- Gian Lorenzo Bernini
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Pour les articles homonymes, voir Bernini (homonymie).
Le Bernin Autoportrait Nom de naissance Gian Lorenzo Berminiolo Naissance 7 décembre 1598
Naples, Royaume de NaplesDécès 28 novembre 1680
États pontificauxActivité(s) Architecte, Mouvement artistique Baroque Mécènes Cardinal Scipione Borghese Influencé par Michel-Ange Influença Francesco Borromini modifier Gian Lorenzo Bernini, dit Le Bernin ou Cavaliere Bernini (Naples, 7 décembre 1598 – Rome, 28 novembre 1680), sculpteur, architecte et peintre italien. Il fut surnommé le second Michel-Ange
Son art, typiquement baroque, est caractérisé par la recherche du mouvement, la torsion des formes, le spectaculaire et les effets d'illusion.
Sommaire
Biographie
Il se concilia par son talent précoce la faveur du pape Paul V. Favori des papes, il devient l'architecte de la basilique Saint-Pierre. Il fut employé sans interruption par les pontifes : Grégoire XV le nomma chevalier ; Urbain VIII le combla de richesses ; plutôt en disgrâce sous le pontificat d'Innocent X il n'en conçut pas moins la fontaine des quatre fleuves de la place Navone. On lui doit le baldaquin aux colonnes torses du maître-autel et le dessin de la majestueuse colonnade et des statues qui encerclent la place devant la basilique Saint-Pierre. Ses fontaines monumentales, dont celle des Quatre Fleuves, offrant à la vue de tous le déchaînement des forces vives du baroque, exerceront une grande influence sur l'urbanisme romain et sur l'organisation des places publiques dans les autres capitales européennes. Charles Ier d'Angleterre lui fit faire sa statue.
Le début
Giantimo Lorenzo naît, à Naples, le 7 décembre 1598 d'Angelica Galante et de Pietro Bernini, sculpteur maniériste d'origine florentine. Il est le dernier d'une fratrie de dix enfants, et l'unique garçon[réf. nécessaire]. Le couple se rend à Rome en 1605 où Pietro travaille pour le compte du cardinal Scipione Borghese ce qui est l'occasion de faire montre du talent précoce du fils qui travaille auprès de son père.
Pietromo Bernini travaille sur les chantiers de Paul V Borghèse, achevant en particulier ce qui est reconnu comme son chef-d'œuvre, l’Assomption de la Vierge du baptistère de Sainte-Marie-Majeure et la chapelle Paolina destinée à accueillir la tombe de Paul V et Clément VII pour laquelle Pietro Bernini réalise un couronnement de Clément VII (1611). Le jeune Gian Lorenzo bénéficie très jeune de l'expérience de son père, en particulier en ce qui concerne l'organisation du travail collectif sur un chantier et la fusion des œuvres architectoniques, picturales, sculpturales dans un ensemble de marbres polychromes.
La Rome des débuts du XVIIe siècle est une ville qui vit un renouveau artistique phénoménal avec en particulier l'introduction de la révolution naturaliste en peinture introduite par Le Caravage et l'influence baroque initiée dans les Flandres par Rubens, et où le talent ne demande qu'à être reconnu.
Les œuvres de jeunesse (1609 - 1617)
Sous le patronage du cardinal Scipion Borghèse, alors membre de la famille papale régnante, le jeune Bernini commence à être reconnu comme sculpteur de talent. Ses premières œuvres sont des pièces décoratives destinées à orner le jardin de la villa Borghèse, Priape et Flore (1615 - 1616) (aujourd'hui au Metropolitan Museum of Art). Un groupe décoratif des Quatre Saisons commandé par Leone Strozzi pour le jardin de sa villa romaine dont les traits sensuels et réalistes des festons de fruits dénotent l'influence des œuvres caravagiennes présentes dans la collection du cardinal et auxquelles Le Bernin n'a pas pu échapper.
Dans sa première phase stylistique, on dénote une influence nette de la sculpture hellénistique dans des œuvres qui imitent à la perfection le style antique comme le révèlent le Saint-Sébastien de la collection Thyssen Bornemisza à Madrid et un Saint-Laurent sur le gril dans la collection Contini Bonacossi à Florence.
