- Amphion-les-bains
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Publier
Pour les articles homonymes, voir Amphion (homonymie).Publier - Amphion-les-Bains
DétailAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Haute-Savoie Arrondissement Arrondissement de Thonon-les-Bains Canton Canton d'Évian-les-Bains Code Insee abr. 74218 Code postal 74500 Maire
Mandat en coursGaston Lacroix
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Évian Site internet Ville-publier.fr Démographie Population 6 100 hab. (2008) Densité 684 hab./km² Gentilé Publiérains / Amphionnais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 372 m — maxi. 721 m Superficie 8,92 km² Publier - Amphion-les-Bains est une commune française de Haute-Savoie située dans le Chablais français, sur le lac Léman, entre Thonon à l'ouest et Evian à l'est, et face à Morges et Lausanne en Suisse. Avec 5 889 habitants selon les chiffres officiels de 2006, elle connaît une progression démographique forte avec +2,5% par an depuis 1999.(1)
Elle est une station climatique et touristique, particulièrement l'été grâce à sa situation géographique privilégiée et sa plage, ainsi que ses infrastructures sportives modernes et diversifiées.(2)
C'est aussi une ancienne station thermale, très en vogue sous le Second Empire, et fréquentée en son temps par la cour sarde et les princes de Savoie, qui venaient y profiter de ses eaux alcalines, ferrugineuses et sulfureuses. L'essor international de sa voisine Evian lui fit de l'ombre, et le thermalisme n'y est plus aujourd'hui pratiqué.(3)
Dominée par les pré-Alpes, Amphion est une ville balnéraire au bord du lac. Publier, le chef-lieu, est un village situé quelques kilomètres en amont sur un plateau offrant un panorama sur l'ensemble du bassin lémanique.(4)Sommaire
Géographie
Situation
Localisation
La commune d'Amphion - Publier se situe sur la rive sud du lac Léman, face à Morges (Suisse). C'est d'ailleurs entre Amphion et Morges que le lac atteint sa largeur maximale (13,8 km) [1] Dominée par les pré-Alpes françaises, elle dispose du plus large accès direct sur le littoral français du lac. La commune est composée de la plaine d'Amphion, où se concentre une grande partie de l'activité économique (zones touristique, commerciale et industrielle). Un coteau abrupte et boisé sépare la plaine d'un plateau offrant un panorama somptueux sur le lac et la Suisse, où se situent le chef-lieu Publier ainsi que de nombreux hameaux. Les communes limitrophes de Publier-Amphion-les-Bains sont Thonon-les-Bains, Évian-les-Bains, Marin, Larringes et Champanges.
Climat
Le climat y est de type montagnard[2] en raison de la présence du Massif alpin. Néanmoins, bien que située à la bordure des Alpes, la commune est soumise au climat particulier dû au lac Léman. Par la masse d'eau qu'il contient[3], il génère dans son bassin un microclimat. En hiver, le lac restitue la chaleur mise en réserve durant l'été et adoucit le rude hiver montagnard. En été, il rafraîchit tout son pourtour. Cependant en hiver, lorsque certaines conditions climatiques particulières sont réunies — de l'air sec froid et stagnant en haute et moyenne atmosphère — l'humidité plus chaude qui s'élève des eaux du lac, stagne et se transforme en épais brouillard qui s'accumule sur deux ou trois cent mètres de haut, pouvant stagner 100 mètres au-dessus du sol, durant deux à trois semaines.
Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an Publier-Amphion-les-Bains 2108 h/an 1116 mm/an ... j/an ... j/an ... j/an Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour l'année 2007 :
Mois J F M A M J J A S O N D année Températures minimales (°C) -0,5 0.5 2,7 5,6 9,4 12,7 15,1 14,6 12.1 8,4 3,7 0,6 7,1 Températures maximales (°C) 3.5 5.2 8.7 13.0 17.3 21.1 24.2 23.1 19.5 14.1 7.9 4.3 13.5 Températures moyennes (°C) 1.3 2.8 5.5 9.2 13.3 16.6 19.3 18.4 15.4 10.9 5.4 2.1 10.0 Précipitations (hauteur moyenne en mm) 83 73 81 84 101 115 91 111 100 93 97 88 1116 Source: Météo Suisse [4] Voies de communication et transports
- Par bateau
- Port de plaisance d'Amphion,Embarcadère, déservi régulièrement par la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman (CGN)[5] permettant une liaison avec Thonon, Evian, Genève, Lausanne... D'ailleurs, en 2005, les vedettes Morges et Lavaux, réalisées par le chantier « Merré »[6], ont été transportées de Nort-sur-Erdre (30km au nord de Nantes) jusqu'à Amphion-les-Bains pour être lancées peu de temps après.
- Par routes
- Autoroutes A40 et A41. Route départementale 1005 (ex Route nationale 5), permettant de rallier le Valais (Suisse) par Evian et Saint-Gingolph à l'est, ainsi que le réseau autoroutier national et Genève à l'ouest par Thonon.
- Transports en commun
- La commune est desservie par les Bus Urbains Thononais (BUS), exploités par la Société des Transports de l'Agglomération de Thonon (STAT)[7]
- Transport ferroviaire
- La gare d'Amphion n'étant plus en service, la commune est desservie par les gares de Thonon (6km) ou Évian (4km). Toutefois, on peut préciser que la Ligne Longeray - Évian-les-Bains franchi la Dranse puis après quelques kilomètres, à Publier, on y trouve l'embranchement de la SAEME, qui charge des bouteilles d'eau d'Évian et les expédie en France et en Europe surtout grâce au rail.
- Aéroport
- La commune ne dispose pas d'infrastructures en aéronautique, cependant elle bénéficie de la proximité de l'Aéroport international de Genève-Cointrin, qui se situe à 40 km[8].
Urbanisme
Morphologie urbaine
Le territoire comporte deux parties distinctes :
- La plaine d'une part, occupée par Amphion-les-Bains qui s'est développée autour du vieux bourg (Amphion-village), qui concentre une grande partie de l'activité industrielle, commerciale et touristique. C'est dans la partie ouest de cette plaine que se trouve la zone d'activité commerciale (hypermarché, centre commercial) et industrielle (SAEME, Bolloré...) des Genevrilles. À l'extrême ouest se trouve le delta de la Dranse, classé réserve naturelle depuis 1980.
- Le plateau d'autre part, où se situent Publier et de petits villages, où la nature a une place plus importante (forêt...).
La commune comporte plusieurs villages et hameaux dont les principaux sont Avulligoz, Méserier, Gros Bissinges et Morand. Comme autres hameaux, on peut citer Pont de Dranse, Avonnex, La Bennaz, Petit Bissinges, La Confrérie, Chez Demay, La Guinchère, Bissinges, Piccolay, Baisinges, Chonnay, Chez Morand. On trouve également comme lieux-dits : Les Vignes Rouges, Le Mottay, Les Genevrilles, Le Vuarché, Les Sbleunes, Le Grand Pré, La Rive, Amphion-village, Le Bois Fleuret.
