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Petit-Mars
Petit-Mars Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Châteaubriant Canton Nort-sur-Erdre Code Insee abr. 44122 Code postal 44390 Maire
Mandat en coursDominique Guellier
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes d'Erdre et Gesvres Site internet http://www.petitmars.fr/ Démographie Population 3 269 hab. (2006) Densité 126 hab./km² Gentilé Marsiens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 2 m — maxi. 43 m Superficie 25,97 km² Petit-Mars est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
Sommaire
Géographie
Petit-Mars est situé dans la vallée de l'Erdre, à 20 km au nord de Nantes et 6 km au sud-est de Nort-sur-Erdre.
Les communes limitrophes sont Les Touches, Ligné, Saint-Mars-du-Désert, Sucé-sur-Erdre et Nort-sur-Erdre.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Petit-Mars est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
Histoire
A l'origine les marais étaient recouverts par la forêt de Mars (nom du dieu auquel on a dédié la forêt du bord de l'Erdre). Petit a été ajouté du fait de la taille du bourg.
Né vers l'an 1000 autour du château des Seigneurs de "Marz", la bourgade de l'époque est aujourd'hui représentée par le "Vieux Bourg". Les Seigneurs faisaient exploiter la terre et contrôlaient le commerce sur l'Erdre, d'où l'intérêt de la protéger par des lieux fortifiés (le Pont Hus, la Pommeraye, la Blandinière, le Breil...).
Avant eux, les Romains avaient défrichés la forêt afin d'établir leur camp nord pour surveiller la cité des Namnètes (César, Guerre des Gaules environ l'an 50). Les restes enfouis d'un hippodrome et d'un théâtre romains ont d'ailleurs été découverts sur la commune à la fin du XIXe siècle[1]. Ces monuments dateraient de l'an II (empereur Adrien).
Les moyens de communication se modifièrent : la diligence remplace le coche d'eau, les attelages se substituent aux péniches. L'Erdre perd de son intérêt et le bourg se déplace... C'est ainsi que naquit Petit Mars. La Révolution ne vit pas Petit Mars républicain mais plutôt chouan. La plupart des terres dépendaient de la famille De Charrette de la Contrie.
Le bourg actuel date de 1649. La première pierre de l'église a été posée le 15 décembre 1878, elle fut terminée en 1880, quant au clocher il date de 1900. La commune était essentiellement agricole, les habitants originaires de Petit Mars vivaient d'agriculture. Aujourd'hui, il ne reste qu'un faible nombre d'exploitations agricoles.
Aujourd'hui, Petit Mars se rapproche de Nantes (20 km). La population augmente, les activités changent... les modes de vie aussi. Petit Mars cherche à construire un développement qui s'appuie sur son expérience, le dynamisme des échanges et son ancrage à la plus belle rivière de France. Afin de répondre aux besoins d'une population grandissante, de nombreux aménagements ont été réalisés (écoles, salles de sport, bibliothèque, halte garderie, sentiers pédestres et VTT, plan d'eau...).
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité Olivier Tardiveau Sous la restauration Tripon Sous Louis phillipe François Tardiveau 1836 1846 Grégoire Pierre 1852 Goguet de La Salmonière Jean François Lerat 1867 François Hardy 1880 Jean Marie Cottineau 1912 Henri de Charette Joseph de Charette 1947 1958 Louis Letertre 1958 1966 Joseph Diot Pierre de Cornulier Louis Ménard Louis Léquipe mars 2001 février 2007 Joël Dauve Assureur février 2007 en cours Dominique Guellier Employé de banque Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 1062 1086 1204 1800 2309 2438 3317 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
PATRIMOINE de PETIT-MARS
