- Le Pont-Chrétien-Chabenet
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Pour les articles homonymes, voir Pont (toponyme).
Le Pont-Chrétien-Chabenet
La mairie.Administration Pays France Région Centre Département Indre Arrondissement Châteauroux Canton Argenton-sur-Creuse Code commune 36161 Code postal 36800 Maire
Mandat en coursYves Jaquet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Argenton-sur-Creuse Démographie Population 946 hab. (2008) Densité 105 hab./km² Gentilé Pontacabanois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 96 m — maxi. 178 m Superficie 9,03 km2 Le Pont-Chrétien-Chabenet est une commune française, située dans le département de l'Indre, en région Centre.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune est située dans le sud du département de l’Indre dans la région naturelle du Boischaut Sud. Elle est formée de deux villages: Le Pont-Chrétien et Chabenet.
Hydrographie
Le territoire communal est traversé par les rivières Creuse et Bouzanne. La Bouzanne rejoint sont confluent (La Creuse) sur le territoire de la commune.
Hameaux de la commune
La commune ne comprend pas de hameaux mais de grandes fermes dont :
- Les Petites Roches ;
- Les Grandes Roches ;
- La Reverderie ;
- Les Lutons ;
- Le Lac ;
- Bel-Air ;
- La Baronne.
Communes limitrophes
Le Pont-Chrétien-Chabenet est situé[1] à environ :
- 31 km de Châteauroux ;
- 6 km d'Argenton-sur-Creuse.
Transports et voies de communications
Réseau routier
Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 1, 100 et 927.
Desserte ferroviaire
La ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon passe par le territoire communal. La commune possède une petite gare ferroviaire, qui est aujourd’hui peu desservie.
L'autre gare ferroviaire la plus proche est celle d'Argenton-sur-Creuse à 5 km. Elles sont toutes les deux situées sur cette ligne.
Bus
La commune est desservie par la ligne N du réseau L'Aile Bleue.
Aéroport
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre situé à environ 34 km.
Sentier de randonnées
Tous les départs des sentiers de randonnées sont Place de Verdun au Pont-Chrétien où un plan decrit les parcourts proposés aux randonneurs. Parmi eux il y en a le long de la Bouzanne.
Histoire
Héraldique
Les armes du Pont-Chrétien-Chabenet se blasonnent ainsi :
- au premier, d’azur au chevron d’or accompagné de neuf dés aussi d’or, rangés quatre et deux en chef et un et deux en pointe (qui est du Bois de Chabenet) ;
- au deuxième, de gueules au chevron raccourci d’or accompagné de trois glands avec leurs coupelles de même deux et un (du Bast de Pont-Chrétien) ;
- au troisième, de gueules au cheval cabré de sable(rappelle le commerce des chevaux, particularité de la commune) ;
- au quatrième, d’azur au pont ancien d’argent surmonté d’une croix posée sur une rivière ondée du même (qui est Pont-Chrétien) ;
Écusson brochant en cœur sur le tout, d’argent fascé de cinq fusées et deux demies gueules, au lambel du même à six pendants (qui est de Chauvigny). L’écu est surmonté d’une couronne de château à deux tours et muré (qui est la forteresse de Chabenet).
Historique
Rattachée à la commune de St Marcel de 1790 à 1912[2]. elle n’est commune que depuis cette date. Son premier maire fut Thomas Baronnet ; elle regroupe deux villages Chabenet et Le Pont Chrétien.
