- Mouvement gothique
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Pour Le mouvement architectural néogothique du XIXe siècle, voir Style néogothique.
Ce que l'on désigne par mouvement gothique est une sous-culture apparue entre la fin des années 1970 et le début des années 1980 au Royaume-Uni. Elle est issue des mouvements musicaux punk, post-punk et new wave et s'inspirait initialement du cinéma expressionniste allemand, du fantastique et du roman gothique. Sa forme initiale a ensuite perdu en vitalité, tout en persistant en Europe, alors que le mouvement et son esthétique continuaient de se propager sous des formes légèrement différentes dans le monde entier. Elle se caractérise notamment par un important souci d'esthétisation et de théâtralisation du quotidien, avec un attrait marqué pour les éléments sombres, macabres, parfois provocants. Il existe ainsi un code vestimentaire, la mode gothique, essentiellement basé sur le noir et les couleurs sombres, parfois accessoirisé avec des éléments considérés comme mystiques.
Le mouvement gothique ne doit pas être confondu avec le Gothic revival, qui est un mouvement architectural « néogothique » du XIXe siècle.
Sommaire
- 1 Historique
- 2 Mouvement gothique et idéologies
- 3 Culture
- 4 Notes et références
- 5 Voir aussi
Historique
Racines glam
Lou Reed avec son groupe The Velvet Underground insuffle un côté très sombre dans leur musique. Lorsqu'il débute sa carrière solo, le mouvement glam rock est en pleine ascension en Angleterre en 1972 avec comme figures de proue Marc Bolan et David Bowie. Ces deux derniers chanteurs se crêpent les cheveux, anticipant déjà le look punk de quatre années. Parallèlement à ce courant glam et dans une démarche très différente, la chanteuse d'origine allemande Nico reçoit rapidement[Quand ?] le qualificatif de « gothique » par la presse[réf. souhaitée].
Racines punk (1976-1983)
Après l'explosion du mouvement punk en 1976 et 1977 sont apparus au Royaume-Uni une multitude de groupes de musique incontestablement influencés par ce mouvement, mais mêlant des influences très diverses et poussant l'expérimentation musicale dans des directions nouvelles. Ces groupes très disparates furent regroupés sous le vocable très flou de new wave. Au sein de cette mouvance, certains groupes adoptèrent un style, une apparence et des thèmes semblables qui, bien plus tard, seraient qualifiés de « gothiques » par leur noirceur et leur théâtralité.
Parmi ces groupes, on retrouve Bauhaus, Siouxsie and the Banshees, Joy Division, Birthday Party, The Cure, UK Decay, Killing Joke, Virgin Prunes, partageant un public qui, petit à petit, va adopter lui-même le style de ces groupes. Leurs chanteurs respectifs se mettent tous rapidement à arborer des tenues noires, leurs textes tournent autour de thématiques nihilistes[1],[2]: de la folie[3], du désespoir[4],[5] et de l'aliénation[6] usant fréquemment des doubles sens[7], des références religieuses[réf. nécessaire] et de l'ironie[8]. En dehors de leurs origines punks, ces groupes ont aussi cette particularité de partager pour la plupart des influences communes comme le rock tourmenté de la fin des années 1960 présent dans la musique du Velvet Underground et des Doors.
On ne parle pas encore de « gothique », bien que ce terme ait été ponctuellement employé par des journalistes pour qualifier la musique de Joy Division ou Siouxsie and the Banshees, mais de « positive punk » ou bien encore de « cold wave », terme uniquement employé en France pour qualifier le look qui, à l'époque, reprend les classiques punks comme le mohawk (crête), mais exclusivement en noir et blanc (avec prédominance du noir).
Entre 1982 et 1985, avec l'émergence des soirées batcave à Londres (avec comme figures connues Nick Cave et Marc Almond) et des soirées Sébales à Paris (à l'Opera Night le jeudi soir), une seconde vague de groupes commence à émerger, avec The Danse Society, Play Dead, Southern Death Cult et The Sisters of Mercy qui abandonnent le son new wave des débuts pour quelque chose de plus sombre.