l'église Saint-Pierre (1878-1900). La première église paroissiale était située au Vieux-Bourg. Lors du transfert du village vers 1649 aux Vignereaux, la chapelle Notre-Dame de Patience est agrandie pour devenir église paroissiale du nouveau village. Deux cloches sont bénites en 1757 ayant pour parrain et marraine : messire Amaury Goyon de Marcé du Ponthus et dame Charlotte Angier, de Lohéac, marquise de la Chauvelière en Joué. En 1769, a lieu le mariage de Jean Athimon de Carquefou et demoiselle Renée Le Clerc, fille de Thomas Le Clerc et de Renée Simon. En 1785, il y a translation de reliques de la vraie croix, du château du Ponthus en l'église paroissiale de Petit-Mars (il s'agit d'un don fait par messire Amaury de Goyon, la relique ayant été reçue de Rome en 1760). Trop petite, il est alors décidé de construire une nouvelle église : la première pierre est posée le 15 décembre 1878 et l'église est bénite en 1880. Les travaux de l'édifice sont terminés en 1880 et le clocher en 1900. Le clocher est doté en 1901 de trois cloches : la grosse pèse 1359 kilos, la moyenne pèse 972 kilos et la petite pèse 707 kilos (parmi les noms gravés, ceux de Amaury de Goyon, Émilie de Goyon de Marcé, Alexandrine Courgeon). Le maître-autel, qui date de 1904, est sorti de l'atelier de Monsieur Vallet. À noter qu'en 1668, César de la Muce est maintenu par le roi dans la jouissance des droits de prééminences et de fondation des églises de Ligné, Nort, Petit-Mars et les Touches ;
le calvaire (XIXe siècle) consacré à la Vierge et situé rue des Acacias. Il marque l'emplacement de l'ancienne chapelle Notre-Dame-de-la-Patience, démolie lors de l'édification de la nouvelle église paroissiale au XIXe siècle ;
la grotte de Lourdes (1958) située au lieu-dit Les Portes. Une pierre à inscription (datant de 3000 - 5000 ans avant Jésus-Christ) est adossée au mur droit intérieur de la grotte. On y trouve, depuis 1959, la pierre tombale de Claude Amaury, seigneur de La Musse ;
le château du Pont-Hus ou Ponthus (XVIII-XIXe siècle). Au XIIIe siècle (vers 1200-1250), en remplacement de l'ancien château féodal édifié en 1070, Hus de La Muse (ou Mure ou Muce) construit une nouvelle forteresse. C'était en 1612 "plusieurs corps de logis formant deux cours, environnées d'une ceinture d'épaisses et hautes murailles avec leurs tours, esperons, pont-levis, porte et grille de fer ; le tout enfermé par la douve dudit chasteau et la rivière d'Erdre qui y entre. Hors la dite douve il y a jardin, portail et dépendances, plus une deuxiesme douve et fossé où entre encore la rivière d'Erdre ; et hors ladite deuxiesme douve y a bois ancien, terres, prés et mestairie dudit chasteau et une troisiesme douve où entre encore la rivière d'Erdre" (Aveu de la Muce, en 1612). Un manuscrit du XVIIe siècle, conservé au Pont-Hus, donne comme relevant de son autorité, les fiefs de Villeneuve, de Rieux, du Moulin, La Garenne, avec le bourg et Montreuil, aussi le seigneur du Pont-Hus est-il appelé le haut justicier de Nort. Jean Chauvin (fils de Guillaume) est l'époux de Françoise de La Muse. Leur fils Bonaventure, seigneur de La Muse et chambellan d'Henri III, adopte le culte protestant et le château de Ponthus devient alors une annexe de l'église protestante de Nantes (les pasteurs sont Jacques ou Georges de Brissac et Benjamin de Malnoë). Olivier de La Muse (ou Mure ou Muce) s'exila en Amérique et s'établie en Virginie. Le château est démoli sur ordre du roi vers 1622, suite à un arrêt du Parlement de Bretagne en 1622 qui ordonne que ledit château "fut demoly et ruisné et ses bois de haulte fustaye abattuz et coupez à haulteur d'homme pour perpétuelle mémoire de la rebellion et félonnie de David de la Muce, sire dudit lieu" (Vaurigaud, Les Églises réformées de Bretagne, II, 159). Cet arrêt est exécuté, et en 1667 on ne voit plus au Ponthus qu'un "emplacement de chasteau demoly par la guerre en 1622 avec les anciennes basses-cours formant le chasteau de Ponthus". Ce château, après avoir appartenu pendant quatre siècles aux de La Muse (ou Muce), passe en 1678 à la famille de Goyon de Marcé, par suite d'une alliance. Claude Charles de Goyon, époux de Henriette de La Muse, figure le 6/12/1693 sur le registre de décès de Petit-Mars. En 1773, le marquis Amaury de Goyon reconstruit le château. Une chapelle dédiée à