- Siouxsie Sioux
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Siouxsie Sioux Siouxsie Sioux à Edinburgh, mars 1980Surnom Siouxsie Nom Susan Janet Ballion Naissance 27 mai 1957
Chislehurst - Royaume-UniGenre musical Alternative Rock, Post-Punk Années d'activité Depuis 1976 Labels Polydor, Sioux records, Universal Site officiel www.siouxsie.com Entourage Siouxsie and the Banshees
The CreaturesSiouxsie Sioux, [prononcez Sou-zie Sou], (de son vrai nom Susan Janet Ballion née le 27 mai 1957 à Chislehurst), est une chanteuse britannique, connue pour avoir co-fondé les groupes de rock Siouxsie and the Banshees (1976–1996) et The Creatures (1981–2004). Elle a aussi chanté avec d'autres artistes comme Morrissey[1] ou John Cale[2]. Depuis 2004, elle officie en solo. Son premier album sous le seul nom de Siouxsie, Mantaray, est sorti en 2007.
Siouxsie est considérée comme « une des artistes britanniques les plus influentes de la scène rock[3] ». Ses chansons ont notamment été reprises par LCD Soundsystem[4], Massive Attack[5], Jeff Buckley[6] et Tricky[7]. Ses disques ont aussi été salués par une multitude d'autres artistes dont PJ Harvey[8] et TV on the Radio[9].
Sommaire
Enfance et Adolescence
Née d'une mère anglaise et d'un père belge wallon, Susan Janet Ballion passe la majeure partie de son enfance dans la banlieue de Londres. Les heurts violents entre ses parents y rythment les journées. Pour fuir la réalité, Susan se crée un monde parallèle où elle joue avec des tenues d'indiens Sioux américains aux côtés de ses plus deux fidèles compagnons, des félins qui ne la quittent pas d'une semelle. Elle simule des tentatives de suicide en laissant tomber des livres dans sa chambre pour attirer l'attention de son entourage. Elle est une "latch key child", une fillette livrée à elle-même qui porte une clef autour du cou pour rentrer chez elle après l'école. Sa mère, secrétaire, subvient aux besoins matériels de la famille et doit s'occuper de tout au sein de la maison, son père étant alcoolique et inapte à travailler depuis des années. Cela a des conséquences : on lui apprend à cacher les choses et à ne ramener personne à la maison. Un côté positif ressort quand même de cette situation : sa mère devient un modèle d'émancipation pour la jeune fille qui admire en elle sa force et son abnégation. Les sentiments que Susan a par contre envers son père, sont plus mitigés, oscillant entre amour et haine. Elle ne comprend pas pourquoi il se laisse irrémédiablement aller. Pourtant, quand il est sobre, elle arrive à partager avec lui quelques moments de complicité où il lui fait part de son amour pour les livres de Sartre et des écrivains français. Elle le perd cependant prématurément en pleine adolescence à l'âge de quatorze ans. Face à cette perte et au sentiment d'injustice qui s'ensuivit, elle se révolte et quitte un temps le domicile puis teste son entourage en portant des vêtements provoquants, suscitant le rejet de ses voisins. Dès lors, elle n'aura qu'une seule idée en tête : quitter cette banlieue trop conformiste à son goût.
Déjà à cette période, la musique occupe une place importante dans son existence. Ses artistes préférés sont des outsiders en marge du système : David Bowie, Lou Reed et Marc Bolan. Lors d'un concert de Roxy Music, la jeune femme rencontre Steven, un garçon avec qui elle se lie d'amitié.
Fin 1975 - début 1976, les deux jeunes gens s'intéressent avec des amis aux débuts prometteurs des Sex Pistols, quand ceux-ci se produisaient encore dans des écoles de beaux-arts devant un public très restreint. Ils sympathisent avec ces apprentis musiciens et leur manager Malcom McLaren puis assistent à la majeure partie de leurs concerts, autour de la capitale. La journaliste Caroline Coon leur colle rapidement sur le dos l'appellation Bromley Contingent car ces adolescents viennent tous pour la plupart de Bromley, une ville située à la périphérie de Londres. Prenant conscience que quelque chose d'important est en train de se passer, Susan et Steve caressent à leur tour l'idée de fonder un groupe.
