- Saint-Léger-en-Yvelines
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Saint-Léger-en-Yvelines
MairieAdministration Pays France Région Île-de-France Département Yvelines Arrondissement Rambouillet Canton Rambouillet Code commune 78562 Code postal 78610 Maire
Mandat en coursJean-Pierre Ghibaudo[1]
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Étangs Site web Saint-Léger-en-Yvelines.fr Démographie Population 1 409 hab. (2006) Densité 41 hab./km² Gentilé Léodégariens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 112 m — maxi. 186 m Superficie 34,52 km2 Saint-Léger-en-Yvelines est une commune française située dans le département des Yvelines et la région Île-de-France.
Sommaire
Toponymie
Le nom de Saint-Léger-en-Yvelines serait, selon certains historiens, lié au martyr de saint Léger, évêque d'Autun, assassiné en 678, qui aurait été noyé dans un étang de la forêt d'Yveline par son ennemi, Ébroïn, maire du palais de Neustrie et de Bourgogne[2].
Géographie
Situation
La commune de Saint-Léger-en-Yvelines se trouve dans le centre des Yvelines, au cœur du massif forestier de Rambouillet, à 11 kilomètres au nord-ouest de Rambouillet, chef-lieu d'arrondissement et à 37 kilomètres au sud-ouest de Versailles, la préfecture du département.
Le territoire communal est essentiellement rural, à 94 %. L'espace rural est couvert en quasi totalité par la forêt, à l'exception de quelques clairières dédiée aux cultures, notamment au sud du village. À ces espaces s'ajoutent 126 hectares d'espaces verts, dont le domaine du château du Planet, dans l'ouest de la commune.
Hydrographie
Les principaux cours d'eau sont la Vesgre, petite rivière de 45 kilomètres de long, affluent de l'Eure, qui prend sa source dans la commune des Bréviaires et s'écoule vers l'ouest, traversant le site du village[3], le ruisseau des Ponts-Quentins, émissaire des étangs de Hollande qui coule en direction de l'ouest dans la partie nord de la commune et se jette dans la Vesgre à Gambais[4], la Guyonne, ruisseau de 11,3 kilomètres, affluent de la Mauldre, qui naît dans le nord de la commune et s'écoule vers le nord-est[5].
La commune compte également plusieurs étangs de petite dimension, dont l'étang rompu.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Les Mesnuls au nord-est, Les Bréviaires à l'est, Poigny-la-Forêt au sud, La Boissière-École au sud-ouest, Condé-sur-Vesgre à l'ouest-sud-ouest, Gambaiseuil au nord-ouest, Grosrouvre au nord-nord-ouest et Montfort-l'Amaury au nord.
Transports et voies de communications
Réseau routier
La commune est traversée par la route départementale 936 qui mène à Condé-sur-Vesgre vers le nord-ouest et à Rambouillet vers le sud. La route départementale 138 mène à Montfort-l'Amaury vers le nord, la route départementale 111 qui débute au droit de cette RD 138 au nord du village mène à Gambaiseuil vers le nord-ouest et la route départementale 61 conduit aux Bréviaires vers le sud-est.
Desserte ferroviaire
La gare SNCF la plus proche est la gare du Perray
Bus
La commune est desservie par la ligne 01 de transport Veolia Transport Rambouillet.
Héraldique
Les armes de Saint-Léger-en-Yvelines se blasonnent ainsi :
De gueules au chêne d'argent, au chef cousu de France moderne.Histoire
Le territoire de Saint-Léger-en-Yvelines est habité depuis l'époque préhistorique. En atteste particulièrement la Pierre Ardoue, vestige d'un dolmen de l'époque Néolithique, située à environ 2 km au nord-ouest du village. De plus les néfliers qui poussent autour du village démontreraient que les hommes, à cette époque, se nourrissaient de leurs fruits.
A l'époque gaullo-romaine, Saint-Léger, compris dans la vaste forêt d'Yveline, se trouvait au cœur du territoire des Carnutes qui s'étendait entre la Seine et la Loire. De nombreux objets ont été découverts, les fondations d'un forum romain repéré par avion et deux voies romaines se croisent au sud du village.
Cité importante au Moyen Âge, elle dépasse même Montfort-l'Amaury. Rambouillet à cette époque n'existe pas encore. Au cœur de la forêt d'Yveline qui appartient jusqu'au VIIIe siècle aux Mérovingiens, puis aux Carolingiens, Saint-Léger, alors appelé Saint-Jean Baptiste, est récupéré pour le compte de la couronne par Hugues Capet en 987. Son fils, Robert le Pieux y fera par la suite construire un château pour domaine de chasse.
La citerne de la Muette, encore visible aujourd'hui, date aussi de cette époque. Fabriquée de pierre et de briques, elle alimentait le château en eau.
L'église et son clocher sont construits dans la foulée. Au XIe siècle, le village prend son nom définitif et c'est l'église qui s'appelle alors Saint-Jean Baptiste, nom qu'elle a gardé jusqu'aujourd'hui.
Au début du XIIIe siècle, le territoire est récupéré par la comtesse Béatrice de Montfort. Elle y fait bâtir une aumônerie de 1 200 lits. Sa fille ainée, Yolande, récupère la partie du territoire du conté de Montfort où se situe Saint-Léger. Anne de Bretagne rapporte la châtellenie à la couronne de France en épousant Louis XII en 1499 et leur fille Claude, par son mariage à François Ier, la réunit au domaine royal en 1514.
