- Nîmes Olympique
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Infobox club sportif Nîmes Olympique Généralités Surnom(s) Les Crocodiles, Le NO Fondation 10 avril 1937 Statut professionnel Entre 1938 et 2004
Depuis juillet 2008Couleurs Rouge et Blanc Stade(s) Stade des Costières
(18 482 places)Siège Domaine de la Bastide
Route de Générac
30900 NîmesChampionnat actuel National Président Jean-Louis Gazeau Entraîneur Thierry Froger Joueur le plus capé André Kabyle (516) Meilleur buteur Hassan Akesbi (119) Site web www.nimes-olympique.com Maillots DomicileExtérieurActualités Pour la saison en cours, voir :
Championnat de France de football National 2011-2012Dernière mise à jour : 26 avril 2011. modifier Le Nîmes Olympique, est un club de football français basé à Nîmes et fondé le 10 avril 1937 suite à la disparition du Sporting Club nîmois, ancien club professionnel de la ville créé en 1901.
Une décennie après la création et la professionnalisation du club, le Nîmes Olympique remporte son premier titre, celui de champion de deuxième division, accédant ainsi pour la première fois de son histoire à la première division. Les nîmois s'installent alors durablement au sein de l'élite française, terminant même à trois reprises vice-champion de France derrière le Stade de Reims et en participant à deux finales de Coupe de France à la fin des années 1960. Après avoir connu une descente en seconde division à la fin des années 1970, la décennie suivante est marquée par les premières rencontres européennes du club ainsi qu'une deuxième place acquise en première division derrière l'Olympique de Marseille.
Dès lors, une série de descentes et de montées s'effectue durant une vingtaine d'années et qui se terminera sur la première descente du club en troisième division au milieu des années 1990. Malgré cette période noire, le club nîmois participe à une nouvelle finale de Coupe de France en 1996. Cependant, et après être remonté à la fin des années 1990 en deuxième division, Nîmes redescend quelques années plus tard en troisième division en échouant à de nombreuses reprises à la montée ou en apparaissant brièvement au sein de la Ligue 2 à la fin des années 2000 notamment.
Le club est présidé depuis 2002 par Jean-Louis Gazeau, actionnaire majoritaire du club depuis la même année. Les Crocodiles, surnom attribué aux joueurs évoluant sous le maillot du club, sont entraînés depuis le 2 mars 2011 par Thierry Froger et évoluent en troisième division.
Le Parc des Sports renommé Stade Jean-Bouin en 1931 a accueilli dans Nîmes intra-muros les rencontres à domicile du club gardois jusqu'à la fin des années 1980 avant d'être détruit quelques années plus tard. Depuis cette date, le Nîmes Olympique s'est installé au Stade des Costières, inauguré en 1989.
Sommaire
Histoire
Origines (1937-1949)
Article connexe : Sporting Club nîmois.En 1932, le Sporting Club nîmois (SCN), fondé en novembre 1901 par Henri Monnier, participe au premier championnat de France de football professionnel. Relégué sportivement lors de la saison 1934-1935, le club est ensuite dissout administrativement en 1935, ne laissant aucun héritage sportif à un éventuel successeur. Le 10 avril 1937, et sous l'impulsion de personnalités locales telles que Emmanuel Gambardella ou Georges Pujolas, une nouvelle entité est créée et se nomme Nîmes Olympique. Trois mois plus tard, le 4 juin 1937, est accepté la candidature du nouveau club au professionnalisme, ainsi que sa participation en deuxième division.
Pour la première saison du nouveau club, l'effectif réunit des joueurs prometteurs passés par le Sporting Club nîmois, principalement originaires de la région. Dirigé par l'un des fondateurs de ce nouveau club Pierre Chabert, qui amène avec lui l'entraîneur-joueur anglais Harry Ward en provenance du Ramsgate FC[1], le club connait une saison difficile, comme en témoigne le premier match officiel joué le 8 août 1937, où le SO Montpellier s'impose par quatre buts à un. Après avoir terminé à la septième et dernière place de la poule Sud devant les Girondins de Bordeaux avec quatre points, les Nîmois se retrouvent ensuite dans une autre poule, dites de « relégation », qui regroupent neuf équipes des trois autres poules de la seconde division. Après seize matchs effectués dans ce groupe[2], Nîmes se maintient dans un championnat professionnel devançant le Calais RUFC de deux points.
Les saisons suivantes sont marqués par l'apparition en France du régime de Vichy, qui par le biais du directeur des sports Joseph Pascot, interdit par la suite toute section professionnelle. L'activité du Nîmes Olympique, dépossédé de quelques joueurs qui intègrent l'équipe fédérale Montpellier-Languedoc pour la saison 1943-1944, continue avec le statut amateur. Le club gardois acquiert de nouveau son statut professionnel en 1944 puis prend part au championnat de guerre lors de la saison 1944-1945, qui se conclut par une relégation en seconde division (10e devant l'Olympique d'Alès).
Après avoir acquis la quatrième place lors de la saison 1945-1946[3] et vu le retour du président Jean Chiariny une année auparavant, les joueurs nîmois entraînés par René Dedieu puis trois ans plus tard par Pierre Pibarot, permettent au club gardois de se maintenir en seconde division durant la fin des années 1940. Renforcé notamment par Marcel Rouviere, transfuge de l'Olympique Alès et meilleur buteur avec 21 buts inscrits, le club parvient pour la première fois de son histoire en quart de finale de la Coupe de France durant la saison 1948-1949, ne s'inclinant que par 2 à 1 face au prochain vainqueur de la compétition le Racing Club de Paris, au Stade Gerland à Lyon[4].
Années glorieuses (1949-1980)
Fort des résultats de la saison passée, les ambitions sportives du club se montrent plus importantes : Kader Firoud ou encore Theo Timmermans, international néerlandais, s'engagent avec le Nîmes Olympique. Également aidé par Edmond Haan prêté par le RC Strasbourg et auteur de 27 buts, Nîmes termine à la première place en validant officiellement sa montée en première division, face à l'AS Cannes (3-2) lors de la 29e journée. Cependant durant la même saison, le Racing Club de Paris stoppe le parcours du club languedocien en demi-finale de Coupe de France (3-0), qui avait notamment éliminé les Girondins de Bordeaux (4-1).
Pour sa première saison en Division 1, le club gardois termine à la quatrième place. Une année plus tard, Kader Firoud remplace Pierre Pibarot et fait appel à des joueurs réputés tel que Stanislas Golinski ou encore Hassan Akesbi, qui permettront au club de se stabiliser au sein de l'élite française jusqu'à parvenir lors des saisons 1957-1958, 1958-1959 et 1959-1960, à terminer vice-champion de France derrière le Stade de Reims, brillant alors dans les coupes européennes. Suite à ces divers résultats, le club participera même au Challenge des Champions en 1958. Preuve de sa réussite également, le Nîmes Olympique remporte la Coupe Charles Drago en 1956, et participe à ses deux première finales de Coupe de France, tout d'abord s'inclinant face au Stade de Reims (3-1) en 1958, puis face à l'UA Sedan Torcy en 1961 par trois buts à un. Pour autant, aucun trophée n'a été glané durant cette période.