La majorité de ces groupes aura pour originalité de jouer sans batteur, mais d'utiliser une boite à Rythme. Ce sera notamment le cas des March Violets, Red Lorry Yellow Lorry, Skeletal Family et surtout du groupe phare de cette génération : Cocteau Twins. Leur Label 4AD Records sera d'ailleurs l'un des meilleurs du genre[réf. nécessaire] avec des groupes comme Dead Can Dance, Clan of Xymox, This Mortal Coil, Pale Saints ou Ultra Vivid Scene.
Vers la même période apparaît, en Californie, une scène « death rock », pendant américain du rock gothique britannique, avec, comme tête de file, Christian Death.
L'ouverture, en 1982, du club londonien le Batcave marque une nouvelle étape dans la visibilité du mouvement dans les médias et pour le public, et introduit une certaine dose de sensibilité « glam » au mouvement.
Les termes « new wave », « batcave » sont alors les termes les plus employés pour désigner les adeptes du mouvement.
Émergence en tant que mouvement
Après avoir été appliqué d'abord pour qualifier une musique, puis pour qualifier les groupes qui la pratiquaient, le terme « gothique » finit par être donné aux personnes suivant ces groupes et à la sous-culture qu'ils constituent.
À la fin de l'année 1983, la sous-culture gothique a son existence propre. Elle devient indépendante du punk dont elle pouvait être considérée comme un des multiples courants dans les années précédentes.
L'attribution du nom « gothique » à cette scène aura une influence considérable sur son évolution future. En effet, la population constituant les prémices du mouvement s'était agglomérée par affinité culturelle — principalement autour de groupes de musique donc. Dès lors que le mouvement sera appelé « goth », il va attirer tous ceux qui se reconnaissent dans ce vocable. N'ayant eu que peu, ou pas, de contacts préalables avec le mouvement à proprement parler, ces « nouveaux venus » ne partagent que peu de traits communs avec la scène gothique originale. Ce phénomène, encore amplifié par l'émergence du mouvement goth dans les médias et via Internet, aura pour conséquence un formidable enrichissement — allant parfois jusqu'à la dispersion — de ce qui sera considéré, souvent au grand dam des puristes, comme relevant de la « culture gothique »[9].
Évolution
L'année 1985 marque un tournant de la scène gothique au Royaume-Uni, avec la séparation de plusieurs groupes majeurs, comme Bauhaus, UK Decay, Sex Gang Children ou Southern Death Cult, et l'arrivée sur le devant de la scène de groupes plus rock (là où les fondateurs étaient plus punk) tels que The Sisters of Mercy, The Mission UK ou Fields of the Nephilim.
D'autres groupes des premiers temps évoluent vers des directions plus pop ou new wave, comme Siouxsie and the Banshees et The Cure. Le groupe Birthday Party séparé, leur chanteur Nick Cave évoluent désormais vers un côté plus blues et se produit sous le nom Nick Cave & the Bad Seeds.
Émergent également à cette période des groupes produisant une musique lyrique et mélancolique, souvent inspirée de world music et de poésie romantique[réf. souhaitée]. Très influents sur la scène sans en faire réellement partie, les fers de lance de ce nouveau genre sont Dead Can Dance, This Mortal Coil ou Cocteau Twins.
Le déclin
La deuxième moitié de la décennie 1980 vit un déclin du mouvement gothique au Royaume-Uni, certainement imputable à un manque de créativité des groupes restant en activité, malgré quelques sursauts ponctuels comme le remix de Temple Of Love des The Sisters of Mercy avec la participation de Ofra Haza.