Les débuts sur scène
Le 20 septembre 1976, une opportunité se présente enfin à eux. On leur offre la possibilité de donner leur premier concert au festival punk 100 Club de Londres. Susan choisit avec Steven le nom de Suzie and the Banshees et les deux comparses se présentent sur scène avec deux musiciens uniquement engagés pour la soirée, Marco Pirroni à la guitare et un certain Sid Vicious à la batterie.
Sur scène, Siouxsie incarne d'emblée l’image d’une femme puissante, sexuellement provocante, libérée des dictats et des normes sociales. Avec cette prestation, elle inaugure une nouvelle ère pour les femmes en musique, comme Viv Albertine des Slits l'expliquera par la suite :
« Siouxsie est apparue sur scène en maîtrisant son sujet, donnant l'impression de tout contrôler, avec une confiance inébranlable en elle. Ca m'a époustouflée. Elle faisait quelque chose que je n'avais osé rêver. Elle est montée sur scène, l'a fait et cela a littéralement occulté le reste du festival pour moi. Je ne peux même pas me souvenir d'autre chose mis à part cette prestation[10]. »
Le 1er décembre, Siouxsie se retrouve malgré elle au centre d'un scandale qui va à tout jamais changer le visage de la musique pop. Invitée par Malcom McLaren pour être aux côtés des Sex Pistols lors d'un show télévisé[11], elle taquine à la fin l'animateur en lui répondant : "j'ai toujours voulu vous rencontrer". Celui-ci ne saisissant pas la plaisanterie, surenchérit et flirte avec elle ; ce qui provoque une succession de jurons de la part du guitariste Steve Jones qui le traite en direct de tous les noms d'oiseaux possibles. Cet écart de langage sans précédent sur une chaîne anglaise va générer un tollé dans la presse avec des unes de journaux à grand tirage. Siouxsie apparaît ainsi en première page du Daily Mirror avec la légende A punk shocker (Un trublion punk). Ceci a un effet immédiat : du jour au lendemain, le terme "punk rock" passe du statut d'anonymat quasiment le plus complet (excepté pour les lecteurs de la presse musicale), à celui de mots courants, connus de tous grâce aux médias généralistes qui vont donner une vitrine inespérée aux protagonistes de cette scène, à peine naissante[12].
Dès le début de l'année suivante, Siouxsie et Steven Severin réactivent les Banshees. Ils recrutent pour cela de nouveaux musiciens et égrènent toutes les salles de concert du pays. Ils acquièrent très vite une renommée suffisamment importante pour que John Peel les invite à enregistrer une de ses célèbres Peel Session.
Avec Siouxsie and the Banshees
Article détaillé : Siouxsie and the Banshees.Au cours de l'été 1978, le groupe qui s'appelle désormais Siouxsie and the Banshees sort son premier single Hong Kong Garden. Avec sa mélodie entêtante jouée sur un xylophone et une production de Steve Lillywhite, ce titre se hisse à la septième place des charts anglais. Leur premier album The Scream paraît peu de temps après. Le journal Sounds le sacre meilleur premier album de l'année 1978[13]. Dans le NME, Nick Kent écrit[14] ; « Le groupe sonne comme un héritage unique du Velvet Underground mélangé à une bonne part de l'ingéniosité de Can, époque Tago Mago ». Il poursuit ensuite ; « Sûrement, le traditionnel son (guitare, basse, batterie) n'a jamais été utilisé de façon si peu orthodoxe et avec des résultats aussi remarquables. ». L'album marque durablement les esprits et vingt ans plus tard, Massive Attack reprendra la musique de Metal Postcard sur la BO du film The Jackal [15]. En 1979, l'album Join Hands reçoit de bonnes critiques toutefois nuancées par l'intrusion de la chanson The Lord's Prayer[16].
En 1980, l'arrivée de nouveaux musiciens change la donne. Le guitariste John McGeoch de Magazine apporte des colorations plus lumineuses à la musique et le batteur Budgie, ancien membre de The Slits, propose un jeu plus fourni avec parfois des accents reggae. Sur l'album Kaleidoscope, le groupe prend une nouvelle orientation musicale avec des morceaux plus pop et plus mélodieux. Le Melody Maker décrit le single Happy House comme de la "superbe pop" avec des "guitares liquides" et encense le single suivant, Christine[17]. Siouxsie effectue aussi une brève incursion dans l'électro avec le morceau Red Light.
En 1981 sort Juju, avec les singles Spellbound et Arabian Knights qualifiés de "merveilles pop" par The Guardian[18]. Dans la même année, Siouxsie forme un deuxième groupe The Creatures avec le batteur Budgie. Sur le ep Wild Things, le duo élabore une musique reposant davantage sur le mariage voix et rythmes.