De cette période datent aussi un Putti avec dragon et un Faune émoustillé par des Amours (circa 1617, coll. Metropolitan Museum of Art) qui sont sans doute encore des œuvres collectives, les premières créations indubitablement de la main du Bernin sont la Chèvre Amalthée avec Zeus enfant et un faune (1615, coll. Galerie Borghèse) de facture naturaliste, le buste de Giovanni Battista Santoni conservé en l'église Santa Prassede de Rome et les allégories de l’Âme damnée et l’Âme sauvée (1619, conservées au Palazzo di Spagna).
Les groupes Borghèse
Avec les quatre groupes Borghèse qui l'occupent pendant cinq ans, Le Bernin atteint une gloire immédiate. Il s'agit de trois sujets mythologiques et un biblique correspondant aux centres d'intérêt antiquisants de leur commanditaire, le cardinal Scipion Borghèse :
- Énée, Anchise et Ascagne (1619)
- Le Rapt de Proserpine (1622)
- David (1624)
- Apollon et Daphné (1625)
L’Énée et Anchise ne se démarque pas encore totalement de l'influence paternelle maniériste et est sans doute forcement influencé par une fresque de Raphaël dans la Stanza dell’Incendio di Borgo au Vatican où, fuyant l'incendie de Rome, un homme mûr porte son père sur ses épaules, suivi de son fils. D'un point de vue allégorique, l'œuvre représente les trois âges de la vie, où Anchise porte sur ses épaules une statue des dieux Lares, il est lui-même porté par son fils Énée alors qu'Ascagne les suit en soutenant le feu sacré, les trois (et la statue des ancêtres portée par Anchise) fondant une représentation spatiale d'un arbre généalogique. D'un point de vue psychologique, il n'est pas innocent que Le Bernin choisisse ce thème (un fils dans la force de l'âge portant son père affaibli sur ses épaules) alors qu'il atteint la majorité.
Le Rapt de Proserpine est un sujet tiré des Métamorphoses d'Ovide quand Pluton enlève Proserpine. Il est offert au cardinal Ludovico Ludovisi neveu du pape Grégoire XV et secrétaire d’État, il reviendra par la suite dans les collections de la galerie Borghèse. Sa composition en spirale est faite pour accentuer le dynamisme dramatique et est soulignée par le mouvement des cheveux et des drapés. L'empreinte des doigts du dieu des enfers dans les chairs de Proserpine est virtuosement réaliste et participe aussi de l'effet dramatique du rapt.
Avec son David, Le Bernin, âgé d'à peine vingt-cinq ans, se mesure avec l'icône insurpassable de la Renaissance italienne, le David de Michel-Ange, l'un comme l'autre symbolisent à la perfection l'art de leur temps : autant l'œuvre michelangelesque est posée, digne, racée, élégante, autant Le Bernin parvient, en représentant David sur le point de lancer son projectile à l'aide de sa fronde, le torse tourné, le visage grimaçant d'effort, à réunir tous les éléments de l'art baroque : l'énergie, le mouvement, le dynamisme. Et l'on peut dire que celui-ci est le symbole de la Rome de la Contre-Réforme, d'une église prête à affronter ses adversaires alors que celui-là représente à la perfection la Florence de la Renaissance, fière cité jalouse de son indépendance. À moins qu'il ne s'agisse du geste du Bernin lui-même, défiant le Goliath-Michel-Ange ?
Le sujet d’Apollon et Daphné est une fois de plus tiré des Métamorphoses d'Ovide : la nymphe Daphné, victime des ardeurs du dieu Apollon, supplie son père de lui venir en aide ; Pénée transforme alors sa fille en laurier et Le Bernin capture ce moment précis opérant par-là une mise en abyme puisque dans une scène pleine de vie et de pathos, il immobilise dans le marbre la jeune nymphe qui se fige dans une écorce protectrice et s'enracine dans la terre. Au risque de nous répéter, on ne peut que souligner la tension dramatique, l'impression de mouvement donnée par une construction en spirale typique de l'art baroque en général et marque de fabrique du Bernin en particulier. Avec cette œuvre, Le Bernin atteint un summum esthétique.
Le pontificat d'Urbain VIII Barberini
En 1623, succédant à Grégoire XV, le florentin Maffeo Barberini monte sur le trône pontifical sous le nom d'Urbain VIII. Le Bernin trouve en lui le mécène idéal, Urbain mène une politique de « grands travaux » pour graver dans la pierre la volonté de reconquête de l'église comme force triomphante du paganisme via les missions et du protestantisme via la Contre-Réforme : une architecture spectaculaire, une esthétique communicante, persuasive et festive voire fastueuse en seront les vecteurs.
