- Andé
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Andé Administration Pays France Région Haute-Normandie Département Eure Arrondissement Les Andelys Canton Louviers-Nord Code commune 27015 Code postal 27430 Maire
Mandat en coursJean-Marc Moglia
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Seine-Eure Démographie Population 996 hab. (1999) Densité 188 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 7 m — maxi. 48 m Superficie 5,31 km2 Andé est une commune française, située dans le département de l'Eure et la région Haute-Normandie.
Ses habitants sont les Andéens.
Sommaire
Géographie
Andé est située sur la rive droite de la Seine, à mi-chemin entre Paris et Le Havre et à mi-chemin entre Rouen et Évreux. Elle est également proche d'une forêt qui porte son nom.
Histoire
Le nom du village
Le village est nommé Andiacom et Andiacum dans une charte de Charlemagne et dans des chartes de Louis le Débonnaire au IXe siècle, Andet vers 1136. En 1207, dans la charte du monastère des Deux-Amants, le nom est écrit Andéicum.
Dans les siècles suivants, les documents sont plus nombreux, mais la graphie reste variable. Ainsi Notre-Dame d'Andé est cité en 1419 dans une pièce conservée aux Archives nationales alors que l'on trouve Endé en 1513 et plusieurs fois Andey au XVIIIe siècle.
Andé est vraisemblablement une formation toponymique gauloise contenant l'élément And- (également ande-, ando-), particule intensive que l'on retrouve fréquemment dans les noms de lieux celtiques[1],[2] (cf. Notamment Anderitum, Ambenay, etc.) suivi des suffixes *-āko de localisation, ou -ate[3].
Histoire du village
Certainement peuplé de laboureurs, de pêcheurs et d'artisans gaulois vivant dans des cabanes, Andé s'est peu à peu transformé en village de maisons à charpente de chêne et aux toits de paille, jusqu'à ce qu'apparaissent la pierre calcaire, la brique, la tuile et l'ardoise.
Les occupations des habitants restaient à peu près les mêmes car de la rue principale partent des sentes (qui existent toujours), qui d'un côté descendent vers la Seine, et de l'autre côté conduisent dans les champs dans lesquels on pratiquait certainement les cultures du blé et du seigle pour le pain, de l'avoine et de l'orge pour le bétail. La partie des terres de culture la plus proche des maisons était couverte de jardins et de vignes. Sur un plan de 1752, une partie de la route principale s'appelait d'ailleurs le sentier traversant les vignes.
Comme dans toute la vallée de la Seine, il y avait aussi beaucoup de pommiers (en 1870, 1600 pommiers à cidre), pruniers et des champs entiers de cerisiers. La présence d'artisans vanniers s'explique par le commerce de fruits avec les villes voisines, notamment Louviers et Rouen.
Économie
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 2008 Jean-Marc Moglia Divers droite mars 2008 2014 Jean-Marc Moglia Divers droite Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Le village aurait compté environ 140 habitants au XIIIe siècle.
Graphique de l'évolution de la population 1794-1999Monuments et lieux touristiques
Le moulin
Classé Monument historique et construit en 1195 sur un bras de la Seine, le Moulin d'Andé est le dernier spécimen existant des moulins « pendants ». Depuis 1962, il est le siège d'une Association Culturelle à vocation artistique et notamment musicale, membre du réseau européen des centres culturels de rencontre. (40 membres en Europe)
Le château
L'un des plus vieux seigneurs connus possédant le fief d'Andé est, au début du XIIIe siècle, Roger de Roncherolles. Cependant, celui-ci n'habitait pas Andé car il avait pour résidence le manoir de Roncherolles à Cuverville. Ses successeurs des XIVe et XVe siècles, les grandes familles seigneuriales de Pont-Saint-Pierre et d'Houetteville, n'ont probablement pas habité le village. Aucun document n'indique la date de construction du premier château.
Le château actuel date du XVIIIe siècle.
L'église
L'église date du XVIIIe siècle mais n'est pas la première. Une autre existait en 1207, sans doute au même endroit.
Le calvaire du cimetière remonte au XVIe siècle. C'est une croix hosannière, c'est-à-dire un calvaire devant lequel on allait autrefois prier en procession. La pièce maîtresse, une vierge de pierre tenant de la main gauche une grosse grappe de raisin, qui se trouve à l'entrée du chœur, remonte à la fin du XVe siècle.
Voir aussi
Notes et références
- Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, 1981, 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3) (OCLC 9675154). p. 52. François de Beaurepaire (préf.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance (2003). p. 45 -46.
- François de Beaurepaire, Op. cité.
Liens externes
Catégorie :- Commune de l'Eure
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