Les Pontcabanois
Le 6 juillet 1957 le conseil municipal délibérait, en voici le compte-rendu :
Des recherches faites par la municipalité, et notamment par M.Montès, auprès de Melle Enjobras, bibliothécaire municipale de Châteauroux et de M.Duplay spécialiste des noms des localités de la région, et de M. l'Archiviste en chef du département de l'Indre, il résulte que le terme de Pontcabanois conseillé par ces personnalités puisse être adopté. Après en avoir délibéré le conseil municipal décide que le nom officiel des habitants de la commune sera désormais Pontcabanois.Toutes les époques sont représentées sur le territoire de la commune :
- Le paléolithique (1 200 000 ans) avec une station de taille micro burins découverte en 1966 au confluent de la Bouzanne et de la Creuse. ;
- l'époque Gallo-romaine au IIIe siècle elle est traversée par trois voies romaines importantes :
- Poitiers/Lyon au Pont d’en haut - moulin d’Entraigues, le Cluzeau,
- Orléans/Clermont à côté de l’église,
- Auxerre/Bordeaux au Pont de Mont ;
- au moyen âge, Éléonore d’Aquitaine répudiée par Louis VII se marie à Henri Plantagenet (1137) et devient reine d’Angleterre. La Bouzanne devient frontière et 14 châteaux s’édifieront sur ses rives. (Guerre de 100ans qui dura 116 ans : 1337-1453) ;
- à la renaissance la Gabèle (impôt sur le sel) partage la France en deux, la Creuse en est une des frontières.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1912 1925 Thomas Baronnet 1925 1944 Léon Lamort 1944 1953 Raoul Lasnier 1953 1954 Leon Lamort 1959 1960 Louis Gaultier 1960 2001 Raymond Lamort 2001 2008 Pierre Fomproix 2008 en cours Yves Jaquet[3] Retraité Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Le Pont-Chrétien-Chabenet comptait 946 habitants (soit une augmentation de 7 % par rapport à 1999). La commune occupait le 9 927e rang au niveau national, alors qu'elle était au 9 649e en 1999, et le 46e au niveau départemental sur 247 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Le Pont-Chrétien-Chabenet depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[4], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[5]. Pour Le Pont-Chrétien-Chabenet, le premier recensement a été fait en 2008[6], les suivants étant en 2013, 2018, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Le Pont-Chrétien-Chabenet, est une évaluation intermédiaire[7].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 946 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (29,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 15,4 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 22,6 %, plus de 60 ans = 24,3 %) ;
- 50,5 % de femmes (0 à 14 ans = 13,6 %, 15 à 29 ans = 16,7 %, 30 à 44 ans = 16,9 %, 45 à 59 ans = 21,8 %, plus de 60 ans = 31 %).
Économie
- Zone d'activité des plantes
La ZAC des Plantes est située entre le bourg de Pont Chrétien et le bourg de Chabenet, le long de la RD 927. Sept établissements sont recensés sur le site.
- Le secteur agricole
La commune compte 5 exploitations. Quatre sièges d'exploitation sont recensés par le RCA en 2000 (exploitations professionnelles de 100 ha et plus). La superficie agricole utilisée est de 414 ha, soit 44% du territoire de la commune. Les terres agricoles sont constituées majoritairement de terres labourables.
- Le commerce et la vie locale
Parmi les commerces et artisans situés essentiellement le long de la rue nationale sont recensés : une imprimerie, un électricien, un maçon, un coiffeur, un boulanger, une épicerie, une menuiserie, un vannier.
Enseignement
La commune possède[13] une école primaire publique (Lionel Jamet).
Sport
- Football: plusieurs équipes constituent "l'Espoir du Pont".
Lieux et monuments
Le Petit Broutet
Gentilhommière au Moyen Âge, il relevait de Chabenet :
- de 1520 à 1790 il appartient à la famille Du Bost ;
- en 1794 vendu comme bien d’émigré il est acheté par Jean Rivet ;
- après la Révolution, il est racheté par la famille du Bost qui le conserve jusqu’en 1869 ;
- en 1869 acheté par M.Barault cultivateur qui le cède à sa fille marié à un Poitrenaud ;
- en 1898 il est vendu au Baron Liebert de Nitray ;
- en 1902 il devient la propriété de M.Gleyrose ;
- en 1925 M.Vacher industriel l’achète ;
- de 1929 à sa mort en 1958, c’est M.Ballereau diplomate qui en est le propriétaire.