Première commande pontificale, dès 1623, une Santa Bibiana, statue destinée à orner l'église homonyme, déjà représentée en posture d'extase et qui s'intègre en une scénographie toute baroque aux fresques de Pierre de Cortone. Par la suite, il utilisera souvent l'effet théâtral des draperies, des jeux de marbres, de l'intégration de la peinture, de la dramatisation de la scène par un clair-obscur.
En 1624, le pape décide de l'édification d'un baldaquin de bronze au-dessus de l'autel de Saint Pierre. La construction s'étend de 1624 à 1633 et, pour se faire, on utilise le bronze du Panthéon ce qui fera dire : Quod non fecerunt Barbari fecerunt Barberini (« Ce que les Barbares n'ont pas fait, les Barberini l'ont fait »). Le génie théâtral du Bernin s'exprime à plein dans ce dais soutenu par des colonnes torses qui rappellent le trône et le temple du roi Salomon, iconographie (jamais innocente !) liant Rome à Jérusalem, soulignant la continuité sinon la légitimité voire le primat du Vatican avec/sur le judaïsme. La modénature du monument souligne également l'importance des Barberini (des abeilles en référence aux armes de la famille papale) et la sûreté de leur goût (le laurier, symbole d'Apollon et des arts).
En 1627, le tombeau du pape est commandé au Bernin. Il sera achevé des années plus tard et placé en face de celui de Paul III, l'initiateur de la Contre-Réforme qu'Urbain VIII pensait avoir achevée. C'est l'occasion pour le Bernin de se mesurer, comme il l'a déjà fait avec son David, avec Michel-Ange qui avait réalisé le tombeau de Paul III. La statuaire représente le pape bénissant de la main, la Justice et la Charité à ses côtés et la Mort, sous forme d'un squelette aux pieds du Saint-Père, écrit son épitaphe ; l'idée iconographique novatrice est que la Mort elle-même est soumise au pouvoir du pape…
Le chantier du palais Barberini est confié, vers 1630, au Bernin en collaboration avec Francesco Borromini qui deviendra son grand rival par la suite. La fontaine du Triton (Fontana del Tritone) qu'il achève en 1643 est la première d'une longue série de réalisations de « mobilier urbain ». La fontaine des abeilles (Fontana delle Api) immortalise peu après les trois abeilles symbole de la famille Barberini.
Le pontificat d'Innocent X Pamphili
En 1644, GianBattista Pamphili est élu au trône de Saint-Pierre. C'est un pape austère ou aux ambitions artistiques limitées par la crise des finances du Saint-Siège (fin de la guerre de Trente Ans et traités de Westphalie). Coup dur à la réputation du Bernin, c'est aussi l'année de la démolition du campanile de la basilique Saint-Pierre pour des raisons de statique. Ses concurrents en profitent pour faire valoir leur place, Borromini obtient le chantier de Saint-Jean de Latran, Carlo Rainaldi construit le Palazzo Pamphilj et commence la construction de l'église Sainte-Agnès en Agone sur la Piazza Navona.
Le Bernin n'est pas en disgrâce mais cela y ressemble presque et il faut l'habile médiation du prince Niccolò Ludovisi pour qu'on lui commande la réalisation de la magnifique fontaine des Quatre-Fleuves (1648 - 1651).
Entre 1647 et 1652, Le Bernin travaille sur ce qui est son chef-d'œuvre et celui de la sculpture baroque, l’Extase de sainte Thérèse (voir image) dans la chapelle Cornaro de Santa Maria Della Vittoria à Rome. Commande du cardinal Federico Cornaro pour célébrer sainte Thérèse récemment canonisée (1622) et première carmélite à l'avoir été. La lumière zénithale accentue la position extatique de la sainte, comme terrassée par la flèche mystique de l'ange.
Durant cette décennie, il réalise également un Monument à la sœur Maria Raggi à Santa Maria sopra Minerva, une Verità aujourd'hui dans la galerie Borghèse, un buste d'Innocent X (coll. Galleria Doria Pamphili) et un buste de Francesco I d’Este (coll. museo Estense di Modena).
Le pontificat d'Alexandre VII Chigi
Alexandre VII est un pape humaniste et urbaniste qui monte sur le trône de saint Pierre en 1655.
Il commande au Bernin la colonnade de la place Saint-Pierre lequel trouve une solution urbanistique et symbolique élégante en concevant une colonnade qui s'écarte depuis la basilique comme deux bras qui accueilleraient la foule. Dans, son projet, l'architecte aurait souhaité fermer entièrement la place par une troisième aile à l'est de celle-ci, mais la mort d'Alexandre VII, interrompit définitivement les travaux[1]. Le plan elliptique est typique de l'architecture baroque influencée par les découvertes contemporaines en astronomie, l'usage de l'ellipse se généralisera pour devenir un lieu commun de l'architecture baroque et rococo.
