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Paray-le-Monial
Paray-le-Monial
DétailAdministration Pays France Région Bourgogne Département Saône-et-Loire Arrondissement Charolles Canton Paray-le-Monial
(chef-lieu)Code Insee abr. 71342 Code postal 71600 Maire
Mandat en coursJean-Marc Nesme
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Paray-le-Monial Démographie Population 9 502 hab. (2006) Densité 377 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 234 m — maxi. 304 m Superficie 25,20 km² Paray-le-Monial est une commune française, située dans le département de Saône-et-Loire et la région Bourgogne.
Ses habitants sont appelés les Parodiens.
Sommaire
Géographie
Paray-le-Monial fait partie du Charolais.
L’accès se fait par la RN 79 (Mâcon-Moulins), ou en train par la ligne TER Tours-Orléans/Lyon Part-Dieu ou la ligne TER Moulins-sur-Allier ou Clermont-Ferrand - Montchanin / Dijon-Ville.
La gare SNCF de Paray-le-Monial est un carrefour ferroviaire. Certaines liaisons ferroviaires ont pour terminus Paray-le-Monial.
Histoire
Au XVIe-XVIIe siècles, une communauté protestante non négligeable est installée dans la ville. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la ville est libérée le 7 septembre par les troupes débarquées en Provence[1].
Héraldique
Blasonnement : d'or au paon rouant d'azur, l'aigrette de sable, le regard allumé du même, becqué et membré de gueules
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 1989 en cours Jean-Marc Nesme UMP Député Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique de 1794 à 2006 Lieux et monuments
Paray-le-Monial est classée ville d'art et d'histoire.
- La basilique du Sacré-Cœur, (architecture clunisienne, fin du XIe siècle pour le narthex et XIIe - XIVe pour l'église)
- L'hôtel de ville (ancienne maison Jayet), (XVIe siècle)
- La chapelle de la Visitation
- La tour Saint-Nicolas (XVIe siècle)
- Le Musée eucharistique du Hiéron, classé musée de France. Ce musée est le plus ancien musée d'art sacré de France construit en tant que tel. Il a été édifié au XIXe siècle à l'initiative du Jésuite Victor Drevon et du baron Alexis de Sarachaga. Fermé pendant les années 1990, le musée a été entièrement rénové par la municipalité en 2005. Il présente aujourd'hui une riche collection d'œuvres d'art autour du thème de l'eucharistie : tableaux, sculptures, objets liturgiques... Un trésor national est venu enrichir ses collections : la Via Vitae, "Chemin de vie" (1894-1904) de l'orfèvre parisien Joseph Chaumet.
- Le marché couvert, monument datant du début du XXe siècle, doté d'une grande originalité dans sa construction en métal et en verre a été complètement transformé par des travaux de "réhabilitation" (transformation en centre commercial).
Pèlerinage
Au XVIIe siècle, le Christ apparut à une religieuse, sainte Marguerite-Marie, née dans un village environnant et religieuse dans le monastère de la Visitation. Au cours de trois grandes apparitions, il lui présenta son cœur « Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes et qui ne reçoit en échange que des ingratitudes de ceux qui lui sont consacrés ». Très vite, Marguerite-Marie reçut le soutien et les conseils spirituels d'un jésuite saint Claude La Colombière. De Paray-le-Monial, naquit une dévotion gigantesque, appelée le culte du Sacré-Cœur. Des pèlerinages naquirent à Paray-Le-Monial et des sanctuaires furent construits aux quatre coins du monde, le plus célèbre (en France) étant la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre.
Aujourd'hui, ce pèlerinage, qui avait semblé tomber dans un relatif oubli, connaît un grand succès. Le renouveau charismatique y fit sa première session en 1975 qui fut poursuivie par de nombreuses rencontres animées par la communauté de l'Emmanuel. Le pape Jean-Paul II y vint en pèlerinage le 5 octobre 1986. Depuis 1986, l'évêque d'Autun a confié l'animation de ce lieu à la communauté de l'Emmanuel. Le nombre de pèlerins ne cesse de grandir et des rassemblements se succèdent au cours de l'été mais aussi toute l'année.
Personnalités liées à la commune
- Saints catholiques
- Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690)
- Claude de la Colombière (1641-1682)
- Autres
- Joseph Bouglione, fondateur du cirque qui porte son nom
- Émile Buisson (1902-1956), gangster
- Christophe Deloire (1971), journaliste
- Joseph-Daniel Guigniaut (1794-1876), helléniste
- Alexandre Lapandry (1989), joueur de rugby
- Jacqueline Maillan (1923-1992), comédienne
- Richard Trivino (1977), footballeur
- Léon-Benoit-Charles Thomas (1826-1894), cardinal
- Bruno Totaro, saxophoniste
Jumelages
- Bad Dürkheim (Allemagne)
- Wells (Royaume-Uni)
- Bethléem (Palestine) depuis 2003
- Payerne (Suisse)
Technologie
Deuxième en ville en France après Blanquefort à être fonisée. Depuis juin 2007 la ville installe des points Wi-Fi dans les bâtiments municipaux ainsi que les bâtiments partenaires équipés d'une connexion internet. Ce qui permet de se connecter gratuitement à partir d'un ordinateur portable, d'un smartphone ou d'une console de jeux portable. De plus, la ville s'est équipée en juin 2008 d'un téléscope électronique dernière génération permettant au public de venir observer la voûte céleste par temps clair. D'ailleurs Hubert Reeves a loué les mérites de la municipalité suite à cet initiative.
Voir aussi
Village natal de Gertrude, cuisinière de madame Moreau, dans la Vie mode d'emploi, de Georges Perec : La cuisinière de madame Moreau, une robuste Bourguignonne native de Paray-le-Monial répondant au prénom de Gertrude, ne se laissa pas prendre à ces grossiers artifices, et prévint tout de suite sa maîtresse qu'elle ne ferait jamais rien cuire dans une cuisine pareille où rien n'était à sa place et où rien ne marchait comme elle savait. (Chapitre LXV.)
Articles de Wikipédia
Liens externes
- Site officiel de Paray-le-Monial
- Site officiel du musée d'art sacré de Paray-le-Monial, classé musée de France
- Site officiel des sanctuaires et du pèlerinage
- Paray-le-Monial sur le site de l'Institut géographique national
Sources, Bibliographie
Notes
- ↑ Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (ISBN 2-7467-0495-1), p 35
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
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