Logement
Le type de population est semi-urbain, et l'habitat est majoritairement de type résidentiel individuel, particulièrement sur le plateau. Le type d’habitat est entrain de se modifier : face aux difficultés d'une grande partie de la population pour se loger, il faut répondre aux nécessités d'augmenter la construction de logements sociaux et d'accroître, pour toutes les catégories, l'offre de logements économiquement plus accessibles.La zone pavillonnaire va devoir faire progressivement de la place aux logements sociaux. Ceci se fera par une intégration progressive mais inéluctable de centaines de logements HLM. Déja la commune compte des logements à vocation sociale, particulièrement dans le quartier de la Rive à Amphion (plus de 500 logements et plusieurs centaines à venir). Le prix moyen de l'immobilier à la vente y est de 3331,39 €/m2 (moyenne nationale: 3197), ce qui en fait la 363e commune la plus chère de France[9]. Publier-Amphion totalise 3 103 logements en 2006 (contre 2 577 en 1999, soit une progression de 20,4%), dont 2 368 résidences principales, 530 résidences secondaires ou occasionnelles et 205 logements vacants. 63,9% des résidences principales sont des maisons, pour 35,9% d'appartements. 66,3% des habitants sont propriétaires de leur logement, alors que 31% en sont locataires. Le nombre moyen de pièces par résidence principale est de 4,3 (5 pour les maisons, 3,2 pour les appartements). 20,7% des résidences principales ont été achevées après 1999, et 10,1% avant 1949[10]. Sur l'ensemble des logements de la commune, 2,6 % sont des studios, 8,3 % sont des logements de deux pièces, 21 % en ont trois, 29,4 % des logements disposent de quatre pièces, et 38,7 % des logements ont cinq pièces ou plus[9].
La commune est, de plus, dotée de nombreuses chambres d'hôtel (dont un hôtel trois étoiles) et de nombreux emplacements de camping (dont un camping 4 étoiles) pour l'accueil de touristes.
Projets d'aménagements
La commune a actuellement un projet de village portuaire à Amphion[11]. Le quartier du port va entièrement être rénové dans les années à venir en accord avec les associations de préservation de l'environnement, et en particulier les défenseurs du Lac Léman. Ce quartier aujourd'hui désuet va être transformé en village portuaire, avec un nouveau port d'une capacité de 270 à 300 places, 250 logements mixtes dont certains se trouveront directement le long des quais d’amarrage des bateaux, 2400 m² affectés aux commerces, services, hôtellerie-restauration et équipements divers, et un espace de type esplanade en limite nord-ouest. Un parc arboré viendra agrémenter le centre du quartier. La place de la voiture sera limitée au cœur du site, impliquant une politique de développement du stationnement public aux abords du village portuaire, qui aura pour objectif de privilégier les déplacements piétons et la qualité du cadre urbain. Ce projet de village portuaire entre dans le cadre de la politique communale menée pour l’aménagement du littoral. Après les étapes d’acquisition des propriétés privées du littoral communal, le port sera une nouvelle étape, marquant la volonté de préserver et d’aménager les 5 km de littoral dont dispose la commune, qui a souhaité repenser l’aménagement du quartier du port avec deux objectifs : le renforcement de la vie locale dans ce secteur et la réhabilitation de l’image de ce quartier quelque peu désuète aujourd’hui. Le début des travaux est programmé pour le premier semestre 2010.
Toponymie
Publier viendrait du vieux français « peuplier », lui-même tiré de peuple « populus » en latin.
Le nom d’Amphion tire probablement ses origines d’une rivière voisine, l’Oncion ou l’Ancion, devenu Anfion en patois par substitution du c en f, qui se serait transformé en Amphion.
Pour Raoul Bravard, il s'agirait d'un mot de patois qui dans la langue du pays, signifierait "petit ruisseau".[12]
Gilbert Künzi dans son ouvrage Lieux-dits entre Dranse et Arve propose comme origine étymologique « en Fion », « au bord de l´eau ». Ce même auteur cite une autre interprétation de Ch. Marteaux[13], selon laquelle un gallo-romain, Antio, y ayant sa villa, pourrait être une lointaine origine du nom Amphion.[14]L'étymologie reste donc incertaine, d'autant plus qu'un lieu-dit du Lyaud, village distant de plusieurs kilomètres, s'appelle Les Moulins d'Amphion, supposant une influence passée importante.
Histoire
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes de la Haute-SavoieLe blason de Publier - Amphion-les-Bains se blasonne ainsi : d'azur au lion d'argent armé et lampassé de gueules, issant d'un mont de trois coupeaux de sinople mouvant de la pointe, surmonté de trois étoiles aussi d'argent mal ordonnées, au chef cousu de gueules chargé d'une croix d'argent (création: Marcel Sauthier, 1984)[15]
Histoire générale
Article connexe : Histoire du ChablaisLa première occupation humaine dans les Alpes daterait du Néolithique. Sur la commune, il n'existe aucune trace de civilisation si ancienne. Mais un monolithe creusé d’une multitude de petites auges, appelées « pierre à cupules », situé près du hameau de la Bennaz, nommée « pierre des gaulois » [16] témoignerait de la présence sur le territoire communal des Ligures, peuple pré-celtique.
Le thermalisme
La station thermale d'Amphion-les-Bains, a connu son heure de gloire entre le XVIIe siècle et le XIXe siècle.