Sainte Catherine est élevée à la même époque (elle est bénite en 1777 en présence de messires Mathurin Uguet, titulaire du bénéfice de la Muce, Bignon, aumônier de la Chauvelière, de Goyon, maréchal de camps des armées du Roi, comte Marcé) et remplace une ancienne chapelle (fondée de cinq messes par semaine et restaurée en 1739) abandonnée par les sires de la Muce devenus huguenots. En 1793, une bataille opposant les républicains et les chouans se déroule au Pont-Hus et le château est en partie brûlé. Le domaine de Ponthus comprenait jadis, "en outre du château, les métairies de la Porte, de la Pierre, de la Hardière et du Rouvray, - l'étang et le moulin de la Fellière, - les étangs du Château et des Hannes et le moulin à eau du Tertre-Rouge, - les moulins à vent de la Chutte, de Jouneau et du Boisabeau, en Petit-Mars, des Buttes et du Mont en Les Touches, - la forêt de Mars et les marais de l'Erdre" (Déclaration de la Muce en 1667). Au début du XXe siècle, le domaine passe par héritage à l'une des branches de la famille de Charette ;Note : En 1793, le Pont-Hus était un superbe château, il venait d'être reconstruit en 1775, et son propriétaire, le marquis de Goyon, n'avait pas émigré. Possédée en 1200 par la famille de la Musse, cette terre fut érigée en baronnie et passa par alliances successives aux Chauvin, puis aux de Goyon. Après l'insurrection du 10 mars 1793, le château du Pon-Hus devint un des principaux refuges des insurgés, sa situation entre la rivière d'Erdre et la grande route de Nantes à Châteaubriant en faisait un poste de surveillance important. Les Chouans qui occupaient le château gênaient considérablement les communications des républicains. Aussi l'Administration Nantaise résolut de s'emparer du Pont-Hus et profita de l'arrivée dans le Département du bataillon de la Mayenne pour faire cette expédition. Pendant que celui-ci attaquerait le château un fort détachement des volontaires de Nantes prendrait les chouans entre deux feux. Le 29 mars 1793, les troupes, réunies à Nort, firent une démonstration contre le Pont-Hus ; cette, première attaque fut sans succès, les chouans, embusqués dans le parc et aux fenêtres du château, ne purent être forcés. Le 31 mars, les républicains appuyés par deux pièces de canon de 12, reprirent l'attaque, tandis qu'une autre colonne partie de Nantes devait venir prendre les chouans à revers. L'attaque eut lieu vers 9 heures du matin ; d'abord les chouans résistèrent, mais en voyant les pièces de canon ils prirent peur et s'enfuirent dans la forêt du Cellier, poursuivis par les Républicains. Les chouans n'eurent que trois hommes de tués dans cette affaire, mais perdirent 79 prisonniers dont 60 dans le parc, 17 dans le château et 2 sur la route. Le rapport républicain dit que l'on trouva le château en bon état, les meubles en place et d'abondantes provisions. Le commandant du détachement fit un inventaire sommaire du mobilier et ajoute : « Comme le propriétaire de cette maison n'a pas émigré, ses biens seront respectés ». La colonne républicaine rejointe par celle partie de Nantes, qui n'arriva que le soir, campa au château, d'où elle fit des expéditions dans les environs. Le 5 avril, un détachement se rendit à Saint-Mars-du-Désert et s'y livra aux pires excès. Voici d'ailleurs le compte rendu des opérations militaires, adressé au District de Nantes : « Partis avant six heures du matin à la tête d'une colonne composée de quarante grenadiers, des 3e et 4e sections, des volontaires de Nantes et des citoyens habitant de Nort, nous nous sommes rendus aux Touches et y avons trouvé un poste avancé qui est venu nous reconnaître. Dans le milieu du bourg, nous avons trouvé un autre détachement, destiné à nous renforcer et qui nous a suivi dans l'expédition. Les guides nous ont conduit par des sentiers au bourg de Ligné ; à 250 pas, nous nous sommes formés en bataille, et d'après les indications des guides j'ai détaché douze hommes des volontaires de Nantes avec un sergent, pour