andelot.
Pierre de Scey chevalier et seigneur de Buthier, Pin, Beaumotte, Émagny, Chevroz, Chargey, Angirey, Épenoy, Avoudrey, Valdahon ; en 1594 il est reçu dans la confrérie de Saint-Georges ; il rédige son testament à Besançon le 23 juillet 1595 et choisit comme sépulture l'église Saint-Etienne de Besançon dans le tombeau des anciens seigneurs de Scey, il meure en 1597[3]. Il épouse Anne de Poligny, fille de Joachim, chevalier, et d'Anne de Montrichard, de qui il a[1] :- François, écuyer, seigneur de Buthier, Beaumotte, Émagny et Pin ; il épouse Anne de Châtenay de qui il a[3] :
- Alexandre, religieux et chambellan de l'abbaye de Saint-Claude,
- Anatoile, chevalier de Malte, lieutenant-colonel d'un régiment de cavalerie au service du roi d'Espagne,
- Madeleine, épouse de Louis de [[Chauvirey-le-Châtel|Chavirey],
- Marguerite, morte très jeune,
- Jean-Baptiste, comte de Scey, chevalier, seigneur de Buthier et de Pin, il sert le roi d'Espagne et est fait capitaine d'une compagnie de cent cuirassiers en 1631, il est au service du Duc d'Orléans Gaston de France qui pour le remercier le nomme au nombre des gentilhommes de sa chambre, en 1642 il est nommé colonel du régiment du Bailliage d'Amont par le gouverneur du comté de Bourgogne Claude de Beaufremont, il participe à la bataille de Rocroi en 1643, maître de camp de l'infanterie Bourguignone, il est nommé en 1648 gouverneur d'Alguaire,
- Jean, seigneur de Buthier, il est nommé lieutenant-général de la cavalerie Bourguignone dans l'armée de Catalogne en 1645, il participe à la bataille de Lérida où il se distingue ce qui lui vaut une pension et le titre de marquis de la Menglane en Italie, il meure sans enfants et institue comme héritier son cousin Jean-Claude de Scey,
- Jean,
- Anatoile, religieux à l'abbaye de Saint-Claude,
- Louis qui suit.
Louis de Scey, baron de Chevroz, seigneur d'Émagny, d'Épenoy, et de Larray ; il épouse Antoinette de Pillot, fille de Jean de Pillot, seigneur du Châtelard et de Claudine de Visemal[1]. Il teste à Besançon le 22 juin 1628[3]. Il a[1] :- Anatoile, capitaine de cavalerie, il est tué lors de l'attaque du château d'Arbent[3],
- Benigne, tué au siège du château de Scey[3],
- Jean-Claude qui suit,
- Louis, capitaine de cavalerie en Espagne, maître de camp de cavalerie et brigadier des armées du roi. Il épousait Anne-Eléonore de Thomassin dont il n'eut pas d'enfants,
- Claudine, mariée à Jean-Claude Nardin, seigneur de Montarlot.
Jean-Claude de Scey, comte de Scey, baron de Chevroz, seigneur de Larray et de Magny ; il succéde dans les terres de Buthier, de Pin et de Beaumotte à ses cousins Jean-Baptiste et Jean décédés sans postérité[3]. Il épouse Albertine de Blietersvick, fille de Gaspard baron de Moncley, de qui il a[1] :- Claude-Louis,
- Jean-Antoine,
- N...,
- Louise-Caroline, mariée au seigneur de Moissey[3],
- N... abbesse de Battant[3].
Claude-Louis de Scey, comte de Scey, seigneur de Buthier, de Pin, de Beaumotte et d'Émagny[1]. Il rachete la terre de Scey[3]. Il épouse Marie-Charlotte de Saint Maurice-Montbarrey de qui il a[1] :- Antoine-Alexandre qui suit,
- Jean-Baptiste, abbé commandataire de Gimont et de Saint-André au diocèse d'Auch et de Clermont, aumonier du roi[1],
- Benigne, : chanoinesse de Château-Chalon[1].