- XVIIe siècle, les débuts du thermalisme
Les intérêts des ses eaux (ferrugineuses) furent découverts en 1670 [17]. Dès 1685, l'observantin Bernard les recommandait pour les rétentions d'urines [18]. En 1786, l'analyse du docteur Tingry de Genève révèle que l'élément prédominant de cette eau est le fer, et contient une quantité notoire d'acide carbonique libre, de carbonate de chaux, de soude, de magnésie, de chlorure de calcium, d'alumine et de silice. Il précise aussi que l'eau d'Amphion ne s'emploie qu'en boisson et n'est pas tolérée par tous les malades, ses propriétés générales étant celles des eaux ferrugineuses fortement gazeuses. [19]
- XVIIIe siècle, une station thermale très en vogue
Victor-Amédée II s'y rendit trois années de suite, et s'y trouva si bien qu'il en fit acheter le fonds. Il ordonna à son ingénieur Garella de fermer la fontaine et d'en rendre le séjour aussi commode qu'agréable [20] et fit élever le "Pavillon de la Source"[21], décoré de cette inscription: « Aquœ Meœ Prosunt Hominibus Infirmis Omnium Nationum », dont l'acrostiche est Amphion[22]. Il fut fréquenté par les princes de Savoie, les rois de Piémont-Sardaigne (qui y séjournèrent au moins six fois entre 1721 et 1780) et de grands personnages anglais ou savoyards durant tout le XVIIIe siècle.[23]
C'est pourtant pendant cette période faste qu'un événement d'apparence anodine va sceller le sort du thermalisme à Amphion. Le comte de Laizer, gentilhomme auvergnat venu soigner sa gravelle durant la Révolution en 1790, un peu déçu par la cour d’Amphion, va boire au cours d'une promenade à Evian l’eau d’une petite source, « la source Sainte Catherine », située dans le jardin d'un certain Monsieur Cachat (qui donnera son nom actuel à la source éviannaise). Ayant vanté les mérites de cette source, cet homme sera à l’origine de la découverte des propriétés minérales de l’eau alcaline d’Evian, qui sera analysée en 1807 par le docteur Tingry [24]. Mais encore au début de l'Empire, l'utilisation des eaux d'Evian n'est pas encore vraiment lancée, la station commence seulement à être connue. Honorée de la visite prolongée du souverain ou de la famille royale, la source d'Amphion est toujours celle qui intéresse le plus de monde. Le préfet du Léman, M. de Barante, veut d'abord développer l'affluence à cette source, en faisant élever un bâtiment pouvant recevoir les curistes, à la fois hôtel et salle de jeux [25].- Première moitié du XIXe siècle, le déclin dans l'ombre d'Evian
Au conseil général du Léman, Evian est représenté par l'avocat André Bron, juge de Paix. La ville par son intermédiaire demande en l'an IX (1800), la création d'un port à Evian. Le préfet du Léman transmet au ministère le souhait de la ville, qui est accepté. Les travaux commencent immédiatement, ils sont achevés en 1805. Aussi, l'empereur entreprend l'élargissement du Maupas de Meillerie, cet étranglement qui empêche de passer les convois importants vers l'est. Cette route de Paris à Milan par Genève et le Simplon (l'actuelle RD1005, ex-RN5) passera par le chablais. Evian sera dessus. Avec son port, une voie de communication aisée qui la traverse, Evian peut avoir une vie économique plus active[26]. Amphion, faute d'hébergement convenable et de thermes, se fera sans mal supplanter par Evian[27], qui devint un centre thermal international qui fit oublier la jolie petite station voisine, fréquentée jadis par la cour sarde et les princes de la maison de Savoie, devenue aujourd'hui simple usine d'embouteillage après avoir été très recherchée pour ses eaux ferrugineuses.[28]
- Deuxième moitié du XIXe siècle, un nouvel essor
Au milieu du XIXe siècle, l’établissement des eaux d’Amphion est pratiquement en ruine et abandonné depuis longtemps. Il appartient alors aux hospices d’Evian et un français, Ernest Chéronet, va s’y intéresser. À partir du 1er août 1851, il loue à bail l’établissement et décide de le restaurer[29]. Il va y implanter un hôtel et un vaste parc (à la manière des jardins anglais). Pour attirer la clientèle, il va multiplier les attractions : concerts, reprises des bals et le célèbre jeu de la roulette. En 1861, Ernest Chéronet à la chance de découvrir une nouvelle source alcaline. Ainsi, les buveurs d’eau auront à la fois une source alcaline et une source ferrugineuse. À partir de ce moment, Amphion va développer pour la toute première fois un établissement d’hydrothérapie[30]. L'établissement renferme alors des salons de conversation, de lecture, les cabinets de bains et les douches, des logements pour les baigneurs et une piscine froide. Puis les jeux de hasard devenant légaux, il devint un Casino, connu jusque dans la capitale. Des affiches étaient placardée sur les murs de Paris, où l'on pouvait lire « Casino d'Amphion, au bord du lac de Genève, même amusement qu'à Baden ou Hombourg »[31]. Puis, le casino fut fermé par le gouvernement Sarde et devint un hôtel thermal, il s'appelle alors hôtel du Casino. Ensuite il devint l'hôtel des bains. Des gens de lettres et d'arts s'y rencontre. Le Conte Waleswki, fils naturel de Napoléon y séjourna, puis le Prince roumain Grégoire de Brancovan (1827-1886), père de la poétesse Anna de Noailles.
À la fin du XIXe siècle, on découvre, sur des terrains appartenant à Auguste Terrier, une nouvelle source alcaline[32]. Cette source, après captage, a un débit de 300 litres à la minute. C’est pourquoi on va lui donner le nom de source « Maxima » (du latin maximum). Par la suite, des experts découvriront d’autres sources dont une source sulfureuse. [30] [33]- XXe siècle, l'abandon du thermalisme
Les eaux d'Evian sont reconnues en 1878 par l'académie de médecine, et le ministère de la santé autorise sa mise en bouteille. Elles seront aussi déclarées d'intérêt public en 1926[34]. Grâce à cela et sa capacité hôtelière bien plus importante, le développement de la station d'Evian en fait sa renommée internationale, ce qui fera rapidement oublier sa petite voisine délaissée des curistes. L'hôtel fut revendu vers 1910 à M. Postiaux, qui l'appela Hôtel des Princes, nom qu'il porte toujours aujourd'hui. Depuis 1966, il appartient à la famille Magnin. L'hydrothérapie n'y est plus pratiquée de nos jours, seule l'activité hôtelière y est proposée[35]
En 1965, la société des eaux d'Évian implante une usine d'embouteillage dans la zone industrielle d'Amphion.L'hydraviation
- Amphion-les-Bains, capitale de l’hydraviation en octobre 1905. [36]
Dès 1905, les premiers essais aéronautiques sur flotteurs hantent les eaux du Léman français, d’abord à Amphion, port des pionniers.
À Paris, Ernest Archdeacon est entré en contact avec le suisse Ernest Cuénod qui pratique la course en canot moteur et fréquente Alphonse Tellier. Il a convaincu Archdeacon de venir faire ses essais sur le vaste Lac Léman où il mettra un puissant canot à disposition. Au début du XXe siècle, Amphion-les-bains est alors connu comme un lieu de villégiature fréquenté par l’élite et un spectacle insolite va s’y dérouler. Le canot cruiser Martini-I de 40cv et l’hydroplaneur sont à flot dans le port, devant les établissements Celle, où naquit peut-être le canot. C’est ainsi que sous les yeux certainement hallucinés, incrédules et néanmoins éblouis de la population locale, ces pionniers s’élancent pour des essais de dix minutes visant au vol plané. Fin octobre 1905, au large du port, on tracte l’appareil qui n’arrive pas à décoller car le canot moteur manque de puissance et que le planeur est freiné par les vagues. Pour alléger ce dernier, on ôte les cloisons verticales entre les ailes, mais l’effet est dérisoire. Ces essais seront un échec.[37]- Le projet d’Hydrobase militaire d’Amphion pour les grands hydravions [36]
De gros hydravions ont failli venir s’installer à Amphion durant la 2ème Guerre mondiale. Suite à l’avance allemande en zone libre (France, 11 novembre 1942), le Secrétariat d’État à l’Aviation fait déboiser au bord du lac, dans une ferme d’Amphion, une bande de 200 m, large de 20 m, et commence rapidement des travaux (18 déc.1942). Le lendemain le gouvernement de Vichy ordonne le repli des gros hydravions stationnés à Marignane, vers le lac d’Annecy, à déplacer ensuite vers le lac Léman. Il donne son accord de principe sur les projets d’aménagement des nouvelles installations de la nouvelle hydrobase temporaire d’Amphion. L’intention et d’y poursuivre les essais et de pouvoir préserver les très gros appareils, à quelques lieux de là, en Suisse, au cas où les événements se gâteraient. Cela concerne les hydravions transatlantiques SE-200, Laté-631 et Potez Cams-161 qui nécessiteront 3 postes différents au bord du Léman.
