- Saint-Marcel (Indre)
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Saint-Marcel
Vue générale de la commune.Administration Pays France Région Centre Département Indre Arrondissement Châteauroux Canton Argenton-sur-Creuse Code commune 36200 Code postal 36200 Maire
Mandat en coursJean Roy
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Argenton-sur-Creuse Site web www.saint-marcel36.com Démographie Population 1 606 hab. (2008) Densité 90 hab./km² Gentilé Pitolats Géographie Coordonnées Altitudes mini. 98 m — maxi. 178 m Superficie 17,84 km2 Saint-Marcel est une commune française, située dans le département de l'Indre, en région Centre.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune est située dans le sud du département dans la région naturelle du Boischaut-Sud.
Hydrographie
Le territoire communal est traversé par les rivières Creuse et Bouzanne.
Hameaux de la commune
Communes limitrophes
Saint-Marcel est situé[1] à environ :
- 30 km de Châteauroux ;
- 2 km d'Argenton-sur-Creuse.
Transports et voies de communications
Réseau routier
L'autoroute A20 (L’Occitane) passe par le territoire communal ainsi que les routes départementales : 48, 48b, 100, 132, 137, 927 et 927a. La commune dispose d'un échangeur sur l'A20 numéroté 17.
Desserte ferroviaire
La ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon passe par le territoire communal. La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'Argenton-sur-Creuse situé à 1,6 km.
Bus
La commune est desservie par la ligne N du réseau L'Aile Bleue.
Aéroport
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre situé à environ 37 km.
Sentier de randonnées
Réseau électrique
La commune possède un poste source[2] sur son territoire.
Histoire
Héraldique
Préhistoire et Antiquité
La présence de la rivière la Creuse, de la forêt et d’un abondant gibier ont permis l’installation humaine sur ce territoire dès les temps préhistoriques. Au VIe siècle avant J.-C., un peuple gaulois, les Bituriges, a colonisé les rives de la Creuse. Leur présence est encore établie au temps de la conquête romaine.
Les Celtes établissent un oppidum sur le site. Puis comme le reste de la Gaule, Argentomagus se rend à César en 51 avant J.-C. Du temps de l’Empire romain, c’est une cité importante comptant pas moins de 5 000 habitants[3]. Les recherches archéologiques ont mis au jour de nombreux vestiges de cette époque : la fontaine monumentale, la plus vaste de Gaule actuellement connue, théâtre et amphithéâtre, une zone cultuelle.
Le site est mentionné pour la première fois sous la forme Argantomago sur deux documents routiers, la Table de Peutinger et l'Itinéraire d'Antonin. La signification du nom d'Argentomagus est problématique, puisque certains y voient l'association des mots argentum (l'argent) et du terme gaulois magus. Le nom voudrait alors dire le champ ou le marché de l'argent.
Argentomagus est un oppidum des bituriges qui a été occupé par les romains. Des ruines, des IIe et IIIe siècles principalement, de l'occupation romaine sont visibles aujourd'hui : un théâtre bien conservé, une villa romaine, une nécropole, une fontaine et des thermes. Un musée avec les objets retrouvés est sur place. Parmi ces objets on peut voir des statuettes, des poteries, des pièces, des jouets, des décors muraux.
Le récit légendaire du double martyr de Saint-Marcel et de Saint Anastase est la première manifestation de l'évangélisation d'Argentomagus. La venue de ces deux apôtres de la foi chrétienne est traditionnellement placée au milieu du IIIe s., sous le règne de l'empereur Dèce (248-251).
D'après la légende, Marcel n'avait que 15 ans tandis qu'Anastase était parvenu à l'âge mûr. Venant de Rome et se dirigeant vers Toulouse, les deux missionnaires s'arrêtèrent dans une maison du faubourg d'Argentomagus. Là, Marcel accomplit un premier prodige en rendant la santé à un misérable enfant sourd, aveugle, muet et boiteux de surcroît... Puis, renouvelant le miracle des Noces de Cana, il transforma l'eau en vin au grand émerveillement du voisinage assemblé. Instruit de l'effervescence qui agita le quartier après ces deux miracles, Héracle, le préteur de la ville, fit bientôt comparaître le thaumaturge et son compagnon et les somma d'abjurer leur foi.