Le renouveau venu de l'Allemagne avec la musique darkwave (1990)
À la fin de la décennie 1980 et au début des années 1990, l'Allemagne qui, jusqu'ici, n'avait produit que peu de groupes d'importance (hormis entre autres Xmal Deutschland, Malaria!), voit surgir une vague de nouveaux artistes (et leur public) qui sera cataloguée sous le vocable « dark wave », sans toutefois que celui-ci ne revête une identité artistique particulière.
En effet, dans ce mouvement, certains demeurent (tout d'abord) dans la droite ligne du rock gothique le plus orthodoxe comme Love Like Blood ou Garden of Delight alors que d'autres teintent leurs racines gothiques d'Electro et de musique industrielle (Project Pitchfork, Deine Lakaien, Girls Under Glass).
Le groupe emblématique de ce véritable « revival » de la scène gothique : Das Ich, projet électronique puisant son inspiration dans la culture allemande, utilisant entre autres des références bibliques (Kain und Abel, Jericho) ou philosophiques (Die Propheten, Gottes Tod).
Le mouvement aujourd'hui
Musique : rapprochement avec les scènes électronique et industrielle
À la fin des années 1980, l'avènement de la techno rend dépassé tout mouvement ou référence apparentés au rock, les reléguant du devant de la scène à l'état de scènes alternatives, les disques deviennent plus difficiles à trouver, les concerts sont plus rares et les salles plus petites. Cette situation alimente un sentiment ambigu de la part du public souvent complètement réfractaire aux musiques électroniques, partagé entre la frustration d'avoir perdu un état de reconnaissance commerciale et le plaisir de l'appartenance à un nombre limité de connaisseurs[réf. nécessaire].
Du fait de ce contexte musical et historique peu propice, ce rapprochement est surtout dû à la concordance des thématiques abordées, au-delà de la coloration musicale des groupes. Ce sont bien les thématiques abordées qui furent reconnues comme similaires et qui posèrent les bases du rapprochement avec ces deux scènes[réf. nécessaire].
Néanmoins l’avènement de l’électronique de façon propre à l’esprit gothique a rapidement évolué. Probablement grâce à l’héritage culturel et musical de l’indus Punk révolu, par défiguration, des groupes allemands par exemple Diary of Dreams ont su renverser l’innocence figée du mouvement techno. Depuis la deuxième moitié de la décennie des années 2000, à en croire le nombre de soirées dédiées et le nombre de formations musicales, l’électro défigurative ou l'électro gothique est très appréciée de la nouvelle génération, dite aussi « Cyber » du mouvement gothique. Quelques groupes tels que EXT!ZE, X-RX ou encore Noisuf-X se sont établis comme groupes phares de la sous-culture cyber-gothique.
Imaginaire: rapprochement avec la communauté rôliste
La communauté rôliste, évoluant traditionnellement dans des univers heroic fantasy, investira massivement les thématiques sombres contemporaines à partir du début de années 1990 avec la parution du jeu Vampire : la Mascarade. Ce jeu fait évoluer ses héros dans un univers qui se définit comme « gothic-punk » [10] et la première édition des règles est émaillée de citations de groupes comme Killing Joke ou The Sisters of Mercy jetant un pont thématique, musical et même vestimentaire via la Camarilla, version grandeur nature de Vampire.
L'impact sur la société
Le mouvement gothique évolue généralement en marge de la société. Pour cette raison, il existe une multitude de sites communautaires gothiques sur internet.
Les stéréotypes du gothique sont parfois utilisés à des fins humoristiques par des gothiques eux-mêmes. Il existe ainsi des sites internet qui diffusent l'image d'un gothique ridicule, concentrant en lui tous les clichés du mouvement[11].Controverse autour du gothisme
Un thème récurrent est celui du gothisme : un nombre croissant de voix se réclamant du mouvement gothique s'élève pour mettre en avant un ensemble de valeurs constituant un esprit gothique, ou une idéologie nommée gothisme. Ce néologisme serait une résultante possible de la médiatisation et l'émancipation du public à la fin des années 1990, début des années 2000 pour cette sous-culture. Il désigne, à ses dépens, une vision caricaturale du mouvement et dresse un portrait stéréotypé de ses sympathisants afin de satisfaire les interrogations populaires et médiatiques[réf. nécessaire].