Après avoir participé à ses première rencontres européennes au début des années 1960, le club connait sa deuxième relégation de son histoire en 1967, s'expliquant en partie par le départ de Kader Firoud et de Jean Chiariny, mais remonte immédiatement une année plus tard. Le Nîmes Olympique s'appuie dès ce moment-là sur l'un des meilleurs centres de formation français de football. Ainsi, le club qui remporte la Coupe Gambardella à trois reprises en 1961, 1966 et 1969, acquit une importante renommée et prend part à la première édition du Tournoi de Toulon en 1967, compétition internationale dédié aux équipes espoirs. De nombreux joueurs du centre de formation, intègre l'équipe première permettant notamment à Michel Mézy, d'acquérir ses premières sélections en équipe nationale. Une quinzaine d'années plus tard, le Nîmes Olympique obtiendra même le titre de Meilleur club de jeunes.
Le retour de Kader Firoud au poste d'entraîneur en 1969 marque le début d'une nouvelle dynamique. Avec des joueurs comme Adolf Scherer, Jacky Vergnes, Jean-Pierre Adams, Ion Pircalab et Gilbert Marguerite, le Nîmes Olympique termine de nouveau à la deuxième place du championnat lors de la saison 1971-1972 derrière l'Olympique de Marseille. Ces résultats permettront au club nîmois de connaitre pour la seconde fois de son histoire des rencontres européennes avec en 1971 et 1972, une élimination au premier tour de la Coupe UEFA et en 1972, un premier trophée européen avec la Coupe des Alpes.
Retour en Division 2 puis Division 1 (1980-1993)
Les résultats retrouvés laissent vite place à l'incertitude. À l'issue de la saison 1981, le club est relégué en 2e division. Le 14 juin 1982, Paul Calabro cède la présidence du club à Jean Bousquet, créateur de Cacharel. En 1983, grâce aux performances entre autres de Patrick Cubaynes, le club retrouve le haut niveau pour une saison seulement, terminant avant dernier et une nouvelle relégation. L'équipe va alors régulièrement échouer pour regagner sa place dans l'élite française, finissant régulièrement sur le podium, mais les difficiles barrages de promotion auront raison de la dynamique nîmoise malgré des joueurs de talent comme Jorge Dominguez.
En 1991, le Nîmes Olympique parvient enfin à remonter en 1re division, Michel Mézy qui avait rejoint l'encadrement en juin 1990, prend alors la tête du club.
Le Crocodiles se dotent dès lors d'un solide effectif, à la mesure de ses ambitions. Philippe Vercruysse, William Ayache, Jean-Claude Lemoult et Éric Cantona sont recrutés dans les rangs nîmois. Avec cette brillante équipe, du moins sur le papier, un budget de 44 millions de francs, un sponsor qui fait des efforts financiers (Cacharel), le club veut s'ancrer dans l'élite. Cependant, les résultats ne suivent pas et le club, après un changement d'entraîneur, n'obtient son maintien qu'au soir de la dernière journée et finit 15e. De plus, le club digère mal le départ prématuré d' Eric Cantona en décembre suite à son altercation avec un arbitre. L'année suivante sera une des pires pour le football gardois. Malgré le recrutement de joueurs prometteurs comme Didier Monczuk, meilleur buteur de l'exercice précédent en Division 2 avec Strasbourg, le club démarre la saison de manière catastrophique et doit renforcer sa défense en récupérant Laurent Blanc, qui vient de quitter Naples. Après de bons résultats suite à son arrivée, le club retombe dans ses travers, et finit dernier du championnat avec seulement 22 points (victoire à 2 points) et réalise les plus mauvais scores de son histoire avec une large défaite à domicile 6 à 2 contre le RC Strasbourg, 5 à 2 contre Auxerre et une claque 6 à 1 au Stade Vélodrome face aux stars européennes de l'Olympique de Marseille. La seule satisfaction de cette saison est l'éclosion de certains joueurs prometteurs, dont certains auront une carrière correcte, comme Hassan Kachoul ou Antoine Prejet.Descente en Division 3 et exploits en Coupe de France (1993-2008)
Le Nîmes Olympique retrouve donc rapidement la deuxième division dès la saison 1993-1994 et se pose dès lors comme un sérieux candidat à la remontée. Le club se débarrasse de ses gros salaires (Perez, Vercruysse, ...) et mise sur des joueurs expérimentés du club (Maharzi, Arpinon, Pabois..) pour encadrer des jeunes comme Nicolas Marx ou Abder Ramdane. Le club démarre l'exercice avec des résultats mitigés, mais reste au contact du podium toute la saison. Cependant, son incapacité à rester régulier fait que le club échoue finalement à la 4e place derrière Bastia.
Le club espère alors remonter dès la saison suivante. Josip Skoblar devient entraineur, et le club renouvelle son effectif, en se séparant de joueurs cadres comme Arpinon, Maharzi, Martel... et les remplace par des joueurs confirmés (Christophe Galtier, José Bray, ...) ou des jeunes prometteurs (Darko Vukic, Rodrigues Mario-César...). Cependant, les crises internes entre Michel Mézy et Richard Perez auront raison de l'équipe qui effectue une pitoyable saison 1994-1995, les résultats tardant à venir, Nîmes ne gagne son premier match qu'à la 9e journée contre le SCO Angers (4-1) devant moins de 2000 spectateurs. Les entraîneurs se suivent suite à l'arrivée de Franck Bellini à la présidence durant cette saison. Malgré une fin de saison avec une bonne dynamique où le club rattrape peu à peu son retard, Nîmes termine alors à la 22e place et est relégué pour la première fois de son histoire en troisième division.
Le Nîmes Olympique frôle le dépôt de bilan et doit s'en remettre aux jeunes du club qui ont connu la Division 2 voire quelques capes en Division 1: Nicolas Marx, Abder Ramdane, Antoine Prejet, Ludovic Gros, et des anciens en fin de carrière comme Philippe Sence qui accepte de rester au club ou Christian Perez qui veut finir dans son club d'origine. Lors de leur première saison, ils échouent à la 16e place, logiquement en position de relégable mais se sauvent de justesse grâce au dépôt de bilan de l'US Valenciennes. Malgré cette saison noire, les joueurs nîmois écrivent une des plus belles pages de l'histoire du club en Coupe de France avec l'élimination de l'AS Saint-Étienne en seizièmes de finale, puis du RC Strasbourg en quart et du rival régional , le Montpellier Hérault Sport Club en demi-finale aux Stade des Costières, le 14 avril 1996 devant un public en folie[5], avant de se faire battre par l'AJ Auxerre, le champion de France, en finale. Le Nîmes Olympique devient le 1er club d'un niveau inférieur à la 2e division à accéder à une finale de Coupe de France. Ce coup de fouet stimule les Crocos lors de la saison suivante puisqu'ils termineront champion de National, s'assurant la remontée en Division 2. Une saison particulièrement intense pour le club qui jouera par la même occasion la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, puisque qu'Auxerre, vainqueur du championnat joue la Ligue des champions.
