- Le Bignon
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Le Bignon
L'église et le bourg du Bignon.
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Arrondissement de Nantes Canton Canton d'Aigrefeuille-sur-Maine Code commune 44014 Code postal 44140 Maire
Mandat en coursMartin Legeay
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Grand Lieu Démographie Population 3 208 hab. (2008) Densité 116 hab./km² Gentilé Bignonnais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 3 m — maxi. 58 m Superficie 27,54 km2 Le Bignon est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
Sommaire
Géographie
Le Bignon est situé à 16 km au sud de Nantes, au départ de l'autoroute A83 Nantes-Niort, qui permet de rejoindre l'autoroute A10, Paris-Bordeaux.
Les communes limitrophes sont, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, Vertou au nord, Les Sorinières, Pont-Saint-Martin, La Chevrolière, Geneston, Montbert et Château-Thébaud.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Le Bignon est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
Toponymie
Le nom du Bignon viendrait du gaulois Bugna : « tronc » ou « ruche », ou de Bunia : « source ».
Histoire
Un micro toponyme la fontaine aux fées, plus officiellement appelé la fontaine aux moines, atteste depuis la première moitié du XVIIe siècle le souvenir d'un plausible culte aux divinités des eaux jaillissantes (ou des bois), culte qui aurait pu être à l'origine même de l'agglomération[1].
Des pierres polies ont été trouvées en plusieurs lieux de la commune, indiquant une occupation dès le néolithique. Près du village du Landreau, un micro-toponyme Tombelaine fait peut-être référence à un tombeau celtique. Le site du Silureday (ancien Silevreda) a livré un habitat de l'âge du fer.
Au Moyen Âge, la châtellenie de Touffou commande l'accès sud de Nantes : elle est l'une des forteresses qui protègent la frontière du duché de Bretagne. Elle est démantelée sous Louis XIII.
En 1788, la paroisse du Bignon compte environ 2000 âmes[2].
Le 18 mai 1794, le général Crouzat, commandant le poste de Roulière, écrit à son chef : « ...la patrouille de grenadiers que j'avais envoyés hier en avant du camp m'a rapporté qu'il y avait encore des habitants dans le village du Bignon, et que ce village n'était pas brûlé ! J'ai en conséquence fait partir ce matin, à 2 heures précises un bataillon et 8 chasseurs pour aller brûler ledit village, ce qui a été exécuté. Les fours ont été détruits, le feu a été mis aux moulins[3]... »
Le 31 mai 1865, son démembrement a donné naissance à la commune des Sorinières.
En 1914, 327 bignonais partiront au front, pour une bonne part aux 64e, 264e et 65e régiments d'infanterie. 83 d'entre eux ne reviendront pas.
Emblèmes
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de la Loire-Atlantique.Blasonnement De gueules à trois flacons d'or.Devise
La devise du Bignon est[réf. nécessaire] « Sagesse et progrès ».
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1789 1790 Nicolas Lemerle Taillandier 1790 1793 François Ollive Charpentier 1793 1795 Vincent-Salomon Moriceau Laboureur 1795 février 1800 Julien Pouvreau février 1800 août 1800 Vincent Moriceau août 1800 1802 Julien Pouvreau 1802 1807 Jean Moriceau 1807 1815 Jacques Muller 1815 1830 Louis-Joseph-Julien De Melient 1830 1837 Jean-Baptiste-Nicolas Blanchard 1837 1843 Pierre Hupe 1843 1848 Jean Leauté 1848 1859 Jean-Jacques Garet 1859 1870 Prosper Muller 1870 1871 Benjamain Laisant Notaire 1871 1919 Charles-Marie D'Aviau De Ternay 1919 1935 Gaëtan D'Aviau De Ternay 1935 1977 Hubert D'Aviau De Ternay 1977 1995 Paul Marnier juin 1995 Martin Legeay UMP Démographie
Évolution démographique
En 2008, Le Bignon comptait 3 208 habitants (soit une augmentation de 24 % par rapport à 1999). La commune occupait le 3 154e rang au niveau national, alors qu'elle était au 3 619e en 1999, et le 86e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués au Bignon depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Le Bignon, cela correspond à 2007, 2012, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[4].
Histogramme Pyramide des âges
Lieux et monuments
- Abbaye de Villeneuve, anciennement situés sur le territoire de la commune avant son démembrement.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
- Yann Doucet, Le Bignon à travers les siècles, 1999, Ed. Hérault, ISBN 2-7407-0151-9.
Notes
- Thierry Jaumouillé, histoire et généalogie du Bignon tome 1 bis , article Les Temps de la légende au Bignon, page 25
- Yann Doucet, op. cit., page 117
- Yann Doucet, op. cit., page 179.
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 19 mars 2011
- Le Bignon 1836 à 1872 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 19 mars 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 23 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur insee.fr. Consulté le 23 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 19 mars 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 24 juillet 2010
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 23 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2007 sur Insee. Consulté le 24 juillet 2010
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