Article détaillé : The Creatures.En 1982, la presse britannique est dithyrambique lors de la sortie de A Kiss in the Dreamhouse, un album novateur, psychédélique et expérimental des Banshees, enregistré en partie avec des arrangements de cordes[19],[20]. Le NME conclut sa chronique en promettant à ses lecteurs ; « Cette musique vous coupera le souffle. »[21] Sur le single Slowdive, Siouxsie flirte avec des rythmes dance : ce morceau sera d'ailleurs repris plus tard par LCD Soundsystem[22]. Siouxsie et Budgie publient ensuite le premier album des Creatures, Feast avec le hit-single Miss The Girl. Enregistré à Hawaï, ce disque se distingue des autres productions par ses sonorités ethniques.
Après le départ de John McGeoch, Robert Smith de The Cure devient le guitariste officiel des Banshees de 1982 à 1984. Il enregistre avec eux le simple Dear Prudence puis le DVD live Nocturne filmé à Londres en septembre 1983 et enfin l'album studio Hyaena.
Avec le guitariste suivant John Carruthers, Siouxsie publie Tinderbox en 1986, décrit comme "urgent" et "intense" par le critique David Cleary[23]. L'album suivant Through the Looking Glass est constitué de reprises à l'instar du Pins Up de David Bowie.
L'année 1988 marque un changement important avec le hit-single Peek-A-Boo et sa production aux accents hip-hop syncopés. Basé au départ sur des samples, ce titre avant-gardiste, marie les genres avec du hip-hop et du rock psychédélique. Encensé par la presse, Peek-A-Boo est un morceau qui fait bouger et qui attire un public plus large[24]. L'artisan de ce nouveau son est leur producteur Mike Hedges qui utilise sa console comme un véritable instrument. L'album qui l'accompagne, Peepshow, renoue avec des climats plus sombres : à sa sortie, le mensuel anglais Q Magazine lui attribue la note maximale de 5 étoiles sur 5[25],[26]. La ballade élégiaque "The Last Beat Of My Heart", considérée par les journalistes comme le pinacle de l'album, sort en single peu de temps avant noel[27],[28],[29].
En 1989, elle sort un nouvel opus des Creatures, Boomerang enregistré en Espagne en Andalousie. Pour Libération, « l'utilisation de l'espace atteint parfois la perfection » sur ce disque où « on découvre chez Siouxsie une chaleur, un feeling tout en courbes à la sombre suavité, qu'on ne soupçonnait pas » [30]. Boomerang comporte des arrangements de cuivres sur plusieurs titres dont le bluesy Killing Time qui sera repris par la suite par Jeff Buckley[31].
En 1991, Siouxsie enregistre avec les Banshees Superstition en compagnie du producteur Stephen Hague, connu pour avoir précédemment travaillé avec New Order. Le premier single Kiss Them For Me se classe dans le top 20 des charts nationaux américains. Cette année-là, elle se marie avec Budgie juste avant de repartir sur les routes et participer à la première édition du festival Lollapalooza. En 1992, elle compose la chanson Face To Face pour la B.O du film Batman Returns, à la demande du réalisateur Tim Burton.
Après des tensions internes au groupe, les Banshees se séparent peu de temps après la sortie de leur dernier album studio, The Rapture co-produit en partie avec un ex-membre du Velvet Underground, John Cale.
La fin des Banshees et le début d'une nouvelle ère
À partir du milieu des années 1990, la chanteuse entreprend une série de collaborations avec d'autres artistes.
En 1994, elle enregistre un single Interlude en duo avec l'ex-chanteur des Smiths, Morrissey : la chanson est une reprise d'un morceau de Georges Delerue composé à l'origine pour une chanteuse des années 1960, Timi Yuro.
L'année suivante, Siouxsie travaille avec le compositeur français Hector Zazou sur la chanson The Lighthouse. On retrouve ce titre sur l'album Chansons Des Mers Froides, un disque qui comme son nom l'indique, s'inspire du folklore des pays nordiques.
En 1998, John Cale l'invite au festival With a Little Help From My Friends qui se tient au Paradiso d'Amsterdam. Le concert retransmis à la télévision néerlandaise comprend un titre inédit de Siouxsie, Murdering Mouth qu'elle chante en duo avec Cale[32].