En janvier 1943, du matériel est expédié vers Amphion. Des travaux de canalisation d’eau et d’électricité, une mise à niveau sont effectués. Plus tard, on construit un hangar préfabriqué de 74x16m (garage Piquand), comme entrepôt, pour Latécoère, la SNCAN, la SNCASE, avec atelier d’entoilage et garage. Certains chalets servent de logements au personnel des 3 compagnies. Des bureaux sont attribués à la "Commission d’essais des grands hydravions". Un quai pour la mise à l’eau est réalisé dans la zone du port. Des grilles métalliques pour aérodrome sont soudées sur les chemins de roulement. Mais concrètement, on occupe illégalement des terrains appartenant à la "Sté d’exploitation des sables et graviers de la Dranse" (soc. Suisse), ceux d’une ferme privée et d’autres de la commune d’Amphion-Publier. L’aspect sera régularisé le 12 avril par un ordre de réquisition à l’effet rétroactif au 19.12.1942.
Mais hélas, le 18 avril, les Allemands réquisitionnent 2 Laté-631 et 2 SE-200. Les avions quittent Marignane, décorés de cocardes allemandes, pour le lac de Constance (D), où ils seront rapidement coulés par les anglais ! L’hydrobase d’Amphion n’est alors plus nécessaire. La Commission d’essais sera dissoute le 30 juin 1944 suite à la libération de l’hydrobase de Biscarrosse. En 1946, une société nautique pense alors utiliser les lieux. Mais compte tenu des frais de remise en état on cherche un accord à l’amiable avec les expropriés. Enfin, en 1948, on y crée une colonie de vacances de 5 ha existant toujours de nos jours. Sous le nom de "Centre Vacances Aviation Civile Hydrobase", elle est prévue pour quelque 135 enfants de 6 à 13 ans du personnel de la DGAC et de Météo-France (1034, route de Dranse). À citer encore le projet anecdotique et inabouti d’un aérodrome dans le lotissement du Grand Mottay, abandonné en 1955.[38]
Politique et administration
La commune d'Amphion-Publier appartient au canton d'Évian, et à la communauté de communes du pays d'Évian.
Tendances politiques
L'ancien maire Bernard Comont était apparenté PS, la municipalité en place actuellement est apparentée divers gauche.
Lors des élections municipales de mars 2008, la liste « vivre et réussir ensemble » menée par Gaston Lacroix, seule en course, a été élue au premier tour avec 100% des suffrages. Sur les 4 541 inscrits sur les listes électorales, 2 517 ont voté, soit un taux de participation de 55,43%. À noter 20,02% de bulletins blancs ou nuls.[39]Lors des élections présidentielles de 2007, le taux de participation a été de 84,14% au premier tour, 38,88% des suffrages allant pour Nicolas Sarkozy, 20,88% pour François Bayrou, 18,90% pour Ségolène Royal et 7,96% pour Jean-Marie Le Pen. Au deuxième tour, Nicolas Sarkozy a reçu 62,59% des voix contre 37,41% pour Ségolène Royal pour un taux de participation de 82,64%.[39]
Pour le référendum de 2005, 69,19% des inscrit se sont rendus aux urnes, le non récoltant 51,48% des voix contre 48,52% pour le oui.[39]
Administration municipale
Le conseil municipal de Publier-Amphion est composé d'un maire et de 28 conseillers municipaux, dont 8 maires-adjoints. La liste de Gaston Lacroix étant la seule à se présenter lors des dernières élections municipales, il n'y a pas de groupe d'opposition au sein du conseil municipal.[40]
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal :
Groupe Président Effectif Statut DG Gaston Lacroix 29 majorité ... ... 0 opposition Les maires de Publier-Amphion-les-Bains
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Publier-Amphion-les-Bains :
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1989 2002 Bernard Comont PS ... 2002 2008 Gaston Lacroix DG ... 2008 → en cours Gaston Lacroix DG conseiller général du canton d'Evian Toutes les données ne sont pas encore connues. Suite au décès de Bernard Comont en cours de mandat en 2002, Gaston Lacroix a assuré son remplacement.
Politique environnementale
Dans le cadre de sa politique de développement du tourisme et de protection des espaces naturels, la commune de Publier-Amphion a souhaité faire de ses rives du lac un véritable « poumon vert » ouvert à la promenade et à la baignade pour tous. Les zones de mouillages seront strictement encadrées et restreintes afin de limiter considérablement les nuisances induites par la navigation des bateaux à moteur et de préserver la sécurité des baigneurs souvent mise à mal.
La municipalité a donc acquis un certain nombre de propriétés privées, dont les propriétés Yasmine et Acanthurus, le long du littoral et lancé un programme d’aménagement et de travaux qui permettra d’endiguer l’érosion des berges mais aussi une amélioration de la préservation de la nature par l’organisation des espaces et des activités.
Un vaste réseau de cheminement piéton:
Aujourd’hui, il existe déjà un réseau de chemins piétonniers ouverts aux promeneurs qui relie le haut et le bas de la commune. Ainsi, du port d’Amphion, on peut rejoindre le château de Blonay ou le griffon de Farquenoud et son panorama à travers des sentiers aménagés par les espaces verts de la commune.
Pour compléter ce réseau piétonnier, la commune a programmé en 2005 des aménagements des rives du lac qui ont ouvert aux promeneurs un cheminement allant du Parc Maxima, à l’entrée est de la commune, jusqu’à l’embouchure de la Dranse et sa réserve naturelle, soit un littoral de plus de 2,5 km. Un grand pont pietonnier est prévu au dessus de la dranse afin d'ouvrir ce lieu à un plus grand nombre de visiteurs et permettre de boucler le circuit qui fera le tour de la commune. [41]Jumelage
Depuis 2006, jumelée avec Barberino Val d'Elsa (Italie), commune de la province de Florence en Toscane[42].
Population et société
Démographie
En 1999, la commune comptait 4 951 habitants, ce qui la plaçait au 1 815e rang national (1 969e en 1990 avec 4 312 hab.)[43]
Voici ci-dessous, l'évolution démographique de la ville de Publier - Amphion-les-Bains classée par date de recensement de 1793 à 2006.
Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 648 662 669 902 abs. 1062 abs. 1091 abs. 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1006 961 1028 1068 1130 1178 1212 1145 1209 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1334 1247 1288 1135 1397 1372 1427 1446 1665 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 - 1871 2390 2755 3701 4312 4954 5889 6100[44] - Nbre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini[45] et INSEE[46]
Voici ci-dessous un tableau démographique du XXe siècle sur la ville de Publier - Amphion-les-Bains classé par date de recensement.Évolution de la pyramide des âges de la ville de Publier - Amphion-les-Bains, comparaison entre l'année 1999 et 1982[47] :
Le nombre total de ménages de la commune est de 2 368 en 2006. Ces ménages comptent de un à six individus, voire plus. Voici ci-dessous les données en pourcentages de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.
Les Ménages
Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou + Publier-Amphion 22,04 % 32,04 % 20,21 % 18,38 % 5,71 % 1,62 % Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 % Sources des données : INSEE[48] La fluctuation saisonnière de la population générée par le tourisme est d'environ 3 000 habitants.
Enseignement
Trois écoles accueillent les enfants de la commune en maternelle et en primaire :
École du grand pré à Publier;
École du centre à Amphion;
École des Genevrilles à Amphion.L'enseignement secondaire public est dispensé :
à Évian les Bains au collège des Rives du Léman et au lycée Anna de Noailles;à Thonon les Bains au collège Champagne et au collège Jean-Jacques Rousseau et au lycée de la Versoie et au lycée professionnel du Chablais.
