- Saint-Même-le-Tenu
-
Saint-Même-le-Tenu
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Arrondissement de Nantes Canton Canton de Machecoul Code commune 44181 Code postal 44270 Maire
Mandat en coursHervé de Villepin
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Machecoul Site web http://www.ccmachecoul.com/ Démographie Population 1 132 hab. (2008) Densité 62 hab./km² Gentilé Ténumémois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 39 m Superficie 18,27 km2 Saint-Même-le-Tenu est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
Ses habitants s'appellent les Ténumémois et les Ténumémoises.
Saint-Même-le-Tenu comptait 1 132 habitants au recensement de 2008.
Sommaire
Géographie
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.
Saint-Même-le-Tenu est située à 3 km au nord de Machecoul et 25 km au nord de Challans.
Les communes limitrophes sont Sainte-Pazanne, Fresnay-en-Retz, Machecoul, Saint-Lumine-de-Coutais et Saint-Mars-de-Coutais.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Saint-Même-le-Tenu était une commune rurale non polarisée (cf. Communes de Loire-Atlantique)
Toponymie
Le nom de Saint-Même-le-Tenu (qui s’appelait Portus Vitraria avant le VIIIe siècle, dans l’Antiquité) vient de Saint Mesmin : les moines du monastère de Micy, appelé Saint-Mesmin-de-Micy (fondé par le roi Clovis au VIe siècle), ont construit une église et un prieuré au VIIIe siècle, et le village a alors pris le nom du saint protecteur de l'église : Saint Mesmin (Sanctus Maximinus), altéré en Saint Même. Le Tenu est le nom de la rivière qui traverse la commune, son nom vient du latin Taunacus.
Histoire
On retrouve la trace d'un port nommé Portus Vetraria pendant l'antiquité. Au VIIe siècle les religieux de Stavelot-Malmédy dans les Ardennes s'y installent et obtiennent un « droit de tonlieu », sorte de péage ou droit de navigation pour les embarcations naviguant sur la rivière le Tenu[1].
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de Loire-Atlantique.Blasonnement Coupé : au premier, d'or chaussé de sable, un cerf passant de gueules brochant sur la partition ; au second, d'azur au navire d'argent, la voile chargée d'une croix pattée de gueules.Commentaires : La partie supérieure du blason est aux couleurs or et sable du blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Saint-Même-le-Tenu au pays de Retz, baronie Bretonne. Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité ???? ???? ?????? Nerrière 1804 ???? ?????? Gravouil sous l'Empire ???? Michel Rucher-Bazelais ???? ???? ?????? de Catuëlan ???? ???? ?????? Vrignaud négociant armateur 1830 ???? ?????? Guilbaud 1835 ???? Paul Fleury sous le Second Empire ???? Sulpice Guilbaud ???? ???? ?????? de Chevigné propriétaire ???? ???? Aristide Bonneau ???? ???? Philippe Reliquet medecin mars 1977 mars 1989 Francis Préneau agriculteur mars 1989 mars 2001 Jacques Barré agent EDF mars 2001 mars 2008 Gilles Lefeuvre mars 2008 Hervé de Villepin[2] directeur d'exploitation Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Saint-Même-le-Tenu comptait 1 132 habitants (soit une augmentation de 22 % par rapport à 1999). La commune occupait le 8 478e rang au niveau national, alors qu'elle était au 9 235e en 1999, et le 185e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Même-le-Tenu depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Même-le-Tenu, cela correspond à 2004, 2009, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[3],[N 1].
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,9 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,6 %, 15 à 29 ans = 16,8 %, 30 à 44 ans = 25,3 %, 45 à 59 ans = 21,9 %, plus de 60 ans = 14,5 %) ;
- 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 26,2 %, 15 à 29 ans = 14,9 %, 30 à 44 ans = 24,6 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 14,4 %).
Lieux et monuments
- Le Château de l'Hermitière, construit au XIXe siècle, détruit vers 1960.
- Le Château du Branday, construit au XVIIIe siècle à la place d'une ancienne forteresse datant du XIVe siècle[10].
- Le Château du Bois Foucaud, reconstruit par la famille Charette de Bois Foucaud au XVIIIe siècle. Il a été vendu vers 1850 à la famille de Charles Écomard, de Sainte-Pazanne ; ils l'agrandiront à la fin du XIXe siècle.
- Le Château de Trois Boisselets, construit au XVIIIe siècle par un commerçant nantais. Le château entra ensuite en possession du marquis de Lamballe de la Noué en 1897, qui l'agrandit et qui boisa une partie de la propriété qui faisait environ 170 hectares, en s'étendant en partie sur la commune de Sainte-Pazanne. Le marquis le vendit en 1918 à Joseph Écomard, de Sainte-Pazanne, qui le transmit à sa fille Marie-Joseph épouse de Maître Louis Courtois, notaire à Nantes, puis épouse de Jean-Paul Laurichesse. Il appartient toujours à cette famille.
- Le Château de la Petite Roche, construit au XIXe siècle pour la famille Avril, et transmis au descendant des Reliquet.
- Le Château de la Rucherie, construit au XIXe siècle.
- Le Château de la Grosse Roche, construit au XVIIIe siècle, et acheté au XIXe siècle par la famille Avril.
- Le Château du Pin.
- La Villa Lavau, et sa ferme modèle à la clissonnaise, construit par la famille Lotz.
- La Bourière, pavillon d'entrée du Château de Trois Boisselets, dit "La Maison Rose" ; les ancres de cheminées : "M N", pour Marquis Lamballe de la Noue ; construit en 1897.
Personnalités liées à la commune
Gabriel Écomard de Bois-Foucaut, as de l'aviation française, mort pour la France en 1917.
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
Références
- Patrimoine - Le bourg de Saint-Même sur www.paysderetz.info, consulté le 6 mars 2010.
- « Ils ont été élus maires », dans Dimanche Ouest-France (éd. Loire-Atlantique), no 535, 23 mars 2008, p. 10 (ISSN 1285-7688)
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 1er mai 2011
- Saint-Même 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 1er mai 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 27 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 1er mai 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 27 juillet 2010
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 27 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2007 sur insee.fr. Consulté le 1er mai 2011
- Curiosités - La visite du Tenu sur www.paysderetz.info, consulté le 6 mars 2010.
Wikimedia Foundation. 2010.