- Petit-Mars
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Petit-Mars
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Châteaubriant Canton Nort-sur-Erdre Code commune 44122 Code postal 44390 Maire
Mandat en coursDominique Guellier
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes d'Erdre et Gesvres Site web http://www.petitmars.fr/ Démographie Population 3 419 hab. (2008) Densité 132 hab./km² Gentilé Marsiens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 2 m — maxi. 43 m Superficie 25,97 km2 Petit-Mars est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
Sommaire
Toponymie
Petit-Mars viendrait du nom de la forêt de Mars (nom du dieu auquel on a dédié la forêt du bord de l'Erdre). Le terme "petit" aurait été ajouté du fait de la taille du bourg.
Le nom de la commune a été traduit Kervarc'h en breton
Géographie
Petit-Mars est situé dans la vallée de l'Erdre, à 20 km au nord de Nantes et 6 km au sud-est de Nort-sur-Erdre.
Les communes limitrophes sont Les Touches, Ligné, Saint-Mars-du-Désert, Sucé-sur-Erdre et Nort-sur-Erdre.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Petit-Mars est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
Histoire
A l'origine les marais étaient recouverts par la forêt de Mars, que les Romains défrichent afin d'établir leur camp nord pour surveiller la cité des Namnètes[1]. Les restes enfouis d'un hippodrome et d'un théâtre romain ont d'ailleurs été découverts sur la commune à la fin du XIXe siècle[2]. Ces monuments dateraient de l'empereur Hadrien.
Née vers l'an 1000 autour du château des seigneurs de "Marz", la bourgade de l'époque est aujourd'hui représentée par le "Vieux Bourg". Les seigneurs faisaient exploiter la terre et contrôlaient le commerce sur l'Erdre, d'où l'intérêt de la protéger par des lieux fortifiés (le Pont Hus, la Pommeraye, la Blandinière, le Breil...).
Les moyens de communication se modifient : la diligence remplace le coche d'eau, les attelages se substituent aux péniches. L'Erdre perd de son intérêt et le bourg se déplace... C'est ainsi que naquit Petit Mars. La Révolution ne vit pas Petit Mars républicain mais plutôt chouan. La plupart des terres dépendaient de la famille De Charrette de la Contrie.
Le bourg actuel date de 1649. La première pierre de l'église a été posée le 15 décembre 1878, elle fut terminée en 1880, quant au clocher il date de 1900. La commune était essentiellement agricole. Aujourd'hui, il ne reste qu'un faible nombre d'exploitations agricoles.
Aujourd'hui, Petit Mars se rapproche de Nantes (à 20 km). La population augmente, les activités changent... les modes de vie aussi. Petit Mars cherche à construire un développement qui s'appuie sur son expérience, le dynamisme des échanges et son ancrage à sa belle rivière. Afin de répondre aux besoins d'une population grandissante, de nombreux aménagements ont été réalisés (écoles, salles de sport, bibliothèque, halte garderie, sentiers pédestres et VTT, plan d'eau...).
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité Olivier Tardiveau Sous la restauration Tripon Sous Louis Phillipe François Tardiveau 1836 1846 Grégoire Pierre 1852 Goguet de La Salmonière Jean François Lerat 1867 François Hardy 1880 Jean Marie Cottineau 1912 Henri de Charette Joseph de Charette 1947 1958 Louis Letertre 1958 1966 Joseph Diot Pierre de Cornulier Louis Ménard Louis Léquipe 1977 février 2007 Joël Dauve Assureur février 2007 en cours Dominique Guellier Employé de banque Démographie
Évolution démographique
En 2008, Petit-Mars comptait 3 419 habitants (soit une augmentation de 40 % par rapport à 1999). La commune occupait le 2 959e rang au niveau national, alors qu'elle était au 3 816e en 1999, et le 82e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Petit-Mars depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Petit-Mars, cela correspond à 2007, 2012, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[3],[4],[N 1].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 3 419 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (10,1 %) est en effet inférieur au taux national (22,1 %) et au taux départemental (20,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,8 % contre 48,4 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 50,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 27,5 %, 15 à 29 ans = 14,2 %, 30 à 44 ans = 29,8 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 9 %) ;
- 49,2 % de femmes (0 à 14 ans = 25,4 %, 15 à 29 ans = 15,3 %, 30 à 44 ans = 28,7 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 11,3 %).