Enseignement secondaire privé proposé : au collège Saint Bruno à Évian les Bains; aux collège Saint Joseph, collège du Sacré Cœur, lycée des Trois Vallées, lycée Saint Joseph et lycée Jeanne d'Arc à Thonon.
Manifestations culturelles et festivités
La Fête des Quais, le premier week-end du mois d'août : de nombreux exposants, sur les quais, présentent et vendent leurs œuvres et produits artisanaux. Un feu d'artifice est aussi tiré à cette occasion.
En mai 2008, la commune a accueilli à la cité de l'eau la coupe du monde de trampoline, tumbling et gymnastique acrobatique, organisée par la fédération française de gymnastique[49]. Pour cette coupe du monde réunissant les trois disciplines pour une première mondiale, 23 nations ont répondu favorablement, réunissant 260 sportifs de très haut niveau.
Le centre sportif de la Cité de l'Eau accueille régulièrement des expositions d'art.
Santé
Aucun équipement hospitalier n'est implanté sur la commune. Les soins hors médecine générale sont assurés aux hôpitaux du Léman, situés à Thonon et Evian[50].
Médias
La chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale.
Sports
Activités sportives
Un large choix d'activités sportives et de loisirs est proposé sur la commune par le FLAP (Foyer de Loisirs et d'Animation d'Amphion-Publier) : tennis, judo, danse, basket, randonnée, gymnastique parmi tant d'autres. On peut également pratiquer le football. Le footballeur Oscar Londono, jouant actuellement au sein du club genèvois du Servette FC, fut de 1982 à 1998 membre du club de football de Amphion-les-Bains au sein des juniors.
Infrastructures
La maison des association de la Rive à Amphion abrite la bibliothèque municipale.
Le stade Fernand David doté d'un terrain d'honneur et d'un terrain d'entrainement, où évolue le club de football de la commune, le CSAP (Club Sportif d'Amphion-Publier)[51].
La plage municipale d'Amphion, gratuite et surveillée, est aménagée de jeux d'enfants, d'un terrain de beach-volley, d'un terrain de pétanque, d'un mini-golf et d'un bar-snack.
5 terrains de tennis, qui accueillent depuis 2000 un open international de tennis handisport[52].
Une grande partie du golf d'Évian, où se dispute le tournoi de golf professionnel féminin "Evian Masters" se situe sur le territoire de la commune.
Un mini-golf paysager propose deux pistes de 18 trous : un parcours "alpin" et un parcours "tropical", reconnaissables aux essences des arbres et plantes qui les aménagent.
Le complexe sportif de la cité de l'eau.
Cet équipement récent et moderne est implanté dans un grand espace vert ou l'on trouve fontaines et jets d'eau. Il est composé d'une salle omnisport gradinée (équipée d'un mur d'escalade), d'un espace nautique couvert comprenant une piscine (bassin de 25 m), une piscine à vagues, un toboggan de 100 m et une fosse à plongeons (Aquagym et cours de natation y sont proposés), ainsi que d'un espace forme doté de 2 jacuzzis, 2 saunas, une salle de musculation, une salle de cardio-training et d'une salle de cours collectifs[53]. En 2003, la cité de l'eau a accueilli le centre international de presse du sommet du G8 d'Évian, où les médias du monde entier étaient présents[54].
Le projet de centre d'hébergement et de tourisme sportif avec école privée technique au domaine de Blonay[55] :
Le projet initié par le maire Gaston Lacroix et Franck Riboud, PDG de Danone, est d'inscrire les 11 hectares du domaine dans le projet qui se construit autour du club de football des Croix de Savoie (OCS74). À savoir : la création in situ d'un complexe d'hébergement et de tourisme sportif d'envergure. Au total, quelque 250 lits et une école technique privée pouvant accueillir une quinzaine de jeunes de 15 à 18 ans. Ce projet prévoit : la réhabilitation du château de Blonay en hôtel trois étoiles d'une trentaine de chambres et tout à côté, la construction d'une résidence hôtelière de 80 unités où trouvera place l'école technique privée. Le tout est agrémenté de trois terrains de foot et un d'entraînement, deux courts de tennis, un centre aquatique et une piscine extérieure, ainsi qu'une résidence de tourisme 3 étoiles de 170 lits.
Personnalités liées à la commune
Issue de la famille des princes de Valachie, elle naît le 15 novembre 1876. Son père, prince de Brancovan, entreprend de grands travaux dans la propriété au bord du lac "Bassaraba", dont une partie est plantée de vignes. Le 18 août 1897, Anna se marie à la mairie de Publier avec un officier, Mathieu de Noailles. La comtesse et poétesse Anna de Noailles, immortalisa Amphion avec entre autres poèmes, "Paradis à Amphion" [57] [58].
Dans sa magnifique propriété de "Bassaraba" se réunissaient toutes les célébrités d'alors : grands hommes politiques, comme Edouard VII prince de Galles[59], savants, musiciens, poètes et écrivains, comme Marcel Proust[60] y séjournent.
Elle s'était prise d'affection pour le lac Léman et aimait résider dans sa propriété de "Bassaraba". Elle y choisit elle-même l'emplacement du pavillon mémorial construit l'année même de sa mort. Les marches qui le précèdent du côté lac ont aussi leur signification : elles invitent à s'embarquer vers le rêve[61]. Elle aura écrit parmi ses plus belles lignes pour chanter les douces splendeurs d’Amphion, son plus cher refuge où elle va chercher solitude et repos.
« Petite fille, j’ai goûté des moments de paradis à Amphion, dans l’allée des platanes étendant sur le lac une voûte de vertes feuilles ; dans l’allée des rosiers, où chaque arbuste, arrondi et gonflé de roses, laissait choir ses pétales lassés sur une bordure de sombres héliotropes ; je respirais avec prédilection le parfum de vanille qu’exhalaient ces fleurs exiguës, grésillant et se réduisant au soleil, commun charbon violet. »[62].
Comme l’a écrit Charles Du Bos, « il règne à Amphion un calme, une épaisseur et une intensité de calme, dans lequel on est pris comme en globe infrangible et tutélaire » [63].
Au début de 1933, elle tombe gravement malade et, après plusieurs mois de souffrance, ayant dit adieu à ses amis, elle connaît la mort le 30 avril. Le 3 mai, au milieu de fleurs venues de tous les coins du monde, dix mille personnes assistent à l'église de la Madeleine à Paris à ses funérailles officielles. Son corps repose dans le caveau de famille au cimetière du Père-Lachaise à Paris mais son cœur a été inhumé au cimetière de Publier, la stèle porte : « C'est là que repose mon cœur, vaste témoin du monde. »
Django Reinhardt, en séjour en Haute-Savoie en 1943, a rendu hommage à Amphion en intitulant un des morceaux de son album "Pêche à la mouche", « Folie à Amphion » [64]
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 1965, la société des eaux d'Évian implante une usine d'embouteillage sur la commune, permettant un développement économique et financier considérable.