Ces différentes collaborations n'entravent cependant en rien sa carrière puisqu'elle continue de sortir régulièrement des disques remarqués avec les Creatures comme Anima Animus. Cet album, son premier publié depuis la séparation des Banshees, est salué par la chanteuse PJ Harvey qui le classe dans ses dix cds préférés de l'année 1999[33]. En 1999, Siouxsie enregistre aussi le titre Threat of Love en duo avec l'ex-chanteur de Soft Cell Marc Almond.
En 2002, elle publie un Best-Of et les Banshees se reforment brièvement le temps d'une tournée captée sur pellicule pour le dvd Seven Year Itch, en référence au film de Billy Wilder "Sept ans de réflexion". Les Creatures sortent ensuite leur dernier opus studio Hai! enregistré en partie au Japon avec le joueur de Taiko, Leonard Eto.
En Solo
En 2003, le duo électronique Basement Jaxx lui propose de composer et d'enregistrer la chanson titre de leur album Kisk Kash[34]. Ce disque remporte un vif succès lors de sa sortie et reçoit peu de temps après une distinction lors des Grammy Awards[35].
2004 est une année charnière pour la chanteuse. Elle entreprend une tournée en solo, proposant chaque soir sur scène des morceaux des Banshees et des Creatures. Le dernier concert donné à Londres avec le Millennia Ensemble, est filmé pour paraître ensuite en DVD. Lors de sa sortie en août 2005, Dreamshow atteint la première position des charts de DVD musicaux au Royaume-Uni[36].
Mantaray, son premier album solo en tant que tel, sort en 2007 avec un bon accueil critique[37]. Pitchfork écrit dans sa chronique : elle est désormais « vraiment pop » et cet album est « sans aucun doute, un succès »[38]. Désormais divorcée, elle apparaît sur scène entourée de nouveaux musiciens.
En 2008, Siouxsie participe à la BO du film The Edge of Love avec le compositeur Angelo Badalamenti, connu pour avoir travaillé précédemment avec David Lynch. Elle chante sur le titre Careless Love. Siouxsie interprète par la suite un autre morceau de Badalamenti, Who Will Take My Dreams Away lors des World Soundtrack Awards [39].
Par ailleurs, un DVD du dernier concert de la tournée Mantaray and More, capté à Londres, est sorti en 2009. Il s'intitule Finale - The Last Mantaray and More Show.
Influence de Siouxsie sur d'autres artistes
Siouxsie a inspiré une multitude d'artistes majeurs.
Avec les Banshees, elle a eu un impact important sur certains musiciens trip hop[40],[41]: Tricky a repris Tattoo comme morceau d'ouverture de son deuxième album Nearly God [42] et Massive Attack ont samplé la musique de Metal Poscard avant d'enregistrer Mezzanine[15].
D'autres musiciens ont aussi repris ses morceaux. LCD Soundsystem ont joué Slowdive pour la face-B de leur single Disco Infiltrator [43]. Jeff Buckley a interprété plusieurs fois sur scène la chanson Killing Time [44] que Siouxsie a composée pour l'album Boomerang des Creatures, et plus récemment, Santigold a créé un de ses morceaux My Superman à partir de la musique de Red Light. « My Superman est une interpolation d'une chanson de Siouxsie, Red Light »[45]. De leurs côtés, les Red Hot Chili Peppers ont chanté Christine lors de leur passage au festival anglais V2001[46] et en interview, leur guitariste s'est régulièrement référé au son de guitares des Banshees[47]. Dans le genre psychédélique, le groupe The Beta Band ont samplé Painted Bird et ont re-baptisé ce titre, Liquid Bird sur leur album Heroes to Zeros[48]. Outre-atlantique, le chanteur Jeremy Jay a enregistré une version lo-fi de Lunar Camel pour son premier EP, Airwalker. Le canadien Win Butler d'Arcade Fire a lui conseillé à ses amis du groupe Devotchka de reprendre la ballade avec cordes et accordéon The Last Beat of My Heart pour leur ep Curse Your Little Heart[49].