Mouvement gothique et idéologies
Politique
Le mouvement dans son ensemble est apolitique, ce qui signifie qu'il n'existe pas d'idéologie « officielle » d'un mouvement qui ne s'est pas construit autour d'un positionnement politique. Cela signifie également qu'au niveau individuel, il est possible de rencontrer toutes les tendances politiques imaginables. D'un point de vue médiatique, les groupes gothiques sont souvent décrits comme d’extrême gauche ou d’extrême droite, souvent sans réel lien avec les idées des individus des dits groupes.
Des liens entre le mouvement gothique et l'extrême-droite ?
Le mouvement gothique est fréquemment pointé comme étant un bastion possible de l'extrême droite. En tant que mouvement volontiers contestataire, il est souvent le lieu d'expression radicale de revendications politiques ou sociales de différents bords, mais portant généralement sur des questions de moeurs (revendications sexuelles, vestimentaires, spirituelles...).
Certaines œuvres, à l'image de la chanson Killing an Arab de The Cure, ont été comprise de façon très éloignée de ce que leur auteur souhaitait exprimer. Ainsi, pour le morceau de The Cure, les paroles et le titre étaient en fait inspirées du roman L'Étranger d'Albert Camus et n'étaient en rien un appel au meurtre raciste. Des comportements et tenues provocantes tels que ceux Siouxsie Sioux ont aussi été interprétés comme étant un signe d'appartenance extrémiste. En ce qui concerne Siouxsie, celle-ci a porté successivement le brassard à croix gammée (à la mode punk) et l'Étoile de David (période Israël). L'extrémisme résiderait donc davantage dans l'envie de provoquer par tous les moyens, plutôt que dans une réelle adhésion à une quelconque idéologie liée à l'extrême droite. [réf. nécessaire]
Cette radicalité dans la manière de s'exprimer serait donc globalement mal comprise, et les signes de celle-ci seraient fréquemment confondus avec les messages en eux-mêmes. En cela, le mouvement gothique pourrait être rapproché des mouvements punk et sataniste, qui connaissent le même type de biais.
Ainsi un amalgame hâtif entre nazisme, satanisme et mouvement gothique serait fréquemment véhiculé par une frange de médias en quête de sensationnel. Cela ne témoignerait que d'une profonde méconnaissance du sujet[12], alimenté en partie par des ecclésiastiques procédant par raccourcis comme Benoît Domergue[13],[14] voire par certains auteurs comme Jean-Yves Camus[15], Jacky Cordonnier[16] ou Paul Ariès[17]. Reste cependant une certaine équivoque sur une partie de la scène néofolk qui rejaillirait couramment sur le mouvement gothique auquel elle est liée. Elle s'expliquerait de façon plus générale par la forte politisation de la scène industrielle, qui abrite des revendications de tous bords et souvent exacerbées.
Politisation à gauche
Les racines punk du mouvement favorisent une sensibilité à l'idéologie anarchiste. Certains groupes goths ou assimilés (Project Pitchfork, New Model Army, Skinny Puppy...) ont un discours engagé (écologistes, altermondialistes, anti-libéral, etc.).
Il existe une perméabilité avec la scène industrielle, qui est très politisée dans de multiples tendances (une partie de cette scène considère la politique comme un sujet musical de choix, voire la musique comme un objet politique à part entière)[réf. nécessaire].