- Marie-Gabrielle.
Antoine-Alexandre de Scey, comte de Scey, maréchal-des-camps et armées du Roi, grand bailli de Dole au Comté de Bourgogne ; il épouse mademoiselle de Grammont, fille de Pierre, marquis de Grammont, lieutenant-général des armées du Roi, chevalier d'honneur au Parlement de Besançon et de mademoiselle de Vauldré de qui il a[1] :- Pierre George qui suit,
- N... mariée au comte de Bousies,
- N... mariée au comte de Mouret-Montrond.
Pierre-George de Scey, comte de Scey, colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Georges, marié avec mademoiselle de Reinach[1].Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1860 1884 Charles CHAILLET - Toutes les données ne sont pas encore connues. 1884 1936 Francis CHAILLET - Toutes les données ne sont pas encore connues. 1936 1959 Xavier PERRUCHE - Toutes les données ne sont pas encore connues. 1959 1974 Paul GAIFFE- Toutes les données ne sont pas encore connues. 1974 19? Joseph REGAZZONI - Toutes les données ne sont pas encore connues. mars 2001 2014 Michèle BEAUVAIS[9] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 208 221 223 208 267 253 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Sur la commune s'élève l'ermitage de Notre Dame du Chêne. Ces bâtiments rappellent qu'ici s’élevait le chêne de Notre Dame qui renfermait sous son écorce la statue miraculeuse signalée à Cécile Mille par la Sainte Vierge dans ses apparitions du 3 avril 1803.
Personnalités liées à la commune
commune de naissance de Pierre Chaillet, fondateur du journal de la résistance "témoignage Chrétien" : Né le 13 mai 1900 dans ce petit village du Doubs, il connaît une enfance paysanne à la dure. Elève au petit séminaire de Maîche où naîtra sa vocation religieuse, il entre dans la Compagnie de Jésus à 22 ans.
Le peintre Gustave Courbet a peint le Miroir de Scey entre 1864 et 1868, lac formé par l'élargissement de la rivière La Loue[10].
Voir aussi
Sources
Bibliographie
- Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Louis Alexandre Expilly, 1770, p. 700. Google livres
- Dictionnaire universel de la noblesse de France, M.De Courcelles, 1820, p. 296. Google livres
- Essai sur l'histoire de la Franche-Comté, volume 2, Edouard Clerc, 1846, p. 148, 246, 247. Google livres
- Histoire de Gigny, au département du Jura, de sa noble et royale abbaye et de Saint Taurin, son patron, Armand Gaspard, Bernard Gaspard, 1843, p. 143, 327. Google livres
- Histoire de l'Université du Comté de Bourgogne et des différens sujets qui l'ont honorée, volume 2, Nicolas-Antoine Labbey-de-Billy, édition C.F. Mourgeon, 1815, p. 67à 89. Google livres
- Histoire des Séquanois et de la province séquanoise, François Ignace Dunod de Charnage, 1737, p. 268, 269. Google livres
- Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, Jean Baptiste Guillaume, 1757, p. 179 à 219 Google livres
- Les mémoires historiques de la république séquanoise et des princes de la france comté de bourgogne, Loys Gollut, 1846, p. 479. Google livres
- Histoire de Scey en Varais, J. Favrot, 1890 .
- Scey Maisieres Miroir du passé, J.Cl. SIMONIN, 1981.
Notes et références
- Histoire de l'Université du Comté de Bourgogne
- Histoire de Gigny
- Histoire généalogique des sires de Salins
- Dictionnaire géographique, historique et politique des gaules
- Histoire des Séquanois
- Dictionnaire universel de la noblesse de France
- Essai sur l'histoire de la Franche-Comté
- J.-J. Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Paris, 1770, t. 6, p. 700 ; L. Moréri, Le grand dictionnaire ou, Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane ..., Amsterdam, 1717, t. 3, p. 373.
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- Caillaud L, Du puits noir au miroir de Scey, Dossier de l'art, Hors série n° 10, juin 2011, p 66-67
Liens externes
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