- Néris-les-bains
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Néris-les-Bains
Néris-les-Bains Administration Pays France Région Auvergne Département Allier Arrondissement Arrondissement de Montluçon Canton Canton de Montluçon-Sud Code Insee abr. 03195 Code postal 03310 Maire
Mandat en coursJean-Claude De Pin
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Commentry - Néris-les-Bains Site internet site officiel mairie Démographie Population 2 708 hab. (1999) Densité 82 hab./km² Gentilé Nérisien(ne)(s) Géographie Coordonnées Altitudes mini. 230 m m — maxi. 441 m m Superficie 33,13 km² Néris-les-Bains est une commune française, située dans le département de l'Allier et la région Auvergne.
Sommaire
Étymologie
Néris vient du nom du dieu grec Nérios, divinité personnifiant la source thermale. ( latinisé en Nérius)
Géographie
Histoire
L'époque gauloise: Nériomagos
A cette époque, Néris s'appelle Nériomagos (nom qui vient du nom du dieu Nérios, divinité personnifiant la source thermale) C'est alors une bourgade au commerce florissant, au carrefour de deux axes de passage.
La colonisation romaine: Aquae Nerii
Nérios est latinisé en Nérius, Nériomagos devient Aquae Nerii (les eaux de Nérius) Les eaux sont utilisées à dessein thérapeutique et deux établissements thermaux luxueux sont créés. De nombreux monuments sont construits: temples, thermes, villas... La 8ème légion Augusta y est stationnée vers la fin du Ier siècle et un théâtre amphithéâtre est construit pour offrir aux soldats et aux habitants jeux de cirques et représentations théâtrales. Il reste de nombreux vestiges de cet âge d'or.
Invasions germaniques et époque mérovingienne
Vers 275 après Jésus Christ, les invasions germaniques détruisent une partie de la ville et la population s'enfuit, laissant des trésors monétaires non récupérés. Au IVe siècle, les thermes et les habitations sont en partie réaménagés et occupés à nouveau.
Une nouvelle vague d'invasions détruit à nouveau la ville, dont les ruines seront utilisées comme carrière de pierres par la population mérovingienne. Des blocs de pierre appartenant aux bâtiments publics sont ainsi utilisés pour les sarcophages sous la pyramide de la place de l'église.
L'évangélisation et l'époque carolingienne
Saint Patrocle évangélisa Néris au VIe siècle et y construisit une église et un couvent. L'église romane actuelle date du XIe ou XIIe siècle et a été construite au même endroit que la basilique primitive du VIe siècle, elle même érigée sur les ruines d'un monument romain.
Le roi carolingien Pépin Ier d’Aquitaine, le petit-fils de Charlemagne, séjourna à Néris en 835 et 838.
Le XVIe siècle
La renommée des thermes de Néris grandit. Rabelais les évoque dans Pantagruel (ce qui vaut au collège de Néris le nom de Collège François Rabelais), et Nicolas de Nicolay, géographe du roi Charles IX de France, cite les "Baings de Nérys" en 1569.
Le XIXe siècle
Le nouvel âge d'or de Néris commence quand la Dauphine, Duchesse d'Angoulême, pose la première pierre du nouvel établissement thermal. Les hôtels, le casino et le théâtre sont construits.
Parmi les curistes célèbres, on trouve: Chateaubriand, Musset, Lamartine, l'impératrice Eugénie...
A cette époque on commence aussi des fouilles archéologiques qui permettent de découvrir l'infrastructure de l'Aquae Nerii romaine.
La vie mondaine bat son plein, des fêtes grandioses sont organisées.
Le XXe siècle
Néris devient "ville hôpital" lors de la première guerre mondiale, on y soigne les blessés de guerre.
A la fin de la guerre, les thermes sont à nouveau florissants. En 1930, la ligne de chemin de fer entre Néris et Montluçon entre en service, avec la gare aux pierres de grès rose et au toit multicolore, oeuvre de Louis Brachet. La bourgeoisie et les milieux politiques fréquentent les thermes: la famille Poincaré, Léon Blum...
La seconde guerre mondiale ainsi que les avancées sociales qui l'ont précédées (sécurité sociale et congés payés) donnent à la ville un nouveau visage et une nouvelle clientèle.
Les thermes se sont modernisés et la ville s'est dotée d'un golf, d'un musée archéologique et d'une piscine. Elle s'ouvre de plus en plus au tourisme de santé et met en valeur son patrimoine.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 réélu mars 2008 Jean-Claude De Pin[1] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Les habitants de la communes sont appelés des Nérisiens ou Nérisiennes.[2]
Évolution démographique
(Source : INSEE[3])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2837 2917 2836 2924 2831 2708 Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- église saint Georges des XIe siècle et XIIe siècle
- nécropole mérovingienne sous les pyramides (place de l'église)
- hôtel de ville du XIXe siècle
- ancienne gare, oeuvre de Louis Brachet
- chapelle saint Joseph du XIXe siècle
- thermes et casino du XXe siècle
Personnalités liées à la commune
- Maurice Prou, historien (1861-1930), décédé à Néris-les-Bains où il était en cure.
Anecdotes
- En 1902, le Conseil d'État rend un arrêt « Commune de Néris-les-Bains » dans lequel est précisé qu'en matière de police administrative générale, le maire peut suppléer à une décision du préfet en prenant des mesures « plus rigoureuses » (en l'espèce, relatives aux jeux d'argent).
Voir aussi
Notes et références
- ↑ Conseil général de l'Allier fichier au format PDF consulté le 12 juillet 2008
- ↑ Habitants.fr, « Nom des habitants des communes françaises ». Consulté le 5 décembre 2008
- ↑ Néris-les-Bains sur le site de l'Insee
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