- Montbrun-les-bains
-
Montbrun-les-Bains
Pour les articles homonymes, voir Montbrun.Montbrun-les-Bains Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Drôme Arrondissement Nyons Canton Séderon Code Insee abr. 26193 Code postal 26570 Maire
Mandat en coursDidier Gillet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Hautes Baronnies Démographie Population 438 hab. (2006) Densité 13 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 568 m — maxi. 1 362 m Superficie 33,26 km² Montbrun-les-Bains est une commune française, située dans le département de la Drôme et la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
Montbrun-les-bains est situé à 15 km au sud-ouest de Séderon qui est le chef-lieu de canton, à 12 km au nord de Sault dans le Vaucluse et à 26 km au sud-est de Buis-les-Baronnies.
Les communes les plus proches sont Reilhanette, Aurel, Aulan, Barret-de-Lioure et Ferrassières.
Montbrun-les-bains est entouré de champs de lavande, situé à environ 600 mètres d'altitude au pied du Mont Ventoux. Le vieux village est construit sur une colline, à mi-hauteur se trouve un beffroi et un château Renaissance au sommet.
Le site est classé parmi les 100 plus beaux villages de France et est parsemé de nombreuses fontaines souvent potables.
Un peu en retrait se trouve une station thermale qui exploite une source d'eaux sulfurées déjà utilisée à l'époque romaine pour soulager les rhumatismes et soigner les voies respiratoires.
Le climat est méditerranéen sec et ensoleillé.Économie
Histoire
Les Romains y eurent un établissement.
La seigneurie appartint aux d’Agoult et aux Mévouillon, ensuite aux Dupuy.
Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait un prieuré et trois églises, dont elle percevait les revenus. Au XIIIe siècle, elle en conserve une ainsi que le prieuré[1].
Charles Dupuy, lieutenant, puis successeur du baron des Adrets, devient le chef des calvinistes et se bat avec une bravoure à toute épreuve. On l’a surnommé le Bayard protestant, ou le Brave. Blessé et fait prisonnier au pont de Blacons en Diois, il est conduit à Grenoble où le parlement le condamne à mort, par arrêt du 12 août 1575. Son exécution a lieu le lendemain.
Article détaillé : Maquis Ventoux.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 2001 2005 Marie-Rose Bourrely 2005 mars 2008 Paul Arnoux PS conseiller général mars 2008 Didier Gillet Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1911 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 911 482 464 479 523 467 428 438[3] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Le château des Dupuy-Montbrun : d’abord forteresse féodale datant du XIVe siècle, le château de Montbrun fut saccagé en 1560 par La Motte-Gondrin, gouverneur du Dauphiné, à la suite de l’insurrection calviniste commandée par Charles Dupuy-Montbrun seigneur du lieu. Le comte de Suze en acheva la ruine en le faisant complètement raser du 25 au 30 octobre de la même année.
Reconstruit 4 ans plus tard, flanqué d’une tour à chacun de ses angles, il se composait d’un corps de logis au centre et de deux ailes reliées par une terrasse ou cour intérieure.
Vendu comme bien national le 19 novembre 1794 après avoir été pillé, il fut cédé à plusieurs adjudicataires qui, ne pouvant faire les réparations, le laissèrent tomber en ruines. En 1820, la rupture d’une poutre entraîna dans sa chute la toiture du bâtiment central ; la façade occidentale s’écroula quelque temps après et l’aile de l’Est finit par tomber à son tour.
Devant le grand portail du château s’étend l’emplacement de la cour d’honneur qui mesurait 58 mètres de long sur 15 de large. À l’est la place des tilleuls, encore existante, est l’ancien champ de manœuvre de la garnison du château.- L’église paroissiale: elle date du XIIe siècle; elle possèdemagnifique retable d’autel, de Bernus, avec un tableau de Parrocel.
- Château des Gipières, établissement de bains du XIXème siècle
- Citadelle, sommet fortifié au XVIème siècle
- Château Reybaud, donjon isolé de plan quadrangulaire construit à l'aplomb de la falaise.
- Tour de l'Horloge : tour-porte quadrangulaire du XIVème siècle, crénelée et surmontée d'un campanile avec lanterne en fer forgé. Le village s'entourait d'une enceinte à quatre portes.
Personnalités liées à la commune
- Jan Brousses, historien des Baronnies
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- Montbrun-les-Bains sur le site de l'Institut géographique national
- Office de tourisme de Montbrun les Bains
- Thermalisme à Montbrun-les-Bains
- Montbrun-les-Bains sur Généawiki
Sources
Notes
- ↑ Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p 222
- ↑ Montbrun-les-Bains sur le site de l'Insee
- ↑ Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 18 février 2009
- Portail des communes de France
- Portail de la Drôme
Catégories : Commune de la Drôme | Localité labellisée «Plus beau village de France» | Station thermale française - Le château des Dupuy-Montbrun : d’abord forteresse féodale datant du XIVe siècle, le château de Montbrun fut saccagé en 1560 par La Motte-Gondrin, gouverneur du Dauphiné, à la suite de l’insurrection calviniste commandée par Charles Dupuy-Montbrun seigneur du lieu. Le comte de Suze en acheva la ruine en le faisant complètement raser du 25 au 30 octobre de la même année.
Wikimedia Foundation. 2010.