Avant cela, le Bernin a réalisé, pour l'abside de la basilique Saint-Pierre, la Chaire de saint Pierre (Cathedra Petri), ajoutant un chef d'œuvre de plus à la liste déjà longue. L'œuvre est un reliquaire contenant la cathèdre paléochrétienne, portée par les statues monumentales des quatre pères de l'Église, symboles de la sagesse et de la connaissance qui soutiennent l'autorité papale. L'originalité est ici de situer le siège de l'évêque (et le pape, successeur de saint Pierre n'est autre qu'un évêque parmi d'autres dans une longue lignée, en théorie appelé à s'asseoir sur la chaire du premier évêque de Rome) en hauteur, comme inaccessible, inatteignable, affirmant indirectement la suprématie de Rome sur les autres patriarcats.
De 1658 à 1678, il travaille à l'édification de l'église Saint-André du Quirinal dont le plan elliptique servira de modèle pour nombre d'églises baroques par la suite. Le Bernin, qui a beaucoup contribué à l'embellissement ou la complétion de bâtiments existants et peu construit d'édifices dans leur totalité considère cette église comme son chef d'œuvre architectural.
Le Bernin est un artiste de réputation internationale et, dès 1664, Colbert l'invite en France pour le compte de Louis XIV qui doit faire pression sur le pape pour qu'il libère son architecte préféré lequel part pour Paris en avril 1665 pour travailler sur la restructuration du Louvre. Reçu comme un prince, son projet ne sera pas retenu, marquant le début du déclin de l'influence italienne sur l'art français. On lui préfère le projet de Claude Perrault, et même la statue équestre du roi, qu'il réalise lors de son séjour en France sera « exilée » dans un coin peu prestigieux du parc de Versailles. Il retourne à Rome en octobre.
Comme pour Urbain VIII, il réalise le tombeau d'Alexandre VII avec les allégories de la Charité, de la Vérité devant la Prudence et la Justice avec une porte qui symbolise le passage vers l'au-delà.
Les dernières années
Sous Clément IX, Le Bernin réalise une série d'anges pour le pont Saint-Ange de Rome. De cette série, seule une statue est de la seule main du Bernin laquelle est aujourd'hui conservée en la basilique Sant'Andrea delle Fratte.
Il s'attaque une ultime fois au thème de l'extase avec celle de la bienheureuse Ludovica Albertoni terminée en 1674.
Il meurt à Rome en 1680 et est enterré dans la basilique Sainte-Marie-Majeure.
Deux ans après sa mort, la reine Christine de Suède, alors en exil à Rome commande sa biographie à Philippe Baldinucci (La Vie du chevalier de Bernin).
Œuvres
Sculpture
- Buste de Giovanni Battista Santoni (c. 1612) - Marbre, Basilique Santa Prassede, Rome.
- Saint Laurent sur le grill (1614-1615) - Marbre, 66 × 108 cm, Contini Bonacossi Collection, Florence.
- La Chèvre Amalthée avec Jupiter enfant et un faune (1615) - Marbre, Galerie Borghèse, Rome.
- Saint Sébastien (c. 1617) - Marbre, Museo Thyssen Bornemisza, Madrid.
- Faune émoustillé par des Amours (1616-1617) - Marbre, 132 cm, Metropolitan Museum of Art, New York.
- Énée, Anchise et Ascagne (1618-1619) - Marbre, 220 cm, Galerie Borghèse, Rome
- Âme damnée (1619) - Palazzo di Spagna, Rome.
- Âme sauvée (1619) - Palazzo di Spagna, Rome.
- Buste du Cardinal Escoubleau de Sourdis (1620) - Musée des beaux-arts de Bordeaux, Bordeaux.
- Annonciation (?) - (groupe sculpté par Bernini le père pour l'Archange Gabriel et la Vierge par Gian Lorenzo Bernini, Église Saint-Bruno, Bordeaux.
- Apollon et Daphné (1622-1625) - marbre, 243 cm, Galerie Borghèse, Rome.
- La Charité avec quatre enfants (1627-1628) - terre cuite, 39 cm, Musées du Vatican, Vatican.
- David (1623-1624) - marbre, 170 cm, Galerie Borghèse, Rome.