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments civils
- le château du Pont-Hus ou Ponthus (XVIII-XIXe siècle). Au XIIIe siècle (vers 1200-1250), en remplacement de l'ancien château féodal édifié en 1070, Hus de La Muse (ou Mure ou Muce) construit une nouvelle forteresse[11].
- le manoir du Breil (XV-XVI-XVIII-XIXe siècle). Il était jadis un fort bien défendu, avec murs d'enceinte et douves. Propriété successive des familles Tessier-Guinel, de la Tullaye (ou Tullay), Rousseau du Hardaz et de La Lohérie ;
- le manoir de la Pommeraye ou Pommeraie (XVI-XVIII-XIXe siècle). La Pommeraie est entourée de vieux murs qui cernent deux corps de logis anciens. Le plus massif garde des lucarnes de style Louis XIII. L'autre que l'on prendrait pour un ancien sanctuaire, porte la date de 1647. Il s'agit de la maison natale de Mathurin La Ramée (en 1571) qui deviendra recteur de Saint-Mars-du-Désert. Propriété de la famille Deluyne ou De Luynes (héritiers des Goyon de la Muce Ponthus) du XVIIIème au XIXe siècle et de la famille Cormier au milieu du XIXe siècle ;
- le manoir de la Bouffetière, reconstruit en 1724. On remarque plusieurs entrées monumentales. La chapelle se trouvait jadis à l'angle droit du logis à lucarnes.
- la maison (XVIe siècle), située au Vieux-Bourg. Le corps du logis date du XVIe siècle. Les autres parties de l'édifice sont rajoutées ultérieurement ;
- l'ancien logis de la Chaussée. Propriété de la famille Simon ;
- l'ancien logis de la Giraudière. Propriété de la famille Martineau, puis de la famille Goguet de la Salmonière, alliée à la famille de Bonchamp ;
- l'ancien logis de la Lorie. Propriété de la famille Rouxeau des Fontenelles. La Lohérie est une vieille gentilhommière où vécurent les de Butay, puis les de Brissac et de la Colomberie ;
- la fontaine du Tertre-Rouge. Cette fontaine a pour vertu populaire de guérir la fièvre ;
- le moulin des Rochettes (XIXe siècle) ;
- le moulin de la Bosse (XIXe siècle) ;
- le moulin de Launay ou Jaunay (XIXe siècle) ;
- les anciens moulins du Tertre Rouge, de La Fellière, de Boisseau ;
- la découverte de silex taillé au lieu-dit Boisaleau (époque néolithique) ;
- la présence de ruine de l'hémicycle d'un théâtre romain (dans la lande de Coussol), ainsi que des tuiles de "Villae" sur les coteaux du Vieux-Bourg (époque romaine). Le théâtre de Coussol, situé dans le pré Attimont, en bordure du marais, est formé de deux murs parallèles dessinant des demi-cercles et le sol descend en pente douce jusqu'au mur de scène ;
- l'hippodrome du Breil. Il s'agit d'un mur circulaire de 70 cm de large, datant de l'époque gallo-romaine ;
- le four (XVIe siècle), situé au Vieux-Bourg. La chapelle Sainte-Catherine, première église paroissiale, démolie vers 1904, se trouvait jadis située à proximité.