s'emparer des issues dans le bas du bourg, afin d'arrêter les fuyards et de tuer ceux qui ne mettraient pas bas les armes. Parvenus au haut du bourg, nous avons trouvé toutes les maisons abandonnées, à l'exception d'un habitant qu'un gendarme a arrêté. Le sous-lieutenant de mon peloton a fait la fouille des armes, mais sans succès ; pendant ce temps, j'ai fait dire aux volontaires embusqués de nous rejoindre. Le rassemblement s'est fait et nous avons continué à marcher sur Saint-Mars-du-Désert, que j'avais différé jusqu'alors, voyant le pays entièrement boisé et craignant des embuscades ». A cette occasion se rattache un fait émouvant, qui montre la férocité des révolutionnaires. En passant par le village du Patis-Ménoret, les bleus s'emparèrent du fermier Jean Grégoire, ils l'amenèrent au bourg et employèrent tous les moyens pour lui faire renier son Dieu et lui faire crier « Vive la République ». Ils lui coupèrent le nez, puis les oreilles, les doigts, les mains, espérant toujours vaincre sa résistance. Mais tout fut inutile, le martyr répétait sans cesse qu'il aimait mieux la mort que de renier son Dieu et son Roi. Enfin, voyant qu'ils ne pouvaient rien obtenir, ils l'assassinèrent à coups de crosses de fusil devant le portail de la cure. « Les cavaliers n'ayant rien découvert dans le haut du bourg, ajoute le commandant du détachement républicain, nous avons fait halte. Mes grenadiers sont montés au clocher, descendu les battants et brisé les cloches pour avoir plus de facilité de les faire passer par la toiture. Un garde national m'a apporté une lettre ; le cachet noir blasonné indiquait assez les dernières volontés d'un aristocrate. Je me suis fait conduire dans la maison d'où elle venait. J'ai eu la douleur de tout voir piller, par représailles, m'ont-ils dit ; cependant, ils ont cessé aussitôt, alors je me suis reporté devant l'église, où j'ai rejoint mon capitaine. Là, nous avons vu une grande porte ouverte où l'on entrait en foule. Étant entré dans la pièce de gauche j'ai trouvé les registres qui constatent l'état civil des citoyens de la paroisse, ainsi que le rôle des contributions. J'ai porté le tout au capitaine qui était dans un cabinet au premier étage, où il a trouvé une armoire remplie d'ornements d'église. Nous en avons fait des paquets et sommes montés plus haut dans une chambre qui donne sur la cour. Nous y avons trouvé une porte forcée, les linges d'autel en désordre, une petite bourse dans laquelle était un ciboire à viatique, une grande quantité de vieux registres, que nous avons recueillis ainsi que tous les effets, que nous avons portés sur la place. Cette précaution était d'autant plus nécessaire que la maison, ouverte de toute part, pouvait devenir la retraite des brigands et de leurs aumôniers soit-disant bons prêtres. Nous avons fait part de ces faits au général ; il a fait préparer une voiture sur laquelle on a placé les instruments tranchants et aratoires saisis chez les habitants, les morceaux des cloches et les objets dénommés plus haut ». Le soir même de cette expédition, les soldats républicains, excités par le pillage du bourg de Saint-Mars-du-Désert, mirent le feu au château du Pont-Hus. Les rapports républicains rejettent sur les soldats cet incendie, qui fut mis sans l'ordre des officiers. La perte de l'immeuble fut évaluée à 200.000 livres et le lendemain 6 Avril, le capitaine Garnier écrivait aux administrateurs du District de Nantes : « Je vous envoie, sous l'escorte d'un officier et de dix grenadiers, deux grands bateaux remplis de différents objets précieux provenant des restes fumants du château du Pont-Hus ». Cependant, dès le 1er Avril, un rassemblement de chouans fut organisé à Héric pour reprendre le château. Au nombre de. 1.300 à 1.500 hommes, ils se présentèrent le lendemain 2 avril devant Nort ; les républicains allèrent au-devant des révoltés, la fusillade s'engagea et les bleus ayant amené deux pièces de canon chargés à mitraille, dispersèrent le rassemblement (M. Goué).