- Fontana della Barcaccia (1627-1628) - marbre, Piazza di Spagna, Rome
- Buste de Monsignor Pedro de Foix Montoya (c. 1621) - marbre, Santa Maria di Monserrato, Rome
- Neptune et Triton (1620) - marbre, 182 cm, Victoria and Albert Museum, Londres.
- Le Rapt de Proserpine (1621-1622) - marbre, 295 cm, galerie Borghèse, Rome.
- Fontaine du Triton (Fontana del Tritone) (1624-1643) - travertin, Piazza Barberini, Rome.
- Tombe d'Urbain VIII (1627-1647) - bronze doré et marbre, basilique Saint-Pierre, Vatican.
- Buste de Thomas Baker (1638) - marbre, 81,6 cm, Victoria and Albert Museum, Londres.
- Buste de Costanza Bonarelli (c. 1635) - marbre, 70 cm, Bargello, Florence.
- Charité avec deux enfants (1634) - terre-cuite, 42 cm, musées du Vatican, Vatican.
- Saint Longinus (1631-1638) - marbre, 450 cm, basilique Saint-Pierre, Vatican.
- Buste de Scipione Borghèse (1632) - marbre, height 78 cm, galerie Borghèse, Rome
- Buste de Scipione Borghèse (1632) - marbre, basilique Saint-Pierre, Vatican.
- Buste d'Urbain VIII (1632-1633) - bronze, 100 cm, musées du Vatican, Vatican.
- Buste du Cardinal Armand de Richelieu (1640-1641) - marbre, Musée du Louvre, Paris.
- Mémorial à Maria Raggi (1643) - bronze doré et marbres polychromes, Santa Maria sopra Minerva, Rome.
- Buste d'Innocent X (circa 1650) - marbre, Galerie Doria-Pamphilj, Rome.
- La Vérité (1645-1652) - marbre, 280 cm, Galerie Borghèse, Rome.
- L'Extase de Sainte Thérèse (1647-1652) - marbre, Chapelle Cornaro, Santa Maria della Vittoria, Rome.
- Loggia des fondateurs (1647-1652) - marbre, Chapelle Cornaro, Santa Maria della Vittoria, Rome.
- Buste d'Urbain - marbre, basilique Saint-Pierre, Vatican.
- Noli me tangere (1649) marbre, Église Santi Domenico e Sisto, Rome.
- Fontaine des Quatre-Fleuves (1648-1651) - travertin et marbre, Piazza Navona, Rome.
- Daniel et le lion (1650) - marbre, Santa Maria del Popolo, Rome.
- François Ier d'Este (1650-1651) - marbre, 107 cm, Galleria Estense, Modène
- Fontaine du Maure (1653-1654) - marbre, Piazza Navona, Rome
- Constantin (1654-1670) - marbre, Palais du Vatican, Vatican.
- Daniel et le lion (1655) - terre-cuite, 42 cm, Musées du Vatican, Vatican.
- Habacuc et l'ange (1655) - terre-cuite, 52 cm, Musées du Vatican, Vatican.
- Buste de Louis XIV (1655) - terre-cuite, 52 cm, Musées du Vatican, Vatican.
- Croix d'autel (1657-1661) - bronze doré, 185 cm, basilique Saint-Pierre, Vatican.
- Trône de Saint Pierre (1657-1666) - marbre, bronze, stuc, basilique Saint-Pierre, Vatican.
- Saint Augustin (1657-1666) - bronze, basilique Saint-Pierre, Vatican.
- Constantin, Scala Regia (1663-1670) - marbre et stucs polychromes, Palais du Vatican, Vatican.
- Ange debout avec un parchemin (1667-1668) - terre-cuite, 29 cm, Fogg Art Museum, Cambridge.
- Ange avec la couronne d'épines (1667-1669) - marbre, Basilique Sant'Andrea delle Fratte, Rome.
- Ange avec les Écritures (1667-1669) - marbre, over life-size, Sant'Andrea delle Fratte, Rome
- Éléphant de Minerve (1667-1669) - marbre, Piazza di Santa Maria sopra Minerva, Rome (attribuer pour certain à Giuseppe Paglia).
- Buste de Gabriele Fonseca (1668-1675) - marbre, San Lorenzo in Lucina, Rome.
- Statue équestre de Louis XIV (1669-1670) - terre-cuite, 76 cm, Galerie Borghèse, Rome.
- Statue équestre de Louis XIV (1671-1677), transformée en Statue équestre de Louis XIV sous les traits de Marcus Curtius par Girardon - marbre, château de Versailles.