Irrité par leur refus de sacrifier Apollon, Hercule et Diane, les divinités vénérées dans le temple, Héracle livra Marcel au supplice du chevalet puis du gril sur des braises ardentes. L'adolescent supporta toutes ces épreuves avant de demander à être conduit à l'entrée du sanctuaire. Là, devant une foule considérable, Marcel ordonna à Apollon de sortir du temple. La divinité s'exécuta et, poussant un long rugissement, s'évanouit dans un nuage de soufre. Alors le saint pénétra dans le temple. Aussitôt les statues des idoles tombent de leur piédestal et viennent se briser à ses pieds.
Après avoir été une nouvelle fois livré au supplice, Marcel fut jeté dans un cachot. le saint fut peu après décapité non sans avoir prophétisé. La tradition prétend en effet que Marcel fut martyrisé et inhumé à l'emplacement de l'église actuelle. Quant à son compagnon, il fut mis à mort sur le chevalet au lieu-dit le clos Saint-Anastase, aujourd'hui le Champ de l'Image.
Quoi qu'il en soit, l'archéologie, ne nous est d'aucun secours puisque jamais ici, le moindre symbole chrétien n'a été observé sur des objets gallo-romains.
Le Saint-Marcel médiéval
Saint-Marcel n’est plus à cette époque qu’un gros bourg vivant de l’artisanat et de la culture de la vigne, alors que sur la rive opposée de la Creuse et à moins d’une lieue en amont, se développait la cité d’Argenton-sur-Creuse, autour de son puissant château féodal.
En l’an 1200, le mariage de Blanche de Castille avec Louis de France, réunit les fiefs du Berry au royaume de France. En 1285, La ville et châtellenie de Saint-Marcel, passe au pouvoir du prieur.
De la fin du Moyen Âge à la Révolution française
C’est à partir du XVe siècle que l’on trouve trace de l’enceinte dans les archives, même s’il est probable qu’elles furent édifiées bien avant[4]. La ville de Saint-Marcel compte alors moins de 200 maisons à l’intérieur de ses remparts.
Au XVIe siècle, malgré les discordes, les guerres de religion, la peste… Saint-Marcel redevient prospère comme en témoignent les nombreuses constructions de l’époque.
Révolution et Premier Empire
XIXe et XXe siècles
En 1816, l’essentiel de l’enceinte médiévale est abattue.
Administration
Maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2001 en cours Jean Roy[5] DVD Médecin généraliste retraité
Conseiller généralServices publics
La commune dispose des services suivants :
- un bureau de poste.
Démographie
Évolution démographique
En 2008, Saint-Marcel comptait 1 606 habitants (soit une diminution de 2 % par rapport à 1999). La commune occupait le 6 167e rang au niveau national, alors qu'elle était au 5 533e en 1999, et le 24e au niveau départemental sur 247 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Marcel depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[6], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[7]. Pour Saint-Marcel, le premier recensement a été fait en 2005[8], les suivants étant en 2010, 2015, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Saint-Marcel, est une évaluation intermédiaire[9].
Le maximum de la population a été atteint en 1886 avec 2 747 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (34,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (29,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 13,6 %, 15 à 29 ans = 13,4 %, 30 à 44 ans = 19,2 %, 45 à 59 ans = 22,1 %, plus de 60 ans = 31,7 %) ;
- 51,8 % de femmes (0 à 14 ans = 12,7 %, 15 à 29 ans = 12,7 %, 30 à 44 ans = 16,8 %, 45 à 59 ans = 20,2 %, plus de 60 ans = 37,6 %).
Économie
Enseignement
La commune possède[15] une école primaire publique (Jean Jaurès).
Sport
Lieux et monuments
- Musée Argentomagus
Le musée se situe à l'endroit où se situait la ville antique d'Argentomagus, ancienne plaque tournante du commerce en Gaule sous la domination romaine. Inauguré en 1990, le Musée Argentomagus, directement implanté sur un quartier de la ville antique du même nom, a pour ambition de raconter l’histoire de l’homme dans la moyenne vallée de la Creuse. Bâtiment d'allure moderne, il permet au visiteur de suivre l'évolution des hommes ayant habité cette région, des temps préhistoriques jusqu'à l'époque gallo-romaine. Outre le musée lui-même, le visiteur peut visiter sur le plateau adjacent, le jardin romain et les vestiges de la ville gallo-romaine avec en particulier, la maison de Quintus Sergius Macrinus et la fontaine gallo-romaine.