Son héritier Ballereau fils demande à M. Bouchetal, directeur chez Hachette, de le vendre et c’est ainsi que la commune en devient propriétaire et y installe la mairie.
Le Prieuré et l’église Notre Dame
Fondé par le seigneur d’Argenton et sous l’autorité de l’abbaye St-Gildas de Déols, il fut probablement créé à la fin du XIIe. Le nom du village n’est pas forcément lié à l’implantation en ce lieu de la chapelle. Les traces les plus anciennes actuellement visibles sont des dernières années du XIIe; le style en est gothique primitif bien que gardant quelques traces de caractère roman (fenêtre de la nef, modillons de la corniche du cœur, à l’intérieur 2 travées de la nef). Elle est Inscrit MH (1932) [14] La guerre de Cent Ans et le manque d’entretien sont à l’origine de dégradations et du délabrement des édifices religieux.
À la fin du 15e siècle d’importantes modifications sont apportées à la chapelle :
- la porte latérale d’accès à la nef ;
- les fenêtres sud agrandies ;
- le pignon séparant la nef du cœur abattu ;
- le prieuré reconstruit.
En 1850 le comte de Poix achète l’église et fait construire le clocher.
De 1892 à 1894 Melle Joséphine de Boisé héritière et nièce du comte de Poix :
- reconstruit la façade ouest ;
- agrandit la nef ;
- construit l’abside ;
- restaure la charpente et remplace les tuiles par des ardoises.
L’église est propriété de la commune depuis 1984. Les toits totalement refaits en 2001.
Les carrières
De nombreuses carrières jalonnent le cours de la Bouzanne. La pierre calcaire était utilisée pour fabriquer la chaux. Les fours à chaux dont nous pouvons encore voir les vestiges, nous rappellent une industrie florissante de la fin du 19e. Cependant la première excavation rencontrée, est l’un des deux centres carriers qui a fourni les pierres utilisées dans la construction d’Argentomagus (le deuxième étant au Pont de Bois).
Le château de Chabenet
Relativement récent car construit sous Louis XI par Josselin Du Bois seigneur de Montmorillon durant la deuxième partie du 15e il est terminé en 1471 date à laquelle des fossés larges de 8 toises (15,50 m car1 toise = 1,949 m) sont creusés par une entreprise de St-Gaultier. Formidable ouvrage il comprenait 14 tours et un donjon. En 1544 le petit fil de Josselin, Jean Du Bois dit le rouge enlève la fille du procureur des causes royales de Poitiers. Il est condamné à mort et se réfugie chez Aubert de Montjohan qui le cache. Profitant de la situation celui-ci acquiert le château.
Pendant les guerres de religion il appartient à la maison protestante Pierre de Buffiere. Ce château reste propriété protestante de 1585 à 1735. En 1635 il est partiellement démantelé par Richelieu. Vendu comme bien d’émigré en 1793 il est racheté en 1803 par la famille de Poix. Louis Thomas Benjamin Comte de Poix le fait restaurer en 1850 puis le lègue à sa filleule Joséphine de Boisé. Ce domaine embrase près de 2000 hectares et va de Chabenet à la Rocherolles. Il est acheté par M. Leclerc (charcutier), puis, en 1940 par M. Willem (industriel). M. Billon (Années 1970:enduction plastique), M. Marek (années 1980: école de langues) qui le restaura, M. Petrau (années 1990: produits paramédicaux) et enfin Hapymag (années 2000: séjours de vacances).
Le viaduc
Il fait suite à un tunnel de 1 040 m, ces ouvrages grandioses ont été construits de 1848 à 1853 pour prolonger la ligne Paris Orléans, jusqu’à Toulouse. Le viaduc comprend 13 arches de 20 m de large ; il est haut de 38 m. Pendant la guerre, bombardé mais manqué, la 4e arche fut dynamitée par le maquis. Tranchée, tunnel, remblai et tranchée auraient pu être évités en faisant passer les voies par le petit vallon situé en amont de la rivière, à 1 km de l’église; on peut penser que, le Comte De Poix, important actionnaire des chemins de fer d’Orléans, a fait revoir le tracé pour qu’il évite ses vignes et son château . Son wagon spécialement aménagé était stationné en gare de Chabenet.