Le club profite des rentrées financières suite à ce parcours et a sa nouvelle notoriété pour recruter des joueurs d'expérience: Antoine Di Fraya, Mehmet Bazdarevic, Stanislas Karwat (élu meilleurs gardien de Division 2 l'année précédente avec Poitiers). Les résultats tardent à venir, perturbés par les matchs de coupe d'Europe où Nîmes échoue en 1/8 de finale face aux Suédois de l'AIK Solna. Finalement, l'élimination de toute compétition en janvier (coupe de France, coupe de la Ligue) et le recrutement de l'attaquant Jean-Max Discolle lancent le club sur une série de 13 matchs sans défaites (11 victoires et 2 nuls) et le club finit tranquillement champion.
De retour en Division 2, Nîmes joue petit et termine dans la deuxième moitié de tableau malgré ses joueurs pleins d'avenir : Lamine Sakho, Johnny Ecker et plus tard Mickaël Pagis ou Frédéric Piquionne en sont les parfaits exemples.
En 1999, le club perd en demi-finale de la Coupe de France contre le Football Club de Nantes.
Malgré une bonne saison 2000-2001 où ils finissent 8e, les Crocodiles rentrent très mal dans le nouveau millénaire, puisque lors de la saison 2001-2002, ils sont une nouvelle fois relégués en National. Le club, malgré des joueurs de qualité et un parcours qui les mène en demi-finale de la coupe de France, paye un manque flagrant de réalisme devant le but tout au long de la saison. Le club est alors de retour en National, avec des finances fragiles et un effectif à reconstruire. Jean-Louis Gazeau prend alors la présidence en novembre 2002.
Deux ans après leur descente au 3e niveau, ils ne sont pas parvenus à rejoindre la Ligue 2, et perdant donc pour la première fois leur statut professionnel. Le Nîmes Olympique est bien loin de ses gloires passées malgré une finale en Coupe Gambardella face au Mans UC 72.
Le Championnat de France de football National use chaque saison un peu plus le club, terminant régulièrement à la 4e ou 5e place sans jamais parvenir à être dans les trois premiers à la fin de la saison.Mais le Nîmes Olympique résiste et le prouve lors de la Coupe de France 2004-2005. Les nîmois, habitués à de nombreux exploits dans cette compétition, s'imposent face à l'AS Saint-Étienne devant plus de 12 000 spectateurs par trois buts à deux, puis face à l'AC Ajaccio, devant l'OGC Nice par quatre buts à zéro, et enfin face au FC Sochaux s'imposant 4 buts à 3 en prolongation. Le club gardois retrouve l'AJ Auxerre en demi-finale mais s'incline une nouvelle fois comme lors de la finale de la Coupe de France 1995-1996. L'équipe alors entraînée par Guy Roux stoppe le parcours nîmois après une défaite par deux buts à un. Nîmes effectue un nouveau record en Coupe de France en éliminant quatre clubs de Ligue 1 consécutivement, mais en évoluant dans un niveau inférieur.
Enfin, au terme d'une saison 2007-2008 agitée qui aura vu trois entraineurs se succéder, le Nîmes Olympique, avec comme entraineur Jean-Luc Vannuchi parvient à remonter en Ligue 2 en arrachant son accession lors de la dernière journée du championnat le 16 mai 2008, face au Stade lavallois 3 à 1 devant 18 500 spectateurs au stade des Costières. Cette affluence constitue l'actuel record en 3e division française. Une performance rendue possible grâce au recrutement en janvier du Montpelliérain Robert Malm qui inscrit lors de cette fin de saison, 16 buts en 16 matchs.
Le retour au professionnalisme (2008-)
Le retour en Ligue 2 obtenu, le Nîmes Olympique retrouve son statut professionnel, ainsi que la Coupe de la Ligue et espère effacer ces dernières années cauchemardesques par un retour rassurant dans un championnat de Ligue 2 qui a bien changé depuis qu'il l'a quitté. Le début de saison est extrêmement mauvais puisque Nîmes se retrouve dernier lors de la 17e journée avec seulement 10 points et une élimination en Coupe de France au 8e tour face à l'Aviron bayonnais. Jean-Michel Cavalli est alors appelé à remplacer Jean-Luc Vannuchi et avec le recrutement de joueurs comme Jean-Jacques Mandrichi, il réussit l'exploit de maintenir une équipe à la dérive en arrachant 31 points sur la phase retour du championnat, du jamais vu dans le football professionnel français[6],[7].
Si la saison 2009-2010 commence de meilleure manière que la saison précédente, avec l'acquisition d'une place sur le podium atteinte au mois de janvier, les résultats ne suivent plus rapidement. L'exercice suivant ne permet pas non plus de redémarrer une série de résultats enrayée depuis de longs mois au point que le club se retrouve à la 17e place au soir de la 14e journée avec seulement 13 points. Ainsi, cette saison 2010-2011 noire en comparaison à une année 2009 qui avait été porteuse de nombreux espoirs coute la place à deux entraîneurs : Jean-Michel Cavalli est remplacé le 8 novembre 2010 par Noël Tosi[8], qui est lui-même remplacé par Thierry Froger, et qui devient le troisième entraîneur de la saison le 2 mars 2011[9]. La relégation en troisième division est officialisée suite à une défaite au Stade Saint-Symphorien, face au FC Metz[10].
Palmarès et records
Articles détaillés : Bilan saison par saison et Historique du Nîmes Olympique en Coupe de la Ligue.À l'issue de la saison 2010-2011, le Nîmes Olympique totalise 33 participations au championnat de France de première division, 24 participations au championnat de deuxième division et 8 participations au championnat de troisième division nationale. Nîmes est 20e au classement toutes saisons confondues de seconde division, et 15e au classement toutes saisons confondues de première division, derrière le Paris Saint-Germain FC[11].
Bilan par championnat Championnat Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff Division 1 (1950-1993) 33 0 1206 458 302 446 1779 1715 +64 Division 2/Ligue 2 (1937-2011) 24 1 882 345 253 284 1289 1047 +242 National (1995-2008) 8 1 296 118 93 85 374 303 +71 Championnat de guerre (1944-1945) 1 0 22 5 5 12 42 65 -23 Le coefficient UEFA est utilisé lors des tirages au sort dans les compétitions continentales organisées par l'Union des associations européennes de football. En fonction des performances des clubs sur le plan européen pendant cinq saisons, ce coefficient est calculé grâce à un système de points et un classement est établi. Lors de la dernière apparition du club dans ce classement en 1997, le Nîmes Olympique était à la 35e place, alors cinquième club français du classement derrière le Football Club de Metz[12].