D'autres artistes importants ont aussi revendiqué l'influence de Siouxsie sur leur musique. Radiohead s'est inspiré des albums des Banshees de la période John McGeoch. Les membres de Radiohead ont déclaré que pendant l'enregistrement de There There, ils sont devenus enthousiastes à la fin quand leur producteur Nigel Godrich a fait sonner leur guitariste Jonny Greenwood comme John McGeoch de Siouxsie and the banshees[50]. Les deux principaux membres des Smiths ont aussi encensé Siouxsie. Morrissey a déclaré en 1997 : "Siouxsie and the Banshees étaient l'un des grands groupes de la fin des années 70 et du début des années 80"[51]. Morrissey a aussi dit : « Aucun de ces groupes n'arrive à la cheville de Siouxsie and the Banshees. Ce n'est pas de la nostalgie mal placée. C'est un fait. »[52] Son ex-guitariste au sein des Smiths, Johnny Marr a déclaré admirer particulièrement le travail du guitariste de Siouxsie, John McGeoch effectué sur l'album Juju[53],[54] incluant le single SpellBound[55]. D'autres musiciens connus ont aussi cité Siouxsie parmi leurs influences. Robert Smith, le chanteur de The Cure, a précisé en 2003 à propos des Banshees : « Avoir été leur guitariste a vraiment changé ma vision sur ce que je faisais. »[56] Il a aussi dit à propos d'un de ses disques : « The Head on the Door me fait penser à l'album Kaleidoscope, à l'idée d'avoir une multitude de sonorités différentes, de couleurs différentes »[57]. Bono et The Edge du groupe irlandais U2 ont aussi nommé Siouxsie dans leur biographie comme une influence majeure[58],[59],[60] et ont sélectionné le titre Christine pour une compilation destinée aux lecteurs du magazine Mojo[61]. Aux USA, Dave Navarro de Jane's Addiction a fait un parallèle entre son groupe et les Banshees : « Il y a des points communs entre Jane's et les Banshees : la mélodie, l'utilisation des sons, le sexe-appeal et pourtant nous venons de backgrounds différents. J'ai toujours vu Jane's Addiction comme les Siouxsie & the Banshees masculins »[62]. Plus récemment, Dave Siteck de TV on the Radio a déclaré avoir été influencé par la structure du morceau "Kiss Them For Me" où « d'un seul coup, il y a cet élement de surprise avec une batterie géante qui arrive »[63].
Plusieurs musiciennes ont aussi salué le travail de Siouxsie. PJ Harvey a classé sur son site officiel, l'album Anima Animus de Siouxsie fait avec les Creatures, dans ses dix albums préférés sortis en 1999[64]. La chanteuse de Garbage, Shirley Manson, a nommé Siouxsie comme l'une de ses principales influences lorsqu'elle a rédigé la préface de la biographie des banshees, écrite par Mark Paytress (journaliste du magazine Mojo). Dans un texte de plusieurs pages, elle a indiqué ; « J'ai appris à chanter en écoutant les albums The Scream et Kaleidoscope... Aujourd'hui, je peux voir et entendre partout l'influence de Siouxsie and the Banshees. »[65],[66]. Plus récemment, Gossip, le groupe de Beth Ditto a aussi cité Siouxsie pour leur album Music For Men[67] tout comme l'avait fait aussi avant eux, Ana Matronic des Scissor Sisters[68].
Discographie
En solo
Avec Siouxsie and the Banshees
- The Scream (1978)
- Join Hands (1979)
- Kaleidoscope (1980)
- Juju (1981)
- A Kiss in the Dreamhouse (1982)
- Nocturne (1983, album live enregistré à Londres en 1983, existe aussi en DVD)
- Hyaena (1984)
- Tinderbox (1986)
- Through the Looking Glass (1987, album de reprises)
- Peepshow (1988)
- Superstition (1991)
- The Rapture (1995)
- The Best of Siouxsie and the Banshees (2002, compilation, enregistrements remasterisés)
- Seven Year Itch (2003, album live enregistré à Londres en 2002, existe aussi en DVD)
- Downside Up (2004, coffret réunissant toutes les faces-B de singles plus le E.P The Thorn)
- Voices on the Air : The Peel Sessions (2006, compilation de sessions live)
- At The BBC (2009, coffret de 3 CD audio live plus un DVD avec toutes les apparitions live données sur la chaîne de télé anglaise)
Avec The Creatures
- Wild Things (1981 EP 5 titres)
- Feast (1983)
- Boomerang (1989)
- A Bestiary of (1997 CD remasterisé compilant le EP Wild Things et l'album Feast)
- Anima Animus (1999)
- US Retrace (2000 CD compilation regroupant le EP inédit "Eraser Cut" publié en juillet 1998 et plusieurs B-sides sorties en 1999)
- Hai! (2003)
Collaborations avec d'autres artistes
- Morrissey : Interlude (single chanté en duo) (1994)
- Hector Zazou : The Lighthouse (morceau chanté en guest sur l'album Chansons Des Mers Froides) (1995)
- Marc Almond : Threat of Love (morceau chanté en duo sur l'album Open All Night) (1999)
- Basement Jaxx : Cish Cash (morceau chanté en guest sur l'album Kish Kash) (2003)
- Angelo Badalamenti : Careless Love (morceau chanté en guest sur la BO du film The Edge of Love) (2008)
Vidéographie
DVD (Siouxsie en solo)
- Dreamshow (2005) live London'2004 avec le Millennia Ensemble
- Finale - The Last Mantaray and More Show (2009) Live London'2008
DVD (Siouxsie And The Banshees)
- Nocturne (filmé à Londres en 1983 et remasterisé en 2006)
- Seven Year Itch (2003 DVD live capté à Londres en 2002)
- The Best of Siouxsie and the Banshees (2004, coffret avec un DVD compilant des vidéos plus deux CD audio)
- At The BBC (2009, coffret de un DVD avec toutes les apparitions live données sur la chaîne de télé anglaise plus 3 CD audio live)
Biographies
- (fr) Diva Siouxsie par Etienne Ethaire, éditions Le camion blanc, 2008 - Inclus 60 photos inédites de Stéphane Burlot.