Spiritualité
Dans ses fondements, le mouvement gothique n'a pas de lien direct avec aucune religion en particulier. S'il n'est pas rare de rencontrer des gothiques se réclamant d'une confession religieuse, on observe généralement une attitude assez critique vis-à-vis des religions établies. L'agnosticisme et l'athéisme sont des tendances fortement représentées. Ainsi, malgré ses similitudes avec le satanisme (similitude notamment esthétique), le mouvement gothique ne saurait y être assimilé. Ce qui n'empêche pas pour autant que certains gothiques puissent se réclamer du satanisme de façon individuelle. L'essentiel de l'amalgame viendrait en grande partie d'une pratique commune au deux mouvements, à savoir le détournement ostentatoire de symboles religieux et spirituels. Dans les deux cas, ce détournement de symboles, souvent judéo-chrétiens (crucifix, soutane, étoile de David) est fréquemment présenté comme étant une forme de critique de ces dogmes. On peut noter que certains gothiques (ou assimilés) se passionnent pour l'ésotérisme et/ou l'occultisme. Il est donc possible de rencontrer des individus ayant développé des croyances bien spécifiques, comme le paganisme ou la wicca. Aux États-Unis, il existe une forte communauté gothique protestante intégriste.
[réf. nécessaire]
Culture
Musique
Article détaillé : Musique gothique.Esthétique
L'esthétique gothique a évolué au fur et à mesure des différents apports musicaux de son histoire. Si le macabre et le sombre en général furent et sont d'actualité, la principale raison est la volonté de la mouvance de jouer (et déjouer) des codes dominants en vigueur, en particulier dans les tabous. Ce qui est considéré comme morbide est donc avant tout provocateur. Influencé par le romantisme du XIX° et toute la littérature qui s'y rattache, la mouvance gothique imprègne son esthétisme de tout ce qui, de près ou de loin, dérange: la mort, les idées politiques extrêmes, le paganisme, l'anti-religieux monothéiste, la sexualité (et notamment l'androgynie). Globalement, l'expression exacerbée et démonstrative de tout sentiment reste dominante dans l'esthétique.
Article détaillé : Mode gothique.Usage de la symbolique ésotérique
De l'inspiration médiévale
Le noir comme couleur de fond
Parmi les constantes esthétiques du mouvement on observe l'usage du noir. Il s'agirait notamment à symboliser la marque du passage du temps, une sorte de mélancolie éternelle, la prégnance du romantisme noir, l'époque médiévale, victorienne ou encore l'imaginaire fantastique. Les symboles fréquents sont le corbeau (liberté, solitude), la chauve-souris (romantisme noir).
De l'importance du corps
Dans les canons de l'esthétique gothique, la vision du corps est fréquemment transfigurée. Il existe une forme d'idéalisation esthétique corporelle qui fait que le corps devient un lieu de recherche artistique à part entière. Ce qui est mis en valeur dans cette vision du corps est souvent en rupture avec les canons de la société. Tout est entretenu au millimètre près: coiffure, maquillage, vêtements, bijoux. L'humain devient une œuvre d'Art en perpétuelle mutation.
Drapeau gothique
Un drapeau a vu le jour en France en 2010. Représentant une rose sur fond noir accompagnée de la légende "the gothic" en fancy card text, ce drapeau n'est pas à l'heure actuelle reconnu comme emblème du mouvement goth.