Le revenu moyen par ménage en 2004 était de 20 638 €/an (moyenne nationale: 15 027 €/an). [65]
Budget de la commune en 2007 :[66]
Dépenses : 26 612 503 euros
Fonctionnement : 9 479 501 euros
Investissement : 17 133 002 euros
Recettes : 29 058 205 euros
Fonctionnement : 11 933 124 euros
Investissement : 17 125 081 eurosIl ressort de ce compte administratif 2007 un résultat excédentaire de 2,9 millions d’euros qui seront, par décision du conseil municipal, affectés aux investissements pour 2,2 millions d’euros et en fonctionnement pour 700 000 euros.[67]
Taux d'imposition appliqués dans la commune en 2008
Taxe : d'habitation foncière (bati) foncière (non bati) professionnelle droit de mutation Taux communal 10,25 % 9,60 % 24,00 % 10,67 % 1,20 % Taux intercommunal 2,70 % 2,91 % 14,36 % 3,18 % --- Taux départemental 5,33 % 7,65 % 23,02 % 7,08 % 3,60 % Taux régional --- 2,12 % 5,28 % 2,49 % --- Taux état --- --- --- --- 0,09 % Conservation des hypothèques --- --- --- --- 0,10 % Total 18,28 % 22,28 % 66,66 % 23,42 % 4,99 % Sources des données : Direction générale des impôts[68] Emploi
La population active de la commune est de 2 972 personnes, dont 237 chômeurs, soit un taux de chomage de 8%[10]. Grâce à un tissu économique dynamique, la commune s’assure une certaine autonomie en matière d’emploi, notamment avec la présence à Amphion de l’usine d’embouteillage des Eaux Minérales d’Evian (Groupe Danone), leader mondial dans son secteur et les Papèteries du Léman (Groupe Bolloré), leader mondial en papier d’impressions minces.
Répartition des emplois par domaine d'activité
Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers Publier - Amphion-les-Bains 0,7 % 5,9 % 10,2 % 20 % 33,2 % 30 % Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 % Sources des données : INSEE[69] Entreprises de l'agglomération
La commune compte 229 établissements, et a vu en 2004 la création de 26 entreprises, la plaçant au 1 829e rang national[70]. L'agglomération se situe ainsi au 1 829e rang national. On peut dénombrer principalement treize types d'établissements[71]. Les établissements de l'industrie agricole et alimentaire représentent 1,3 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de trois entreprise, les industries des biens de consommation représentent 1,3 % avec trois établissements, les industries des biens d'équipement une part de 2,2 % avec cinq entreprises. L'industrie des biens intermédiaires comporte onze entreprises soit 4,8 %, la construction avec ses trente huit entreprises représente 16,6 %, le commerce représente pas moins de 24,9 % du nombre total d'entreprises avec cinquante sept établissements, le transport comprend quatre établissements soit 1,7 %. Les activités immobilières totalisent neuf entreprises soit 3,9 %, les services aux entreprises représentent 11,8 % avec vingt sept établissements, les services aux particuliers comprennent quarante neuf entreprises soit 21,4 % et enfin pour ce qui touche au dernier type d'établissement à savoir l'éducation, la santé et l'action sociale on dénombre vingt trois entreprises soit 10 % du nombre d'établissements total[70].
Une vingtaine d'entreprises sont implantées dans la zone industrielle d'Amphion. Telle que, la SAEME (Société anonyme des eaux minérales d'Evian), qui en 1965, construit son usine d'embouteillage à Amphion, l'eau y étant acheminée depuis la source par des canalisations en acier inoxydable. Il est possible de visiter cette usine d'embouteillage, la plus grande du monde avec 5 millions d'unités par jour[72]. On trouve également Bolloré avec son usine des Papeteries du Léman spécialisée dans la fabrication de papiers fins, le papier à cigarettes zig-zag notamment. Enfin on peut citer, Sagradranse, qui est une Société suisse d'exploitation des sables et graviers de la Dranse.
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Monuments laïques
Le jardin votif Anna de Noailles, les amis d'Anna de Noailles ont fait élever, en 1938, un temple votif signé de l'architecte Emilio Therry[73] dans le jardin d'Amphion, celui de la villa Bassaraba, où la poétesse vint pour la dernière fois en septembre 1916. Il est situé en bordure du lac et ouvert au public. Ce petit temple de pierre rose à ciel ouvert, est constitué de six double piliers disposés en cercle autour d'une colonne portant une urne, et réunis par un toit conique semblable à celui d'un temple de l'amour. L'urne dorée qui est au centre porte ce quatrain, début de son poème "Paradis à Amphion"[57], qu'Anna de Noailles elle-même avait composé pour y être gravé dans son temple:
« Étranger qui viendras lorsque je serai morte,
À bien aimer ce que je vois [74]. »
Contempler mon lac genevois,
Laisse que ma ferveur, dès à présent t'exhorte,Le Griffon de Farquenoud, dont la buvette offre une eau minérale aux caractéristiques comparables à l'eau minérale d'Evian.
Monuments religieux
L'Église Saint Ferréol à Publier
La Chapelle de notre dame de la Rencontre à Amphion-les-Bains, dont la décoration est l'œuvre d'André Poirson, un artiste local qui a composé un retable de son style représentant Moïse au buisson ardent, la pentecôte et le baptême de Jésus, complété de nombreux panneaux décoratifs, sculptés et peints[75]. Maurice Novarina fut, de 1954 à 1959, l'architecte de cet édifice religieux[76]
La Chapelle Saint-Étienne de Blonay, XIIe siècle :
Au cœur du domaine de Blonay, on est saisi par le charme des vieilles pierres de la chapelle Saint Étienne. C’est un bel exemple de l’architecture rurale des XIIe siècles et XIIIe siècles. Vendue à la Révolution, elle deviendra même un bâtiment agricole et une bergerie. Elle retrouvera sa vocation initiale lorsqu’elle sera rachetée par les oblats de Saint François de Sales. Depuis 1941, elle est classée à l’inventaire des monuments historiques et fut restaurée à plusieurs reprises.[30]
Patrimoine architectural
Le Domaine de Blonay :
Le château de Blonay actuel est de style néo-Renaissance. Sa façade au midi comporte un avant-corps où la porte d'entrée est surmontée des armes de la maison de Blonay. Le château est flanqué, au couchant, par une grosse tour carrée aux fenêtre richement ouvragées. Une étroite tourelle ronde se dresse dans un angle nord-est. L'un des salons du rez-de-chaussée conserve d'intéressantes tapisseries.[77]
L’actuel domaine de Blonay, situé aux limites de la commune de marin, s’élève sur les ruines de l’antique château fort de la chapelle Saint Étienne. Autrefois, cette place forte permettait de surveiller les voies de communication entre le bas Chablais et le pays de Gavot et tout particulièrement le pont sur la Dranse.