- (fr) A travers le miroir par Mark Paytress, préface de la chanteuse Shirley Manson de Garbage, éditions le camion blanc 2007 - Traduction française du livre "Siouxsie & the Banshees : The Authorized Biography" (2003)) basé sur une série de plusieurs entretiens avec Siouxsie et tous les musiciens du groupe. Inclus 100 photos inédites de Philippe Carly.
Notes et références
- Interlude publié sous la bannière des deux artistes, sorti chez EMI en 1994 Morrisey & Siouxsie : le single
- Video (1998) de Siouxsie et John Cale Sioux et Cale interprétent en duo Murdering Mouth, une chanson de Siouxsie spécialement composée pour un concert diffusé sur la télévision nationale hollandaise
- allmusic.com Siouxsie biographie Doug Stone écrit « One of the most influential British females of the rock »
- LCD soundsystem a repris la chanson Slowdive de l'album A Kiss In The Dreamhouse de Siouxsie And The Banshees sur ce CD
- Massive Attack a samplé et repris Metal Postcard de l'album The Scream en 1997 pour la BO de The Jackal
- Untiedundone. Jeff Buckley a repris "Killing Time" (une chanson de Siouxsie et de The Creatures, de l'album Boomerang 1989) Buckley l'a chanté pour la radio WFMU Studios, East Orange, NJ, 10.11.92.
- Tricky site Tricky ouvre son deuxième album Nearly God par une reprise du titre Tattoo de Siouxsie And The banshees
- "7th January 2000 PJ selects her Top 10 Albums of 1999" Pjharvey.net. 7th January 2000. PJ Harvey a sélectionné l'album Anima Animus de The Creatures, le deuxième groupe de Siouxsie, dans ses 10 albums préférés de 1999.
- (en) Siouxsie Sioux, The Fader Magazine, The Icon Issue 67, avril/mai 2010. Page 71: Dave Sitek (David Andrew Sitek) TV on the Radio. "I've Always tried to make a song that begins like "Kiss Them For Me". I think songs like "I Was a Lover" or "Wash The Day away" came from that element of surprise mode where all of a sudden this giant drum comes in and you're like, what the fuck?! That record was the first one where I was like, okay, even my friends who don't know who The Cure or Sonic Youth are, they're going to fall for this. I feel like that transition into that record was a relief for me. Really beautiful music was always considered too weird by the normal kids and that was the first example where I thought, we've got them, they're hooked! I watched people dance to that song, people who had never heard of any of the music that I listened to, they heard that music in a club and went crazy.
- Queens of British Pop. BBC One, télévision anglaise. Diffusion : 1er Avril 2009. "Siouxsie just appeared fully made, fully in control, utterly confident. It totally blew me away. There she was doing something that I dared to dream but she took it and did it and it wiped the rest of the festival for me, that was it. I can't even remember everything else about it except that one performance."
- ISBN 284626130X) Steve Severin : "Dès le début, Malcom tenait à construire un entourage autour du groupe et de la boutique. IL nous téléphonait pour nous dire où les Pistols donnaient leurs concerts secrets. Clinton Heylin. "Babylon's Burning". Editeur : Au Diable Vauvert. (
- archive télévisuelle 1er Décembre 1976 Thames Show ITV - Bill Grundy.