Cinéma
- The Rocky Horror Picture Show, de Jim Sharman (1975)
- Gothic, de Ken Russell (1987)
- Edward aux mains d'argent de Tim Burton (1991)
- Dracula de Francis Ford Coppola (1992)
- La Famille Addams de Barry Sonnenfeld (1992)
- Entretien avec un vampire de Neil Jordan (1994)
- Giorgino de Laurent Boutonnat (1994)
- The Crow de Alex Proyas (1994)
- Sleepy Hollow de Tim Burton (1999)
- L'Étrange Noël de monsieur Jack de Henry Selick (1993)
- Underworld de Len Wiseman (2003)
- May de Lucky McKee (2004)
- Les Noces funèbres de Tim Burton (2005)
- Regarde-moi de Étienne Perrin (2007)
- Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street de Tim Burton (2008)
Littérature
Auteurs ayant un lien direct avec le mouvement
- Poppy Z. Brite
- Neil Gaiman
- Daniel Handler (connu aussi sous le pseudonyme de Lemony Snicket)
- Storm Constantine
- Sire Cédric
Auteurs dont le mouvement se réclame
- Antonin Artaud
- Anne Rice
- Gertrude Atherton
- Charles Baudelaire
- James O'Barr
- Ambrose Bierce
- Algernon Blackwood
- Lord Byron
- Joseph Delaney
- Lord Dunsany
- Johann Wolfgang von Goethe
- William P. Hodgson
- Ernst Theodor Amadeus Hoffmann
Éditeurs
- Éditions de l'Oxymore
- Éditions Nuit d'avril
- Éditions Le Calepin Jaune
Arts plastiques
Artistes appréciés bien que n'ayant pas de lien direct avec le mouvement :
- Aubrey Beardsley
- Zdzisław Beksiński
- William Blake
- Jérôme Bosch
- Gerald Brom
- Jean-Marc Dauvergne
- Gustave Doré
- Leonor Fini
- Victoria Francés
- Caspar David Friedrich
- Sandrine Gestin
- H.R. Giger
- John Howe
- Dave McKean
- Gustave Moreau
- Séverine Pineaux
- Le mouvement préraphaélite dans son ensemble
- Odilon Redon
- Luis Royo
- Nathalie Shau
Arts photographiques
- Annie Bertram - Allemagne
- Viona Ielegems - Belgique
- Nadja Lev - États-Unis
- Stéphane Lord- Canada
- Joel-Peter Witkin - États-Unis
- Frédéric Troullier - France
- Simon Marsden - Angleterre
- Tricia Arte - Canada
- Nbpix photographie - France
Presse et webzines
Allemagne
- Transmission Magazine
- Crawling Tunes Magazine
Belgique
- Side-Line
Espagne
France
Portugal
Royaume-Uni
- Subculture Magazine
États-Unis
- Drop Dead Magazine
- Echo Immortalis
- GOTH Magazine
- Gothic Beauty Magazine
Notes et références
- The Cure "100 years"
- Killing joke the fall of because
- Siouxsie and the Banshees "Christine"
- The Cure "Faith"
- Joy Division "Isolation"
- Bauhaus "the hair of the dog"
- Siouxsie and the Banshees "Hong Kong Garden"
- couverture de l'album What's THIS for....! de Killing Joke
- (en) An Early History of Goth - Scathe Web
- (en) Mark Rein Hagen, "Vampire the masquerade", White wolf publishing, 1991, 1re éd. (ISBN 0-9627790-6-7)
- Crobard, webzine d'ethnologie urbaine par l'humour noir et la BD.
- Article de presse ou est fait l'amalgame entre gothique, metal, satanisme et nazisme, L'Express du 20 avril 2006.
- ISBN 2-86839-931-2 La musique extrême, un écho surgi des abimes, culture barock et gothic flamboyant, deuxième édition, Père Benoît Domergue, Éditions François-Xavier De Guibert, 2004, p. 59-84.
- ISBN 2-84863-034-5 Culture jeune et ésotérisme, vers une dérive antichriste de la culture des jeunes ?, Père Benoît Domergue, Éditions bénédictines, 2005, p. 55-63.
- Jean-Yves Camus, Les essentiels Milan, 1996, p. 38. ISBN 2-84113-496-2 L’Extrême droite aujourd’hui,
- Analyse de l'ouvrage « Les Dérives Religieuses. Astrologie, Occultisme, Spiritisme, Nouvel Âge, Halloween, Sorcellerie, Satanisme. ».
- Analyse de l'ouvrage « Satanisme et Vampyrisme. Le livre noir ».