- La Fontaine gallo-romaine
La fontaine semble avoir été construite à la fin du Ier siècle après J.-C. Elle était bordée à l’ouest par cinq boutiques parallèles, ouvertes sur un portique en pierre, qui reliait ces boutiques à un entrepôt ou à un marché. Au nord s’étendait un quartier d’habitations. L’alimentation en eau était assurée par une canalisation en bois installée dans une galerie voûtée qui aboutit dans le mur situé à l’est de l’édifice. La fonction de cette fontaine demeure aujourd’hui encore incertaine.
- Les ruines de la maison de Quintus Sergius Macrinus
D'après les estimations actuelles[3], l'agglomération d'Argentomagus comptait environ 3 000 à 4 000 habitants à la fin du premier siècle de notre ère (contre 1600 habitants actuellement). Les ruines de la maison de Quintus Sergius Macrinus, furent découvertes lors de fouilles en 1970. La maison s'étendait au coeur de la ville sur une longueur de 32 mètres et une largeur de 20. La domus comportait au moins trois pièces dont l'une était chauffée par un hypocauste à pilettes. Les enduits peints, témoignent de la présence de peintures à l'intérieur de la maison. Parmi les quelques habitants de l'époque qui ont pu ètre identifiés (une vingtaine), l'on sait que Quintus Sergius Macrinus était un notable aisé qui avait offert la reconstruction d'un temple et qu'il était citoyen romain.
- Le Théâtre romain
Dès le milieu du Ier siècle après J-C., Argentomagus se dote d'un théâtre où sa population peut assister aux ludi scaenici, aux jeux scéniques. Au Ier s., c'est le ballet tragique de la pantomime et le rire du mime qui règnent sur les scènes romaines, ravissant le public et honorant les dieux. Car c'est toujours à l'occasion d'une fête religieuse que l'on se rassemble au théâtre et que le spectacle est donné. Ce patronage divin se manifeste à l'intérieur de l'édifice par la présence d'autels ou de statues et souvent à l'extérieur, par la construction d'un temple d'où le dieu contemple les jeux qui se déroulent sous ses yeux. En construisant un théâtre maçonné, Argentomagus affirmait sa primauté à l'intérieur du réseau des agglomérations secondaires bituriges. Le premier théâtre correspond au moment où les notables gallo-romains passaient commande d'édifices en pierre à des architectes qui tentaient d'adapter les plans romains au budget des petites villes et aux besoins du public. La première version du monument ne présentait qu'un seul mur maçonné. A l'intérieur, des gradins en bois s'alignaient sur la pente naturelle du coteau. Trop petit, on construisit un second mur d'enceinte, ce qui permit de gagner en haut cinq gradins. C'est à la fin du Ier s. que la ville équipa son théâtre de gradins en pierre.
- Église romane
L'église actuelle est construite sur une crypte romano-byzantine du VIIIe siècle. Se sont successivement élevés : l’abside, la première travée du transept et le grand portail en plein cintre roman des XIe et XIIe siècles, en style de transition et enfin le clocher beffroi en ogival fleuri datant du XVe au XVIe siècle. A l’intérieur de l’église outre le trésor, on remarquera le cœur parfaitement conservé avec ses trente et une stalles en bois exécutées entre 1584 et 1592 et qui sont d’une grande beauté. Au-dessus de la petite porte, on remarquera également une belle fresque du XVIe siècle, représentant N.-D. de Pitié, aux couleurs bleu d’azur, vert émeraude, ocre rouge et ton chair.
Depuis juin 2011, l'église abrite un très grand tableau, précédemment installé depuis 1877 dans l'église Saint-Etienne d'Argenton-sur-Creuse. Cette œuvre de 1842, de taille exceptionnelle (6,60 m de haut, 4,30 m de large), le martyre de Saint Polycarpe, est due au peintre Paul Chenavard (1807-1895)[16].
Le trésor de l’église de Saint-Marcel se compose :
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- D’une châsse en cuivre ornée d’émaux limousins datant du XIIIe siècle (1220-1240). Inscrite aux Monuments historiques en 1897.
- D’une châsse en bois du XVe siècle.
- Du chef de Saint-Marcel, buste avec face d’argent, chevelure et manteau de cuivre doré orné de pierres de couleur du XIVe siècle.