Monuments religieux
- l'église Saint-Pierre (1878-1900). La première église paroissiale était située au Vieux-Bourg. Lors du transfert du village vers 1649 aux Vignereaux, la chapelle Notre-Dame de Patience est agrandie pour devenir église paroissiale du nouveau village. Deux cloches sont bénites en 1757 ayant pour parrain et marraine : messire Amaury Goyon de Marcé du Ponthus et dame Charlotte Angier, de Lohéac, marquise de la Chauvelière en Joué. En 1769, a lieu le mariage de Jean Athimon de Carquefou et demoiselle Renée Le Clerc, fille de Thomas Le Clerc et de Renée Simon. En 1785, il y a translation de reliques de la vraie croix, du château du Ponthus en l'église paroissiale de Petit-Mars (il s'agit d'un don fait par messire Amaury de Goyon, la relique ayant été reçue de Rome en 1760). Trop petite, il est alors décidé de construire une nouvelle église : la première pierre est posée le 15 décembre 1878 et l'église est bénite en 1880. Les travaux de l'édifice sont terminés en 1880 et le clocher en 1900. Le clocher est doté en 1901 de trois cloches : la grosse pèse 1359 kilos, la moyenne pèse 972 kilos et la petite pèse 707 kilos (parmi les noms gravés, ceux de Amaury de Goyon, Émilie de Goyon de Marcé, Alexandrine Courgeon). Le maître-autel, qui date de 1904, est sorti de l'atelier de Monsieur Vallet. À noter qu'en 1668, César de la Muce est maintenu par le roi dans la jouissance des droits de prééminences et de fondation des églises de Ligné, Nort, Petit-Mars et les Touches ;
- le calvaire (XIXe siècle) consacré à la Vierge et situé rue des Acacias. Il marque l'emplacement de l'ancienne chapelle Notre-Dame-de-la-Patience, démolie lors de l'édification de la nouvelle église paroissiale au XIXe siècle ;
- la grotte de Lourdes (1958) située au lieu-dit Les Portes. Une pierre à inscription (datant de 3000 - 5000 ans avant Jésus-Christ) est adossée au mur droit intérieur de la grotte. On y trouve, depuis 1959, la pierre tombale de Claude Amaury, seigneur de La Musse.
Emblèmes
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de la Loire-Atlantique.Blasonnement D'argent à la fasce ondée d'azur, accompagnée en chef d'un casque antique de légionnaire romain de gueules accosté de deux mouchetures d'hermine de sable, et en pointe de trois croissants aussi de gueules ordonnés 2 et 1, celui en pointe renversé.Commentaires : La fasce ondée rappelle l'Erdre ; le casque de légionnaire (et non d'officier) fut trouvé dans les marais de la Plaine de Mazerolles où était établie la légion de l'Alouette ; les trois croissants sont armes de Guillaume Chauvin, chancelier du duc François II de Bretagne, et propriétaire à Petit-Mars. Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par le docteur Thobi, M. Durivault et Robert Louis (délibération municipale du 17 octobre 1954).Devise
La devise de Petit-Mars : Égale aux aïeux.
Personnalités liées à la commune
- Jean Pinard, révolutionnaire français, fondateur d'une fabrique de savon sur la commune;
- Kevin Staut, cavalier français né en 1980, s'étant entraîné aux Haras de Hus, sur la commune.
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Afin de permettre une comparaison entre communes, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999, de présenter :
Références
- César, Guerre des Gaules.
- Léon Maître, "Les villes disparues de la Loire-Inférieure", 1ère livraison, 1886.
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V des « opérations de recensement »
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 22 juillet 2011
- Petit-Mars 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 22 juillet 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 22 juillet 2011
- Évolution et structure de la population sur Résultats du recensement de la population - 2008. Consulté le 22 juillet 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 22 juillet 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur insee.fr. Consulté le 22 juillet 2011
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2008 sur insee.fr. Consulté le 22 juillet 2011
- murailles avec leurs tours, esperons, pont-levis, porte et grille de fer ; le tout enfermé par la douve dudit château et la rivière d'Erdre qui y entre. Hors la dite douve il y a jardin, portail et dépendances, plus une deuxième douve et fossé où entre encore la rivière d'Erdre ; et hors ladite deuxième douve y a bois ancien, terres, prés et métairie dudit château et une troisième douve où entre encore la rivière d'Erdre" (Aveu de la Muce, en 1612) C'était en 1612 "plusieurs corps de logis formant deux cours, environnées d'une ceinture d'épaisses et hautes
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