Le Pont de bois couvert
Article détaillé : Pont couvert du Pont-Chrétien-Chabenet.Unique en France, classé monument historique le 20 juillet 1992[16], son origine est controversée. Son édification a été autorisée par la préfecture de l'Indre en 1855 suite à une demande du Comte de Poix, seigneur de Chabenet qui désirait réunir diverses propriétés situées de part et d'autre de la Bouzanne (source A.D.I.). Le pont a été restauré en 2001. À l’entrée de la grotte d’où une partie des pierres furent tirées pour la construction du viaduc, à gauche, les traces d’extraction de sarcophages.
Le moulin de Chabenet
C’est l’ancien moulin à grain du château dont la roue a été remplacée par une turbine au début du 20e siècle. On ne compte pas moins de 60 moulins sur la Bouzanne, soit en moyenne un moulin tous les km et demi. L’ancienne buanderie du château quelques centaines de mètres plus haut et le hangar à bateaux La mécanique abritait une pompe à bélier qui permettait de remonter l’eau au château.
Le moulin du Boutet
Les bâtiments n’ont pas changé. Au cours des siècles il est passé de moulin à blé au 18e puis devient vers 1820 moulin à papier pour redevenir moulin à grain à la fin du 19e. Il arrêtera définitivement de moudre vers les années 1950.
Le moulin des Petites Roches
Est l’un des plus anciens sur la rivière puisqu’on en trouve mention en 1292 sous le nom de Molindinum de Ruppé. C’est en fait un double moulin puisque le canal d’amenée alimentait deux roues verticales indépendantes. Moulins à grain ils s’arrêtent de tourner en 1926.
Activités festives
La foire du Pont qui a lieu le 5 novembre et dont l'origine remonterait au XIIIe siècle. Chaumeau, dans l'histoire du Berry de 1566 la cite comme l'une des cinq foires de la seigneurie d'Argenton.
Personnalités liées à la commune
- Cléo de Mérode, dirigeait la section chorégraphique des Tréteaux du Pont, groupe folklorique créé fin 1940 pour venir en aide aux prisonniers de guerre de la commune.
- Louis Willème, Chevalier de la Légion d'Honneur, industriel fondateur de la société Willème championne du monde du camion "Poids Lourd" (1960)[17].
- Pierre Calame, ancien haut fonctionnaire de l'équipement, auteur de plusieurs essais sur le rôle et la place de l'État dans la société contemporaine, a été directeur général de la Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l'Homme de 1988 à 2009 et en préside aujourd'hui le Conseil de Fondation.
Notes et références
- La distance entre la commune et : la préfecture, le chef-lieu d'arrondissement et le chef-lieu du canton avec Mappy.fr.
- Le territoire communal sur cassini.ehess.fr.
- Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture de l'Indre.
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009.
- Calendrier des recensements des communes du département de l'Indre sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 21 août 2011.
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 21 août 2011.
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 21 août 2011.
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 21 août 2011.
- Évolution et structure de la population à Le Pont-Chrétien-Chabenet en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 21 août 2011.
- Résultats du recensement de la population de l'Indre en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 21 août 2011.
- Site officiel de l'inspection académique de l'Indre.
- Eglise de Pont-Chrétien, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Château du Chabenet, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Pont couvert en bois, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Camions Willème - Gilbert Lecat édition ETA.
- Esquisse sur le Pont chrétien Chabenet texte de Jean Vacher 1962.
- Une nouvelle station à microburins dans l'Indre - André Rigaud 1971.
- Étude sur l'église Notre-Dame du Pont-Chrétien-Chabenet Ecclesia 1992.
- Préhistoire du Val de Creuse en Berry - Patrick Paillet 2004.
- Les voies romaines en Gaule - Gérard Coulon 2009.
- Plan local d'urbanisme avril 2009.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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