À partir du XVIe siècle, les maisons commencent à se regrouper autour de l'église. Henri II fait construire un nouveau château sur les fondations du précédent. À cette époque, l'élevage de chevaux est pratiqué depuis des siècles dans la région et les Haras Royaux naissent au château. En 1667, à la demande de Louis XIV, le château est rasé et reconstruit plus loin, sur les bords de la Vegre. Les haras y sont transférés et y resteront jusqu'en 1715. Jusqu'à cette date, de nombreuses bêtes y étaient élevées et nécessitaient beaucoup de personnel. Les Haras Nationaux (notamment ceux des Bréviaires) en sont la descendance.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, la ville et les alentours se développent : construction de routes et de ponts, aménagements de la forêt à partir de 1844, installation d'une école en dehors de l'église en 1839 et d'une petite caserne de sapeurs-pompiers pour la protection de la forêt en 1876.
L'actuel hôtel de ville est construit en 1904.
Administration
Liste des maires successifs Date d'élection Identité Qualité 2001 Jean-Pierre Ghibaudo Maire Démographie
Évolution démographique
En 2008, Saint-Léger-en-Yvelines comptait 1 456 habitants (soit une augmentation de 11 % par rapport à 1999). La commune occupait le 6 759e rang au niveau national, alors qu'elle était au 6 770e en 1999, et le 124e au niveau départemental sur 262 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Léger-en-Yvelines depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[6], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[7]. Pour Saint-Léger-en-Yvelines, le premier recensement a été fait en 2005[8], les suivants étant en 2010, 2015, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Saint-Léger-en-Yvelines, est une évaluation intermédiaire[9].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 1 456 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,2 %, 15 à 29 ans = 13,9 %, 30 à 44 ans = 22,4 %, 45 à 59 ans = 22,9 %, plus de 60 ans = 16,6 %) ;
- 51 % de femmes (0 à 14 ans = 22,6 %, 15 à 29 ans = 14,9 %, 30 à 44 ans = 25,3 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 17,1 %).
Climat
Le climat léodégarien est un climat tempéré de type océanique dégradé caractéristique de celui de l'Île-de-France. Les variations locales — températures minimales plus basses, nombre de jours de gelées et de brouillard plus élevé et pluviométrie sensiblement plus haute — sont principalement dues à la proximité de la forêt et à l'éloignement de l'agglomération parisienne.
Les températures moyennes s'échelonnent entre 0 et 5 °C en hiver (janvier) et 14 et 25 °C en été (juillet). La pluviométrie moyenne, relativement basse, s'établit à environ 700 mm par an. Les précipitations sont légèrement plus élevées en janvier, mai et décembre.
- Nombre de jours de gelées : ± 60 jours
- Nombre de jours de neige : ± 25 jours
- Nombre de jours de brouillard : ± 45 jours
- Ensoleillement annuel : 1 691 heures (Trappes)
Économie
Enseignement
Sport
Lieux et monuments
- Église Saint-Jean-Baptiste : à l'origine, une église fut construite pour le roi de France Robert le Pieux en 1026 ou 1031; il en reste les tailloirs des arcs du transept. Le clocher date du XIIIe siècle et la nef et le chœur furent reconstruits au XVIe siècle. Les parties les plus anciennes, dont le clocher, sont inscrites aux monuments historiques depuis 1933.
- Dolmen de la Pierre Ardoue, classé monument historique en 1924.
- Ruines anodines des deux anciens châteaux.
Activités festives
Jumelages
Personnalités liées à la commune
- Le poète Stanislas de Boufflers résidait dans la commune, son intimité léodégarienne est longuement décrite dans le Voyage à Saint-Léger (1827) de l'écrivain Jean-Pierre-Jacques-Auguste de Labouïsse-Rochefort.
- Peter Townsend, officier britannique de la Royal Air Force rendu célèbre par sa liaison malheureuse avec la princesse Margaret, a fini ses jours dans le village. Il est enterré dans le cimetière communal[15].
- Robert Boulin (1920-1979), homme politique et ministre, son corps fut retrouvé sans vie dans l'Étang rompu le 30 octobre 1979.
Notes et références
- Les maires des Yvelines sur le site officiel de la préfecture.
- Monique Bardy, La grande histoire des Yvelines, Édijac, p. 248.
- La Vesgre sur le site du SANDRE
- le ruisseau des Ponts-Quentins sur le site du SANDRE
- La Guyonne sur le site du SANDRE
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009
- Calendrier des recensements des communes du département des Yvelines sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 27 avril 2011
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 27 avril 2011
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 27 avril 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 27 avril 2011
- Évolution et structure de la population à Saint-Léger-en-Yvelines en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 27 avril 2011
- Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 27 avril 2011
- lire en ligne (page consultée le 12 mai 2008)]. Bulletin municipal de Saint-Léger-en-Yvelines, octobre 2005, p.6-9 [
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes des Yvelines
- Agence de développement économique et touristique du Sud-Yvelines (ADETSY)
Liens externes
- Saint-Léger-en-Yvelines, site officiel
- Saint-Léger-en-Yvelines sur le site de l'INSEE
- Plan d'intendance de la paroisse de Saint Léger sur le site des archives des Yvelines
Catégorie :- Commune des Yvelines
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