Bilan par coupe Coupe Saisons Meilleure performance J G N P Bp Bc Diff Coupe des Coupes (1996) 1 Huitième de finale 4 3 0 1 7 5 +2 Coupe UEFA (1971-1973) 2 Premier tour 4 1 0 3 4 6 -2 Coupe Intertoto (1962-1964) 2 Phase de groupe 12 6 2 4 24 20 +4 Coupe de France (1937-2011) 70 Finale 198 105 26 67 360 251 +109 Coupe de la Ligue (1962-2011) 14 Phase de groupe 30 11 7 12 36 39 -3 Parcours européen
Saison Compétition Tour Adversaire Résultat
(Domicile, Extérieur)1962-1963 Coupe Intertoto Groupes Servette Genève 5-2, 1-4 Groupes FK Sarajevo 1-1, 1-2 Groupes Slovan Nitra 2-0, 1-4 1963-1964 Coupe Intertoto Groupes Sampdoria 1-1, 2-0 Groupes Royal Antwerp 3-2, 1-3 Groupes FC Lausanne-Sport 5-1, 1-0 1971-1972 Coupe UEFA 1er tour Vitória Setubal 2-1, 0-1 1972-1973 Coupe UEFA 1er Tour Grasshopper Zurich 1-2, 1-2 1996-1997 Coupe des coupes 1er Tour Honved Budapest 3-1, 2-1 1/8e AIK Solna 1-3, 1-0 Palmarès
Le tableau suivant récapitule les performances du Nîmes Olympique dans les diverses compétitions régionales et françaises. Souvent vice-champions de France ou finalistes de la Coupe de France, le Nîmes Olympique a remporté une fois la Ligue 2 et le championnat de troisième division. Du côté de la section jeunes, le Nîmes Olympique s'est imposé à plusieurs reprises en Coupe Gambardella. D'autres compétitions ont été remportées par le club gardois mais actuellement disparues.
Palmarès du Nîmes Olympique Compétitions nationales Compétitions régionales Compétitions nationales disparues - Coupe du Languedoc-Roussillon (2)
- Vainqueur : 1992, 2003.
- Coupe Charles Drago (1)
- Vainqueur : 1956.
- Coupe des Alpes (1)
- Vainqueur : 1972.
- Challenge des Champions
- Finaliste : 1958.
Records
En championnat de France, la plus large victoire du Nîmes Olympique date du 6 juin 1948. Pour la 38e et dernière journée de deuxième division, Nîmes écrase à domicile le Angoulême CFC par 11-1. À l'extérieur, le record de la plus large victoire est établi sur le terrain de l'AS Béziers le 9 mai 1987. Le club nîmois bat le club biterrois 1-8. Le record de la plus lourde défaite à domicile est établi contre le SM Caen. Les calvadosiens terrassent le Nîmes Olympique 0-4 le 27 novembre 2009. Hors de ses bases, le record de la plus large défaite date du 28 décembre 1947. Le Nîmes Olympique craque contre les Girondins de Bordeaux et s'incline 6-0[13].
Joueurs et personnalités du club
Présidents
Le premier président du club est Pierre Chabert. Il est connu pour être l'un des membres fondateurs du Nîmes Olympique avec le Docteur A. Damon qui le remplacera en 1938.
Quelques années plus tard en 1945, Jean Chiariny, ancien dentiste, prend la présidence du club nîmois. Il connait l'une des périodes les plus fastes du Nîmes Olympique avec deux finales de Coupe de France, terminant à trois reprises vice-champion de France ou encore avec une Coupe Charles Drago.
Jean Bousquet, devient en 1982 le cinquième président du Nîmes Olympique avant de devenir maire de Nîmes une année plus tard. Il impose rapidement sa marque en dirigeant le club de façon omnipotente, ce qui entraîne une valse des entraîneurs (Patrick Champ ou encore René Domingo en feront les frais), et en ramenant des Éric Cantona, Laurent Blanc ou encore José Luis Cuciuffo. Cependant, il ne décroche aucun titre particulier en obtenant au mieux une 15e place en première division lors de la saison 1991-1992. Il quitte le poste de président en 1991 et est remplacé par Michel Mézy.
En 2002, Jean-Louis Gazeau rejoint le Nîmes Olympique. Après avoir acheté l'intégralité des parts du club en novembre 2002, il est nommé président du club gardois. Il est notamment au départ du nouveau centre de formation du Nîmes Olympique ainsi que de sa remontée en deuxième division en 2008.
Présidents du Nîmes Olympique Rang Nom Période 1 Pierre Chabert 1937-1938 2 Docteur A. Damon 1938-1939 3 Jean Chiariny 1939-1967 4 Paul Calabro 1972-1982 Rang Nom Période 5 Jean Bousquet 1982-1991 6 Michel Mézy 1991-1994 7 Aimé Landes 1995-1999 8 Jean-Claude Arnoux 1999-2000 Rang Nom Période 9 Henri Clamens 2000-2001 10 Michel Coencas 2001-2002 11 Jean-Louis Gazeau Depuis 2002 Entraîneurs
Voir aussi la Catégorie:Entraîneur du Nîmes Olympique.Harry Ward arrive à Nîmes en 1937 et devient ainsi le premier entraîneur du Nîmes Olympique et en étant joueur également. Willy Kohut le remplace en 1939. Une décennie plus tard, Pierre Pibarot prend alors le relais de René Dedieu. Il devient alors l'un des plus emblématiques entraîneurs du club avec notamment la première montée du club en première division.
Le mythique Kader Firoud est nommé entraîneur du club gardois en 1955, après y avoir évolué au début des années 1950. Il demeure toujours à l'heure actuelle l'entraîneur le plus titré du Nîmes Olympique avec une Coupe Charles Drago notamment, ainsi que deux finales de coupes de France (1958 et 1961). Il détient toujours le record de longévité sur le banc nîmois avec 18 ans, entre 1955 et 1964 et de 1969 à 1978.
Parmi les entraîneurs du club, on peut retenir en plus des autres précités Pierre Barlaguet et Jean-Michel Cavalli, tous deux techniciens français. Le premier, qui a participé aux deux premières finales de Coupe de France du club en tant que joueur, est l'entraîneur qui a permis au Nîmes Olympique de devenir le premier club de niveau inférieur à la deuxième division, à accéder à une finale de Coupe de France de football. Il réussit cependant à appliquer ses méthodes lors de son passage dans le Gard avec peu de succès. En effet, Pierre Pibarot quitte Nîmes en juin 1996, ne réussissant pas à faire monter le NO en deuxième division et frôlant même avec la quatrième division. Le jeu du technicien corse Jean-Michel Cavalli est plutôt opposé à celui de Pibarot. Porté sur le travail défensif, il réussit à sauver le club en 2009 de la relégation, une première dans le football professionnel français avec un tel écart[14].