Voir aussi
Télévision
Ces dernières années sont apparus, en plus d'Emily the Strange, deux personnages féminins en dessins animés grand public : Ruby Gloom ([1]) et Creepie faisant découvrir aux enfants un univers gothique moins sombre et plein d'humour. Le personnage d'Abigail Sciuto dans la série grand public NCIS contribue aussi à donner une image plus accessible et sympathique des gothiques en cassant l'image péjorative que la société se fait de ce mouvement.
Bibliographie
Livres francophones
- Carnets Noirs : Acte 1, La scène internationale de Mario Glénadel, Christophe Lorenz, Stéphane Leguay, Olivier Steing et Alyz Tale (Éditions : K-Inite - 2003 - ISBN 2-915551-01-4)
livre sur le mouvement gothique (musique, culture, histoire).
- Gothic : la culture des ténèbres de Gavin Baddeley (Éditions : Denoel - 2004 - ISBN 2-207-25625-1)
Un panorama de la culture gothique des origines à nos jours qui explore tous les aspects du cinéma, de la musique, de la littérature, du body-art et de la mode vestimentaire (traduction française du livre Goth Chic: A Connoisseur's Guide to Dark Culture).
- Les Goths : Petit précis d'ethnologie urbaine de The Crobard (Éditions : K-Inite - 2004 - ISBN 2-915551-00-6)
livre parodique et humoristique sur les goths et le mouvement gothique.
- Goth : Le romantisme noir de Baudelaire à Marylin Manson, ouvrage collectif sous la direction de Patrick Eudeline (Éditions : Scali - 2005 - ISBN 2-35012-024-4)
- Génération Extrême - 1975-1982, du punk à la cold-wave de Frédéric Thébault (Éditions : Camion Blanc - 2005 - ISBN 2-910196-94-1)
ouvrage présentant un panorama des mouvements musicaux de l'époque, comprenant un chapitre sur les débuts du mouvement gothique. (site web).
- Le Milieu gothique : Sa construction sociale à travers la dimension esthétique de Antoine Durafour (Éditions : Le Manuscrit - 2005 - ISBN 2-7481-5794-X)
- Carnets Noirs : Acte 2, La scène francophone de Mario Glénadel, Stéphane Leguay, Olivier Camus & Ambre (Éditions : E-dite - 2006 - ISBN 2-84608-177-8)
livre sur le mouvement gothique francophone (musique, culture, histoire).
- Obskure Opus I : Chroniques des Musiques Sombres du Collectif Emmanuel Hennequin (Auteur), Nicolas Pingnelain (Auteur), Samuel Étienne (Auteur), Max Lachaud (Auteur), Frederick Martin (Auteur), Sylvain Nicolino (Auteur), Marjory Salles (Auteur), Stéphane Burlot / Jeanne Saint-Julien (Photographies) de Mick Mercer (Préface) (Éditions : K-Inite - 2007 - ISBN 2-915551-08-1)
Consacré aux musiques dark au sens le plus large du terme (Gothic, Darkwave, Indus, Electro, Metal, Ambient...), ce premier volet aborde en profondeur l'itinéraire de certains artistes clefs comme de mouvements entiers.