En 1755, le baron Claude Louis de Blonay fait l’acquisition de la seigneurie qui sera ensuite vendue comme bien national durant la Révolution. Le nouvel acquéreur, la famille Antonio de Thonon fait alors construire, à l’emplacement actuel du château, une maison carrée d’un étage. En 1867, la famille Blonay rachète la propriété. François de Blonay fait alors rehausser la maison d’un étage. Et construire un donjon carré à tenons. C’est l’aspect actuel du château. Jusqu’en 1928, il est occupé par la congrégation de Saint François de Sales puis par différentes associations religieuses. Durant cette période, le château est plus connu sous le nom de château des pères. C’est en 1995 que la commune de Publier en fait l’acquisition. [30]
La Demeure dite "le Vieux Mottay" :Demeure construite en 1666 (date gravée sur le portail) vraisemblablement pour la charteuse de Ripaille voisine (blason aux armes de Savoie sur la porte du logis). Devenue simples bâtiments ruraux après la Révolution, elle est achetée en 1898 par Antoine Lumière qui en fait un relais de pêche et de chasse et y installe son atelier de peinture. Vendue en 1912 à la société d'exploitation des graviers de la Dranse, elle subit au cours du XXe siècle de nombreuses modifications : adjonction d'une tour d'escalier à droite du logis, percement d' ouvertures, cloisonnements intérieurs, grange transformée en habitation, destruction du four situé dans la cour et construction, à son emplacement, d'un garage.
L'ensemble comporte plusieurs bâtiments disposés autour d'une cour fermée par de hauts murs : grange, chapelle voûtée avec clocher arcade en façade, garage à l'emplacement de l'ancien four, puits couvert à margelle et, au fond de la cour, logis composé de trois corps de bâtiment dont une tour carrée, dans œuvre, à l'arrière (ancienne tour d' escalier ?). Chapelle, chaperon du mur de clôture, auvents du portail et puits couverts de tuiles plates en écaille de divers coloris. Logis et tour couverts de tuiles plates mécaniques en écaille. Logis entièrement enduit.[78]
Patrimoine environnemental
La commune dispose sur son territoire de la Réserve naturelle du delta de la Dranse[79] . Classée depuis le 17 janvier 1980, cette réserve située entre Amphion et Thonon et couvrant l'embouchure de la Dranse sur 53 hectares, possède une faune et une flore riches et très variées. Il s'agit du dernier delta lacustre sauvage des rives du Léman. En visite, on peut y rencontrer de nombreuses espèces de reptiles et d'amphibiens, des castors, ainsi que plus de 200 espèces d'oiseaux. Certaines espèces s'y reproduisent de façon régulière (Martin-pêcheur, Fuligule morillon, Grèbe castagneux, Mouette rieuse, ...) ou de manière plus exceptionnelle (Canard chipeau, Nette rousse, ...). Le Delta de la Dranse est le seul site de reproduction en Rhône-Alpes du Goéland cendré. Cette petite colonie (de 5-6 couples) représente 15 à 20 % de la population française et est la plus méridionale d'Europe. Ce site constitue l'un des lieux de chasse de certains rapaces (Faucon pèlerin, Faucon hobereau, Épervier d'Europe, ...) ou de nourrissage d'autres oiseaux (Héron cendré, Harle bièvre, ...), sans qu'on ait prouvé à ce jour que ces espèces nichent sur le site lui-même. Il s'agit également du dernier site de fixation naturel de la Sterne Pierregarin dans tout le bassin supérieur de Rhône.[80]. La flore est aussi représentée à travers près de 800 espèces montagnardes, alpines et méridionales, ce qui représente le tiers de la flore de Haute-Savoie, parmi lesquelles on trouve 23 espèces d'orchidées. La réserve est un lieu protégé, ainsi, même s'il est possible de la visiter[81]certaines précautions doivent être prises. Celles-ci sont indiquées à l'entrée de la réserve.
Espaces verts
Un territoire largement boisé offre de nombreux espaces verts (239 m² par habitant) représentant plus de 50 essences différentes.
Au printemps, le service des espaces verts de la commune dispose de quelques 18 000 plants de diverses fleurs à mettre en place : géraniums, bégonias, dahlias, impatiences, verveines, cosmos, gazanias… En automne, 12 200 bulbes de tulipes, jacinthes, narcisses…, 16 000 pensées, pâquerettes, myosotis…, et 500 chrysanthèmes sont mis en place. Ces efforts ont été récompensés en 2007 par l'obtention d'une deuxième fleur au concours national des villes et villages fleuris. [82]
Le parc des Cèdres :
entre le complexe Nautique de la Cité de l'eau et le lac, ce parc constitue un lieu de calme, de repos mais aussi de sport et de rencontre. On y trouve une pelouse verdoyante, des arbres exceptionnels, un parcours VITA, des tables de pique-nique, un terrain de pétanque, un petit port.
Le parc Maxima, à l'entrée est d'Amphion, où se trouve la source du même nom.
Autres parcs :
Miroir, mairie, bibliothèque, Mottay, plage municipale, Pré curieux, Clos fleuri, parc Yasmine, espace fontaine Souriane, domaine de Blonay, parc de la cité de l'eau. La commune totalise 378989 m2 de parcs publics. [83]
La forêt :
Omniprésente sur la commune, elle regorge de richesses naturelles qu'il est possible de découvrir en parcourant les 8 km de sentiers de randonnées pédestres, qui offrent des panoramas imprenables sur la Baie d'Amphion ou les montagnes.
Le littoral du lac Léman est propice aux baignades estivales (plage gratuite et surveillée), est un lieu de promenades et de découvertes d'éléments naturels (faune et flore) inédits.
Patrimoine culturel
Le centre sportif de la Cité de l'Eau accueille régulièrement des expositions d'art. Les artistes, souvent inconnus et locaux, peuvent ainsi exposer leurs œuvres pendant plusieurs semaines. Ces expositions sont entièrement financées par la commune.[84]
Plusieurs films ont été tournés sur la commune, les bords du lac servant de décors naturels :
- Toutes peines confondues (1992) de Michel Deville, avec P. Bruel, M. May, J. Dutronc
- Le Caviar rouge (1986) de et avec R. Hossein, C. Patou
- Tout feu, tout flamme (1981) de J.P. Rappeneau, avec Y. Montand, I. Adjani, A. Souchon
- L'Effrontée (1985) de Claude Miller avec Charlotte Gainsbourg, Bernadette Lafont, Jean-Claude Brialy, ... tourné dans la propriété du Pré Fleuri.
Lieux de culte
La commune compte une église au chef-lieu (église St Ferréol à Publier) et une chapelle à Amphion (Notre dame de la Rencontre).
Notes et références
- ↑ Nature et histoire du léman de Paul Guichonnet éd. Cabedita p.10
- ↑ Définition du climat montagnard et cartographie climatique des départements français
- ↑ 89 milliards de mètres cubes
- ↑ Données pour Lausanne-Pully Météo-Romandie
- ↑ Compagnie générale de navigation sur le lac Léman
- ↑ Designer : Flahaut design – Constructeur maritime : « Société des établissements Merré, constructions maritimes et fluviales (SEEM) »[1] à Nort-sur-Erdre, France.