Entraîneurs du Nîmes Olympique[15] Rang Nom Période 1 Harry Ward 1937-1939 2 Willy Kohut 1939-1940 3 Marcel Gebelin 1940-1942 4 Louis Gabrillargues 1942-1946 5 René Dedieu 1946-1948 6 Pierre Pibarot 1948-1954 7 Kader Firoud 1955-1964 8 Pierre Pibarot 1964-1966 9 Marcel Rouviere 1967 10 Marcel Tomazover 1967-1969 11 Marcel Rouviere 1969 12 Kader Firoud 1969-1978 13 Henri Noël 1979-1982 Rang Nom Période 14 Pierre Barlaguet 1982-1984 15 Patrick Champ 1984 16 Marcel Domingo 1985 17 Kristen Nygaard 1986-1987 18 Jean Sérafin 1987-1988 19 Bernard Boissier 1988-1990 20 Daniel Roméo 1990-1991 21 René Girard 1992 22 Léonce Lavagne 1992 24 Michel Mézy 1993 25 René Exbrayat 1993-1994 26 Josip Skoblar 1994 27 Pierre Barlaguet 1995-1996 Rang Nom Période 28 Pierre Mosca 1996-1998 29 Serge Delmas 1998-2000 30 Dominique Bathenay 2000-2001 31 Bernard Boissier 2002 32 François Brisson 2002 33 Patrick Champ 2003 34 Didier Ollé-Nicolle 2003-2005 35 Régis Brouard 2005-2007 36 Laurent Fournier 2007 37 Jean-Luc Vannuchi 2008 38 Jean-Michel Cavalli 2009-2010 39 Noël Tosi 2010-Mars 2011 41 Thierry Froger Depuis mars 2011 Joueurs emblématiques
Voir aussi la Catégorie:Joueur du Nîmes Olympique.Joueurs les plus capés[16] Joueurs Matchs (dont L1) André Kabyle 516 431 Pierre Barlaguet 370 370 Michel Mézy 320 307 René Girard 294 202 Daniel Charles-Alfred 280 248 Meilleurs buteurs[16] Joueurs Buts (dont L1) Hassan Akesbi 119 119 Bernard Rahis 104 104 Marcel Rouviere 101 57 Patrick Cubaynes 73 12 Jacky Vergnes 72 72 Mis à jour après la saison 2010-2011 Tout au long de son histoire, plusieurs grands joueurs passés par le centre du formation du club ou recrutés dans le monde entier ont marqué l'histoire du Nîmes Olympique. Certains d'entre eux ont eu l'honneur d'être appelés en sélection nationale.
Durant les années 1950, Stéphan Dakowski, gardien de but, est le premier international français du Nîmes Olympique. Il passe huit saisons à Nîmes (1948-1956), devenant ainsi l'un des joueurs emblématiques du Nîmes Olympique de l'après-guerre. Avec l'Équipe de France, il participe à deux matches amicaux. De même, le mythique franco-algérien Kader Firoud, qui sera par la suite international français, a été découvert par les recruteurs nîmois. Après avoir joué notamment à l'AS Saint-Etienne, il vient au Nîmes Olympique et participe à la montée en première division du club gardois.
Le joueur le plus capé au sein du Nîmes Olympique est le défenseur français André Kabile avec 516 matchs toutes compétitions confondues[16]. Il termine vice-champion de France 1971-1972.
Marcel Rouviere est le premier grand avant-centre du club nîmois en marquant 101 buts sous le maillot rouge et blanc. Tout comme Kader Firoud, il participe grandement à la première montée du club en première division. Il connaît ensuite une maigre carrière d'entraîneur au sein du club.
Le marocain Hassan Akesbi est le plus grand buteur de l'histoire du club. En six ans, il marque 119 buts sous le maillot rouge et blanc[16]. Nîmois jusqu'en 1961, il poursuit sa carrière au Stade de Reims, à l'AS Monaco FC et au FUS de Rabat.
René Girard, l'international français, joue pour le Nîmes Olympique de 1973 à 1980 puis de 1989 à 1991 et termine vice-champion de deuxième division en 1990-1991.
En 1990, Michel Mézy obtient le transfert d'Éric Cantona. Le buteur français, après être passé par Marseille, ne réussit malgré tout pas à s'imposer ne marquant que quatre buts en dix-neuf matchs lors de son passage dans le club gardois.
Arrivé en 1992 en provenance du SSC Naples, le défenseur Laurent Blanc devient durant sa seule saison au club, un titulaire indiscutable, avant d'être transféré en 1993 à l'AS Saint-Étienne.
Johnny Ecker a tout connu au Nîmes Olympique. Après avoir connu la descente en troisième division du club, il est décisif lors de la remontée en 1997 en deuxième division et participe à la finale de la Coupe de France en 1996. Il part ensuite au Lille OSC, puis à l'Olympique de Marseille avant de revenir en troisième division au Nîmes Olympique en 2006.
D'autres joueurs olympiens ont marqué l'histoire du club : José Luis Cuciuffo (1990-1993), Cyril Jeunechamp (1994-1997), Jorge Dominguez (de 1988 à 1989 puis de 1990 à 1991), Gilbert Marguerite (1975-1981), Florea Voinea (1970-1972), Luizinho Da Silva (1974-1981) ou encore Abder Ramdane (de 1993 à 1996 puis de 1997 à 1998), auteur du but victorieux en demi-finale de Coupe de France 1995-1996 face au Montpellier HSC.
Dans les années 2000, le Nîmes Olympique permet à certains joueurs de se révéler comme le Sénégalais Lamine Sakho. L'international français Frédéric Piquionne s'est révélé sous le maillot nîmois avant d'aller au Stade rennais tout comme Mickaël Pagis qui est lui transféré au FC Sochaux-Montbéliard. Arrivé au club gardois en janvier 2009, le togolais Jonathan Ayité inscrit en deux saisons 28 buts toutes compétitions confondues sous les couleurs nîmoises (championnat, coupes nationales).
Internationaux français
Le tableau ci-contre donne la liste actualisée au 29 mars 2011 des joueurs du Nîmes Olympique en équipe de France, le nombre de sélections et la période correspondante, ainsi que le nombre total de sélections durant la carrière du joueur.
Les premiers joueurs nîmois à être appelés sont Stéphan Dakowski et Kader Firoud. Firoud sera sélectionné à six reprises de l'équipe de France et Dakowski a été appelé pour 2 matchs.
Parmi les joueurs du Nîmes Olympique sélectionnés en équipe de France, seul 1 a joué une coupe du monde durant son passage par le club nîmois. Quelque temps après le titre de vice-champion de France en 1958, Maurice Lafont fait partie du groupe lors de la coupe du monde 1958. L'équipe de France termine première de son groupe et s'arrête en demi-finale de la compétition. À ce jour, aucun joueur nîmois a participé à un championnat d'Europe de football en tant qu'international français en équipe A.
Joueurs du Nîmes Olympique en équipe de France Joueur Sélections Période Sél. (total) Stéphan Dakowski 2 1951 2 Kader Firoud 6 1951-1952 6 Maurice Lafont 4 1958 4 Joseph Ujlaki 6 1952-1953 21 Henri Skiba 1 1959-1960 3 Bernard Rahis 3 1959-1961 3 Pierre Bernard 11 1961-1963 21 Paul Chillan 2 1963 2 Joueur Sélections Période Sél. (total) Daniel Charles-Alfred 4 1964 4 Jacky Vergnes 1 1971 1 Jean-Pierre Adams 8 1970-1973 22 Michel Mézy 17 1970-1973 17 Bernard Boissier 1 1975 1 Éric Cantona 5 1990-1991 39 Laurent Blanc 5 1992-1993 97 Total 76 1951-1993 243 Structures du club
Infrastructures
Stades
Articles détaillés : Stade des Costières et Stade Jean Bouin (Nîmes).Le Nîmes Olympique évolue dès sa création dans le Parc des Sports (originellement appelé Stade de la rue du mail), stade inauguré en 1919 qui a accueilli les rencontres du Sporting Club nîmois. Le stade est agrandi et renommé Stade Jean Bouin, en octobre 1941 en présence lors de l'inauguration du Président de la République, Gaston Doumergue. Devenu vétuste et insécuritaire, le stade Jean-Bouin est détruit en 1997 et le club déménage à la fin des années 1980 au stade des Costières.