- (en)The most elitist band in the world, Pete Silverton, Sounds, 25/11/78 "The Banshees' lyrics are both acute and forceful". "What does matter with the Banshees is that they've made the best debut album of the year so far... The almost intuitive interplay of Kenny's fat yet elusive drumming, Steve's simple bass, John's unorthodox blend of chords and brief, flurried runs, and Siouxsie's unique voice combine in an utterly irresistible way."
- (en) N.M.E. 26.08.1978 Propos de Nick Kent 'Bansheed' sur the scream
- Massive Attack site : Massive a samplé Metal Postcard en 1997 sur superpredators
- Join Hands, Jon Savage, Melody Maker 01/09/79 " 'Poppy Day', is a short, powerful evocation of the Great War graveyards in Flanders...
- (en)Melody Maker, Kaleidoscope 1980 "Happy House", with its nagging riff and liquid guitar, was great pop. "Christine", the story of the schizophrenic with 22 clashing personalities, was almost breathtaking in its simplicity. A strong steady drum, a running bass, a skillful acoustic guitar, and Siouxsie’s compassionate vocals, all evoke perfectly the song’s stark atmosphere.
- (en)The Guardian, 1000 albums to hear before you die, Alexis Petridis, 21/11/2007"Perennial masters of brooding suspense, the Banshees honed their trademark aloof art-rock to its hardest and darkest pitch on Juju. With their musical alchemy at its peak and Siouxsie at her most imperious, pop marvels such as Spellbound and Arabian Knights were poised, peerless exercises in magic realism that you could dance to."
- (en)Melody Maker, 06/11/1982 Steve Sutherland, "A Kiss In The Dreamhouse" chronique Extrait : "Dreamhouse is an intoxicating achievement".
- (en)06/11/1982 NME; 06/11/82, Richard Cook, 'A Kiss In The Dreamhouse' chronique Extrait: "It's rare for a group to make their fourth LP and still be provocative, still be interested in themselves, let along break any substantially new ground. For them to progress as far as Siouxsie and The Banshees have done on ‘A Kiss In The Dreamhouse’ is a feat of imagination scarcely ever recorded. It’s breathtaking."
- (en) A Kiss In The Dreamhouse Reviews - NME, 6 novembre 1982
- Album Introns de LCD Soundsystem, incluant une reprise du titre "Slowdive"
- Allmusic, Tinderbox"Most of the selections here feature urgently rocking drumming, drivingly aggressive yet fully textured guitar playing, and masterful, gutsy singing. The songs here are intense." note 4,5 sur 5 David Cleary.
- (en)Peepshow, Allmusic, Ned Raggett "heralded by the spectacular "Peek-A-Boo," interpolating what sounded like the Charleston into hip-hop rhythms with a brilliant, choppy arrangement, Peepshow proved the band's best album in years". Note: 4.5 sur 5
- Q Magazine, Albums awarded five stars in Q
- Peepshow five-star review, Mark Cooper, Q Magazine septembre 1988. "Peep Show is a startling act of reinvention and the ultimate proof of Siouxsie's bloody mindedness. Contrary to expectation, the years have not withered the Banshees nor shrivelled their fertile imaginations. The cat is already half way out of the bag in the shape of Peek A Boo, the record's first single and a bizarre blend of scratch and swing that manages to sound quite unlike the Banshees while virtually boasting that it could be the work of no one else. Peek A Boo is typical of Peep Show in the way it addresses itself to familiar Banshee themes - in this case the bewitching and dubious power of the look - while managing to find unpredictable and joky ways of doing so. Martin McCarrick's accordion that pokes it's way into Peek A Boo is par for the course, a carny piece of musical imagination that adds fresh colouring to the Banshees' canvas while perfectly illustrating the monkey games that Peek A Boo is undermining. The rest of the record bursts with similar acts of imagination and establishes once and for all that the Banshees have long outgrown their sojourn as a mere rock band. Peep Show takes place in some distorted fairground of the mind where weird and wonderful shapes loom and songs emerge with names like Scarecrow, Carousel and Rhapsody. Full honours go to the aforementioned McCarrick for all manner of shrewd decorations and drummer Budgie for endlessly inventive rhythm work that manages to pinpoint the tension inherent in each song without ever lapsing into an obvious beat. When the first side concludes with Siouxsie witchily exploring nursery rhymes like "Jack be nimble, Jack be quick, Jack jump over the candlestick" to the strains of a harmonica, it's long since apparent that she is not trading on any laurels. When her singing simply shimmers on the ballad The Last Beat Of My Heart towards the end of side two, she has earned a new kind of respect. Twelve years and 11 albums in, Siouxsie & The Banshees have managed to recapture why they're in this game in the first place while binding that discovery to a well-earned maturity. The results are simply black magic.