- ↑ Bus urbains Thononais plan du réseau
- ↑ Aéroport international de Genève
- ↑ a et b Données de l'Insee publiées par le JDN - Cette tendance s'infléchit sensiblement du fait de la construction de logements type HLM à forte densité.immobilier
- ↑ a et b Résultats de l'enquête de recensement de 2006 de l'Insee
- ↑ Consulter le dossier complet de présentation du projet consulter
- ↑ Ces savoyards de Raoul Bravard, publié par Michel Lévy frères en 1862 p.69
- ↑ Parue dans Revue savoisienne en 1897
- ↑ Lieux-dits entre Dranse et Arve, de Gilbert Künzi, ed. Cabedita p.21
- ↑ D'après GASO, la banque du blason
- ↑ Les mystères de la Haute-Savoie, de Jean-Philippe Buord éd. de Borée p.242
- ↑ Chronologie de l'histoire de la Savoie Assemblée des Pays de Savoie
- ↑ Histoire générale du tourisme du XVIe au XXIe siècle de Marc Boyer éd. L'Harmattan p.62
- ↑ Dictionnaire général des eaux minérales et d'hydrologie médicale de Maxime Durand-Fardel, publié par Baillière en 1860 p.87
- ↑ Ces savoyards de Raoul Bravard, Publié par Michel Lévy frères en 1862 p.69
- ↑ La Savoie, publié par Girard en 1961 p.61
- ↑ Voyage dans la Suisse française et le Chablais, avec une carte de Alfred de Bougy, publié par Poulet-Malassis et de Broise en 1860 p.209
- ↑ Histoire générale du tourisme du XVIe au XXIe siècle de Marc Boyer éd. L'Harmattan p.71
- ↑ Voir La Prodigieuse ascension des eaux d'Evian (1790-1914) publié par Françoise Breuillaud-Sottas, André Palluel-Guillard, Université de Savoie
- ↑ Evian et le Chablais de Louis Girod, éd. Cabedita p.191
- ↑ Evian et le Chablais de Louis Girod éd. Cabedita p.192-193
- ↑ Histoire générale du tourisme du XVIe au XXIe siècle de Marc Boyer éd. L'Harmattan p.71
- ↑ La Haute-Savoie, de Thérèse Leguay, ed. de Borée p.112
- ↑ Evian-les-Bains et Thonon : guide du baigneur et du touriste de Joseph Dessaix, publié par Bur. de la Nymphe des Eaux en 1864 p.80
- ↑ a , b , c et d Histoire de la commune, mairie de Publier-Amphion
- ↑ Voyage dans la Suisse française et le Chablais, avec une carte de Alfred de Bougy, publié par Poulet-Malassis et de Broise en 1860 p.208
- ↑ Bulletin de l'académie de médecine publié en 1903, p.593
- ↑ Voir aussi Eaux minérales alcalines d'Evian et minérales, férugineuses, acidulées d'Amphion de F. Andier, éd. P.A. Bonnant, paru en 1848.
- ↑ Histoire des eaux d'Evian, site officiel
- ↑ Hôtel des Princes histoire
- ↑ a et b D'après l'article de Jean-Claude Cailliez, historien, jounaliste et conférencier, Plus de 100 ans d’hydraviation épisodique à d’Amphion ou d’Evian, dès 1905, en 1930, de nos jours article complet
- ↑ Voir aussi A noi Savoia, histoire de l'occupation italienne en Savoie : novembre 1942-septembre 1943 de Christian Villermet, éd. La Fontaine de Siloé, 1991, p.101
- ↑ Voir aussi L'aviation d'Ader et des temps héroiques de Raymond Cahisa et Clément Ader publié par Michel en 1950, p.150
- ↑ a , b et c Source ministère de l'intèrieur
- ↑ Mairie de Publier-Amphion - les élus
- ↑ Politique environnementale de la commune de Publier-Amphion
- ↑ Site officiel de la ville de Barberino Val d'Elsa
- ↑ Données statistiques de l'Insee publiées par le JDN - démographie
- ↑ Estimation mairie de Publier-Amphion
- ↑ Population avant le recensement de 1962 Cassini
- ↑ Populations depuis le recensement de 1962 de l'INSEE
- ↑ Recensement de l'INSEE en 1999 - Population totale par sexe et âge
- ↑ Données démographiques d'après l'INSEE
- ↑ Résultat des épreuves: Fédération française de gymnastique
- ↑ Site des hôpitaux du Léman
- ↑ Site du CSAP
- ↑ Tennis club d'Amphion-Publier site
- ↑ Description complète des installations de la Cité de l'eau, mairie de Publier-Amphion
- ↑ Site du G8 presse
- ↑ Le Dauphiné libéré du 23 juillet 2008 Article complet
- ↑ Estampe de Jean-Louis Forrain, 1914
- ↑ a et b Anna de Noailles, Les forces éternelles paru aux éditions Fayard en 1928
- ↑ Lire le poème complet
- ↑ Anna de Noailles, le livre de ma vie, éd. Bartillat
- ↑ Correspondance avec sa mère du dimanche 10 septembre 1899 lire la lettre
- ↑ Autour du léman, de Ric Berger, éd. Cabedita p.154
- ↑ Anna de Noailles, le livre de ma vie, éd. Bartillat, p.91
- ↑ Charles Du Bos, La Comtesse de Noailles et le climat du génie, éd. La Table Ronde paru en 1949
- ↑ Django, de Michael Dregni p.307
- ↑ Données statistiques de l'Insee publiées par le JDN - emploi
- ↑ Données complètes mairie de Publier-Amphion Consulter
- ↑ comptes administratifs 2007, délibération du conseil municipal du 23 juin 2008
- ↑ Site officiel de la direction générale des impôts
- ↑ Données démographiques d'après l'INSEE citées par le JDN
- ↑ a et b Données statistiques de l'Insee publiées par le JDN - entreprises
- ↑ Indices de l'INSEE citées sur le JDN - Nombre d'établissements à Publier - Amphion-les-Bains
- ↑ Pour les visites, renseignements et inscriptions: Tourisme Industriel Scientifique et Technique en Rhône-Alpes
- ↑ Anna de Noailles de Edmée de La Rochefoucauld, publié par Mercure de France en 1976 p.120
- ↑ Autour du Léman, de Ric Berger, éd. Cabedita p.153
- ↑ Hommage à André Poirson, bulletin municipal de St Jorioz de novembre 2007, p.8 lire l'article
- ↑ Guide des églises nouvelles en France, de Jean Capellades, publié par Éditions du Cerf en 1969 p.244.
- ↑ Châteaux de Haute-Savoie, de Christian Regat et François Aubert, éd. Cabédita p.111
- ↑ Ministère de la culture, inventaire général du patrimoine culturel description complète
- ↑ Conservatoire des espaces naturelles de Haute-Savoie détails
- ↑ Réseau Natura 2000, plus de détails
- ↑ Pour les visites guidées, renseignements et inscription auprès de l'office du tourisme de Thonon
- ↑ L'embellissement de la commune.
- ↑ Les espaces verts en chiffre de la mairie de Publier-Amphion
- ↑ Programme des expositions consulter
Voir aussi
Bibliographie
- Alphonse Alriq, Notice sur les eaux alcalines et ferrugineuses d'Amphion-les-Bains près d'Évian, éd. Impr. de Plantaz, 1869, (ASIN B001CHRHRE)
- F. Andier, Eaux minérales alcalines d'Evian et minérales, férugineuses, acidulées d'Amphion, éd. P.A. Bonnant (Genève), paru en 1848.
Article connexe
Liens externes
Plans et vues satellites
- - Plans et vues satellites de la ville de Publier-Amphion-les-Bains.
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