Située au cœur de la cité gardoise, l'enceinte est bâtie en un peu plus de quinze mois. Le Stade des Costières est inauguré le 15 février 1989 par une rencontre amicale entre l'Équipe de France A' et l'Équipe des Pays-Bas A', qui s'est soldé par une victoire française (1-0). À l'origine, le stade pouvait contenir 29 497 spectateurs avec une couverture de deux des quatre tribunes. Mais à cause de l'évolution des normes de sécurité, le stade a connu quelques réfections et a dû réduire progressivement sa capacité à 18 364 places, devenant ainsi le trente-et-unième stade de France en termes de places disponibles, derrière le Stade Louis-II. Le stade est la propriété de la municipalité. Un extrait de Carmen de Georges Bizet accompagne quelquefois l'entrée des joueurs sur le terrain.
Centres d'entraînement et de formation
À partir du déménagement dans le stade des Costières, le Nîmes Olympique s'entraîne en majorité dans le stade annexe, basé entre le stade des Costières et l'autoroute A9. Toutes ces installations, dont le centre de formation de la Bastide utilisé par les amateurs, restent limitées et bien en deçà des ambitions du club. Le Nîmes Olympique, par la voix de son président Jean-Louis Gazeau, envisage dès lors la construction d’un nouveau centre d’entraînement et de formation qui regrouperait aussi les pôles administratifs du club afin d'offrir un meilleur cadre de travail aux joueurs professionnels et amateurs.
Le domaine de la Bastide situé au sud de Nîmes, et malgré l'état vieillissant des bâtiments, est choisi par le Nîmes Olympique à la fin des années 2000 afin de le réhabiliter[17]. L'accessibilité et l'espace foncier important (10 hectares) incitent le club à racheter pour 1 600 000 euros le domaine qui appartenait à la municipalité et à débuter les travaux de remise en état du domaine en 2010. Toutes les forces vives du club rejoignent le domaine au fil du temps et de l'avancement des travaux : l’équipe professionnelle arrive en juillet 2011 tout comme les services administratifs. Enfin le centre de formation est réhabilité, mais ne change pas d'emplacement.
Beaucoup de jeunes issus de ce centre de formation ont été lancés ou sont devenus professionnels comme Nicolas Benezet, Benoît Poulain ou Jonathan Parpeix. De ce fait, la direction technique nationale a classé le domaine de la Bastide dans la catégorie 2 pour ses infrastructures[18].
Boutiques officielles
Le Nîmes Olympique possède 2 boutiques officielles à travers Nîmes. L'une se trouve au stade des Costières et l'autre créée en 2010 se trouve au 44, boulevard Victor-Hugo.
Aspects juridiques et économiques
Organigramme
Jean-Louis Gazeau, est le président du Nîmes Olympique. Alain Gazeau, fils de l'actuel président du Nîmes Olympique, est directeur général du club. Xavier Laget est en charge de la branche commerciale du NO, Laurent Boutrouche est responsable financier, tandis que l'organisation et la sécurité sont assurées par Jean-Marie Lopez et Ali Saïdi. Plusieurs anciens joueurs figurent dans l'organigramme du club : Bernard Boissier est directeur sportif, Thierry Froger est l'entraîneur de l'équipe première, Jean-François Pien s'occupant de la réserve et étant également responsable du centre de formation. Sébastien Gimenez est l'entraîneur des gardiens, le préparateur physique est Jérôme Arpinon[19].
Statut juridique et légal
Le Nîmes Olympique se compose d'une association, titulaire du numéro d'affiliation de la FFF et d'une société. L'équipe professionnelle est gérée par la société anonyme sportive professionnelle (SASP) Nîmes Olympique au capital de 1 713 960 euros. La SASP est liée par le biais d'une convention à l'association loi de 1901 Nîmes Olympique Association, structure qui regroupe le centre de formation et les équipes amateurs du club.
L'actionnaire majoritaire du club est Jean-Louis Gazeau, lui-même président du club.
Finances
Budget
Le budget prévisionnel du Nîmes Olympique pour la saison 2010-2011 est de 8,3 millions d'euros[20], ce qui correspond au treizième plus gros budget de Ligue 2 à égalité avec le Dijon FCO et derrière le SCO Angers, le Stade lavallois et le Stade de Reims lors de la saison 2010-2011[21].
Budget prévisionnel du Nîmes Olympique Saison 2006-2007 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 Budget 2,9 M€[22] 8,3 M€ 8 M€ 8,3 M€ 5,7 M€ Légende : M€ = millions d'euros. Résultat
Le tableau suivant présente un extrait du compte de résultat du Nîmes Olympique depuis la saison 2008-2009. Les droits audiovisuels, qui varient selon le nombre de diffusions de matchs du club ainsi qu'en fonction de son classement final, ainsi que le sponsoring tiennent une part importante dans le budget du club nîmois.
Extrait du compte de résultat du Nîmes Olympique en millions d'euros Saison Championnat Produits Charges Rés. expl. Mutation Rés. net Matchs Spons. Subv. TV Merch. Total Rémun. Total 2008-2009[23] Ligue 2 1,712 1,468 nc 4,352 nc 8,243 5,719 7,976 0,267 0,336 0,471 2009-2010[24] Ligue 2 1,621 1,531 nc 4,424 nc 8,295 5,873 8,578 -0,283 0,57 0,21 Légende : Matchs = recettes matchs avec billeterie, Spons. = sponsors et publicités, Subv. = subventions des collectivités, TV = droits audiovisuels, Merch. = merchandising, Rémun. = rémunérations du personnel
Légende : Rés. expl.[Note 1] = résultat d'exploitation, Mutation[Note 2] = résultat exceptionnel (indemnités de mutation), Rés. net[Note 3] = résultat net.Équipementiers
Erreà, qui fournit les maillots du club nîmois depuis 2002, est le cinquième équipementier qu'ait connu le Nîmes Olympique. L'équipementier français Le Coq Sportif a été le premier d'entre eux. Il est apparu sur les maillots entre 1969 et 1974. S'en suit ensuite l'allemand Adidas présent de 1974 à 1992, actuellement l'équipementier le plus fidèle au Nîmes Olympique. Ont suivi l'équipementier ABM de 1992 à 1998, Umbro lors de la saison 1998-1999 et enfin Hummel jusqu'en 2002.