- Chris Roberts. Peepshow chronique. Melody Maker. 10 Septembre 1988. "Peepshow is hesitantly hypnotic. It seduces you back. More than ever, the composition credits go to Sioux or Severin individually, this accounting for the suppliant proximity of their airs. Sioux's 'Turn To Stone' and 'Rawhead And Bloodybones' are simply disquieting, 'Burn Up' is flushed with Eros. Severin's 'Rhapsody' allows some stirring melodrama but the infinite pinnacle is their one joint effort, the bravura hymn 'The Last Beat Of My Heart'. As Martin McCarrick's accordian and Budgie's directly intelligent rhythms underlie it's pathos, this elegy is translated by Sioux with capital beatitude. It's the Banshees' most courageous arabesque in some time. If they have enough majesty in their guts to put it out as a single we really will be witnessing a renaissance."
- Kevin Murphy. Peepshow Chronique. Record Mirror. 10 Septembre 1988. "The highlight is the restrained 'The Last Beat Of My Heart', where Siouxsie's voice explores new ground as she caresses a haunting melody."
- Tony Fletcher. "Peepshow" Chronique. Spin magazine. November 1988. Page 92-93."a delightful, majestic ballad... The Last Beat Of My heart".
- Barbarian. "The Creatures : Récreation". Libération. 7 mars 1990. P.40
- Untiedundone.com archives Jeff Buckley reprend "Killing Time" aux studios de la radio WFMU Studios, East Orange, NJ, 10.11.92.
- Vidéo de siouxsie et john cale - YouTube
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- Radiohead Biographie officielle MuchMusic.com - Extrait : « Colin Greenwood remembers: "The running joke when we were making this record was that if we recorded a track that stretched over 3mn 50 sec., we'd say "Oh fuck, we've buggered it then. It's gone on too long." Of course, the irony is that the first single we're releasing is actually the longest song on the record. ("There There"). It was all recorded live in Oxford. We all got excited at the end because Nigel was trying to get Jonny to play like John McGeoch in Siouxsie And The Banshees. All the old farts in the band were in seventh heaven." »
- Morrissey — KROQ interview (part 4/4), air date: July 6, 1997, Interview by Richard Blade for KROQ 106.7, Los Angeles, CA"Siouxsie and the Banshees were excellent". "They were one of the great groups of the late 70s, early 80s".
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- Robert Smith par Steve Sutherland publiée dans le Melody Maker du 17 août 1985 ; A suitable case of treatment interview de
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- U2 by U2. Page 56. The Edge : "J'imagine aussi que vu tout ce que nous écoutions comme musique, notre écriture a également été inspirée par Patti Smith, The Clash, Siouxsie And The Banshees, David Bowie, Magazine, The Buzzcocks. Tout ce qui circulait alors était plongé dans la marmite, d'où ressortaient nos chansons."
- U2 by U2. Page 96. The Edge : "Le nom de Steve Lillywhite est arrivé sur le tapis. Il avait produit Siouxsie And The Banshees, XTC et plein d'autres groupes que nous aimions."
- U2 Wanderer.org U2 a sélectionné Christine pour une compilation destinée aux lecteurs du mensuel Mojo.
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- garbage.net interview de Garbage dans le Melody Maker
- Spin.com "Gossip" Q&A By Larry Fitzmaurice 04.28.09 Q&A: Gossip. Extrait : "What bands influenced the new album's sound? Everything from the Birthday Party to house music and Siouxsie and the Banshees."
- Metro.co.uk, "Ana Matronic par JAMES ELLIS" - Fevrier 2, 2004 Ana Matronic des Scissor Sisters parle de son groupe préféré Siouxsie & the Banshees
Liens externes
- (en) Site officiel de Siouxsie
- (en) The Banshees & Other Creatures - Site britannique complet
- (en) untiedundone ; Siouxsie and the Banshees - The Creatures
Catégories :- Chanteuse britannique
- Nom de scène
- Naissance en 1957
- Contralto
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