- Le Dictionnaire gothic de Patrick Eudeline et Gabriel Gay (Éditions : Scali - 2007 - ISBN 2-35012-188-7)
- Le cinéma gothique un genre mutant de Valerie Palacios (Éditions : Camion Noir - 2009)
Livres anglophones
- Gothic Rock : Black Book de Mick Mercer (Éditions : Omnibus Press - 1988 - ISBN 0-7119-1546-6)
- All You Need to Know About Gothic Rock de Mick Mercer (Éditions : Pegasus Publishing - 1991 - ISBN 1-873892-01-2)
- Gothic Rock de Mick Mercer (Éditions : Cleopatra Records - 1993 - ISBN 0-9636193-1-4)
- Hex Files : The Goth Bible de Mick Mercer (Éditions : B.T. Batsford Ltd - 1996 - ISBN 0-7134-8033-5 / Overlook Press - 1997 - ISBN 0-87951-783-2)
- Gothic: Four Hundred Years of Excess, Horror, Evil and Ruin de Richard Davenport-Hines (Éditions : North Port Press - 1999 - ISBN 0-86547-590-3)
- 21th Century Goth Book de Mike Mercer (Éditions : Reynolds & Hearn - 2002 - ISBN 1-903111-28-5)
- Goth Chic : A Connoisseur's Guide to Dark Culture de Gavin Baddeley (Éditions : Plexus Publishing - 2002 - ISBN 1-85973-600-9)
- Goth : Identity, Style and Subculture de Paul Hodkinson & Fabrice Virgili (Éditions : Berg Publishing - 2002 - ISBN 0-85965-308-0 / ISBN 1-85973-605-X)
- The Dark Reign of Gothic Rock : In The Reptile House with The Sisters of Mercy, Bauhaus and The Cure de David Thompson (Éditions : Helter Skelter Publishing - 2002 - ISBN 1-900924-48-X)
- The Goth Bible : A Compendium For The Darkly Inclined de Nancy Kilpatrick (Éditions : Plexus Publishing - 2004 - ISBN 0-85965-365-X)
- What is Goth? de Voltaire (Éditions : Weiser Books - 2004 - ISBN 1-57863-322-2)
- Paint It Black : A guide to Gothic Homemaking de Voltaire (Éditions : Weiser Books - 2005 - ISBN 1-57863-361-3)
Livres germanophones
- Die Gothics - Weiß wie Schnee, Rot wie Blut und Schwarz wie Ebenholz de Klaus Farin & Kirsten Wallraff (Éditions : Thomas Tilsner Verlag - 1999 - ISBN 3-933773-09-1)
- Gothic! de Peter Matzke & Tobias Seeliger (Éditions : Schwarzkopf & Schwarzkopf - 2000 - ISBN 3-89602-332-2)
- Gothic 2 de Peter Matzke & Tobias Seeliger (Éditions : Schwarzkopf & Schwarzkopf - 2002 - ISBN 3-89602-396-9)
- Das Gothic- und Dark Wave-Lexicon : Die schwarze Szene von A -Z de Peter Matzke & Tobias Seeliger (Éditions : Schwarzkopf & Schwarzkopf - 2003 - ISBN 3-89602-522-8)
- Schattenwelt Helden und Legenden des Gothic Rock de David Thompson (Éditions : Medium Buchmarkt GmbH - 2004 - ISBN 3-85445-236-5)
- Das Charisma des Grabes - Stereotyp und Vorurteile in Bezug auf jugendliche Subkulturen am Beispiel der Schwarzen Szene de Roman Rutkowski (Éditions : Books on Demand GmbH - 2004 - ISBN 3-8334-1351-4)
- Schwarze Szene. Live-Fotografie 2003 - 2005 de Tim C. Rochels (Éditions : Schwarzkopf & Schwarzkopf - 2005 - ISBN 3-89602-636-4)
- Die Welt der Gothics - Spielräume düster konnotierter Transzendenz de Klaus Neumann-Braun & Axel Schmidt (Éditions : Vs Verlag - 2005 - ISBN 3-531-14353-0)
Bandes dessinées
- Gothic Girl de Sophie Teissier (Auteur) et Ricardo Manhaes (Illustrations) (Éditions : Jungle - 2007 - ISBN 2-87442-464-1)
- Emily Strange de Rob Reger comics de Dark Horse
- Nemi de Lise Myhre
Articles connexes
- Wave-Gotik-Treffen (Rassemblement mondial annuel du mouvement à Leipzig)
- Musique gothique : (Batcave, Coldwave, Darkwave, Death rock, Rock gothique, Horror punk, Gothabilly, Néoclassique…)
- Mode gothique (Gothic Lolita…)
- Culture de jeunesse
Liens externes
- Catégorie gothique de l’annuaire dmoz
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