Sponsors
Les premiers sponsors apparaissent sur les maillots nîmois au début des années 1970, le Nîmes Olympique devenant ainsi le premier club français à arborer une publicité sur le maillot avec l'Olympique de Marseille[25]. En 1970, la maison de couture Cacharel, créée par le nîmois Jean Bousquet, devient pionnière. En 1975, Zan, entreprise originaire du Gard, s'installe sur les maillots durant deux saisons. Zan cède sa place en 1977 à Kindy Chaussettes et ce pendant neuf ans. Ainsi Kindy est actuellement le sponsor le plus fidèle qu'a connu le Nîmes Olympique depuis sa création avec 9 ans d'apparition sur le maillot des Crocodiles. Avec l'arrivée à la présidence de Jean Bousquet lors des années 1980, le club a su trouver de nouveaux sponsors comme l'enseigne de bricolage Catavana, présente jusqu'en 1992. Cacharel revient alors en 1994 avant d'être remplacé par la radio RMC en 1999 puis par le club Perrier du Gard en 2001. Enfin, MacDan est depuis 2003 le seul sponsor présent sur les maillots du club, avec Hespéride, présent depuis 2010.
Lors des matches de Coupe de France, les sponsors sont imposés par la Fédération française de football (en 2010-2011, PMU, Crédit agricole, Carrefour et Pages jaunes[26]).
Effectif professionnel actuel
Joueurs Encadrement technique N° P. Nat.[Note 4] Nom Date de naissance Sélection[Note 5] Club précédent 30 G Cyrille Merville 14 avril 1982 (29 ans) – AC Arles-Avignon 1 G Haidar Al-Shaibani 31 mars 1984 (27 ans) Canada Western Ontario[27] G Gauthier Gallon 23 avril 1993 (18 ans) – Formé au club 16 G Mathieu Michel 4 septembre 1991 (20 ans) – Formé au club 5 D Miodrag Stošić 23 février 1981 (30 ans) – FK Vojvodina 22 D Aurélien Boche 16 septembre 1981 (30 ans) – Amiens SC 20 D Vincent Carlier 20 décembre 1979 (31 ans) – ES Troyes AC 3 D Maxime Poundje 16 août 1992 (19 ans) France -19 ans Girondins de Bordeaux 18 D Benoît Poulain 24 juillet 1987 (24 ans) – Formé au club 21 D Yassine Haddou 21 mai 1989 (22 ans) – Formé au club 4 D Arnaud Farras 27 janvier 1992 (19 ans) – Formé au club 19 D Moussa Sidibé 22 août 1981 (30 ans) – Vannes OC 7 M Komlan Amewou 15 décembre 1983 (27 ans) Togo Strømsgodset IF 17 M Florian Sansone 13 mars 1993 (18 ans) – Formé au club 28 M Abdel Malik Hsissane 28 janvier 1991 (20 ans) – Formé au club 4 M Sébastien Piocelle 10 novembre 1978 (33 ans) – AC Arles-Avignon 23 M Emmanuel Corrèze 9 mars 1982 (29 ans) – AC Arles-Avignon M Olivier Davidas 8 novembre 1981 (30 ans) – Le Havre AC 6 M Jonathan Parpeix 4 mars 1990 (21 ans) – Formé au club 11 M Mouritala Ola Ogounbiyi 10 octobre 1982 (29 ans) Bénin EA Guingamp 8 A Wilfried Niflore 29 avril 1981 (30 ans) – Litex Lovech 15 A Lamine Diarrassouba 1er janvier 1986 (25 ans) – FC Braşov 12 A Seydou Koné 28 mars 1983 (28 ans) – Pau FC 9 A Romain Thibault 6 janvier 1991 (20 ans) – Formé au club 14 A Grégory Dutil 30 décembre 1980 (30 ans) – EFC Fréjus St-Raphaël 10 A Nicolas Benezet 24 février 1991 (20 ans) France -20 ans Formé au club 27 A Issouf Ouattara 7 octobre 1988 (23 ans) Burkina Faso União Leiria 24 A Steve Haguy 24 avril 1981 (30 ans) – Stade lavallois - Entraîneur(s)
- Entraîneur(s) adjoint(s)
- Préparateur(s) physique(s)
- Entraîneur(s) des gardiens
- Kinésithérapeute
- Médecin(s)
- Légende
- P. : Poste
- Nat. : Nationalité
- : Capitaine
- : Joueur prêté par un autre club
- G : Gardien de but
- D : Défenseur
- M : Milieu de terrain
- A : Attaquant
Soutien et image
Relation avec les médias
Le club possède des médias officiels. Il comprend un site officiel nimesolympique.fr[28], un magazine (TV Zine, diffusé par Market Concept, est un programme distribué lors des matchs au Stade des Costières), une page Twitter[29], ainsi qu'une chaîne de télévision sur Internet, NO Web TV. La radio officielle de Nîmes Olympique est la station locale France Bleu Gard Lozère. Radio Nîmes diffuse aussi les matchs du club mais seulement ceux à domicile.
Un magazine hebdomadaire Croco Hebdo est diffusé sur la chaîne locale et câblée TV Sud depuis 2008, date de la montée en Ligue 2[30]. Pour la presse écrite, les journaux régionaux, notamment Midi libre, font quelquefois leur une sur le Nîmes Olympique également en concurrence avec le Montpellier Hérault Sport Club. La Marseillaise réalise aussi une page d'avant-match et de compte-rendu.
Groupes de supporters
Le principal groupe de supporters nîmois est les Gladiators Nîmes créé en 1991, représentant le premier groupe ultras à Nîmes. De nombreux tifos apparaissent lors de matchs importants, notamment lors de Nîmes - Pau FC en National en 2006 pour fêter le quinzième anniversaire du groupe. Les Gladiators Nîmes 91 sont situés en pesage est. En 2010, on dénombre six groupes de supporters officiels : l'Entente des supporters, le Club Central, les Gladiators Nîmes 1991, les Crocos (situé en Tribune Sud), les Red Warriors 2005 (situé en Pesage Ouest) et les West Side 2008. Parmi les supporteurs célèbres du Nîmes Olympique, on peut notamment citer Eugène Saccomano, qui a joué au club en catégorie junior et cadet[31].
Affluence
Le Nîmes Olympique réalise sa meilleure affluence moyenne lors de la saison 1991-1992, saison où le club réalise sa meilleure affluence sur un match contre l'Olympique de Marseille au stade des Costières avec 22 365 spectateurs. Cette saison-là, en moyenne 12 240 spectateurs ont assisté aux matchs à domicile du club. Le club bat son précédent record établi au stade Jean-Bouin lors la saison 1951-1952 avec 11 600 spectateurs en moyenne. Dans ce stade, la meilleure affluence pour un match est réalisée le 3 janvier 1954. Pour la 19e journée de première division, le Nîmes Olympique reçoit puis bat l'Olympique de Marseille devant 15 922 spectateurs[32].
Rivalités
Rivalités au niveau régional et local
Localisation des clubs rivaux L'Olympique d'Alès en Cévennes, longtemps second club du département du Gard, n'a pourtant pas souvent évolué dans la même catégorie que Nîmes, les rares confrontations étaient cependant des matchs très rudes et opposaient les deux traditions du département, l'une plutôt cévenole et l'autre camarguaise.