le manoir de la Blandinière (XI-XVI-XVIII-XIXe siècle). La tour date du XIe siècle. Le corps du logis central date du XVIe siècle. Propriété des familles Buston, Estafel (en 1744), Tardiveau et Demangeat (au XIXe siècle). Jacques Barthélémy Estafel décède en 1780 à la Blandinière à l'âge de 80 ans ;
le manoir du Breil (XV-XVI-XVIII-XIXe siècle). Il était jadis fort bien défendu, avec murs d'enceinte et douves. Propriété successive des familles Tessier-Guinel, de la Tullaye (ou Tullay), Rousseau du Hardaz et de La Lohérie ;
le manoir de la Pommeraye ou Pommeraie (XVI-XVIII-XIXe siècle). La Pommeraie est entourée de vieux murs qui cernent deux corps de logis anciens. Le plus massif garde des lucarnes de style Louis XIII. L'autre que l'on prendrait pour un ancien sanctuaire, porte la date de 1647. Il s'agit de la maison natale de Mathurin La Ramée (en 1571) qui deviendra recteur de Saint-Mars-du-Désert. Propriété de la famille Deluyne ou De Luynes (héritiers des Goyon de la Muce Ponthus) du XVIIIème au XIXe siècle et de la famille Cormier au milieu du XIXe siècle ;
le manoir de la Bouffetière, reconstruit en 1724. On remarque plusieurs entrées monumentales. La chapelle se trouvait jadis à l'angle droit du logis à lucarnes. Propriété de la famille de Luynes. Vers la fin du XVIIIe siècle, le duc de Luynes (époux de Marie Anne Drouet des Islets, native de l'île de Grenade et châtelaine de la Rairie en Pont-Saint-Martin) résidait surtout à Versailles. Le domaine passe ensuite, par don, à la famille Chevillard. À noter que les de Luynes, alliés aux Chaurand et Lhuilier eurent des bateaux négriers : l'Aigle, l'Archimède, la Rosalie, ...et jusqu'à la Révolution, ils eurent des plantations à Saint-Domingue ;
la maison (XVIe siècle), située au Vieux-Bourg. Le corps du logis date du XVIe siècle. Les autres parties de l'édifice sont rajoutées ultérieurement ;
l'ancien logis de la Chaussée. Propriété de la famille Simon ;
l'ancien logis de la Giraudière. Propriété de la famille Martineau, puis de la famille Goguet de la Salmonière, alliée à la famille de Bonchamp ;
l'ancien logis de la Lorie. Propriété de la famille Rouxeau des Fontenelles. La Lohérie est une vieille gentilhommière où vécurent les de Butay, puis les de Brissac et de la Colomberie ;
la fontaine du Tertre-Rouge. Cette fontaine a pour vertu populaire de guérir la fièvre ;
le moulin des Rochettes (XIXe siècle) ;
le moulin de la Bosse (XIXe siècle) ;
le moulin de Launay ou Jaunay (XIXe siècle) ;
les anciens moulins du Tertre Rouge, de La Fellière, de Boisseau ;A signaler aussi :
la découverte de silex taillé au lieu-dit Boisaleau (époque néolithique) ;
La présence de ruine de l'hémicycle d'un théâtre romain (dans la lande de Coussol), ainsi que des tuiles de "Villae" sur les coteaux du Vieux-Bourg (époque romaine). Le théâtre de Coussol, situé dans le pré Attimont, en bordure du marais, est formé de deux murs parallèles dessinant des demi-cercles et le sol descend en pente douce jusqu'au mur de scène ;
L'hippodrome du Breil. Il s'agit d'un mur circulaire de 70 cm de large, datant de l'époque gallo-romaine ;
Le four (XVIe siècle), situé au Vieux-Bourg. La chapelle Sainte-Catherine, première église paroissiale, démolie vers 1904, se trouvait jadis située à proximité.Personnalités liées à la commune
Note 1 : liste non exhaustive des recteurs de Petit-Mars : Perray (de 1700 à 1765), Jean Gicqueau, Foulon (curé constitutionnel de 1792 à 1794), La Volenne (de 1803 à 1817), ....
Note 2 : liste non exhaustive des maires de Petit-Mars : Olivier Tardiveau, Tripon (sous la Restauration), François Tardiveau (sous Louis Philippe), Grégoire Pierre (de 1836 à 1846), Goguet de La Salmonière (jusqu'en 1852), Jean François Lerat, François Hardy (en 1867), Jean Marie Cottineau (en 1880), Henri de Charette (jusqu'en 1912), Joseph de Charette, Louis Letertre (de 1947 à 1958), Joseph Diot (de 1958 à 1966), Pierre de Cornulier, Louis Ménard, M. Léquipe, ...
Voir aussi
Liens externes
- Site officiel de la commune de Petit Mars
- Petit-Mars sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
- ↑ Léon MAITRE. "Les villes disparues de la Loire-Inférieure", 1ère livraison, 1886.
- ↑ Petit-Mars sur le site de l'Insee
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