- Buste de Louis XIV (1665) - marbre, 105 × 99 × 46 cm, salon de Diane, Château de Versailles, Versailles.
- Herm de Saint Étienne de Hongrie - bronze, Cathédrale de Zagreb, Zagreb.
- Saint Jérôme (1661-1663) - marbre, 180 cm, Chapelle Chigi, Duomo di Siena, Sienne.
- Tombe d'Alexandre VII (1671-1678) - marbre et bronze doré, basilique Saint-Pierre, Vatican.
- Bienheureuse Ludovica Albertoni (1671-1674) - marbre, Chapelle Altieri-Albertoni, de l'Église San Francesco a Ripa, Rome.
- Buste Salvator mundi (1680) - marbre Disparu à la fin du XVIIe siècle, il a été redécouvert à Rome au couvent Saint-Sébastien-hors-les-murs. Ce buste avait été offert par La Bernin à Christine de Suède, grande amie du sculpteur[2].
Architecture
- Façade de l'église Santa Bibiana (c. 1623), Rome.
- Baldaquin de la basilique Saint-Pierre (1624 – 1633), Rome.
- Baldaquin de la basilique San Crisogono, Rome.
- Chapelle Cornaro en l'église de Notre-Dame de la Victoire, contenant la célèbre Extase de Sainte Thérèse (1647 – 1652), Rome.
- Palazzo Montecitorio (c. 1650), Rome.
- Fontaine des Quatre-Fleuves (1651), Rome.
- Colonnade de la place Saint-Pierre (c. 1660), Rome.
- Restauration de l'église Sainte-Marie-du-Peuple (1655 - 1661), Rome - avec en particulier la décoration de la nef et du transept et réalisation de la chapelle Chigi.
- Église Saint-André du Quirinal (1658 - 1678), Rome.
- Palais Chigi (c. 1660), Rome.
- Scala Regia au Vatican (1662 - 1668), Rome - avec en particulier une statue équestre de Constantin.
- Colonnade du Louvre (1665), Paris - non réalisée.
Peintures
Pour Le Bernin, la peinture est une activité annexe. Ses toiles révèlent néanmoins une touche sûre dénuée de pédanterie.
- Saint André et Saint Thomas (c. 1627) - huile sur toile, 59 x 76 cm, National Gallery, Londres
- Portrait de garçon (c. 1638) - huile sur toile, Galerie Borghèse, Rome
- Autoportrait en jeune homme (c. 1623) - huile sur toile, Galerie Borghèse, Rome
- Autoportrait à l'âge mûr (1630-1635) - huile sur toile, Galerie Borghèse, Rome
- Portrait d'Urbain VIII
Sources
Bibliographie
- Filippo Baldinucci, La vie du Cavaliere Bernini, 1682.
- Paul F. De Chantelou, Journal Du Voyage En France Du Cavalier Bernin Giovanni Lorenze Bernini, 1598-1680, Burt Franklin, 1973, (ISBN 0-8337-0531-8)
- Charles Avery, David Finn, Bernin, Gallimard, 1998, (ISBN 2-07-011562-3)
- Rudolf Wittkower, Le Bernin, Phaidon, 2005, (ISBN 0-7148-9432-X)
- Andrea Bacchi & Stefano Tumidei - Bernin, La Sculpture à Saint-Pierre, (Actes Sud / Motta), 1998, (ISBN 2-7427-1913-X)
- Philippe Arnaud, "Le Concetto Bernini", in "L'Architecte bâtisseur de la ville", éditions Mango, 2002
- Loïc Aubry, " LES CARNETS SECRETS DU BERNIN ou La Vérité Dévoilée", Bordessoules,2009,(ISBN 978-2-916344-43-0)
- Elodie Bauzon, "MEMOIRES DU BERNIN", 2011, (ISBN: 978-1-4467-5525-9)
Sources partielles
Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Gian Lorenzo Bernini » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (Wikisource)
Notes et références
Hommages
- Philippe Baldinucci a écrit sa biographie (1682) commanditée par la reine Christine de Suède.
- Son autoportrait a été utilisé sur les billets de 50 000 lires.
- Quelques œuvres de Le Bernin ont également été utilisées dans le livre Anges & Démons de Dan Brown.
- Un cratère est dédié au Bernin sur la surface de Mercure.
Liens externes
- (en) Extraits (en anglais) de La vie du Cavaliere Bernini de Filippo Baldinucci
- (en) Gian Lorenzo Bernini dans Artcyclopedia
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