- Un deuxième chef de Saint-Marcel en bois stuqué que recouvrent les plaques d’argent du premier cité.
- Un bras de Saint-Marcel du XIVe siècle en argent et cuivre doré, orné de pierres de couleur avec un bracelet d’argent dans lequel est sertie une intaille gallo-romaine.
- Deux croix de procession du XIVe siècle, l’une est en bois recouvert de lames d’argent, l’autre en cuivre doré.
- Le Prieuré
Le prieuré dont le corps de bâtiments subsiste au sud de l’église actuelle fut fondé au XIIe siècle par un seigneur de Châteauroux, sous la protection de l’abbaye de Saint-Gildas. Il fut richement doté en rentes, dîmes, revenus de toute nature et obtint par un acte de 1216, la prérogative des droits de justice qui faisait du prieur de Saint-Marcel un seigneur féodal. De nombreux conflits éclatèrent entre le prieur et les seigneurs d’Argenton concernant « la liberté de Saint-Marcel » et ce différend fut règlé en 1216 par une chartre. La Révolution mit fin à l’existence du prieuré qui fut vendu comme bien natinal.
- La crypte de l'ancien Hôtel-Dieu
C'est à la suite d'un don fait par un certain Simon Valesthat, clerc à Saint-Marcel que sa mère fit construire cette maison dans son grand "Hospice" de Saint-Marcel. La charte précisait que dans cette salle, "seraient placés treize lits munis de draps et de couvertures suffisantes dans lesquels seront hospitalisés les pauvres passants, lesquels seront reçus jusqu'à guérison de leur maladie." L'administration de cette Hôtel Dieu était confiée aux cisterciens de l'abbaye Notre-Dame d'Aubignac, près de Saint-Sébastien dans la Marche (Actuellement département de la Creuse).
L'Hôtel-Dieu comprenait au premier étage, une grande salle avec une cheminée monumentale destinée à accueillir les treize lits et au sous-sol, une remarquable chapelle du XIVe siècle comprenant quatre croisées d'ogive partant d'un pilier central avec chapiteau orné et reposant sur les chapiteaux de trois piliers engagés et sur la représentation des quatre évangélistes:
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- le lion pour Saint-Marc.
- le taureau pour Saint-Luc.
- L'aigle pour Saint-Jean (malheureusement brisé).
- une tête d'homme pour Saint-Mathieu.
Cette fondation fonctionnera durant trois siècles environ jusqu'à la location des lieux consentie en 1643.
- La chapelle Saint Vincent
Restaurée en 2002. Dédiée à Saint Vincent de Saragosse, patron des vignerons, elle a été édifiée aux XVe et XVIe siècles. Le jour de la solennité de Saint Vincent, une procession défilait dans le village, précédée du clergé, lui-même suivi d’un grand nombre de propriétaires vignerons, de leurs familles et des autres paroissiens. Une grand-messe devait être acquittée ce jour-là. Cette tradition interrompue à la Révolution, a été reprise en 1802. Aujourd’hui, la vigne a pratiquement disparue des coteaux de Saint-Marcel.
- La chapelle Saint-Marcel et Saint Anasthase
Cette chapelle également restaurée en 2002 est située à l’entrée nord du village, au bord de la rue Saint-Jacques où passait autrefois, la voie romaine puis plus tard « Le grand chemin de Paris ». Cette chapelle a été édifiée au XVe ou XVIe siècle pour commémorer le saint patron du village. La rue Saint-Jacques aboutissait à la porte de Lorette, auprès du logis du même nom, porte qui fermait l’entrée aux voyageurs qui venaient d’Orléans et de Poitiers.
- La chapelle de Saint-Marin
La chapelle dédiée à Saint-Marin, édifiée au XIIe siècle sur la rive gauche de la Creuse, dépendait autrefois de l'abbaye bénédictine de Saint-Savin-sur-Gartempe (Vienne) et fut un lieu important de pèlerinage. Ce pèlerinage pittoresque qu’on appelait en Berri « le pèlerinage des Rechignoux » avait lieu le premier samedi du mois de septembre. On y amenaient les enfants qui pleurnichaient plus que de raison.