Lorsque Nîmes à évolué en National dans les années 2000, les supporters du FC Sète, alors dans la même division, ont tenté de faire de cette rencontre un moment à part du championnat du fait de la proximité géographique des deux villes. De même que les supporters du Sporting Toulon Var, lors des saisons 2005-2006 et 2006-2007.
Depuis le début des années 1980, c'est un autre club qui vient monopoliser l'attention des supporters nîmois. Lorsque Louis Nicollin entreprit de relancer le club de football de Montpellier, il s'est appuyé sur les hommes forts du football local, tous issus ou passés par le Nîmes Olympique. Ainsi, pendant la construction de ce club dans les années 1980, beaucoup d'anciens Nîmois vont l'aider à s'agrandir peu à peu. Parallèlement, Nîmes vit des heures difficiles, et les deux clubs commencent à se rencontrer régulièrement en 2e division. Au début des années 1990, la tendance est inversée, Montpellier devient un solide club de D1 tandis que Nîmes oscille dangereusement entre 1er et 2e niveau. Ce sont dans ces années-là que la rivalité entre les deux clubs va devenir importante, Nîmes finit par s'écrouler en 3e division et les rares confrontations entre les deux formations deviennent des plus tendues, à l'image de la demi-finale de la Coupe de France 1996 où le Nîmes Olympique affronte un Montpellier HSC au sommet de sa forme, l'enjeu du match est considérable et la victoire des Nîmois continue à alimenter les rivalités. Les « derbies » deviennent alors objets de toutes les convoitises et chaque épisode voit fleurir son lot de phrases assassines et de rixes parfois violentes[33].
Rivalités au niveau national
Lorsque Nîmes jouait régulièrement les premières places du championnat de France de première division, des années 1950 aux années 1970, l'adversaire principal et naturel était l'Olympique de Marseille. Ces chocs de Méditerranée constituaient alors une affiche importante de la saison entre deux formations réputées pour leurs qualités de jeu ainsi que pour leur engagement.
Nîmes a eu également des rapports difficiles avec d'autres équipes comme l'AS Saint-Étienne. En effet, le 4 mai 1976, l'équipe se rend au Stade Geoffroy-Guichard quelques jours seulement avant la finale de la Coupe des clubs champions européens que Saint-Etienne doit jouer contre le Bayern Munich. Ce match de championnat d'apparence banale va devenir le théâtre d'évènements improbables, avec les blessures de plusieurs joueurs stéphanois handicapant alors les Verts, surnom attribué aux joueurs évoluant à l'AS Saint-Etienne, pour une finale attendue par la France. Quelques jours plus tard, Saint-Étienne s'incline en finale et pour beaucoup Nîmes devient alors le premier responsable.
Autres équipes
Équipe réserve et sections de jeunes
En 2011-2012, l'équipe réserve du Nîmes Olympique évolue en Championnat de France Amateurs 2 dans le groupe F et est entraînée par Jean-François Pien[34]. Elle a remporté le Championnat de France Amateurs 2 en 2006 et fut vainqueur de la Coupe Gard-Lozère en 1959, 1961, 1964, 1966, 1970, 1985, 1988, 1992, 2006 et 2010.
Le Nîmes Olympique comprend nombre de formations de jeunes, des débutants aux juniors. Ces derniers, entraînés actuellement par Grégory Meilhac[35], remportent la Coupe Gambardella en 1961 face au RC Joinville (2-0), en 1966 face au Sporting Club de Toulon (3-2), en 1969 face à l'Entente Sportive Viry-Châtillon (3-0) et en 1977 face au Stade de Reims (3-1).
Les cadets du club, actuellement entraînés par Yannick Dumas[36], ont remporté le titre de champion de France cadets en 1975 et en 1982. Les poussins ont remporté la Coupe nationale des poussins en 1994. Le club a été récompensé, lors de l'année 1982 et de l'année 1988, du Challenge du Meilleur Club de Jeunes.
Steeven Langil, Adil Hermach, Bernard Boissier, René Girard, Michel Mézy, Guy Demel, Cyril Jeunechamp, ou encore Lamine Sakho ont été formés au Nîmes Olympique.
Palmarès des équipes réserves et de jeunes en compétitions officielles Équipe réserve Sections de jeunes - Championnat de France amateur 2 (1)
- Vainqueur : 2006.
- Championnat DH Sud-Est (2)
- Champion : 1956, 1967.
- Coupe Gard-Lozère (10)
- Vainqueur : 1959, 1961, 1964, 1966, 1970, 1985, 1988, 1992, 2006, 2010.
- Coupe Gambardella (4)
- Vainqueur : 1961, 1966, 1969, 1977.
- Finaliste : 2004.
- Championnat national des cadets (2)
- Vainqueur : 1975, 1982[37].
- Coupe nationale des poussins (1)
- Vainqueur : 1994.
Notes et références
Notes
- résultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs. Le
- Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.
- résultat net correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du résultat financier et du résultat exceptionnel, qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts. Le
- Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
- Seule la sélection la plus importante est indiquée.
Références
- (en) 1919-1940 sur ramsgate-fc.co.uk. Consulté le 12 juin 2011.
- (en) France - Listes des classements finaux de la seconde division sur rsssf.com. Consulté le 12 juin 2011.
- Division 2 Groupe Sud 1946 sur footballenfrance.fr. Consulté le 18 juin 2011.
- Racing Paris 2-1 Nîmes - Coupe de France 1949 sur footballdatabase.eu. Consulté le 12 juin 2011.
- Nîmes Ol.-MHSC 1996, sur lequipe.fr
- L'aventure de Cavalli sur rmc.fr
- Cavalli revient sur le maintien sur corsematin.com
- Cavalli mis à pied sur francefootball.fr
- Froger nommé entraîneur de Nîmes sur francefootball.fr
- L2 : le Nîmes Olympique, battu à Metz, descend en National sur midilibre.fr
- Classement de Ligue 1 toutes saisons confondues sur lfp.fr. Consulté le 25 avril 2011.
- Coefficients des clubs 2010/11 sur www.xs4all.nl/~kassiesa/bert/uefa/index.html. Consulté le 25 avril 2011.
- Records du club - Nîmes Olympique sur lfp.fr. Consulté le 26 avril 2011.
- Ligue 2 - SC Bastia Le Sporting doit copier Nîmes sur corsematin.com. Consulté le 26 avril 2011.
- (en) Liste des entraîneurs des clubs français sur rsssf.com. Consulté le 17 avril 2011.
- Grands joueurs Nîmes Olympique sur www.pari-et-gagne.com. Consulté le 10 août 2010
- Jean-Louis Gazeau présente sa prise de La Bastide sur www.nimes.maville.com. Consulté le 6 juillet 2011.
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- Organigramme du Nîmes Olympique sur www.lfp.fr. Consulté le 12 octobre 2010
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- Max Soulier, Le football gardois, Nîmes, Bené, 1969
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