- Porte de Lorette
Cette porte existait déjà au XIVe siècle. Elle fermait l’accès de la ville à la route qui venait de Poitiers et surtout au grand chemin de Paris qu’empruntèrent durant des siècles, tous les voyageurs, soldats, pèlerins…qui voulaient gagner le sud de la France. L’extrémité nord-ouest des fortifications était étroite, comprise entre la tour principale située à l’angle de la rue Hors les murs et la seconde tour de l’auberge de Lorette d’où part encore le mur de ville en direction de la porte du prieuré à l’ouest. La porte jouxtait à sa droite le mur d’enceinte et à sa gauche, la grosse tour défendue par des canonnières. Elle comportait un pont-levis permettant le franchissement du large fossé sec. Derrière celui-ci, une lourde porte se fermait à l’aide d’une lourde barre en bois que l’on glissait dans un pilier en pierre. De cette porte, on accédait à la Grand’rue. Cette porte fut détruite en 1816 et à la même époque, la tour d’angle du logis de Lorette fut abattue. La tour de l’ouest ne fut démolie que vers 1875.
- Auberge Notre-Dame-de-Lorette
L’auberge était à côté de la porte, mais à l’intérieur des remparts. Très ancienne, probablement du XIIIe siècle, on y accédait après avoir franchi le pont-levis par le grand porche existant encore et près duquel se trouve une porte à accolade ornée d’un blason aux armes de France tenu par deux cordelières. Les écuries étaient dans la cour de l’auberge. Celle-ci était protégée de la ville par un mur qui bordait le large et profond fossé sec longeant le grand chemin de Paris.
Près de la tour d’angle, pendait l’enseigne à l’image de Notre-Dame-de-Lorette. Par une porte moulurée, on entrait dans la vaste cuisine où des escaliers à vis conduisaient vers les chambres.
Activités festives
- Depuis 2007, du 10 au 15 août, une tournée antique et médiévale est organisée à partir du théâtre romain de Saint Marcel. Cette tournée porte le nom des bornes des voies romaines: Les Milliaires. Elle propose des spectacles le long de la voie romaine et ses alentours en lien avec les lieux remarquables de cette voie. Au théâtre du Virou de Saint Marcel, des pièces de théâtre antiques sont proposées à partir du travail des universitaires de Demodocos et de la Sorbonne ou avec de jeunes comédiens professionnels. Sur les sites médiévaux ou renaissance, ce sont des concerts de la musique de l'époque qui sont donnés. En 2010, les Ménestriers Picards ont proposé la première forme de comédie musicale: "Robin et Marion" d'après Adam de la Halle à la chapelle Saint Benoît d'Argenton et devant le portail du Prieuré de Ruffec. Cette tournée est suivie par des festivaliers venant de toute la France et ils forment avec les artistes un groupe d'échange partageant repas et causeries. Au festivaliers se joignent les spectateurs d'un soir ou les fidèles berrichons. La tournée se termine avec une fête: lecture collective ou bal renaissance en 2010. Au théâtre, se mêle la musique, la danse et la poésie d'Homère ou d'Apollinaire qui a beaucoup puisé dans les littératures antiques et médiévales. Les Milliaires se veulent un espace temps favorable à l'expérimentation et le partage sur des lieux propres à susciter l'inspiration et la création artistique.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
- La distance entre la commune et : la préfecture, le chef-lieu d'arrondissement et le chef-lieu du canton avec Mappy.fr.
- La Nouvelle République (Édition du 28/10/2009).
- Site du Musée Argentomagus.
- Archives départementales de l’Indre, Berry médiéval : à la découverte de l’Indre au Moyen Âge, catalogue d’exposition, Châteauroux, Archives départementales de l’Indre, 2009, p. 56-57.
- Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture de l'Indre.
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009.
- Calendrier des recensements des communes du département de l'Indre sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 21 août 2011.
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 21 août 2011.
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 21 août 2011.
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 21 août 2011.
- Évolution et structure de la population à Saint-Marcel en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 21 août 2011.
- Résultats du recensement de la population de l'Indre en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 21 août 2011.
- Site officiel de l'inspection académique de l'Indre.
- Cf. La Nouvelle République, 14 juin 2011.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la commune
- Site du Musée Argentomagus
- Saint-Marcel sur le site de l'Institut géographique national
Bibliographie
- G. Coulon et alii, Argentomagus, du site gaulois à la ville gallo-romaine, Editions Errance.
- A la découverte de notre village médiéval, Saint-Marcel (Indre) (Plaquette municipale).
Catégorie :- Commune de l'Indre
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